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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:27

 

17 janvier 2011 - 

 

Le syndicat CGT du conseil général du Finistère appelle les agents de la collectivité à s'associer à la journée nationale d'action contre la précarité dans la Fonction publique, par des débrayages, jeudi.

 

Le syndicat revendique, notamment, «une loi de titularisation pour les non-titulaires, la limitation drastique des dispositions permettant le recours aux agents non-titulaires». «Il s'agit de sortir de la précarité plus d'un million de non-titulaires, le plus souvent employés depuis des années, en reconnaissant leur travail, leur qualification et leur expérience», avance la CGT.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/conseil-general-la-cgt-appelle-a-des-debrayages-17-01-2011-1176585.php

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 08:56

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 10:57
Par LCR le Samedi, 15 Janvier 2011



L'année 2011 ne pouvait mieux commencer que par la chute d'un dictateur odieux sous les coups énergiques d'un soulèvement populaire massif, démocratique et déterminé.

 

Malgré la répression sanglante dont il a été victime et qui a fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, malgré les pseudo concessions et réformettes que le régime aux abois a été forcé de concéder au dernier moment, le peuple tunisien n'a pas reculé d'un pouce, n'a pas faibli et ne s'est pas laissé prendre au piège.


Face à cela, le cynisme des gouvernements occidentaux n'a décidément pas de bornes. Depuis 60 ans, ils ont tout fait pour assurer le maintien en place du régime dictatorial de Bourguiba (1957-1987) puis de son successeur Ben Ali (1987-2011), que ce soit au pire, en lui apportant un soutien direct, ou au mieux – ce qui revient en fait au même - en détournant les yeux de ses crimes. Aujourd'hui, après un mois de silence assourdissant face à la répression sanglante déclenchée par le régime, ils sont forcés et contraints aujourd'hui de « prendre acte » de la victoire populaire et de la fuite de leur protégé. Obama décroche la palme de l'hypocrisie en « saluant » après coup le « courage des Tunisiens », alors que Washington n'a pas cessé un instant d'aider, d'entraîner et de conseiller la police, l'armée et les services secrets du bourreau de ce peuple.


Le gouvernement belge n'est pas en reste: alors que Ben Ali préparait ses valises, le ministre des affaires étrangères, Steven Vanackere, prônait « un apaisement par le dialogue entre les autorités et les aspirations exprimées par les manifestants ». Quant au PS belge, s'il a demandé tardivement la fin de la répression, il a par contre soigneusement évité d'exiger la fin de la dictature puisque le parti de Ben Ali est membre de son Internationale « socialiste »!


La fuite honteuse du dictateur et de ses proches, qui ont certainement emporté dans leurs bagages une bonne partie des richesses qu'ils ont spoliées, représente un événement et un tournant majeurs, non seulement pour les peuples du Maghreb, mais à l'échelle internationale et mondiale. Le peuple tunisien a donné un exemple universel de combativité à travers une lutte déterminée et radicale qui démontre qu'il s'agit de la seule voie permettant d'atteindre un réel résultat. Cet exemple a et aura un impact important parmi les peuples du Maghreb et dans le monde arabe en général. Mohammed VI au Maroc ou Bouteflika en Algérie tremblent pour leur pouvoir et ils ont bien raison car l'exemple des peuples qui se libèrent par la lutte est contagieux. Déjà, en Algérie la jeunesse est également entrée en rébellion contre la misère, le chômage et la vie chère.

 

Au Maroc plus de 20.000 personnes ont manifesté à Tindouf fin décembre dernier. La Jordanie est secouée par des manifestations massives contre l'inflation.

Loin des campagnes racistes et islamophobes sur le soi-disant "choc des civilisations", qui tentent de faire accroire que la mobilisation des peuples arabo-musulmans pave le chemin de l'intégrisme religieux obscurantiste et qui, sous ce prétexte, soutiennent des dictatures de tout poil (fondamentalistes ou pseudo-laïques), la victoire du peuple tunisien montre le formidable potentiel d'émancipation et de démocratie que recèle toute lutte de masse contre l'injustice. Le rôle actif des femmes dans cette victoire, celui des jeunes femmes en particulier, est un signe qui ne trompe pas.


Toutes proportions gardées, cet exemple de lutte est également valable et fera réflechir les travailleurs-euses d'Europe qui subissent une offensive capitaliste sans précédent, la montée du chômage, de la misère et de la précarité ainsi que des dénis démocratiques. Seule la lutte de tous-tes les exploité-e-s uni-e-s dans la diversité peut être payante. Elle ne garantit pas à 100% la victoire, mais la passivité, ainsi que les poisons de la division raciste et sexiste, eux, garantissent à 100% la défaite.


Le peuple tunisien, et la jeunesse en particulier qui a été en première ligne et payé le prix fort, a démontré une capacité de mobilisation, une détermination et un courage hors pair. La chute de Ben Ali est sa victoire, elle n'appartient à personne d'autre. Mais les politiciens bourgeois, que ce soit ceux de l'opposition ou ceux issus du régime, risquent de lui confisquer cette victoire et font tout ce qui est possible pour faire rentrer dans son lit le fleuve de l'insurrection populaire, pour que tout rentre dans « l'ordre » au nom de « l'unité nationale ».


La « transition » qu'ils tentent d'opérer aujourd'hui n'est pas une nouveauté. Comme ce fut le cas lors de la chute d'autres dictatures, de l'Espagne franquiste aux régimes militaires latino-américains, la bourgeoisie qui a été le principal soutien et bénéficiaire de ces régimes tente de se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Avec l'appui de l'impérialisme, le personnel politique issus de la dictature se « convertit » subitement aux bienfaits de la démocratie formelle et pactise avec l'opposition modérée. L'essentiel est de sauver l'essentiel: le pouvoir de leur classe.


Or le peuple tunisien ne s'est pas seulement soulevé contre un dictateur honni, pour ses droits et libertés démocratiques élémentaires. Il s'est aussi, et en tout premier lieu, soulevé pour le pain, pour le travail, contre la vie chère, contre la corruption et pour une autre répartition des richesses. Pour ce faire, ces dernières doivent être mises sous contrôle public et démocratique, les élites, profondément corrompues, doivent être écartées du pouvoir; les politiques néolibérales abrogées; l'appareil d'Etat épuré et tous les responsables des crimes de la dictature jugés et condamnés. Les biens du dictateur à l'étranger doivent être gelés et rétrocédés au peuple tunisien.


La révolution du peuple tunisien entre dans une nouvelle étape. La spontanéité qui a fait la force du soulèvement populaire représente aussi sa faiblesse. Elle ne pourra déjouer les manoeuvres de la bourgeoisie tunisienne et de l'impérialisme qu'en maintenant sa mobilisation intacte et sa lutte jusqu'au bout, jusqu'à ce que toutes ses revendications politiques et sociales soient satisfaites; à travers son auto-organisation démocratique et la construction d'une force politique révolutionnaire indépendante.

 

Notre solidarité active avec le peuple tunisien pour ses objectifs fondamentaux est donc plus que jamais impérative!


15 janvier 2011

Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)

Section belge de la IVe internationale

www.lcr-lagauche.be // info@lcr-lagauche.be

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 10:47

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 10:03
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par Taoufik Ben Brik Journaliste et écrivain tunisien.
Ben Ali est parti, mais il reste aux Tunisiens à chasser du pouvoir Mohamed Ghannouchi, Foued Mebazaa et Abdallah Kallal, symboles du parti au pouvoir depuis Bourguiba.

C’est une fois et une seule fois que ça se passe dans la vie d’un homme. Et souvent, ça n’arrive pas. On reste sur les quais à attendre la locomotive. Le facteur, bonnes gens, ne sonne pas deux fois.

Il ne nous a pas oubliés. Il n’a pas oublié le peuple tunisien. Il a mis la chance entre ses mains. Il lui a donné la chance de vivre la révolution, ce mot oublié depuis les révolutions latino-américaines. Il a été donné aux Tunisiens de vivre un moment magique, de renverser un tyranneau de seconde division soutenu par les tsars et les kaisers du monde puissant. Avec la chute de Zine el-Abidine Ben Ali s'effondre un autre mythe, celui de l’Occident protecteur de ses contremaîtres et autres tenanciers des pays du Sud.
Qu’est-ce qu’une révolution, si ce n’est la victoire d’un peuple sur son usurpateur? Une révolution qui campe sur une position non négociable, une révolution qui plaide le collectif contre l’individualisme, pour la loi contre celle du plus fort, l’égalité contre les privilèges, pour le citoyen contre le client. Une révolution qui traque les tièdes, les mous, les hésitants, les parvenus. Une Tunisie qui croit –encore– à la révolution contre l’involution. Elle a sommé Ben Ali de déguerpir: vingt-trois ans, basta!

La première révolution futuriste

C’est la première révolution futuriste menée par un peuple gai mais inconsolable. Des jeunes enfants de la balle, des facebookers qui savent manier la souris de leur PC comme si c’était une manette de console de jeu. Leurs idoles sont les figurines de God of War ou Star Wars. Ce sont des Jedi à la cape brune et au sabre laser, des Obi-wan Kenobi et des Luke Skywalker, ces chevaliers élus qui apportent avec eux l’équilibre de la Force.
Les derniers jours de la révolution ont vu tourbillonner l’information. Chaque fait était englouti par un autre fait comme si c’était un crachat dans un océan d’évènements. La journée du vendredi 13 (14, en fait...) a vu un déferlement d’évènements de mauvais augure pour les uns, porte-bonheur pour les autres: Ben Ali déclare «non à la présidence à vie», limoge son gouvernement, décrète l’état d’urgence, l’armée investit l’aéroport et ferme l’espace aérien. Et plouf… Ben Ali s’en va, décrié, dans la honte, comme un chien la queue entre les jambes. «Un chien reste un chien, mais Ben Ali est moins qu’un chien », extrême insulte bouzidie.

Ombre de l'ombre

Un Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, l’ombre de l’ombre, remonte à la place du moins qu’un chien, et s’autoproclame en direct sur TV7 nouveau président. A ses côtés, deux cartoons, les présidents de la Chambre des députés et de la Chambre des conseillers, Foued Mebazaa, depuis désigné président par intérim par le Conseil constitutionnel, et Abdallah Kallal. Deux criminels de guerre, le dernier étant recherché par la justice helvétique pour crime contre l’humanité.
Ce triumvirat est issu du symbole le plus abhorré des Tunisiens: le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), parti au pouvoir depuis Bourguiba. C’est au napalm qu’il faudrait le raser de la surface de la Tunisie. Ce parti est l'antre de tous les maux: clientélisme, régionalisme, corruption, injustice, usurpation électorale, despotisme local et dictature de proximité.
Ben Ali a foutu le camp: foutez le camp, partisans du RCD! En laissant le pouvoir à ses compères, ceux-là mêmes qui l’ont accompagné tout le long de son règne sans partage, Ben Ali espère mettre en échec la révolution. Une révolution de palais suffira. Révolutionnaires de mon pays, marchez sur le triumvirat et extirpez le RCD, cette verrue sur le nez.


Taoufik Ben Brik - 15 Janvier 2011
Source : slate.fr

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:36

Un rassemblement populaire avec de nombreux Tunisiens, des représentants des syndicats (CGT, CFDT, Solidaires) et des partis politiques (PCF, Verts, PS, L’autre gauche) * a eu lieu aujourd’hui à 17 h, sur la place de la Liberté à Brest. « Un lieu au nom hautement symbolique qui convient bien aux événements qui se passent actuellement dans notre pays, a souligné au micro Walid Saddi, ingénieur au Technopole et tunisien de Tunis.

 

Nous sommes en train de montrer au monde qu’un peuple peut tout faire et peut faire tomber une dictature. Nous serons vigilants sur l’avenir de la démocratie tunisienne. » Son intervention a été largement applaudie par une bonne centaine de manifestants.

Le rassemblement qui s’est déroulé durant une heure, dans une ambiance très conviviale, a permis de réunir les membres de la communauté tunisienne et des sympathisants, qui souvent ne se connaissaient pas, autour des valeurs d’un « état laïc et démocratique ».

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Brest_29019_actuLocale.Htm

 

Note: Le NPA était là bien sûr!

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:34
Social samedi 15 janvier 2011

Une centaine de gens du voyage ont manifesté cet après-midi dans le centre-ville de Brest contre la loi LOPPSI 2 sur la sécurité intérieure qui a été votée mardi à l’Assemblée. « Pour nous les gens du voyage et tous les mal-logés de France, c’est la promesse d’expulsions du jour au lendemain ! », confie un participant qui voit cette loi comme « un nouveau coup dur ».

Sous des banderoles, les manifestants ont défilé au niveau de la place de la Liberté avant un aller-retour dans la rue de Siam encadrés par une forte présence policière. Ils se sont dispersés dans le calme peu après.

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:20

16 janvier 2011 - 

 

 

Ben Ali parti, la communauté tunisienne qui vit à Lannion a laissé éclater sa joie, hier après-midi dans le centre-ville. Dans le défilé entre mairie et sous-préfecture, beaucoup de joie, bien sûr. Quelques craintes, aussi.


 

14h hier, devant la mairie. Une poignée de militants d'Europe-Écologie-Les Verts, du Parti communiste, du Nouveau parti anticapitaliste, de la Fase, de la CGT, de FSU et Solidaires, se rassemblent pour protester contre la répression en Tunisie. L'appel à manifester a circulé tardivement, par e-mail et échanges via les réseaux sociaux. Les traits tirés par une nuit blanche, mais le sourire aux lèvres, les Tunisiens de Lannion sont bien là, eux aussi. Une vingtaine d'étudiants, chercheurs à l'Enssat ou ingénieurs en stage dans les entreprises de Pégase, se répandent dans d'émouvantes scènes de liesse, aux cris de «Ben Ali est parti, Ben Ali c'est fini».

Appel à la vigilance démocratique

Denis Orjol, du PCF, prend la parole. Après le limogeage du gouvernement tunisien et la fuite de Ben Ali, il s'agit pour les manifestants d'assurer au peuple tunisien leur solidarité. Mais aussi, face aux «silences complices de la France et de l'Union européenne», d'appeler à la vigilance démocratique. «Nous demandons (NDLR: à nos dirigeants) de sanctionner et d'isoler le régime tunisien par tous les moyens politiques, économiques et financiers, jusqu'au rétablissement de la démocratie et des élections honnêtes.»

À la croisée des chemins

Akrmakrout, Tunisien, prend à son tour le porte-voix. Jeune chercheur CNRS au laboratoire Foton de l'Enssat, il appelle les Français, et plus largement l'Occident, à soutenir son peuple pour lui permettre de poursuivre son chemin. «On est à ce carrefour, où tout se joue. Soit notre peuple, qui est un peuple pacifique, accède enfin à sa liberté. Soit le régime bénéficie toujours de soutiens et nous retombons sous le joug de la répression.» Djamel, élève ingénieur en 3e année à l'Enssat, confie:

 

«Ça fait une semaine que je ne mange ni ne dors.On vit un moment révolutionnaire, historique». Tandis que Mehdi, stagiaire chez Alcatel-Lucent, se dit «partagé entre l'espoir et le scepticisme». «C'est une révolution 100% populaire, celle des jeunes las de n'entrevoir aucun avenir. L'armée n'a pas tiré une seule balle et nous nous en réjouissons. Le risque, maintenant, c'est de voir les fauteurs de troubles, islamistes, grandes puissances... entrer dans le jeu pour tenter de récupérer le mouvement.» Les Tunisiens, singulièrement les jeunes, savent qu'ils sont à la croisée des chemins et qu'un rien suffirait à leur faire manquer ce tournant. C'est tout leur avenir qui se joue, ces jours-ci... Entre la mairie de Lannion et la sous-préfecture, ils mettent tout leur coeur à entonner l'hymne de leur peuple

  • Valérie Cudennec-Riou

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/ville/tunisie-la-diaspora-de-lannion-en-tete-du-defile-16-01-2011-1176043.php

 

En 1954, Bourguiba, futur président tunisien, était en exil forcé à Groix
Politique dimanche 16 janvier 2011

Après-guerre, alors que la décolonisation était un sujet très sensible, le futur leader tunisien (président de 1956 à 1987) a été interné cinq mois dans l’île. Souvenirs…


«Proche des habitants»


« Non, les gens n’avaient pas peur. Habib Bourguiba discutait avec les gens, il était très proche d’eux », se souvient Lucien Gourong. Le conteur, gardien de la mémoire de l’île de Groix, n’avait que onze ans quand cet épisode est venu semer le trouble dans la vie paisible des Groisillons, dédiée à la pêche, une île loin de tout.


«On le voyait avec sa chéchia»


« On le voyait souvent avec sa chéchia. Parfois en costume de ville, mais aussi en costume traditionnel ».

Personne ne s’attendait à voir débarquer cet hôte très surveillé, en mars 1954. Il ne restera que cinq mois mais son passage est inscrit dans l’histoire de l’île.


Le séjour ne durera pas


Une photo de l’Agence France Presse, durant cet exil forcé, le présente dans le bourg de Groix, bavardant paisiblement avec deux îliennes en coiffe. Entre le futur homme fort de Tunis et les Groisillonnes, le ton était plutôt familier. En témoigne cette répartie de Marianne, octogénaire en coiffe qui lui demande ce qu’il fait là. « En résidence surveillée », lui avait-il répondu. « J’espère pas trop cher », lui avait-elle rétorqué.

Le séjour ne durera pas. Habid Bourguiba gagnera finalement la région parisienne en juillet.

 

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-En-1954-Bourguiba-futur-president-tunisien-etait-en-exil-force-a-Groix_40771-1656663-pere-bre_filDMA.Htm

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 09:10

16 janvier 2011 - 

 

Salle comble, à Saint-Divy (29), vendredi soir, pour entendre des opposants à l'implantation d'une centrale électrique à gaz, dans la commune voisine de Guipavas. Ils se plaignent du manque d'info.

 

400 personnes - le tiers de la population de Saint-Divy -, ont rempli la salle polyvalente de la commune, vendredi soir, à l'invitation du réseau Gaspare (Garantir l'avenir solidaire par l'autonomie régionale énergétique), farouchement opposé au projet de centrale thermique «à Guipavas comme partout ailleurs en Bretagne».

 

Que sait-on sur cette centrale à gaz? Qu'elle devrait avoir une capacité de production électrique de 450MW, que la zone de Lanvian, dans les 100 hectares de sa partie guipavasienne (50 hectares à Saint-Divy), a les faveurs. Quoi d'autre? «Que l'État s'engage à lancer un appel d'offres dans le courant 2011 pour la construction de cette unité», a ajouté, depuis la tribune saint-divyenne, Christian Guyonvarc'h, citant le pacte électrique breton (*) que l'élu régional UDB désapprouve, comme ses collègues d'Europe-Écologie-les Verts.

Inquiétude et suspicion

Qu'en pensent les élus locaux? Catherine Guyader, conseillère municipale de Guipavas, a bien cherché à en savoir davantage. Jean-Jacques Cozian, maire de Saint-Divy, ose espérer être mis au courant si le dossier se précisait. Mais ni l'un ni l'autre n'étaient en mesure d'apporter d'autres éléments à ceux déjà connus. «C'est cette absence d'information des élus qui crée l'inquiétude et la suspicion», a regretté une animatrice de la soirée.

Site Sévéso?

Et il est vrai que, pour l'instant, le brouillard de communication fait le lit des pires catastrophes. À Saint-Divy, on a parlé réchauffement de l'Elorn, stockage du gaz et même de la permanence d'un nuage de 50 mètres de haut devant les pistes d'atterrissage de l'aéroport de Brest-Bretagne. Jusqu'à ce vibrant hommage d'un habitant de Saint-Divy à la douceur de vivre locale qu'il ne voudrait pas voir subitement ternie par l'arrivée d'un site classé Sevéso devant ses fenêtres. «Un sale coup pour l'immobilier». Bref, il serait peut-être temps, effectivement, d'apporter un peu plus de solide à cette histoire de gaz.

* La centrale électrique à gaz est l'un des volets du pacte électrique breton validé par l'État et la région. Le document comporte aussi un programme de développement des énergies renouvelables en Bretagne.

  • Yann Le Gall

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/centrale-a-gaz-la-parole-aux-opposants-a-saint-divy-16-01-2011-1176001.php

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 08:55

15 janvier 2011 -

 

Le SNUipp redoute que le premier degré (écoles primaires et maternelles) public finistérien ne doive rendre 40 postes à la rentrée 2011-2012.

 

Cette première indication émane des documents du comité technique paritaire académique. Cette réduction des postes accompagnerait une baisse attendue de 463 élèves dans les écoles publiques du département. Mêmes tendances, bien que moins accentuées, dans les Côtes-d'Armor (23 postes menacés pour 178 élèves en moins) et le Morbihan (10 postes menacés pour 111 élèves en moins).

 

En revanche, l'Ille-et-Vilaine se verrait doter de 17 postes supplémentaires pour une augmentation envisagée de 413 élèves. Selon le syndicat, le rectorat tablerait, par ailleurs, sur «le retrait de 19 emplois d'intervenants en langues vivantes à répartir entre les quatre départements». Le taux de scolarisation des 2 ans continuerait à décroître.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/carte-scolaire-2011-2012-73-postes-menaces-en-bretagne-15-01-2011-1175088.php

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 Yves-Marie Le Lay,

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