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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:15

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Denise est en rose sur la photo
Faits de société lundi 20 décembre 2010

Depuis sept ans, Denise Le Bars est l’âme du collectif Droit d’asile à Quimper.

 

L’engagement de cette institutrice à la retraite plonge ses racines dans son histoire familiale. Un père, de sensibilité communiste, élu de Penhars avant la constitution du grand Quimper. Un engagement précoce. « Dès 14-15 ans… » Puis les premières manifestations contre la guerre d’Algérie. La jeune institutrice formée à l’école normale de Quimper est séduite par la méthode Freinet. Quand vient l’âge de la retraite, Denise Le Bars est élue sur la liste de Bernard Poignant en 1995.


Un jour, son chemin croise celui des demandeurs d’asile. Elle assiste à la réunion de constitution du collectit Droit d’asile en 2003. Et en devient la présidente dès 2004. Une présidente très active qui développe une méthode pragmatique. « Je conteste la loi qui est en vigueur. Mais quand il s’agit d’aider des étrangers qui demandent l’asile, je dois faire avec. » Denise Le Bars connaît bien les textes. Elle y trouve des brèches. Travaille avec des avocats. Aide les étrangers à constituer leur dossier. Entretient les meilleures relations possibles avec la préfecture. C’est l’anti-passionaria : elle ne court pas après les médias, refuse les coups d’éclats. Et préfère le travail discret.


« Les femmes et les enfants me touchent particulièrement… » Elle a mille histoires à raconter. Des déceptions, parfois. Surtout des bonheurs. Comme le périple de cet enfant géorgien à travers l’Europe. Beaucoup l’appellent affectueusement « bab » (babouchka, grand-mère en russe). Des amis se moquent d’elle gentiment en la qualifiant de « sœur laïque » (car elle est athée). Qu’importe, à 70 ans Denise continue son chemin à l’écoute du monde.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Denise-Le-Bars-defend-le-droit-d%E2%80%99asile_40771-1629855-pere-redac--29019-abd_filDMA.Htm

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:02

20 décembre 2010 - 

«La meilleure contraception est celle que l'on choisit» est le slogan de la campagne nationale d'information sur la contraception. «Pour choisir, il faut être bien informé. Pour bien informer, il faut être au courant des avancées et des nouveautés», remarque la secrétaire générale de la Confédération nationale du planning familial, en colloque à Vannes, jeudi.

Information et échanges de bonnes pratiques

À l'issue de la campagne d'information sur la contraception de 2006, la Confédération nationale du planning familial a décidé de mettre en place une série de colloques sur le sujet, au niveau régional. «L'objectif était, d'une part, de permettre aux différents acteurs de ce domaine de travailler en réseau, d'autre part de faire un état des lieux.

 

Et, ainsi, constituer une logique de réseau pour améliorer l'accès à la contraception», explique Marie-Thérèse Martinet. En Bretagne, le Morbihan est le seul département à ne pas avoir d'association du planning familial. Il existe toutefois des centres de planification installés dans les hôpitaux de Lorient, Vannes et Ploërmel, sous convention avec le conseil général. «Les centres se trouvent dans les villes. Or, le Morbihan a des zones insulaires et rurales importantes.

 

Le maillage du territoire pourrait donc être amélioré», constate Marie-PierreMartinet. «Les colloques sont un lieu d'échanges de bonnes pratiques. Sur la question des zones rurales, le Haut-Rhin a ainsi, par exemple, mis en place un réseau de médecins référents.

 

Des médecins chez qui les mineures peuvent se rendre quand elles n'ont pas envie d'aller chez leurs médecins de famille. Depuis 2001, elles peuvent prendre un contraceptif, gratuitement, sans autorisation parentale. La secrétaire générale ajoute que «ce qui est mis en place est lié à une volonté politique départementale alors que l'on est sur une politique de droit commun».

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/planning-familial-un-maillage-a-ameliorer-dans-le-morbihan-20-12-2010-1154015.php

 

________________________________________________________

Mouvement Finistérien pour le Planning Familial (MFPF - AD 29)

Tél. :  02.98.44.08.14
  6 RUE PEN AR CREACH 29200 Brest
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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 12:06

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Source: Washingtown Examiner via Courrier International

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 10:02
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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 09:50


Le 9 décembre, l’Assemblée générale intersyndicale de l’Office national des forêts (ONF) était impressionnante : sur 10 000 salariés, plus de 500 sont venus de toute la France, malgré la neige, à l’assemblée qui se tenait sous une immense tente en pleine forêt domaniale d’Arc-Châteauvillain (Haute-Marne).

 

Il faut dire qu’ils gèrent près de 13 millions d’hectares de forêts publiques sur les 16 millions que comptent la France et l’outre-mer. Leur projet ? Une gestion durable, récoltant le bois, préservant la biodiversité et accueillant le public. Sauf que ce n’est pas du tout l’objectif du gouvernement Fillon Avec la RGPP, le gouvernement souhaite que l’ONF coupe, coupe encore, et vende pour nourrir l’État.

 

La direction vend donc des maisons forestières, « réorganise » en supprimant des postes et des sites. Elle rentabilise la forêt au mépris de l’accueil du public et surtout d’une gestion préservant l’avenir. En 40 ans, la récolte de bois a augmenté de 60 % alors qu’il faut 160 ans pour qu’un chêne arrive à maturité.


Les agents de l’ONF en sont arrivés à un grand sentiment de révolte et leur intersyndicale (Solidaires, CGT, Unsa) souhaite populariser leur lutte. Ils ont bloqué la vente de bois, ils résistent et refusent les directives autant qu’ils le peuvent.


Vous pouvez les rencontrer sur le site, les inviter dans vos AG syndicales, parler de leur lutte dans votre milieu professionnel. La forêt est notre bien commun que nous devons être capables de défendre.

 

Pour un grand service public forestier libéré des contraintes du marché du bois, signez la pétition intersyndicale sur le site www.snupfen.org

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 09:07

19 décembre 2010 à 09h02 - 

 

 

Censée se construire à Guipavas (29), à l'horizon 2016, la centrale à gaz de 450 MW prévue dans le pacte électrique breton signé par le préfet de régional, en début de semaine, soulève un vent de fronde chez les voisins de Saint-Divy (29).


Que reproche l'association "Non à la centrale de Lanvian" qui vient de se créer ? "Le budget extrême d'un équipement (une centaine de millions d'euros en considérant les infrastructures connexes) qui ne fonctionnerait qu'en période de pic de consommation. Alors qu'on demande de faire des économies d'énergie. Difficile à croire".


Pour le noyau dur de l'association, cette centrale tournera davantage "et alors, il y aura une énorme pollution qui touchera aussi l'agglomération brestoise". Autre élément chaud du dossier: l'approvisionnement en gaz. "Faudra-t-il recalibrer le gazoduc depuis le dépôt du port de commerce de Brest ou bien adoptera-t-on la solution du stockage du gaz sur site ? Et dans ce cas, que deviendront les 150 salariés des serres voisines tout d'un coup en périmètre Seveso? Sans parler des projets industriels qui ne pourront plus se concrétiserdans cette réserve foncière de Lanvian (150 hectares dont un tiers à Saint-Divy)".


Goûtant peu "au black-out de l'information, à la marche forcée, menée par Jean-Yves Le Drian" elle relève le défi "de démonter tous ses arguments, sur la base de données concrètes". Première démonstration le 14 janvier, à Saint-Divy, au cours d'une "réunion d'information" ouverte à tous les habitants des communes voisines.

 

 

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/landerregion/stdivy/centrale-electrique-vent-de-fronde-a-saint-divy-29-19-12-2010-1153415.php


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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 09:03

 


Dans le nord du département, vers Gourin la neige perturbe les déplacements, principalement sur les axes secondaires et ce depuis plusieurs jours (semaines?). Personne n'en parle! Si on en croit Météo-France, il pleut et les conditions sont tout à fait normales pour la saison!!!
Habitons nous réellement le Morbihan? Quand il s'agit de nous faire payer impôts, taxes foncières,... on sait nous trouver. Pour tenir compte de nos difficultés, les autorités sont aux abonnés absents....
Un peu de solidarité avec les "nordistes" (je pense plus particulièrement aux anciens qui vivent dans les hameaux) nous ferait du bien au moral à défaut de nous aider pratiquement.
A bon entendeur ...
Ajouté le 18 décembre 2010 à 13h22

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/morbihan-le-secteur-de-lorient-le-plus-touche-par-la-neige-18-12-2010-1153224.php

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 08:57

19 décembre 2010 - 

 

Une centaine de personnes, notamment des habitants de yourtes, tipis, camionnettes ou roulottes, du Finistère et du Morbihan, ont mené, hier, une opération escargot d'Hennebont (56) à Lorient pour manifester contre la loi Loppsi 2. Le projet de Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, inquiète ceux qui vivent à l'année dans des habitations éphémères ou mobiles (camions, roulottes, yourtes, tipis...).

 

Il autorise, en effet, les préfets à faire évacuer et détruire tous ces logements installés sur des terrains privés sans permis de construire. Différentes organisations comme les associations Droit au logement, Halem (Habitants de logements éphémères ou mobiles) se mobilisent pour dénoncer ce projet qui les contraindrait au nomadisme, alors qu'il est en deuxième lecture à l'Assemblée.

 

Habitat mobile ou éphémère. Un projet de loi contesté

19 décembre 2010 - 

Une centaine de personnes, notamment des habitants de yourtes, tipis, camionnettes ou roulottes, du Finistère et du Morbihan, ont manifesté, hier, contre la loi Loppsi 2, qui les menace.


«Nos camions sont nos habitations». Une cinquantaine de véhicules, notamment des camions que leurs propriétaires ont élus également au rang de domicile, ont réalisé une opération escargot entre Hennebont et Lorient, hier après-midi, pour attirer l'attention de la population sur les dangers de la loi Loppsi 2 (Loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure), actuellement en deuxième lecture à l'Assemblée nationale.

«Habitat éphémère ou mobile menacé»

Un article de cette loi vise en effet les logements installés sans permis de construire, éphémères ou mobiles, tels yourtes, tipis, mobile homes, cabanons ou camping-cars. «Il permet au préfet d'en ordonner l'évacuation et la destruction sous les 48 heures. Après les Roms, cet été, c'est toute une population, le plus souvent en état de précarité ou de difficultés, qui est visée, forcée au nomadisme», ont expliqué les organisateurs de la manifestation. Ils suivaient un appel national de différentes associations et organisations telles que Droit au logement ou Halem (association Habitants de logements éphémères ou mobiles).

En camions puis à pied

L'opération escargot, sous escorte policière par la voie express, a mené les manifestants jusque dans les parages de l'université, où ils ont laissé leurs véhicules pour continuer à pied vers le centre-ville où leur présence n'est pas passée inaperçue. C'était bien l'objectif recherché.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/habitat-ephemere-ou-mobile-une-operation-escargot-pour-le-defendre-19-12-2010-1153417.php

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 08:42

 

 

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Ouest France le 20 novembre 2009


Une gabegie. La section quimperloise du Nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot voit dans la fermeture de l'hébergement d'accueil d'urgence pour démunis (Ouest-France du 10 novembre) un énorme « gâchis ».


Dans un communiqué, Eric Rudwill, conseiller municipal, fustige : « Une fois de plus, la municipalité annonce par voie de presse la fermeture du service d'urgence du centre Guehenno, ouvert depuis des décennies. Les personnes en situation de précarité y trouvaient écoute, repas chaud, douche et un lit. Bizarrement, personne ne s'interroge sur le fait que les autres communes de la Cocopaq ne disposent d'aucun lieu d'accueil pour les plus démunis. [...] Nous comprenons le désarroi des bénévoles qui ont apporté humanité, soutien et dévouement aux victimes démunies de la société capitaliste. Pour nous, le centre Géhenno doit rester ouvert ! »

 

Le Telegramme de Decembre 2009

L'opposition municipale socialiste nous a fait parvenir un communiqué concernant le logement d'urgence à Quimperlé. «Lundi se tenait un conseil d'administration du centre communal d'action sociale avec à l'ordre du jour une question diverse: point sur l'hébergement d'urgence. Une question inscrite à la demande des administrateurs associatifs et des élus de l'opposition municipale». «Administrateurs qui ont appris par voie de presse début novembre la fermeture du logement d'urgence, ouvert depuis une vingtaine d'années et qui permettait de recevoir les routards. 172 nuitées en 2007-2008», poursuit l'opposition socialiste. «Administrateurs qui ont, ces dernières semaines, tenté de convaincre la municipalité de revenir sur cette décision prise sans aucune concertation. Desadministrateurs qui ont notamment fait, lors d'un conseil d'administration extraordinaire le17novembre dernier, la proposition d'une gestion associative de cet hébergement pour cet hiver».

L'argument financier «n'est pas acceptable»

«La seule réponse apportée finalement aujourd'hui par le maire est l'étude du transfert de cet hébergement à la Cocopaq. Chacun sait qu'une telle décision, qui suppose un transfert de compétence, ne pourrait se prendre avant quelques mois». «C'est pourquoi nous réitérons une nouvelle fois notre demande que le logement d'urgence soit rouvert. Nous considérons qu'il s'agit là d'une obligation morale. Qu'invoquer les 35.000 EUR de dépense n'est pas acceptable pour justifier une telle décision. Quimperlé est une ville solidaire. Fermer le logement d'urgence c'est rompre avec cette valeur forte».


Le Telegramme du 11 janvier 2010

Eric Rudwill et l'hébergement d'urgence. «Incurie sociale»


Un logement, c'est un droit!», écrit, dans un communiqué, Éric Rudwill, conseiller municipal du groupe La Vraie Gauche et membre du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). «Dans une période hivernale marquée par le froid et la neige», poursuit-il, «nous accusons la municipalité de Quimperlé de non-assistance à personnes en danger suite à la fermeture du Centre Guéhenno, hébergement d'urgence unique sur la Cocopaq, en novembre dernier (Cocopaq dont nous attendons encore et toujours les mesures en terme de logements sociaux...)...».

 

«En préférant investir nos impôts locaux dans des projets et des dépenses en inadéquation totale avec les besoins de la ville, nos élus locaux font preuve d'une incurie sociale particulièrement grave». «Alors que d'après l'Insee, plus de 250 logements sont vacants sur Quimperlé, une municipalité conduite par la Vraie Gauche n'aurait pas fermé le Centre Guéhenno, impulserait une politique volontariste au sein de la Cocopaq pour construire les logements sociaux écologiques nécessaires au besoin de la population, notamment de la jeunesse, et appliquerait la loi du logement opposable par la réquisition des logements vides». Et il conclut: «Pour moi et le NPA, le logement est un droit garanti, égal pour toutes et tous! Il y a urgence».


____________________________________________________________


Le maire, Alain Pennec, répond «aux accusations de l'opposition» après la fermeture du logement d'urgence. «Le 31mars dernier, le conseil d'administration (CA) du CCAS a voté le budget, qui couvrait le fonctionnement du local d'urgence pour les seuls trois premiers mois de l'année. Il y a sans doute eu un malentendu qui a fait l'objet d'un large débat au dernier CA. Évidemment, cette fermeture ne va pas laisser des gens à la rue. Ils seront aidés par le CCAS et, si besoin est, pris en charge par le 115 vers les CHRS (centre d'hébergement et de réinsertion sociale) de Concarneau, Lorient ou Quimper ou vers Emmaüs, éventuellement vers un hôtel pour une nuitée».

«89% de non Quimperlois»

«Pourquoi avoir fermé le local d'urgence? D'abord», poursuit le maire, «parce que son taux d'occupation est faible; il a même été nul entre le 26 novembre et le 13 décembre 2008. Depuis 2002, la Ville finance ce service à hauteur de 34.000 euros pour 176 nuitées/routard, soit un coût de près de 200 euros par nuitée. L'effort de solidarité de la Ville s'est traduit par le doublement de la subvention d'équilibre au CCAS en quatre ans et pour le conseil d'administration, sensibilisé à la nécessité de la maîtrise des dépenses, il est apparu qu'un tel service d'urgence financé par les seuls Quimperlois relevait d'une compétence intercommunale. Il accueille en effet 89% de non Quimperlois». «Des associations peuvent-elles se charger de la gestion du local d'urgence? C'était déjà le cas en partie avant 2001 mais la situation n'était pas satisfaisante. La gestion de cet accueil d'urgence et les responsabilités qui en découlent sont lourdes à porter pour des bénévoles, d'autant que le public des routards a changé, certains d'entre eux sont imprévisibles. Les débats du conseil d'administration ont révélé que les associations avaient bien pris conscience de cette dimension».

La Ville «fait déjà beaucoup»

«Il faut, je crois, affirmer que Quimperlé fait déjà beaucoup pour la solidarité: elle a mis sur pied une des trois épiceries sociales du département, elle subventionne de nombreuses associations caritatives et aide de nombreux logements sociaux, mais elle ne peut tout assumer». «Les administrateurs du CCAS sont d'accord pour aller de l'avant sur cette question en prenant en compte la nouvelle situation et pour poursuivre les contacts avec la Cocopaq (certains avaient débuté dès l'été 2001)».


  Le Télegramme du 15 decembre 2010


Un logement, c'est un droit !

" La municipalité a fermé le centre d'accueil pour les sans abri, le retour des rigueurs de l'hiver nous interpelle sur cette fermeture, justifiée par le Maire
( non conformité des locaux, coût élevé au regard de la " faible" fréquentation ..) .

 

Il est scandaleux , au regard de l'humanité la plus élémentaire, de n'avoir pas trouvé une solution pour l'hébergement temporaire des personnes en difficulté, le maire a eu moins de scrupules pour le financement de l'office de tourisme,( plusieurs dizaines de milliers d'€), installé place St Michel, et dont le déplacement en basse ville peut être considéré comme une obsession capricieuse d'un élu indifférent au sort des plus démunis."

NPA du Pays de Quimperlé.

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 10:41

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L’OCDE vient de publier sa dernière étude Pisa sur les performances des élèves en France. Malgré les faibles résultats, l’OCDE pousse à poursuivre les contre-réformes qui détruisent le service public d’éducation.

Le programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa) est un ensemble d’études de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs d’une soixantaine de pays. Tous les trois ans, Pisa évalue les compétences des jeunes de 15 ans dans les domaines de la lecture, des mathématiques et des sciences. Les résultats des études menées en 2009 ont été publiés le 7 décembre.


Le système éducatif français se singularise par de fortes inégalités. Les résultats des élèves inscrits dans les établissements de l’éducation prioritaire enregistrent une baisse de 12 points : ils obtiennent des scores inférieurs de 22 points avec les élèves scolarisés dans des collèges publics, et inférieurs de 35 points avec les élèves scolarisés dans des collèges privés.


Socialement, les résultats des élèves favorisés sont supérieurs de 50 points à ceux des élèves défavorisés, soit l’équivalent de plus d’une année d’école ! L’enquête révèle également que les élèves issus de l’immigration ont deux fois plus de risque d’être en échec scolaire que les autres élèves. Autre inégalité, celle de genre : l’écart entre filles et garçons représente près de 40 points en lecture. Cet écart s’est creusé depuis 2000.


Loin de critiquer les contre-réformes touchant le système éducatif français, l’OCDE recommande des directives claires indiquant les savoirs à connaître, les valeurs à transmettre et les attitudes à acquérir en insistant sur l’efficacité de la discipline. Les établissements doivent être plus autonomes et les chefs d’établissement, des leaders. Les aides aux élèves en difficulté doivent être apportées sur le temps familial. Pour l’OCDE, il vaut mieux mettre l’argent dans une augmentation de salaire des enseignants que dans la diminution du nombre d’élèves par classe.
En bref, l’OCDE conseille d’aller plus en avant dans les contre-réformes touchant notre système éducatif ! Le contraire aurait été étonnant...

Pisa dans la lignée des contre-réformes


À l’instar des nouveaux programmes, du socle commun des compétences, etc., les méthodes et les objectifs de Pisa visent à évaluer non pas les savoirs mais les compétences des élèves, mises en œuvre dans l’ensemble des systèmes éducatifs européens, quels qu’ils soient. Des systèmes éducatifs dans lesquels l’accès aux savoirs ne constitue plus un objectif d’enseignement. Ceux-ci sont relégués au rang d’instruments devant servir au développement des compétences pour mettre en avant une pédagogie annoncée comme novatrice : l’approche par compétence (APC). C’est en réalité une négation des pédagogies reposant sur les travaux de Piaget, de Vygotski ou sur la pédagogie Freinet. Se situant dans une perspective constructiviste, ils estiment que le savoir constitue le but même de l’apprentissage et seules les activités de l’élève lui permettent d’y accéder. Or, avec les compétences, le savoir n’est qu’un accessoire dont on peut occasionnellement avoir besoin pour réaliser une tâche. Ce qui est alors évalué avec Pisa est la réussite à un exercice, la réponse à une question fermée, en bref l’efficacité d’un conditionnement.


Une véritable démocratisation scolaire passe par une « refonte » d’ensemble de notre système éducatif. Certaines expériences ont montré qu’un taux de réussite de près de 100 % des élèves dans les quartiers populaires est possible dès le CP à condition de mettre en œuvre des dispositifs pédagogiques qui manifestent une réelle exigence intellectuelle à l’égard des élèves, tout en leur donnant les moyens de surmonter les difficultés d’apprentissage. Il faut « révolutionner » l’ensemble du système éducatif, en tant que service public. C’est l’affaire de tous et toutes, il faut le construire ensemble.
Nina Lehair

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