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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 16:43

30 novembre 2010 - Le Télégramme

 

Le 7 juin 2008, six Carhaisiens étaient interpellés à Quimper à l'issue d'une manifestation de défense de l'hôpital de leur ville. Poursuivis pour violences, ils avaient été relaxés par le tribunal de Quimper. La cour d'appel, qui statuait hier à Rennes, rendra sa décision le17 janvier.

C'était une manifestation de plus, dans un processus de refus sans cesse plus affirmé au fil duquel la tension montait de semaine en semaine en cette fin de printemps 2007. Ce samedi-là, les Carhaisiens étaient une nouvelle fois venus à Quimper pour tenter de sauver leur hôpital dont l'arrêt de mort des services actifs était, disait-on, déjà acté. Tension, menaces sur la préfecture, craintes de perte de contrôle et de dérapage, grenades lacrymogènes... Un schéma connu. Cette fois, les forces de l'ordre s'étaient organisées, avec une unité d'intervention chargée du repérage, de l'identification, du suivi et de l'interpellation des manifestants qui se seraient rendus coupables de violences contre les fonctionnaires dépositaires de l'autorité.

Un lance-pierres et des bâtons

Six Carhaisiens seront arrêtés, une quarantaine de minutes après la constatation de faits délictueux par l'adjudant commandant la force d'intervention: il signale dans son rapport que ces six personnes ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre. Sur eux, on trouvera un lance-pierres, des bâtons, des masques, deux boulons, des fusées de détresse et des pétards. En ont-ils fait usage? Étaient-ce bien eux qui avaient été vus plusieurs dizaines de minutes auparavant? Ils ont nié et le tribunal correctionnel de Quimper a estimé qu'il subsistait trop de doutes sur l'implication des personnes arrêtées, en raison notamment du trop long délai entre le repérage et l'interpellation.

Deux mois avec sursis et 1.000€ d'amende requis

Hier, à Rennes, devant la cour d'appel, les arguments n'avaient pas changé. Le ministère public, prenant en compte l'expérience et la spécialisation des gendarmes, a considéré qu'il ne pouvait y avoir d'erreur dans l'identification des prévenus. Il a également estimé que le délit de port d'arme était constitué dans la mesure où la loi liste le lance-pierres parmi les armes de 6e catégorie. Il a requis deux mois de prison avec sursis et 1.000€ d'amende pour chacun des manifestants. Pour la défense, Me Gourves a tenu à faire la différence entre ces citoyens qui «combattent pour un service vital, leur hôpital», et les «voyous violents qui débordent trop souvent dans les manifestations». Et le fameux lance-pierres? «Un petit engin de compétition, acheté pas cher et qui serait bien incapable de faire du mal à un CRS». D'ailleurs, si les prévenus avaient endossé l'«uniforme du manifestant», ils n'avaient pas l'intention de faire du mal à qui que ce soit mais seulement, «au nom des symboles», d'exprimer leur résistance.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 16:40

30 novembre 2010 à 15h35 - Le Télégramme

 

La CGT FAPT du Nord-Finstère (postiers) dépose un préavis de grève illimité, à compter du 6 décembre, à l'attention des personnels des bureaux de Poste de Landerneau, de Daoulas et de l'Hôpital-Camfrout. Le syndicat reproche à la direction des projets de suppressions d'emploi et la fermeture du bureau de l'Hôpital-Camfrout les mardis et mercredis après-midi. Une entrevue est prévue demain, à 16 h, avec la direction de la Poste de Landerneau.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 16:37

30 novembre 2010 - Le Télégramme

Le siège de l'entreprise Néolait(400 salariés), à Yffiniac, prenait, hier, des airs de fortin impénétrable: un barrage était mis en place, dès 6h30, par 80 salariés en grève tournante depuis vendredi. Ce comité d'accueil un peu spécial était réservé à Paul Cuenca, le directeur général, et Gérard Deniau, secrétaire général. Ils n'ont pu, à l'inverse des salariés non-grévistes, entrer dans le siège de l'entreprise spécialisée dans la nutrition animale.

Médiateur de la République

«Le barrage sera maintenu tant que nous n'aurons pas pu rencontrer physiquement Mark Poeschl (président de Néolait et vice-président de Provimi, propriétaire de l'entreprise yffiniacaise, NDLR)», expliquait Loïc Jauneau, délégué syndical CFE-CGC. Et d'ajouter: «Nous souhaitons une discussion en face à face au sujet du climat social et des conditions de travail qui se sont dégradés». Le projet de rachat de l'entreprise par ses salariés semble avoir été mis en veilleuse, pour l'instant. Du côté de la direction générale, on estime que la discussion avec la présidence a déjà eu lieu, vendredi, via un appel téléphonique. Un mode de communication qui ne convient pas aux salariés grévistes. Ceux-ci espèrent désormais une intervention du médiateur de la République. Dans cette optique, la Direction départementale du travail et de l'emploi est entrée, hier, en contact avec eux.

  • Frédéric Jacq
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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 08:58

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Alain Juppé à l'Ile-Longue. Les pacifistes battent le rappel

30 novembre 2010 - Le Télégramme

 

La visite du nouveau ministre de la Défense, Alain Juppé, demain à l'Ile-Longue, sera l'occasion pour la coordination bretonne du Mouvement de la paix de demander que la France respecte le droit international qui a fixé, voilà plus de 40 ans, le désarmement nucléaire comme une obligation.

Rassemblement devant la base

Cette coordination, qui regroupe une soixantaine d'organisations, appelle tous ceux qui souhaitent que la France respecte le Traité de non-prolifération nucléaire, à se rassembler en matinée sur le port du Fret et devant l'entrée de la base. «Une grande majorité d'États, de nombreuses ONG, des élus, les organisations syndicales au plan mondial, la Croix Rouge internationale, le secrétaire général des Nations unies exigent le respect du droit international qui a fixé, voilà plus de 40 ans, le désarmement comme une obligation», rappelle la coordination. En octobre 2009, dans le journal Le Monde, AlainJuppé avait lui-même cosigné une tribune, avec Michel Rocard, le général Bernard Norlain et Alain Richard dans laquelle il appelait la France à prendre part à cette dynamique souhaitée «par une vaste majorité des peuples de la planète». Alain Juppé affirmait alors que la réussite de la non-prolifération était «une nécessité première pour la paix», et qu'elle reposait «sur des initiatives urgentes et beaucoup plus radicales des cinq puissances nucléaires reconnues par le traité de 1968».

Volte-face

«Désormais, Alain Juppé dispose des moyens pour mettre en place ses projets: c'est ce que nous attendons», explique Roland Nivet, porte-parole de la coordination bretonne du Mouvement de la paix, qui regrette la volte-face récente du ministre déclarant «qu'il n'est pas temps pour la France de baisser la garde».

 

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LES PACIFISTES SERONT À L ILE LONGUE LE MERCREDI 1 DÉCEMBRE POUR DIRE À MONSIEUR JUPPÉ :


·    DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE :APRÈS LES PAROLES DES ACTES !
·    LES MISSILES  À LA RETRAITE  CÀ FERA DES SOUS POUR LES RETRAITES !


Un mouvement d’opinion fort et diversifié se fait entendre à l’échelle mondiale. rassemblant une grande majorité d’Etats, de nombreuses ONG, des élus (Maires pour la Paix, Parlementaires pour la Paix etc ),les organisations syndicales au plan mondial, la Croix Rouge internationale, le Secrétaire General des Nations Unies  exigent le respect du droit international qui a fixé, voilà plus de 40 ans, le désarmement nucléaire comme une obligation qui s’exprime en particulier à travers l’article 6 du TNP.
   
    Ce mouvement d’opinion s’est manifesté avec force et détermination dans le cadre de la dernière conférence d’examen du TNP en Mai 2010 à New York, à laquelle 10 militants de Bretagne ont pris part, poussant ainsi un nombre croissant d’hommes politiques à s’exprimer.

    Dans ce contexte, en 2009 dans le journal Le Monde, M. Alain Juppé a cosigné un article avec Michel Rocard, le général Bernard Norlain et Alain Richard dans lequel il appelait la France à prendre part à cette dynamique souhaitée « par une vaste majorité des peuples de la planète. »

Il poursuivait en affirmant que « […] la réussite de la non-prolifération est une nécessité première pour la paix, et elle repose sur des initiatives urgentes et beaucoup plus radicales des cinq puissances nucléaires reconnues par le traité de 1968. Elles doivent engager un processus conduisant de manière planifiée au désarmement complet, y associer pleinement les trois puissances nucléaires de fait, écarter tout projet de développement d'arme nouvelle, prendre plus d'initiatives et de risques politiques pour surmonter les crises régionales majeures. »

    Désormais, M. Alain Juppé dispose des moyens de mettre en place ses projets : c’est ce que nous attendons. Malheureusement dans Ouest France du 28 Novembre il renie totalement ses déclarations précédentes et déclare: « il n’est pas temps pour la France de baisser la garde »

    Dans ce contexte, Le collectif Bretagne du Mouvement de la Paix appelle toutes les personnes et organisations qui souhaitent que la France respecte le Traité de non prolifération  nucléaire à venir le

 

Mercredi 1 Décembre à Crozon  exiger que Juppé  mette ses actes en accord avec ses déclarations précédentes et soutienne la proposition du Secrétaire Général des Nations Unies de mettre en place rapidement une convention d’élimination des armes nucléaires défendue en France par le collectif ICAN .

Rendez vous Mercredi 1 Décembre à 10h à Crozon Finistère à Tal ar Groaz avant d’aller manifester sur le Port du Fret et devant l’entrée de la base.

Contact Roland NIVET 06.85.02.87.14 –Coordination Bretagne du Mouvement de la Paix

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 10:04

 



 

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Les camarades anticapitalistes catalans ont formé une coalition (Des de Baix, Par en bas) qu'est allée soutenir Olivier Besancenot.

Note du blog  :

Pour tenter d'expliquer le triomphe de la droite nationaliste de Convergencia i Unio:

Il faut lire Le Monde ce week end (non disponible sur le web) qui explique que comme en Italie, les provinces du Nord laborieuses en ont marre de payer pour le Sud "fainéant". Le message indépendantiste radical, porté par une minorité d'extrême gauche est dorénavant assumé par la haute bourgeoisie autrefois "catalaniste" ou "nationaliste" mais qui avait besoin du marché espagnol. Actuellement, avec l'Europe, la Catalogne n'a plus besoin de Madrid et "10% de son PIB va à Madrid pour "aider" les "andalous" (immigrés qui ont aussi trimé dans les usines catalanes).
On voit se développer un racisme populaire et des partis xénophobes.
La gauche traditionnelle qui dirigeait (PS, PC, Verts) a fait la démonstration de l'impasse des solutions néo-libérales, social-libérale,  et fait la meilleure propagande à l'aspiration nationale.

Ci-dessous un article du JDD en 2009 :
La Catalogne rêve d’indépendance (2009)

Un "référendum" – sans valeur juridique – veut démontrer l’ampleur de la tentation séparatiste dans la région catalane.


catalogne Paru dans leJDD

Un référendum est organisé pour prouver l'envie d'indépendance de la Catalogne. (Reuters)

Samedi, sur la place du marché de la petite ville de Ripoll, située au pied des Pyrénées, un seul thème occupe les conversations: le "référendum" sur l’indépendance de la Catalogne. Il a lieu dimanche dans cette bourgade de 11 000 habitants, mais aussi dans 160 villes de la région, représentant un peu moins de 10% des 7,5 millions de Catalans. Ils devront dire s’ils sont "favorables à ce que la Catalogne soit un Etat souverain, social et démocratique, intégré dans l’Union européenne". Ce scrutin, organisé par des collectifs de villageois, est certes dépourvu de valeur juridique, mais il n’en prend pas moins une forte valeur symbolique dans une région farouchement attachée à ses particularismes.


"L’objectif du vote est de provoquer la classe politique pour qu’elle prenne en compte le sentiment de la population", assure la maire de Ripoll, Teresa Jorda, du parti indépendantiste Esquerra Republicana. Ici comme dans la grande majorité des villes organisatrices du référendum, le "oui" a de fortes chances de l’emporter. Pour les indépendantistes, le succès du référendum dépendra du taux de participation. Mais, à Ripoll, la plupart des habitants a bien l’intention d’aller voter. "Vous êtes ici dans le berceau de la Catalogne, alors les gens vont se mobiliser", lance la maire, en désignant le tombeau du supposé premier roi catalan, fondateur de la nation catalane.


Dans la petite ville, il n’est pas question d’être identifié au royaume d’Espagne. Et l’un des moyens les plus efficaces pour affirmer cette différence est l’usage de la langue catalane. Dans les rues de Ripoll, le castillan est quasiment inexistant: enseignes des boutiques, menus dans les restaurants, panneaux indicateurs, tout est en catalan. "Nous nous sommes battus durant des siècles pour maintenir notre culture et préserver notre langue. Durant la dictature, on devait pratiquer le catalan dans la clandestinité pour qu’il ne se perde pas", argumente la maire. Ces derniers mois, les Catalans ont l’impression d’être à nouveau menacés par le pouvoir central. Ils sont suspendus à la décision de la justice espagnole qui pourrait revenir sur des articles clés de leur statut d’autonomie, notamment celui concernant le caractère obligatoire de la langue catalane. Une perspective jugée ici "inacceptable".

"Le catalan est une langue en danger"

Au lycée Santa Maria de Ripoll, élèves et professeurs sont sur le pied de guerre pour défendre leur identité catalane. "Le catalan est une langue en danger, car il y a une forte influence du castillan dans la vie de tous les jours à travers les médias, mais aussi à cause d’une législation trop molle", commente le professeur de lettres catalanes, Maria Rose Fernandez. Et pourtant, l’espagnol n’est enseigné que deux heures par semaine, moins que l’anglais. Jordi, 18 ans, exprime dans un castillan hésitant son refus d’appartenir à l’Espagne: "Je suis né ici, ma langue c’est le catalan et je demande la liberté pour ma nation…"


Pour le politologue Josep Ramoneda, cette réaction de la société catalane était prévisible: "Les Catalans ont l’impression d’être la vache à lait de l’Espagne depuis trente ans sans jamais rien obtenir en échange." La question économique exacerbe en effet les relations entre Madrid et Barcelone. La Catalogne, prospère région d’Espagne, ne cesse de réclamer plus de compétences administratives au gouvernement central, alors qu’elle bénéficie déjà d’une ample autonomie (gouvernement, éducation, police). Avec la tenue du référendum, les partis politiques vont pouvoir évaluer l’ampleur du phénomène indépendantiste en prévision des élections régionales de l’automne prochain.

 

Enfin, pour montrer la puissance du sentiment national:

 

 

Résultats: 
Nos camarades ne n'ont pas eu 1% et ne sont pas dans ce tableau.
CIU représente les classes moyennes et supérieures nationalistes.
Le PP est le parti la droite centraliste.
Le PSC est partagé entre son catalanisme et son allégeance social-libérale au PS à Madrid.
Les indépendantistes de gauche "ERC" sont le courant historique "bourgeois" de la Generalitat pendant la guerre civile, alors allié au PC (Psuc) contre la CNT et le Poum. Actuellement il a rajeunit son discours, mais a perdu la moitié de ses sièges. On lui reproche, côté nationaliste, d'avoir soutenu un président socialiste "andalou". Le niveau! C'est eux "le vote utile" nationaliste de gauche".
ICV-EUiA est issu des diverses recompositions du PSUC, le défunt grand PC catalan.
Elections 2006
Parti Voix  % +/- Sièges +/-
CiU 935 756 31,52% +1,58 48 +2
PSC 796 173 26,82% -4,34 37 -5
ERC 416 355 14,03% -2,31 21 -2
PPC 316 222 10,65% -1,24 14 -1
ICV/EUiA 282 693 9,62% +2,44 12 +3
C's 89 840 3,03% +3,03% 3 +3
Autres 71 251 2,40% - - -
Total (participation 56,04%) 2 908 290 100% n/a 135 n/a

 

    Escaños %Votos
2010
CiU (droite nationaliste)
62 38.47
PSC-PSOE 28 18.32
P.P.(droite espagnole)
18 12.33
ICV-EUiA (Pc-Verts) 10 7.39
ERC/ESQUERRA (gauche indépendantiste)
10 7.00
C's 3 3.40
SI
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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 08:16
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Par Daniel Tanuro le Dimanche, 28 Novembre 2010


 

Rappel : selon le GIEC, pour ne pas trop dépasser 2°C de hausse de la température du globe d’ici 2100, les pays développés doivent réduire leurs émissions de 80 à 95% d’ici 2050 (par rapport à 1990), tandis que les pays dits « en développement » doivent prendre des mesures pour que leurs émissions diminuent de 15 à 30% par rapport aux projections « business as usual » (BAU).

 

Comme ces projections sont basées sur des modèles climatiques qui n’intègrent pas les phénomènes non linéaires (par exemple, désintégration des calottes glaciaires), le principe de précaution recommande de choisir les objectifs les plus drastiques.


Le soit disant « accord » conclu dans les coulisses de Copenhague à l’initiative des Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde, de l’Afrique du Sud, et auquel l’Union Européenne et le Japon se sont ralliés, stipulait que chaque pays communiquerait son « plan climat » au secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur le Climat (UNFCCC). La plupart des pays se sont exécutés. Sur base des informations communiquées, on a estimé que la hausse de température d’ici 2100 avoisinerait 4°C… Une catastrophe !


Une autre information intéressante à tirer de ces plans est la ventilation des efforts entre pays capitalistes développés et « en voie de développement » : les premiers s’engagent globalement à réduire leurs émissions de 15% environ ; les seconds prévoient que leurs émissions dévieront de 25% par rapport aux prévisions BAU. En d’autres termes : le Sud réalise presque le maximum de l’effort nécessaire, tandis que le Nord n’atteint même pas le minimum, alors que sa responsabilité historique dans le réchauffement est écrasante !


Le détail des engagements de différents pays d’ici 2020 est également très instructif. Les USA, responsables de 14,3% des émissions, ont communiqué un objectif de 17% de réduction par rapport à 2005 (alors que leurs émissions ont augmenté de 30% depuis 1990!). Il ne sera pas réalisé, le Sénat n’ayant pas adopté la loi sur le climat proposée par Barack Obama. Le Canada s’engage aussi pour 17%. L’Australie a communiqué un objectif vague, compris entre 5 et 25% de réduction. L’UE, comme on le sait, s’engage pour 20%. Le seul pays développé à respecter –de justesse- les chiffres du GIEC est le Japon, qui s’engage pour 25%.


L’image est bien différente du côté des pays du Sud. Chine : 40 à 45% de réduction par l’amélioration de l’efficience énergétique. Brésil : 36 à 39%. Inde : 20 à 25%. Indonésie : 26%... Certes, il s’agit ici de réductions relatives, tandis que les pays développés doivent réduire leurs émissions absolument. N’empêche que le constat est là : les engagements des pays dits « en développement » sont en phase avec les mesures à prendre pour ne pas trop détraquer le climat, ceux des pays développés ne le sont pas.

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 07:59

29 novembre 2010 - Le Télégramme

 

150 apiculteurs ont participé aux réunions organisées par l'Association nationale des éleveurs de reines et des centres d'élevages apicoles (Anercea), à Saint-Jacut-de-la-Mer. Parmi eux, Ludovic Fauvel, apiculteur professionnel installé à Saint-Jean-sur-Vilaine (35), près de Vitré, qui est le président de la commission apiculture au sein du groupement d'intérêt économique (GIE) Lait-viande de Bretagne. Et Raymond Emeillat, chargé de l'animation de cette commission.

Que représente l'activité apicole en Bretagne?


Ludovic Fauvel: En Bretagne, on dénombre environ 55.000 ruches (NDLR: soit environ 5% du cheptel national recensé), pour 4.500apiculteurs, dont 140 professionnels, qui détiennent la moitié des ruches.


Quelles évolutions avez-vous observées ces dernières années?


L.F.: En France, on consomme de façon constante 40.000 tonnes de miel par an. En 15 ans, la production a diminué de moitié, en raison de la surmortalité des colonies. En Bretagne, on note actuellement 30% de pertes annuelles, contre 5à 10% de mortalité naturelle. Une apicultrice de Saint-Brieuc a même déploré 95% de pertes! Cette évolution est due principalement aux changements environnementaux, notamment le renforcement du dosage des produits phytosanitaires et la généralisation des semences enrobées.

Quelles solutions préconisezvous?


L.F.: Il faut aller plus vite que la mortalité des abeilles. Les pratiques apicoles peuvent être améliorées, mais au vu de la proportion de mortalité, c'est d'abord la qualité environnementale qu'il faut restaurer, en diminuant l'usage des pesticides. Raymond Emeillat: On peut également sélectionner des abeilles plus résistantes. D'où l'intérêt de s'intéresser à la notion d'élevage de reines. En agriculture, l'usage de couverts végétaux mellifères est une piste à développer.

On dit que les abeilles se réfugient en ville. Qu'en est-il?


L.F.: L'abeille n'est pas faite pour vivre en ville. Mais c'est vrai que la diversité florale permanente dans les parcs et les ronds-points entretient la dynamique de pollinisation, alors que la disparition des talus en campagne accentue les trous de miellée.

Sans abeille, l'Homme pourra-t-il encore se nourrir?


R.E.: Si les abeilles disparaissent, les fruits et légumes disparaîtront également. L'Homme pourra toujours cultiver du riz, du maïs ou des pommes de terre, qui sont des végétaux autopollinisés.

  • Propos recueillispar Corentin Le Doujet

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/apiculture-aller-plus-vite-que-la-mortalite-des-abeilles-29-11-2010-1130628.php

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 07:46

soure: Le Figaro

 

29 novembre 2010 -Le Téléramme

 

À l'heure des réductions d'effectifs dans la police et la gendarmerie, les sociétés de sécurité privée sont en pleine expansion, faisant craindre à certains une privatisation de la sécurité.

Vigiles, maîtres-chiens, agents chargés des fouilles dans les aéroports, stadistes, le secteur de la sécurité privée ne s'est jamais aussi bien porté, avec une croissance moyenne par an de près de trois pour cent. Selon des chiffres syndicaux, entre 160.000 et 170.000 personnes travaillent dans le secteur de la sécurité privée alors que les effectifs cumulés police et gendarmerie plafonnent à près de 240.000. Selon des experts, d'ici à dix ans, la parité pourrait être atteinte. «C'est un phénomène qui nous inquiète, indique le secrétaire général d'USGP-Force ouvrière Police, Nicolas Comte. On a vraiment l'impression qu'on va vers un partage territorial entre la police et les sociétés privés». Le projet de la Loi d'Orientation de Programmation pour la Performance de la Sécurité intérieure, qui doit passer le 14 décembre en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, tente de mieux encadrer cette activité. Le texte prévoit notamment la création d'un Conseil national des activités de la sécurité privée et une intensification des contrôles pour la délivrance d'une carte professionnelle.

Un virage assumé

Cette plus grande place accordée aux sociétés privées de sécurité est en tout cas un virage assumé. Nicolas Sarkozy avait évoqué fin 2008 la «coproduction» en matière de sécurité. Un délégué interministériel à la sécurité privée, Jean-Louis Blanchou, a d'ailleurs été nommé en septembre pour coordonner l'action des services de l'État et celle des entreprises de sécurité. Dans un communiqué samedi, le syndicat Alliance s'est dit «très favorable» à cette coproduction. Selon lui, il faut «recentrer les policiers et les gendarmes sur leur coeur de métier», à savoir «sécurité publique, ordre public, police judiciaire et renseignement». Les autres missions doivent «être transférées». En pleine période de restriction budgétaire, de baisse des effectifs, le recours au privé «revient moins cher», explique un responsable syndical. Les missions régaliennes, comme le transfèrement des prisonniers, ou les fouilles, restent assumées par la police. «C'est trop tôt» pour les confier au privé, assure Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie Officiers. Les syndicats de police réclament la fin des «tâches indues». «On ne peut pas réclamer le désengagement pour les tâches indues, comme le font certains, et regretter ensuite que des sociétés s'en occupent», relève le criminologue Alain Bauer. Claude Tarlet, président de l'USP, principal syndicat des entreprises de sécurité privées, voit dans le développement de son secteur la preuve de «l'incapacité de l'État à faire face à des dépenses publiques» et une demande croissante de la population en matière de sécurité.

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 20:45

 

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 12:37

PB

 

Tempête de neige? Quelle tempête de neige ?

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Quimper Gourmelen

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vendredi 19 avril

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Dimanche 28 avril

Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

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Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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