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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:52

 

 

Social jeudi 09 décembre 2010 Ouest France

  Des salariés de la Société d'électrification d'immeubles et de bâtiments, filiale du groupe Cadiou, débrayent depuis ce matin devant le siège social, rue de l'Eau-Blanche, à Brest. Ils distribuent des tracts aux automobilistes.

Les employés de la filiale du groupe Cadiou, Seib, se préparent à une cessation d’activité. Frigorifiés, depuis ce matin, 7 h 30, ils distribuent des tracts aux automobilistes juste devant le siège du groupe, rue de l’Eau-Blanche, à Brest.

 

Le 23 novembre dernier, le tribunal de commerce de Brest a rejeté la cessation de paiements assortie d’une demande de mise en liquidation. Celle-ci émanait de la Société d’électrification d’immeubles et de bâtiments (Seib). Elle emploie trente personnes à Brest. C’est une des huit filiales du groupe brestois qui compte 270 collaborateurs en Bretagne.


Depuis, « on ne nous donne aucune nouvelle. On ne sait rien», déplorent des salariés. Une réunion de délégués du personnel est prévue lundi prochain. « On veut des garanties concrètes par écrit, insiste Gilbert Quelle, délégué CFDT du personnel. Qu’on nous dise par écrit ce que la direction compte faire. On est dans le flou total. » « Un plan de cessation sera communiqué aux salariés en début de semaine prochaine », indique Claude Cadiou, le Pdg.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:50

 

 

Économie mercredi 08 décembre 2010 Ouest France 

À l’usine Competence (ex-Jabil) de Brest, la situation s’aggrave.

 

Les pertes s’accumulent. Faute de solution apportée par le fonds Mercatech (USA), devenu actionnaire unique en juillet, les dirigeants de Competence France (Sylvain Gros, président et Michel Petit, directeur) ont demandé une procédure de conciliation au tribunal de commerce.

 

Notamment pour retrouver la trace de 12,75 millions de dollars, qui semblent avoir été détournés.

Ce jeudi, comité d’entreprise et CGT déposeront au tribunal de grande instance de Brest une procédure en référé.

 

Ils demandent à voir le contrat de vente passé entre Jabil et Mercatech. Ils veulent la mise sous séquestre des sommes équivalentes au plan social 2008, selon Nicole Camblan (CGT), « en vue d’un éventuel plan social ou d’une fermeture, pour que les salariés ne se retrouvent pas le bec dans l’eau ». Clairement, « on demande la nullité de la vente », dit la déléguée.


Les 192 salariés ont cessé le travail depuis sept jours et ne devraient pas reprendre avant vendredi. Selon Serge Roudaut (FO) « Alcatel les a trahis, Jabil les a trahis, les directions locales n’ont cessé de leur mentir. »

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:18



Après avoir subi de multiples restructurations et ventes au cours des dernières années, les salariés de l'ex-usine Jabil de Brest, aujourd'hui Compétence, ont décidé depuis le 29 novembre la grève totale jusqu'à l'obtention de garanties quant à leur avenir.

Leur entreprise employait 930 salariés en 2000. Alors propriété du groupe Alcatel, elle produisait des centraux téléphoniques. En 2002, le groupe Jabil a pris la suite en tant que sous-traitant pour le compte d'Alcatel. Mais, au fur et à mesure que les commandes d'Alcatel se sont réduites, Jabil a procédé à des suppressions d'emplois, par vagues successives. Aujourd'hui, l'effectif de l'entreprise n'est plus que de 188 salariés, auxquels s'ajoutent une cinquantaine d'intérimaires.

L'usine travaille encore à 80 % pour Alcatel. Mais les commandes fondent d'année en année. Au point que le groupe Jabil a fini par passer la main, peu soucieux d'engager des fonds pour reconvertir l'entreprise vers une autre activité. Pour ce faire, en juillet 2010, Jabil a vendu les sites de Brest et de Gallargues à Mercatech, fonds d'investissement dont on connaît fort mal l'activité et dont le siège est aux îles Caïman. Qu'à cela ne tienne, lors de cette cession, les promesses n'ont cependant pas manqué. La société, créée pour l'occasion, a pompeusement été baptisée Compétence. À en croire ses fondateurs, la production de centraux téléphoniques pour Alcatel devait céder le pas devant l'assemblage, paraît-il très prometteur, de panneaux photovoltaïques.

Mais, très vite, les travailleurs, ont senti que derrière les tuiles solaires et le développement durable qu'on leur faisait miroiter, c'était la fermeture de l'entreprise qui se profilait à brève échéance. Car depuis sa mise en place, la nouvelle direction s'est contentée de laisser filer. Aucune trace de l'investissement de trois millions d'euros qu'elle avait annoncé. Aucune trace des embauches promises.

La création de Compétence s'est révélée n'être qu'une façade juridique pour que Mercatech puisse pomper ce qui restait de trésorerie dans les anciens sites Jabil. Jusqu'à ce que les banques finissent par refuser toute avance de fonds. Tant et si bien que depuis des semaines, Compétence est pratiquement en cessation de paiement. Et les travailleurs n'ont même pas la garantie de toucher leur salaire en décembre. Entre la France et l'Italie, c'est 1 300 emplois qui sont menacés.

On dit maintenant que les prétendus investisseurs regroupés dans Mercatech se désengageraient du projet, suite à la reculade des banques. Ce qui est sûr, c'est que ni eux, ni les banques n'entendent faire la moindre avance en faveur des fournisseurs et des salariés. Leurs méfaits accomplis, aussi bien Alcatel que Jabil et Mercatech, tous se défilent à qui mieux mieux. À tel point que lors du Comité central d'entreprise qui devait se tenir le 29 novembre, le PDG de Compétence France ne s'est même pas présenté. Il aurait, a-t-on appris, donné sa démission. Tous les rats s'empressent de quitter le navire, laissant les dégâts qu'ils infligent derrière eux.

Correspondant LO

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:16

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Vendredi 3 décembre après-midi, l'espace aérien était fermé sur l'ensemble de l'Espagne suite à un arrêt de travail de la quasi-totalité des contrôleurs aériens. Fait sans précédent depuis la mort de Franco, le gouvernement du socialiste Zapatero a décidé immédiatement de confier la gestion du trafic aérien à l'armée, décrétant l'état d'alarme, ce qui permet la réquisition des contrôleurs qui, s'ils ne s'exécutent pas, sont déclarés coupables de sédition, délit passible de prison.

Dans tous les médias, ce fut un déchaînement d'attaques voire d'insultes contre les contrôleurs aériens, propos qui faisaient écho aux déclarations gouvernementales : les contrôleurs étaient présentés comme des privilégiés défendant leurs privilèges. Il est certain que les salaires des contrôleurs aériens sont élevés, en Espagne comme ailleurs, et sont de l'ordre de 250 000 euros annuels. Mais, précisément, leur protestation ne concernait pas les salaires mais l'allongement de l'horaire de travail, lié à la politique de privatisation d'AENA, qui est l'organisme de gestion des principaux aéroports espagnols.

Ce mouvement des contrôleurs aériens s'est déclenché une semaine après l'approbation, au Conseil des ministres, de la privatisation partielle d'AENA, et de la privatisation totale des aéroports de Barcelone et Madrid. Mais il a éclaté aussi quelques heures seulement après l'adoption d'un décret qui modifie à la hausse les heures de travail des contrôleurs aériens, dont le nombre n'a guère augmenté alors que le trafic a augmenté de moitié depuis dix ans. C'est cette dernière mesure qui a provoqué leur colère.

En novembre déjà, à Saint-Jacques-de-Compostelle par exemple, des contrôleurs avaient refusé d'aller au-delà des 1 670 heures annuelles légales et ont même porté l'affaire devant les tribunaux. Mais vendredi 5 novembre le nouveau décret concernant les horaires tranchait donc largement en faveur d'AENA, puisqu'il obligeait les contrôleurs à aller au-delà de ces 1 670 heures annuelles légales. Certains refusèrent de travailler une heure de plus et les plus nombreux, invoquant le stress grandissant dénoncé depuis des mois, se mirent en maladie pour éviter les risques de sanctions immédiates qu'entraînait un arrêt de travail déclenché sans préavis et sans respect des réglementations concernant le service minimum.

La réponse du gouvernement a été immédiate. Le conflit a duré seize heures. L'armée a été omniprésente dans les aéroports et les contrôleurs ont été sommés d'obéir. 442 d'entre eux sont sous le coup de procédures disciplinaires. Ce n'est sans doute pas un hasard si le gouvernement a choisi de promulguer le décret visant exclusivement les contrôleurs le vendredi même d'un très long pont, durant jusqu'au jeudi 9 décembre. Il espérait peut-être que les contrôleurs du ciel dans l'immédiat n'oseraient pas enfreindre les réglementations du préavis. Mais il savait bien que sa réforme est rejetée par le personnel de l'aviation. En effet, pour la fin du mois, étaient déjà annoncées des grèves de tous les personnels des aéroports, contrôleurs mais aussi pilotes, contre la privatisation et ses conséquences.

Dans ce conflit, le gouvernement s'est montré prêt à aller jusqu'à la militarisation des aéroports et au service obligatoire sous peine de réquisition. Mais le message vaut aussi pour tous les travailleurs qui décideraient la grève sans préavis ou contesteraient le service minimum. En juin dernier, les travailleurs du métro de Madrid s'étaient mis en grève pour refuser la baisse de 5 % des salaires décrétée pour tous les fonctionnaires. Le gouvernement avait imposé alors un service « minimum » à sa convenance, qui enlevait tout effet à la grève.

Aujourd'hui, au travers de diverses privatisations, le gouvernement compte récupérer des milliards d'euros, afin de réduire ses besoins de financements en 2011. Pour payer la dette, c'est-à-dire donner de l'argent aux banquiers, Zapatero n'a aucun état d'âme ni vis-à-vis des contrôleurs (qui ne sont pas les plus mal lotis), ni pour aucune catégorie de travailleurs, même les plus appauvris par la crise. Ainsi les chômeurs en fin de droits ne toucheront plus l'allocation de 426 euros qu'ils touchaient jusqu'à présent. Car c'est bien sur leur dos à tous que Zapatero entend récupérer des milliards qui n'assainiront même pas les finances du pays, mais permettront aux capitalistes d'engranger encore plus de profits.

Hélène GRILLET

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 13:06

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Les organisations syndicales européennes appellent à des manifestations le mercredi 15 décembre dans les différents pays sous le mot d'ordre : « Non à l'austérité pour des millions de travailleurs et aux bonus de quelques milliers de spéculateurs ».

 

Cette manifestation fait suite à la précédente manifestation européenne du 29 septembre, au moment où les attaques s'aggravent contre le monde du travail de la part de tous les gouvernements, pour permettre aux banques et aux capitalistes de préserver et augmenter leurs profits.

 

Et en effet il faut affirmer l'unité des travailleurs, au-delà des frontières, contre ces attaques communes..

En France des manifestations sont prévues dans sept capitales régionales et à Paris à 12 heures, à partir de la Bibliothèque François-Mitterrand.

 

http://www.cgt.fr/spip.php?article37927

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 12:51

global warming

Les représentants des 192 pays siégeant à l'ONU sont réunis au Mexique, à Cancun, dans le cadre de la conférence sur le climat qui se tient du 29 novembre au 10 décembre. Celle-ci est sensée apporter des réponses au problème du réchauffement climatique de la planète. Mais la seule chose certaine est qu'il ne sortira rien de concret de cette réunion, qui fait suite au fiasco retentissant de celle de l'an dernier à Copenhague, malgré la présence alors de la plupart des chefs d'États, et en particulier de tous ceux des grands pays, Obama en tête suivi comme son ombre par Sarkozy.

DES RISQUES IDENTIFIES

Et pourtant, le réchauffement de la planète est considéré par la plupart des climatologues comme étant un problème crucial pour l'avenir de l'humanité. Il est directement dû à l'augmentation rapide et continue de la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère qui est la conséquence directe de l'activité industrielle débridée et totalement anarchique du monde capitaliste. Les conséquences pourraient devenir dramatiques, en particulier pour certaines zones côtières du fait de la montée des eaux.

Cela fait maintenant des années que les scientifiques disent leur inquiétude, sans que rien ne change. Ces dernières décennies le rejet de gaz carbonique s'est fortement accéléré. La température globale de la planète s'est déjà élevée de 0,8 degré, les scientifiques estiment qu'au-delà d'une augmentation globale de la température de 2 degrés, la planète courrait le risque de phénomènes potentiellement incontrôlables et catastrophiques. Ils lancent donc l'alarme.

L'IRRESPONSABILITE DES INDUSTRIELS ET DES ÉTATS

En réalité, il n'y aurait aucun problème technologique insurmontable pour produire sans dommage majeur pour l'environnement. Le seul problème est que cela aurait un coût et que les riches groupes capitalistes ne veulent pas perdre, ou même risquer de perdre, un seul centime. C'est irresponsable, voire suicidaire de la part de ceux qui décident en connaissance de cause d'aggraver le danger, à seule fin de préserver jalousement leurs profits immédiats. Jamais l'expression « après moi le déluge » n'aura été autant de circonstance pour décrire le comportement de la classe capitaliste qui est en fait le pendant de celui qu'elle a face à la crise de son système.

Quant aux États qui représentent ces grands groupes financiers et industriels, ils agissent à l'unisson. Ils ont des paroles pour admettre le problème, mais aucune solution qui pourrait nuire aux profits de leurs bourgeois. Le premier pollueur de la planète et le plus puissant, les USA, qui serait aujourd'hui dépassé par la Chine (mais le pays a une population quatre fois plus nombreuse), a même refusé de signer les accords de Kyoto qui se contentaient de permettre aux industriels pollueurs de racheter des « droits à polluer » à ceux qui, faute de moyens, ne les utilisaient pas. Cet accord vient à échéance en 2012 et un grand nombre de pays qui y avaient souscrit ont annoncé qu'ils ne voulaient même pas reconduire ces simples mesures. Les États-Unis quant à eux refusent toutes mesures contraignantes qui viendraient entraver la liberté de leurs industriels d'empoisonner la planète. Cela avait été dit avec des fioritures l'an dernier par Obama, c'est dit plus brutalement cette année par le porte-parole du gouvernement américain.

Le seul résultat, qui n'est même pas acquis, serait un auto-contrôle des différents pays pour suivre l'évolution des dégâts provoqués sur leur propre territoire. Si la Chine se dit prête à prendre des engagements unilatéraux quant à la diminution des gaz à effet de serre, les USA restent inflexibles. Et pourtant la détérioration de l'atmosphère se montre déjà plus importante que les prévisions : l'augmentation de la concentration en gaz carbonique s'accélère et certains estiment que l'augmentation de la température pourrait atteindre 4 degrés d'ici à cinquante ans.

Pour protéger vraiment l'humanité, la seule action de salubrité publique serait de débarrasser au plus vite la planète de ce système capitaliste nuisible, voire mortel.

Paul SOREL

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2210&id=15

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 12:37

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La neige, tombée en abondance ces derniers jours en France, a créé une belle pagaille sur les routes.

 

Qui n'a pas entendu « Mais que fait la DDE ? » ou « La DDE n'a pas fait son boulot » ? Et pour cause ! Les DDE (Directions départementales de l'équipement) n'existent plus ! L'État se désengage et l'entretien des routes est réparti entre les diverses collectivités locales.

Ainsi, dans le cadre des lois de décentralisation, la grande majorité des routes, y compris les ex-nationales, sont aujourd'hui gérées et entretenues par les départements. Leur entretien était auparavant assuré, jusqu'aux derniers transferts en 2007, par l'État, via les DDE qui, elles, ont disparu dans la réorganisation des administrations.

L'État, lui, n'a gardé la gestion que de quelques grandes routes nationales dites « structurantes » et des voies rapides, en créant en 2007 les Directions interdépartementales des routes (les DIR).

Les communes, de leur côté, sont autonomes depuis longtemps sur ce plan et utilisent leurs propres services municipaux. Mais les communes trop petites, surtout en montagne, profitaient bien souvent de l'aide des services de la DDE pour l'entretien hivernal, à moindre coût, voire gratuitement. Mais après le transfert de compétences, les Conseils généraux abandonnent cette aide et les municipalités doivent désormais avoir recours à des services privés, très onéreux pour elles.

Enfin, comme pour tous les services publics, l'État réduit les effectifs et les moyens de fonctionnement. Pour 2011, le gouvernement annonce une réduction de 27 % des crédits d'entretien des routes nationales. D'après la CGT, rien que les crédits de fonctionnement pour la viabilité hivernale passeront de 169 millions d'euros en 2010 à 153 millions d'euros en 2011, soit 10 % de réduction. Pour faire des économies, l'imagination ne manque pas du côté des décideurs, comme la dernière innovation qui consiste, sur les voies rapides, à ne déneiger que la seule voie de droite dans un premier temps, et la voie de gauche huit heures après. On imagine les conséquences, alors que le déneigement de ces tronçons pose déjà problème du fait de la congestion du trafic autour des agglomérations.

 

L'exemple de l'Isère : Pour le déneigement, c'est la fonte des effectifs

En matière de routes, la politique menée par les départements ne diffère pas de celle de l'État. Les transferts de compétences pèsent de plus en plus lourdement sur les budgets des départements, qui doivent faire face aux conséquences de la crise. Mais les économies envisagées vont toujours dans le sens d'une réduction des emplois et des moyens du service public, avec au passage quelques cadeaux aux entreprises privées par le biais de la sous-traitance.

En Isère, le Conseil général présidé par le député socialiste André Vallini a récupéré la gestion des routes nationales et d'environ 400 agents de l'ex-DDE, au 1er janvier 2007. Un an après le transfert, la direction du CG38 annonçait la suppression de 90 postes à l'entretien des routes. Toutes les tâches et les possibilités de les confier à des entreprises privées étaient recensées.

La sous-traitance, déjà mise en œuvre par l'État, s'est accrue. Entre autres, plusieurs circuits de déneigement, les plus faciles donc les plus rentables, sont assurés par des entreprises qui n'hésitent pas à majorer leurs tarifs, pour un service rendu plutôt mal que bien. Cet hiver des entreprises, faute d'équipements ou d'ouvriers formés, n'ont pu assurer le déneigement. Les agents du Conseil général ont dû pallier cette défaillance au détriment de leur propre travail.

Mais le plus significatif dans la dégradation des conditions de déneigement est la baisse du nombre d'agents titulaires et de vacataires embauchés habituellement pour la période hivernale, baisse accompagnée d'une réduction de 25 % du nombre d'engins. Par exemple, rien que sur le territoire autour de l'agglomération grenobloise, on est passé cette année de 29 à 22 agents, de 16 à 9 vacataires et de 16 à 12 engins. Résultat : des parcours rallongés, donc des rotations moins fréquentes et des agents épuisés. Et pour les usagers, des routes de plus en plus mal déneigées, des bouchons interminables et l'obligation de prendre un congé faute de routes praticables. Quant aux pouvoirs publics, ils ont pris l'habitude, en cas de neige, de pondre des arrêtés pour interdire la circulation des camions ou des transports publics et scolaires.

Par ailleurs, dans plusieurs départements, les Conseils généraux ont décidé de passer la conduite des engins de deux agents à un seul à bord, sous prétexte de modernisation des équipements. En Isère, la mesure devait être effective pour cet hiver mais, pour l'instant, elle se heurte au refus des agents et d'une partie de l'encadrement. Mais les pressions sont grandes et une équipe a dû exercer son droit de retrait pour des raisons de sécurité évidentes. En effet, comment conduire seul un engin, avec peu de visibilité de nuit comme de jour, tout en manipulant des manettes pour les lames, pour déclencher le salage... et répondre aussi à la radio ? De plus, il est fréquent que les agents descendent du camion pour aider les automobilistes bloqués au milieu de la route ou enlever des branches cassées. Alors, à deux, on n'est pas de trop !

Correspondant LO

 

Le «plan grand froid» en Isère : Un service minimum aux dépens des sans-logis

Dans l'agglomération grenobloise, il a fallu attendre plusieurs jours après le début de la vague de froid et de neige mardi 30 novembre (Météo-France mettait ce jour-là le département en « alerte orange ») pour que la préfecture passe le plan « grand froid » du niveau 1 au niveau 2. C'est seulement le jeudi soir, soit trois jours plus tard, qu'elle a accepté d'ouvrir un peu plus les portes des centres d'hébergement.

Pendant ce temps, des dizaines de familles, des centaines de personnes ont dû se débrouiller pour trouver refuge à la gare, dans des halls d'immeubles, ou comme elles ont pu.

Comme chaque année à l'approche de l'hiver, les services préfectoraux mettent en place des lieux d'hébergement, en faisant faire le travail par les associations caritatives, ce qui coûte moins cher à l'État. Mais ces structures d'accueil déjà en place, il ne s'agissait surtout pas de les ouvrir en grand, sous peine de voir le dispositif saturé dès le premier jour. Un aveu qui montre que le nombre de places (318 pour tout le département) est très insuffisant.

Au niveau 2 du « plan grand froid », chaque personne est censée être à l'abri. Ce qui n'est d'ailleurs pas vrai, car il n'y a pas de place pour tout le monde. Mais même ceux qui ont un lit ne sont pas au chaud tout le temps. Certaines structures sont loin de Grenoble : l'une est dans un village de Chartreuse à environ 1 000 mètres d'altitude, à 12 km par une route de montagne, avec, pour les hommes, l'obligation de quitter les lieux en journée. Il faut retourner sur Grenoble chercher abri et nourriture. Une autre est à une demi-heure à pied de l'arrêt de bus le plus proche...

La préfecture est revenue au niveau 1 dès lundi 6 décembre, les températures ayant temporairement augmenté, si bien que beaucoup de personnes sans abri n'ont pas eu le temps de se rendre compte qu'avec le niveau 2 elles avaient, contrairement à d'habitude, une chance d'avoir une réponse positive quand elles téléphonent au 115.

Le préfet appelle hypocritement chacun à « veiller aux plus fragiles », ce qu'il se refuse à faire lui-même.

Correspondant LO

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 12:32

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Les dirigeants du Parti Socialiste français ont clairement choisi leur vainqueur à l'élection présidentielle ivoirienne. Le problème est que tous n'ont pas choisi le même.

Henri Emmanuelli dénonce une « campagne de suspicion contre les autorités ivoiriennes ». Il choisit donc Laurent Gbagbo. Ce n'est pas trop une surprise, car ce dernier a baptisé « Henri Emmanuelli » l'école de son village natal. Jack Lang a choisi la pirouette. Il ne cache pas qu'il est proche de Gbagbo, n'hésitant pas à aller à Abidjan pour passer le week-end avec « un humaniste, un homme de gauche ». Il le tutoie, même si aujourd'hui il lui demande de céder la place en lui déclarant : « Tu te grandirais en reconnaissant » la victoire de Ouattara.

Enfin Jean-Christophe Cambadélis voudrait se montrer prudent, mais il écrit sur son blog : « Je ne suis pas venu donner des leçons ou des consignes. Mais j'observe que Laurent Gbagbo, qui m'a reçu, a réussi la paix. » Suivez mon regard.

Les dirigeants du PS n'ont donc pas d'état d'âme en apportant leur soutien à un dictateur qui sévit depuis une décennie contre le peuple ivoirien. Il est vrai que, à chaque fois qu'il a été au pouvoir, le Parti Socialiste n'a jamais été regardant sur ceux qui défendaient les intérêts de l'impérialisme français en Afrique, au Maghreb ou ailleurs dans le monde.

Et ce n'est pas parce qu'il a finalement choisi de sortir un communiqué où il saluait la victoire d'Alassane Ouattara, qui s'est si bien illustré en tant que Premier ministre d'Houphouët-Boigny dans la répression des manifestations étudiantes de 1991 et 1992, que les choses vont changer.

B. G.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 12:12

 

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Société Publique Locale (SPL) Eau, à Brest. Les syndicats CGT et CGT-FO sont contre.

Deux positions syndicales hostiles à une Société Publique Locale (SPL) de l’eau à Brest

L’une récente du Syndicat CGT de Brest BMO

L’autre datant de juin du syndicat CGT-FO

Les deux se prononcent pour un retour à la régie publique de l’eau et de l’assainissement.


Position qui rejoint celles déjà exprimées par S-eau-S sur son site.

 

Communiqué NPA Brest du 31 octobre sur le choix de la SPL à Brest :

"Après 25 années de gestion de l'eau par la multinationale Véolia, BMO s'engage vers une SPL « Société Publique Locale » fermée aux capitaux privés. Après avoir vanté les mérites d'une SEML « Société d'économie mixte locale » ouverte aux capitaux privés, la majorité de BMO se serait elle rapprocher des arguments des défenseurs d'un retour en gestion 100% public ? Malheureusement nous ne le pensons pas.

 

N'est il pas étrange de voir apparaître cette nouvelle entité juridique, adoptée à la quasi unanimité des députés, dont les serviteurs zélés des multinationales, à un moment où la plupart des contrats de DSP arrivent à échéance en France et dans une période où les multinationales de l'eau sont partout mises à l'index pour escroqueries financières ?

Sous couvert de facilité de gestion absolument pas démontrée - les régies directes publiques existent et vivent plutôt bien - les élus BMO foncent tête baissée vers cette SPL, assumant au passage leur mépris de la phase consultative.

Contrairement à une régie directe sous la responsabilité directe des élus, la SPL fonctionne comme une société anonyme régie par le code du commerce, avec des actionnaires, certes publics, et un conseil d'administration qui offrira au passage à 9 élus de BMO des jetons de présence de 300 euros, en plus de leurs indemnités. Elle aura les mains entièrement libres, sans obligation de présence de représentants des associations. Elle pourra sous-traiter tout ou partie de l'activité, sans même passer par l'obligation de mise en concurrence du code des marchés publics.

Sortie par la porte, Véolia pourra revenir par la fenêtre.

On comprend mieux alors le vote unanime à l'assemblée et le ralliement d'un Laurent Prunier à cette solution. Pour qui aurait des doutes il suffisait d'écouter Maxime Paul, vice président en charge du dossier, assurer fièrement, à l'issue de la projection du film « Water makes money » le 23 septembre dernier, qu' "en tout cas BMO ne sous-traitera certainement pas 70% de l'activité comme Paris !" Quel aveu, en creux.

Le NPA refuse la main mise des multinationales sur les services publics locaux que ce soit dans le domaine de l'eau, du transport ou de la gestion des déchets. Les collectivités peuvent gérer directement leur services publics locaux au travers des régies publiques et il est inadmissible que des élus de gauche tentent de nous faire prendre des vessies pour des lanterne en nous faisant croire que la SPL serait identique voire mieux qu'une Régie 100% publique."


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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 12:03

ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITÉ
GROUPE DU PAYS DE CORNOUAILLE

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   La colonisation israélienne se développe de plus belle en Cisjordanie, ainsi qu’à Jérusalem-Est peu à peu vidée de sa population palestinienne.

 

Les annonces par les autorités israéliennes  de la mise en chantier de nouveaux logements se succèdent: ainsi celle de la construction de 625 logements à Pisgat Zeev, un faubourg juif construit à Jérusalem-Est.

 

Selon le mouvement pacifiste israélien Shalom Arshav (La Paix maintenant), 1888 logements ont été mis en chantier dans 63 implantations coloniales (dont 46 en Cisjordanie), pendant le “gel” de la colonisation par Israël qui a pris fin le 26 septembre dernier. Selon ce mouvement, ce sont 13.000 unités de logement qui sont projetées par certaines colonies israéliennes.


    Ce développement de la colonisation rend impossible des négociations de paix israélo-palestiniennes et la création d’un Etat palestinien viable. Selon l’historien israélien Zeev Sternhell, mondialement connu, “la droite israélienne a besoin d’une guerre perpétuelle. Les négociations sont un danger existentiel parce qu’elles reconnaissent aux Palestiniens des droits égaux et fragilise le statut unique des Juifs sur la terre du Grand Israël”.


    Devant cette extension de la colonisation les gouvernements occidentaux se disent “préoccupés” mais ne font rien de concret pour s’opposer à un gouvernement israélien de droite et d’extrême-droite .

 

Devant cette inaction le groupe du Pays de Cornouaille de l’Association France-Palestine Solidarité appelle à l’action citoyenne en écrivant à nos élus et aux dirigeants français et israéliens, en refusant d’acheter les produits des colonies israéliennes, et déjà en participant au piquet de la solidarité avec le peuple palestinien le jeudi 9 décembre, à 18 h, Rue Kereon à Quimper.


Pour le groupe de l’AFPS du Pays de Cornouaille
Yves Jardin (02.98.92.30.63)

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Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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