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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 09:39

link23 novembre 2010 - Le Télégramme

 

Négociations à haut risque aux Transports Le Gal. La société, en cessation d'activité, fait l'objet d'une offre de reprise du groupe Malherbe. Inquiets, les grévistes exigent des garanties. Hier à 22h, ils ont voté la levée de la grève.

Dimanche soir. Le personnel des Transports Le Gal se met en grève (la première depuis 30 ans) et s'installe devant les grilles pour une longue nuit. Ils ne sont que 30 à 22h mais au fil des heures d'autres chauffeurs se joignent au mouvement.

 

Jean-Michel Robert, délégué CFDT, abat ses cartes: il exige un rendez-vous avec Alain Samson, Pdg du Groupe Malherbe à l'origine de la seule offre de reprise de l'entreprise Le Gal, pour obtenir des garanties sur l'emploi et les conditions de travail chez Malherbe. Il demande la reprise de 75 et non 66 des 125 salariés.

 

Lundi, 6h.Les salariés sont toujours là. Xavier et Anthony, conducteurs, ont les traits tirés: «On a dormi trois heures et la nuit a été froide. Mais le moral est bon». 8h. Christian Le Gal, directeur, arrive et dialogue en vain avec les grévistes. Il ne comprend pas le mouvement: «Il y a eu communication: les salariés ont vu Malherbe il y a quinze jours et il a été clair. Au tribunal, il n'y a eu aucune remarque des salariés... Les rendez-vous, ils les auront. Pas besoin de faire grève. D'autant plus que le tribunal de commerce ne se prononce que mercredi». Au téléphone, on rassure les clients...

 

L'enjeu est important: sur le parking, les camions chargés attendent et la société n'a pour seul actif que son portefeuille clientèle que Malherbe se propose de racheter de même que l'enseigne. 10h. Maître Sophie Gauthier, administrateur judiciaire, arrive et rencontre Christian Le Gall. Elle va à la rencontre de Jean-Michel Robert mais ce dernier exige de la rencontrer accompagné de Jean-Paul Le Dantec, secrétaire régional CFDT Transports et lui demande de patienter plus d'une heure. Celle-ci s'étonne: «On est en plein contexte procédural et il n'y a pas eu de préavis. Il y a une inquiétude mais le cadre légal pour répondre aux observations c'est le comité d'entreprise de lundi prochain. Attention à ne pas porter préjudice, il faut laisser à l'entreprise toutes ses chances».

 

14h45. Averse! Les salariés se replient dans les garages avec les représentants syndicaux et l'administrateur. Au fil des heures se crée un clivage: d'un côté les jusqu'au-boutistes partisans de la poursuite de la grève et de l'autre ceux qui voudraient reprendre le travail. Car la poursuite du mouvement jusqu'à mercredi fait peser un gros risque: le retrait de Malherbe et la liquidation pure et simple des Transports Le Gal.

 

16h. Les syndicats entament une longue négociation avec Alain Samson par téléconférence. 19h. Malherbe propose: le maintien des contrats comme définis à l'origine (169 h) avec paiement des heures supplémentaires s'il y a lieu, une plage horaire plus large pour les sédentaires (8h-20h) la journée de grève payée, la priorité aux courses de 300km, et limiter le national aux régions Est et Rhône Alpes...

 

Les contrats seraient repris pour trois ans. 42 chauffeurs seraient gardés pour les longues distances et douze pour les courtes distances, selon une source proche des négociations. 20h. Les salariés votent à bulletin secret pour la poursuite de la grève (48 pour et 30 contre).

 

Le point d'achoppement: les heures supplémentaires. Christian Le Gal rappelle Alain Samson qui apporte des précisions: 186 h pour les longues distances et 180 pour les courtes. Renégociations...

 

22h. Les grévistes votent la levée de la grève. Les négociations se poursuivent ce matin.

 

 

http://vannes.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/vannes/transports-le-gal-greve-a-rebondissements-23-11-2010-1125026.php


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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 09:36

23 novembre 2010 à 07h48 - Le Télégramme

 

Le procès en appel des six jeunes ayant pris part aux manifestations pour la défense de l'hôpital de Carhaix, en juin2008, à Quimper, se déroulera lundi prochain, à 16h, à Rennes.

 

Ils sont accusés de «violence sur agent détenteur de l'ordre public». Pour mémoire, tous avaient été relaxés par le tribunal correctionnel de Quimper, le 12 mars 2009. Le maire de Carhaix, Christian Troadec, et sa majorité dénoncent ce procès en appel dans un communiqué:

 

«Les actions des Centre-Bretons, même si elles ont été spectaculaires, n'ont jamais été véritablement violentes et étaient uniquement animées par la volonté de défendre la maternité et la chirurgie de leur hôpital, menacées de fermeture par le ministère de la Santé».

 

Ils appellent à participer à un rassemblement de soutien, lundi, place du Parlement de Bretagne, à Rennes.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 09:33

23 novembre 2010 à 08h31 - Le Télégramme

 

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Un mouvement de mécontentement a gagné l'ensemble des employés de l'institut de thalassothérapie de Quiberon.

 

Après un premier débrayage vendredi, des négociations ont été engagées avec la direction hier. «Malgré quelques avancées sur les salaires, des décisions sur la modernisation et le travail du dimanche, rien n'a été signé», a expliqué Colette Le Bail, déléguée CFDT.

 

Respect du personnel, conditions salariales et pressions sur le lieu de travail sont au centre des revendications. La totalité des personnels de l'institut, plus de 70 personnes, rejoints par les cadres et agents de maîtrise, ont observé un nouveau débrayage hier matin.

 

Le mouvement, qui aurait même reçu quelques encouragements de curistes, devrait se poursuivre cette semaine. Contactée, la direction n'a pas souhaité s'exprimer. La Thalassa doit fermer ses portes à la fin de la semaine, pour entrer dans une phase de travaux de cinq mois. Un investissement conséquent (un montant se situant entre 20 et 25 M€) est programmé afin de moderniser et d'améliorer l'outil.

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/quiberon-56-remous-a-la-thalasso-23-11-2010-1124196.php

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 13:13

Par Nolwenn Weiler (22 novembre 2010)


Diminuer la durée de vie des produits : c’est la stratégie mise en œuvre par les fabricants de biens électroniques et électroménagers pour assurer une consommation permanente de leurs produits. Comment ce turn-over perpétuel de nos machines à laver, réfrigérateurs ou téléphones portables est-il organisé ? Quelles conséquences ces déchets toujours plus nombreux entraînent-ils sur l’environnement ?

 


« La réparation vous coûtera aussi cher qu’un appareil neuf », « désolé mais c’est irréparable », « ce portable est has-been, tu devrais t’en acheter un neuf »... Ces réflexions courantes sont des avatars de « l’obsolescence programmée » : un processus par lequel un bien tombe en désuétude pour son utilisateur, parce qu’il est tombé en panne, ou parce qu’il n’est simplement plus « à la mode ». Cette « obsolescence programmée » est analysée dans un rapport récemment publié par les Amis de la terre et le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid). Elle est née avec la révolution industrielle et la généralisation du modèle productiviste. Cette philosophie du « toujours moins bien pour toujours plus » multiplie les astuces visant à rendre un appareil obsolète afin qu’il soit rapidement remplacé par un nouveau produit. Et cette stratégie est clairement planifiée par les marques industrielles.


Le règne de l’irréparable


Le fait de ne pas pouvoir démonter du matériel est ainsi l’une des ruses les plus fréquemment utilisées. Derniers exemples en date : l’iPad ou l’iPhone d’Apple ont, par exemple, des batteries directement moulées dans le plastique, donc impossibles à démonter et à remplacer. Les appareils électroménagers ne sont pas en reste, avec « l’apparition, ces dernières années, d’appareils dont les parties externes sont moulées et qui donc, une fois cassées, ne sont ni démontables ni réparables. Ainsi, nous avons pu observer des réfrigérateurs avec le joint directement serti dans la porte ce qui le rendait plus difficilement démontable que s’il était doté de simples vis », signalent les réparateurs d’Emmaüs.


« Le vrai talon d’Achille de nos appareils de consommation courante, c’est l’électronique », indique Michel Ebran, journaliste, spécialiste en consommation et ancien chef du service enquêtes du mensuel Que choisir ?. Les pièces détachées sont, dans ce domaine, quasi-impossibles à trouver au bout de quelques années. « Il n’y a pas d’obligation de disponibilité de ces pièces détachées au-delà de la garantie de deux ans », précise Michel Ebran. « Prenons les écrans plats : ils ont été vendus comme une super technologie qui consommait moins, et pouvait tourner des centaines de milliers d’heures sans entretien. L’écran lui-même est certes solide mais les platines qui alimentent les néons le sont beaucoup moins ! Et elles sont, la plupart du temps, introuvables. Ou alors à des prix tout à fait prohibitifs. »


En cas de panne, c’est donc la poubelle, en général au bout de cinq à sept ans pour les écrans plats. Les télés à tube cathodique duraient, elles, 10 à 15 ans. « Nous sommes dans le règne du court terme, avertit Michel Ebran. Le personnel chargé de la conception a des objectifs à deux ou trois ans. » La fin de vie des appareils, ce n’est pas leur affaire. Résultat : en France, moins de la moitié des appareils qui tombent en panne sont réparés, 44% selon une étude de l’Ademe datant de 2007.


Services après-vente rendus incompétents


Côté Service après-vente (SAV), tout est également organisé pour assurer cette obsolescence. « Le marché français est découpé entre deux grands acteurs : le SAV de Darty, qui est énorme et qui fonctionne assez bien, et la Société française de garantie, qui gère environ 80% du SAV en France », détaille Michel Ebran. Cette filiale du groupe britannique Home Serve fédère et vend des savoir-faire aux fabricants et distributeurs de matériel électronique et électroménager. Elle dispose d’un réseau de petits dépanneurs répartis sur toute la France, qu’ils envoient chez tel ou tel client.


« Le problème, c’est qu’il n’y a pas d’homogénéité de savoir-faire, dit Michel Ebran. L’un aura suivi telle formation pour telle marque de téléphone, l’autre pour telle marque de machine à laver, etc. Du coup, il se peut très bien que le réparateur qui vienne chez vous ne puisse réparer votre matériel simplement parce qu’il ne sait pas le faire. » Ces défauts de formation sont d’autant plus dommageables que, correctement diagnostiquée, une panne de platine est aisément réparable : il suffit de la remplacer.


L’obsolescence programmée s’appuie aussi sur le besoin de renouvellement perpétuel : l’importance d’être à la mode, alimentée par l’arrivée incessante de nouveaux objets, qui chassent les anciens. Le dernier Ipad rend archaïque les récents smartphones qui eux-mêmes transforment le baladeur MP3 en objet préhistorique. « L’obsolescence technique incite également les clients au remplacement plutôt qu’à la réparation », confirme Darty, interrogé par l’enquête conjointe des Amis de la Terre et du Cniid.


Des montagnes de déchets


Ces diverses stratégies s’avèrent redoutablement efficaces : « En 2010, un Français achète environ six fois plus d’équipements électriques et électroniques qu’au début des années 1990 et chacun se débarrasse annuellement de 16 à 20 kg de déchets électriques et électroniques », souligne le rapport. Le recyclage pourrait être une solution. Mais à peine un quart environ des déchets électriques et électroniques (DEE) sont recyclés et une infime partie réemployée, selon le ministère de l’Écologie. Le reste part en centre d’incinération ou en décharge. Une bonne partie s’en va aussi incognito dans les pays du Sud : environ la moitié des 20 à 50 millions de tonnes des DEE produits dans le monde chaque année ! Notons cependant l’effort de certaines associations et même – une fois n’est pas coutume – de gros opérateurs de téléphonie mobile, tel France Télécom-Orange, qui recyclent certains modèles de téléphone puis les revendent moins chers sous l’appellation mobile « reconditionné ».


À ces montagnes de déchets, s’ajoutent l’exploitation massive des ressources naturelles (plomb, nickel, argent, zinc...) et ses lourdes conséquences pour l’environnement et les populations dans les pays du Sud. « Le Pérou, qui alimente en grande partie le marché européen du cuivre (31% en 2007 et 21% en 2008), subit les effets négatifs liés à cette exploitation minière, souligne le rapport des deux ONG. L’activité est fortement consommatrice d’eau alors que la population souffre déjà d’une pénurie d’eau. La transformation des métaux menace également la santé des riverains : en 1999, le ministère péruvien de la Santé a mené une étude sur les enfants vivant à proximité des installations ; elle faisait état d’une teneur en plomb dans le sang trois fois supérieure au seuil préconisé par l’Organisation mondiale de la santé. »


Curieusement, alors que partout les signaux sont au rouge sur l’épuisement des ressources naturelles, le phénomène semble s’amplifier. À l’heure où les matériaux précieux tels que le cuivre, le plomb, le nickel, l’argent ou l’étain se font rares, il semblerait pourtant nécessaire de faire un effort... « Dans la plupart des cas, prolonger la durée de vie d’un produit en le réparant permet des économies de matières premières plus importantes que celles liées à l’achat d’un appareil neuf même plus performant  », conseille l’Ademe, citée par le site de la semaine de réduction des déchets, qui se déroule du 20 au 28 novembre. Quand les industriels auront eux aussi des préoccupations de réduction des déchets, ce sera plus simple.


Nolwenn Weiler

 

 

http://www.bastamag.net/article1295.html


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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 12:47
Par Ataulfo Riera le Dimanche, 21 Novembre 2010


 

Le Sommet de l'OTAN au Portugal, réunissant les chefs d'Etats des 28 pays membres, a adopté « une nouvelle stratégie de défense et de sécurité » (« OTAN 2020 ») pour cette organisation criminelle internationale.

 

Une stratégie « pour le XXIe siècle adaptée aux nécessités et aux dangers de la nouvelle ère globale », qui consacre définitivement son rôle de bras armé de la globalisation capitaliste et de gendarme planétaire des intérêts des grandes puissances impérialistes, Etats-Unis en tête. L'occupation et la guerre en Afghanistan se poursuit avec des moyens renforcés. La prise de décision interne pour mener de nouvelles opérations et interventions militaires – sur base d'une définition de la « sécurité » pour le moins élastique - sera simplifiée pour être accélérée et de nouvelles bases militaires seront établies à travers le monde.


Du « péril rouge » à la « menace terroriste »: justifier la guerre permanente


Créée le 4 avril 1949, l’OTAN était alors une organisation politico-militaire dirigée contre l’URSS sur le sol européen. Après la chute du Mur de Berlin en novembre 1989, loin de se dissoudre, l’OTAN commence au contraire à étendre à la fois ses zones d'intervention et ses objectifs, qui vont de la défense des « approvisionnements en ressources vitales », à la lutte contre « la prolifération des armes de destruction massive » ou contre « le terrorisme ». L’OTAN intègre également peu à peu les anciens pays membres du Pacte de Varsovie, l'ancien glacis défensif de l'URSS, reculant ses frontières jusqu'aux portes d'une Russie qui se sent ainsi encerclée et menacée. A partir de 1995, elle intervient directement dans le conflit en ex-Yougoslavie et le 24 mars 1998, elle déclenche une campagne de bombardements intensifs contre la Serbie, sans mandat de l’ONU.


En avril, 1999, le 50e sommet de l’OTAN adopte son premier « concept stratégique pour le XXIe siècle », qui transforme l’organisation initialement à vocation régionale en organisation militaire globale. Le 12 septembre 2001, suite aux attentats à New York, est mis en oeuvre de l’Article 5 de la Charte de l’OTAN sur la « solidarité mutuelle entre Etats membres » et le 20 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU confie à l’OTAN la conduite des opérations militaires en Afghanistan, consacrant ainsi sa première opération militaire de grande ampleur « hors zone» et, cette fois-ci, sous mandat des Nations Unies.


Afghanistan: L'OTAN est le problème, pas la solution


L'Alliance s'embourbe dans un conflit qu'elle ne peut pas gagner et qui s'étend de plus en plus au Pakistan, constituant ainsi un foyer de déstabilisation permanente dans la région, justifiant ainsi en retour sa présence permanente, ce qui est bien son objectif. Mais en attendant, ce sont les populations civiles qui payent le prix fort de ce « Grand Jeu » pour le contrôle de la zone géostratégique essentielle de l'Asie Centrale et de ses ressources. Selon les Nations Unies, depuis 2001, plus de 10.000 Afghans sont morts à cause de la guerre, dont 2.400 rien qu'en 2009. Près de 300.000 personnes ont quitté leur pays depuis 2001, la grande majorité survivant dans des camps de fortune au Pakistan. Une infime partie de ces exilés tente sa chance en Europe, où ces mêmes gouvernements qui détruisent leur pays se refusent à leur accorder le droit d'asile.


En dépit des farces électorales, c'est l’occupation militaire internationale qui permet, seule, la survie du régime du président fantoche Amid Kharzaï. L'OTAN impose ainsi à la population un régime despotique, réactionnaire et corrompu et une économie libérale de marché qui a totalement échoué à réduire la misère. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la situation humanitaire a empiré depuis que les opérations de l'OTAN ont débutées: 61% de la population souffre de malnutrition chronique, 65% n'a pas l'accès à l'eau potable. Quant au droit des femmes, utilisé comme prétexte pour l’intervention militaire de 2001, leur situation s’est dégradée sous de nombreux aspects. Mais qui s’en soucie aujourd’hui?


L’Alliance militaire déclare mettre tout en œuvre pour reconstruire un pays... qu’elle détruit activement par ailleurs. Mais le déséquilibre entre l’effort militaire et l’aide civile est béant : depuis 2001, 140 milliards de dollars ont été dépensés pour la guerre et seulement 7 milliards pour «l’aide civile»… et 40% de cette aide est consacrée à payer des entreprises capitalistes étatsuniennes et européennes, qui ont remporté ainsi de juteux contrats. La technique est désormais bien rodée, ces entreprises « reconstruisent » ce que l'OTAN, qu'elles suivent comme des charognards, a détruit. La décision, prise au Sommet de Lisbonne, de renforcer les capacités « civiles » de l'Alliance n'a pas d'autre but que d'institutionnaliser ce partage des rôles.


Fer de lance de la prolifération nucléaire et de la course aux armements


L’OTAN possède aujourd’hui 480 missiles nucléaires déployés dans 5 pays (dont la Belgique). Malgré l'opposition des populations concernées, elle relance activement la course aux armements nucléaires entre les grandes puissances, avec la construction d'un bouclier antimissile en Pologne et en Tchéquie qui coûtera la bagatelle de près de 800 millions d'euros.


Les dépenses militaires cumulées des membres de l’Alliance s’élevent quant à elles à plus de 1.000 milliards d'euros et, malgré la crise, ses 28 Etats membres se sont engagés à consacrer jusqu'à 2% de leur budget à leur machine de guerre. De plus, l'institutionnalisation du financement de l'OTAN implique que les budgets consacrés par les gouvernements des Etats membres à l'Alliance échappent à tout contrôle ou opposition des parlements nationaux.


L’Union Européenne complice


Tous les traités européens consacrent l’OTAN comme le cadre privilégié de la coopération militaire. Le Traité de Lisbonne affirme que l’OTAN « reste, pour les Etats qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l’instance de sa mise en oeuvre ».

Les Etats européens avalisent le déploiement du système antimissile US en Pologne et en République Tchèque ainsi que l’élargissement géographique de l’OTAN; ils acceptent que les définitions de ses missions soient toujours plus globalisées pour en faire l’instrument principal au service de la politique de domination économique, politique et militaire des USA et de leurs alliés. 25 des Etats membres de l’UE sur 27 ont envoyé des troupes en Afghanistan; plus de la moitié des soldats étrangers présents sont européens... et parmi eux 600 militaires belges et plusieurs avions de combat « humanitaires ».


Revendiquer, comme le font la plupart des Partis Socialistes ou des partis Verts, la construction d'une « véritable politique de sécurité et de défense européenne », indépendante face à l'OTAN parce que cette dernière est dominée par les Etats-Unis, est donc absurde. En quoi l’impérialisme et le militarisme européens sont-ils plus « démocratiques », « humanitaires » et « acceptables »? Il ne s'agit pas de défendre un bloc impérialiste contre un autre, mais bien de mobiliser contre l'OTAN, « l'Europe de la défense » et le militarisme qu'ils incarnent l'un et l'autre à la perfection.


Assez d’argent pour la guerre!


L'OTAN, on le voit, constitue une menace tangible pour la paix. C'est un instrument de domination profondément non démocratique et hors de tout contrôle des institutions parlementaires des pays membres. En Belgique,  comme l'a dénoncé la CNAPD, le gouvernement « en affaires courantes » a refusé de soumettre à la discussion parlementaire le contenu de sa note préparatoire au Sommet de Lisbonne, dont les décisions seront pourtant lourdes de conséquences. Vous avez dit, démocratie?


L'adoption du nouveau concept stratégique de l'OTAN intervient au moment où la crise du capitalisme accroît les tensions commerciales, sociales et guerrières dans le monde et la fuite en avant dans la course aux armements, pour le seul profit du complexe militaro-industriel. En 2009, 1.531 milliards de dollars ont été dépensés en armements dans le monde (+50% par rapport à 2000). Or, une infime partie de ces moyens suffirait à répondre aux besoins les plus criants. 15 milliards de dollars par an suffisent pour fournir de l'eau potable à tous les humains; 20 milliards pour éradiquer la faim et la malnutrition et 12 milliards pour éduquer tous les enfants. La folie et l'irrationalité du capitalisme s'illustrent de manière particulièrement tragique dans ces quelques chiffres. Le combat contre la guerre et l’impérialisme est indissociable de la lutte contre un système capitaliste qui engendre ces crises, cette misère et ces injustices criminelles.


La dissolution de l'OTAN est plus que jamais un objectif nécessaire. La sécurité des peuples ne peut être assurée que par des réponses politiques et sociales; elle doit se baser sur la solidarité, le respect des droits démocratiques les plus larges, sur la justice sociale et la satisfaction des besoins sociaux. Ce que le système actuel est bien incapable d'assurer – d'autant plus avec la crise et l'explosion de ses contradictions -, ce pourquoi il maintient et renforce un instrument aussi nuisible que l'OTAN.



Portugal: Les criminels de guerre sont accueillis à bras ouverts, les pacifistes sont refoulés

Le militarisme et les libertés démocratiques les plus élémentaires, comme le droit de se déplacer et de manifester, ne font pas bon ménage. Le gouvernement portugais l'a parfaitement démontré à Lisbonne en réprimant et en expulsant les activistes venus protester contre le Sommet de l'OTAN. Ayant provisoirement suspendu les Accords de Schengen sur la libre circulation des personnes au sein de l'UE, la police portugaise a refoulé au moins 150 activistes, dont un autobus venu de la lointaine Finlande, affrété par l'Union d'Objection de Conscience de ce pays, et un autre venu de Madrid, composé par nos camarades d' « Izquierda Anticapitalista » (Gauche anticapitaliste) dans l'Etat espagnol et par l'organisation « Ecologistas en Accion ». D'autres activistes, venus de France ou d'Italie, ont été refoulés et expulsés dès leur arrivée à l'aéroport de Lisbonne, la police ayant trouvé des tracts ou des appels contre l'OTAN dans leurs bagages... En outre, plusieurs blogs et pages Facebook appelant aux mobilisations contre l'OTAN ont été censurés.



Pour la solidarité des peuples et le désarmement, contre le militarisme et les guerres impérialistes

Pour la LCR:

  • Il est inacceptable que les dépenses militaires engloutissent l’argent nécessaire à la satisfaction des besoins vitaux de l’humanité. Nous voulons une Europe et un monde solidaires; pour le désarmement intégral et la reconversion des industries d’armements afin de satisfaire les besoins sociaux et écologiques.

  • Nous refusons la vision dangereuse et manichéenne de la "guerre des civilisations" : non à toute réponse militaire aux crises mondiales et régionales.

  • Nous rejetons la course aux armements et refusons de vivre dans la crainte des armes nucléaires; suppression de toutes les armes de destruction massive sur le territoire européen; non au bouclier antimissile en Europe.

  • Nous exigeons la fermeture des bases militaires étrangères dans tous les pays et le retrait immédiat de toutes les troupes étrangères d'Irak, d’Afghanistan, du Liban, etc, à commencer par les troupes belges et européennes.

  • L’OTAN hors de Belgique, la Belgique hors de l’OTAN !

  • Pour la dissolution de l’OTAN et de toutes les structures militaristes européennes (Comité militaire, Etat-Major européen, Eurocorps, brigades d'intervention rapide).

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:58
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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:49
Politique dimanche 21 novembre 2010 Ouest France

L'engagement du président Nicolas Sarkozy de remettre à la justice tous les documents relatifs à l'attentat de Karachi «sonnent comme un aveu», selon Magali Drouet, fille d'un salarié de la Direction des constructions navales (DCN) décédé lors de l'attentat.


Le président «reconnaît qu'il existe des documents intéressant l'instruction qui n'ont pas encore été transmis», précise-t-elle dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France. «En expliquant qu'il les donnerait 'en temps et heure', il ignore cette séparation des pouvoirs qu'il nous opposait avant pour ne pas s'exprimer sur le dossier», ajoute la jeune femme.

Mais «ce n'est pas à lui de décider», souligne-t-elle. «Nous exigeons qu'ils transmettent ces documents le plus vite possible».


Magali Drouet, qui a signé avec une autre fille de victime, Sandrine Leclerc, un livre intitulé On nous appelle «les Karachi», estime aussi qu'«on sent de la panique au plus haut niveau de l'Etat», après les déclarations de Dominique de Villepin se disant prêt à parler avec la justice.

Selon Magali Drouet, «nos pères ne sont pas 'morts pour la France' mais 'à cause de la France'», probablement parce que la France avait cessé de verser des commissions promises aux intermédiaires.


Le quotidien révèle en outre la disparition d'«environ 110 000 euros récoltés au lendemain du drame par l'association d'aide aux familles des victimes de l'attentat de Karachi» qui se sont «mystérieusement volatilisés». Seulement 15 000 euros, sur un total de 123 000 euros de dons recueillis, ont été effectivement reversés aux familles des victimes, selon la même source.

 

http://www.latetocarhaix.org/ext/http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Karachi-les-propos-de-Sarkozy-sonnent-comme-un-aveu_39382-1593923_actu.Htm

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:34

 


lundi 22 novembre 2010 Ouest France

Le ruisseau du Quinquis est régulièrement victime de pollution. Les riverains n'accusent personne. Mais regardent d'un oeil bizarre les entreprises du secteur. Visite sur place pour juger sur pièces.

Reportage

Une balade pour juger


Pollué le ruisseau du Quinquis ? Des années qu'ils le disent ! Vendredi, le Carepa, collectif d'associations agissant pour le retour à l'eau pure et l'assainissement de cette rivière, en a apporté la démonstration à des élus et des représentants du Sivalodet. Une balade le long du ruisseau pour juger avec les yeux. Et ne plus nier l'évidence.


Au début, une eau claire


Direction la source d'abord, au pied de l'usine Doux dans la zone d'aménagement de Kergonan. Là, dans un trou, une cascade sort de terre. « L'eau est claire. Rien à dire ici », lance Youen Henry, le porte-parole du Carepa. C'est à une centaine de mètres seulement, de l'autre côté de la route de Rosporden, que ça se corse.


Les entreprises coupables ?


À deux pas de Quimper récupérations (une entreprise de récupération de métaux), le Quinquis jaillit d'une buse. Des bulles blanches flottent à la surface. D'où vient cette pollution ? Mystère. « On le saurait si le ruisseau était à ciel ouvert comme on le demande depuis longtemps », soupire Yves Le Ber, trésorier du collectif. Le Carepa ne veut « accuser personne »... Même s'il estime que la pollution provient vraisemblablement d'une ou de plusieurs entreprises du coin : Père Dodu, Monique Ranou, Point P, la société de transports Adam De Villiers, l'entreprise de nettoyage industriel Le Goff confort...


Des bassins inefficaces


Plus loin, on visite maintenant des bassins de rétention censés retenir l'eau. Problème, l'un, dans la zone de Kergonan, est... vide, malgré les pluies diluviennes tombées du ciel ces derniers temps. Et l'autre, près de l'Etap hôtel au pied de la voix express, déborde. « Ils ont été mal faits », peste Didier le Pacé. Cet agriculteur exploite une des deux dernières fermes de la vallée du Quinquis (en 1960, il y en avait une vingtaine). Et il en a plus qu'assez de voir, à la première averse, ses prés inondés parce que les bassins de rétention ne jouent pas leur rôle. « Avec ce que la rivière charrie, ça empoisonne mes terrains. Que fait la police de l'eau ? »


« Tout est grillé »


Il jette un oeil triste à la rivière. À cet endroit, elle est rouge. Puis noire. « Dire que mes enfants venaient jouer là il y a 25 ans, se souvient Eugène Bevan, trésorier du Carepa. C'était très poissonneux. Aujourd'hui tout est grillé. Il n'y a plus rien. » Youen Henry opine : « Comment voulez-vous que quoi ce soit vive là-dedans ? ! C'est tellement pollué que même les mauvaises herbes meurent ! » À peine a-t-il terminé sa phrase qu'on aperçoit un tuyau sortir de terre. Une eau blanchâtre en sort et se déverse directement dans la rivière. De l'autre côté du tuyau, derrière une bute, l'entreprise Cornouaille enrobée.


« Des hydrocarbures ? »


Alors ? Denez L'Hostis, élu municipal et vice-président de Quimper Communauté en charge du développement durable, secoue la tête : « Le Quinquis est pollué, c'est indubitable. Maintenant qu'y trouve-t-on ? Des hydrocarbures, des métaux lourds ? On n'en sait rien. Il va falloir mesurer. » À ses côtés, Martine Petit, adjointe chargée de la participation à la vie démocratique, assure que la Ville travaillera avec le Carepa « pour trouver des solutions ». Et Christine Salabert, présidente du Sivalodet, promet de « voir comment le syndicat pourrait intervenir ».


Une cinquantaine de plaintes


En attendant, Youen Henry a déposé une nouvelle plainte contre x pour pollution auprès de la préfecture. « Une de plus. Ça doit être la cinquantième. Et on n'a toujours pas de résultat. Avant les vacances, le préfet nous avait promis une table ronde à la rentrée. On attend toujours. »


 

Yann-Armel HUET.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_--Tellement-pollue-que-les-mauvaises-herbes-meurent-_40884-1594571------29232-aud_actu.Htm

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:25

22 novembre 2010 - Le Télégramme

 

À l'appel de la CFDT, les salariés des Transports Le Gal, à Vannes, ont bloqué, hier soir, dès 22h, la sortie des chauffeurs de poids lourd de l'entreprise.

 

Celle-ci a fait l'objet d'une offre de reprise par le groupe Malherbe de Caen, dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire qui la frappe. Les salariés ont décidé d'empêcher l'accès nuit et jour jusqu'à ce qu'ils puissent rencontrer la direction de leur société, celle de Malherbe, l'administrateur, ainsi que le préfet.

 

«On ne sait rien. On ne nous parle pas. On veut connaître nos futures conditions de travail. Nous voulons que 75 emplois soient gardés sur 147 et non 64», dit Jean-Michel Robert, délégué CFDT.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:14

22 novembre 2010 - Le Télégramme


Le gallo, la langue romane de Bretagne, est souvent associé à l'image du comique rural. D'autres usages, notamment écrits, sont néanmoins envisagés. Mais des difficultés persistent.


«Le gallo, c'est rigolo!», entend-on régulièrement. Si, en public, la langue romane parlée en Haute-Bretagne est souvent utilisée dans le cadre de sketches comiques, ce n'est cependant pas sa fonction exclusive. «Actualité, politique ou international. On devrait pouvoir parler de tout, en gallo!», estime BèrtranÔbrée, directeur de Chubri, l'institut d'inventaire et de valorisation du gallo, situé à Rennes. Même aspiration pour André Le Coq, enseignant de Lettres classiques à Loudéac et traducteur gallophone qui tient une rubrique en gallo, dans un journal hebdomadaire local. On peut également écouter du gallo sur les ondes, notamment lors des émissions animées par Matao Rollo, sur Plum'FM, radio associative basée à Sérent (56). Par ailleurs, l'emploi du gallo émerge pour la signalétique d'entrées de communes ou d'équipements publics, les menus de restaurants, les noms d'entreprises... À noter, dans certaines communes de Haute-Bretagne, il arrive que les conseils municipaux se fassent partiellement en gallo, souvent à l'insu des locuteurs eux-mêmes!

 

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La Région n'utilise pas le gallo

Côté communication institutionnelle, le gallo est quasiment absent. À titre d'illustration, le site web du conseil régional est traduit en huit langues, dont le breton, mais la version gallèse n'existe pas. «La Région n'utilise pas le gallo dans sa communication, car il n'y a pour l'instant que très peu de locuteurs qui soient capables de le lire, et la demande sociale de son utilisation dans la vie publique est très réduite, explique Léna Louarn. Quand sera formé un nombre suffisant de personnes capables de lire le gallo, il y aura moyen de l'employer dans la communication. (...) Le breton et le gallo ne doivent pas être mis en concurrence. Ils ont chacun leur histoire et ils doivent tous deux faire face à un environnement francophone omniprésent».

 

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les langues d'oïl

 

Une langue pas unifiée

L'une des difficultés de cette langue est de prendre en compte ses variantes dialectales. «Le travail de collecte permet de restituer une langue locale, non unifiée, indique Bèrtran Ôbrée. Mais des besoins nouveaux apparaissent. Quand la Région demande la traduction en gallo d'un document, le texte doit être compris par tous les gallophones. On choisit donc le vocabulaire le plus courant, sans exclure des mots plus rares». Se pose également la question des différentes prononciations d'un même mot et les conséquences sur son écriture. «En ce qui concerne la graphie commune, il s'agit d'une responsabilité qui incombe aux enseignants, écrivains et militants du gallo mais aussi aux locuteurs. Il est évident qu'une concertation aboutissant à une seule graphie renforcerait la lisibilité du gallo auprès du grand public, des collectivités et des entreprises», commente Léna Louarn, vice-présidente du conseil régional en charge de la politique linguistique.

 

Pratique www.chubri.org www.bertaeyn-galeizz.com www.bretagne.fr

  • Corentin Le Doujet

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/langue-regionale-on-peut-parler-de-tout-en-gallo-22-11-2010-1122987.php

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