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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 11:11
samedi 20 novembre 2010 Ouest France
Les syndicats seront très vigilants sur le financement du plan dépendance.
 

Jeudi prochain, le syndicats de retraités mobilisent sur le thème de la dépendance et du pouvoir d'achat.

Après la réforme des retraites, les retraités ! Les organisations syndicales disent ne pas abdiquer devant la réforme des retraites. Et leurs sections retraités mobilisent déjà sur la prochaine réforme qui pourrait faire du bruit. Il s'agit de l'action du gouvernement face aux problèmes de la dépendance. Une intersyndicale s'est constituée au niveau national et une journée d'action est prévue jeudi 25. Si les syndicats s'inquiètent toujours de la perte de pouvoir d'achat, aujourd'hui ils mettent particulièrement l'accent sur la prise en charge de la dépendance.

« De vraies négociations ! »


« C'est quelque chose de grave qui s'annonce » affirme les représentants des syndicats pour qui le financement du plan dépendance va peser sur les ménages. Faisant la part belle aux assurances au détriment de la sécurité sociale.

 

« C'est pourtant ce système de solidarité nationale, faisant appel aussi à la contribution des entreprises, qui permettra d'assurer la prise en charge de la dépendance dans de bonnes conditions. C'est un gage d'équité et de solidarité. » Les réserves sur le fond sont importantes. Mais sur la forme aussi, les syndicats émettent un souhait. « Nous ne voulons pas que la méthode soit la même que pour les retraites ... Nous voulons de vraies négociations. » Le débat parlementaire devrait aboutir en juin-juillet. D'ici là, la mobilisation devrait rester élevée.


Jeudi 25 novembre, rassemblement 10 h 30, devant la préfecture à Quimper. L'intersyndicale comprend la CFDT, la CFE-CGC, la CGT, l'Unsa, la FGR, la FSU et la CTFC.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 11:04

 


samedi 20 novembre 201

Après un an à Dupuy-de-Lôme, son contrat a été stoppé du jour au lendemain. Une décision brutale liée à un contexte national, alors que son travail au sein du lycée est reconnu.

Virginie, 29 ans, était « médiatrice de l'absentéisme » à Dupuy-de-Lôme (*) depuis octobre 2009. Elle a appris que son contrat n'était pas renouvelé le 3 novembre... jour de la rentrée ! « Je suis venue au lycée à 8 h. Comme d'habitude. Puis, l'administration s'est inquiétée de mon contrat, explique-t-elle. Manquait la signature de Pôle emploi, qui finance 85 % de mon poste contre 15 % pour l'Éducation nationale. On a appris qu'il n'y avait plus de sous ! À 10 h, j'étais partie. »

630,05 € par mois


La jeune femme déplore « la violence » de cette décision. Ce travail de médiatrice l'occupait 20 h par semaine, pour 630,05 € nets par mois. Diplômée d'un master 2 de psychologie, elle assure aussi un mi-temps comme psychologue. « Je n'ai pas de recours possible car il s'agit d'un non-renouvellement de contrat. » Elle va retourner à Pôle emploi pour essayer de retrouver un autre mi-temps et pouvoir boucler ses fins de mois.


« Je vais regretter mon poste », confie t-elle. Ses missions ? Faire le point des élèves absents, en informer les familles, repérer les absences non justifiées et détecter les décrocheurs. « En un an, sans formation, j'avais conquis la confiance des élèves. »

Virginie est soutenue par les deux autres médiatrices de Dupuy. « Ça déstabilise toute l'équipe. Nous travaillions en lien avec les trois CPE du lycée », peste Odile, 52 ans, ex-bénévole associative auprès des jeunes. Cette « chanceuse » a vu son contrat renouvelé fin septembre pour un an. En revanche, Agnès, 42 ans, également issue du monde associatif, est inquiète. Le sien, ce sera fin janvier. Si tout va bien...


Réunis dans une intersyndicale (FSU, CGT, CFDT, Sud), des enseignants ont aussi été choqués par la méthode. « En 2009, 5 000 postes de médiateurs de la réussite scolaire ont été créés, explique Olivier Cuzon, D'abord embauchés comme Emploi vie scolaire (EVS) puis Contrat unique d'insertion (CUI), ils font les frais de la politique d'austérité budgétaire ». Youn Le Roy déplore : « Au niveau national, des centaines d'AVS (Auxiliaires de vie scolaires) en poste auprès d'enfants handicapés sont victimes des mêmes mesures et des mêmes méthodes. » Après les protestations des parents, un budget vient d'être été alloué pour les AVS... mais pas pour les médiateurs.

 

Baisse de l'absentéisme


Martine Pasgrimaud, proviseure (1 050 élèves), regrette également : « On ne peut pas faire le même travail à 2 qu'à 3 » Les médiateurs font un « travail précieux ». La lutte contre l'absentéisme est une priorité depuis l'an passé. « Dans certaines classes, notamment en CAP, le taux d'absences non justifiées pouvait dépasser les 10 % ». Souvent des élèves qui, après des années d'échec scolaire, veulent entrer au plus vite dans la vie active. Même sans qualification. À tort...


En un an, « le taux a baissé d'au moins 60 % » ! Et c'est pour partie grâce au travail des médiatrices. « Plus le dépistage est rapide, meilleurs sont les chances d'éviter le décrochage des élèves. »

 

Laurence GUILM

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Virginie-n-est-plus-mediatrice-de-l-absenteisme-_40843-1592521------29019-aud_actu.Htmlink

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 10:48

20 novembre 2010 - Le Télégramme


Grosse colère d'un collectif de locataires quimpérois. Ils répondaient, jeudi soir, à l'invitation de la CLCV, pour confronter leurs griefs envers la société Akerys, un leader français de l'investissement locatif.

«Akerys est, pour la résidence quimpéroise Les Pierres vertes, un ensemble de sept immeubles, promoteur, agent immobilier et syndic tout à la fois, explique Chrystelle Anvroin, juriste salariée de la CLCV. Depuis un an, de nombreux locataires ont sollicité l'association pour différents motifs d'insatisfaction comme des charges locatives très coûteuses ou des infiltrations d'eau dues à des malfaçons. D'ailleurs on peut voir qu'un des bâtiments est bâché».

Charges contestées

La CLCV a tenté d'obtenir des justificatifs quant au montant des charges. «Nous avons contesté celles de 2008 et, un an après, nous n'avons pas encore toutes les factures correspondantes. Cette année, les provisions de charges ont encore augmenté alors qu'une prestation (un contrat multi-entretien avec Proxiserve) a disparu». Pour essayer de faire réagir la société, des locataires ont même refusé de payer leurs charges l'an passé. «Ce qu'il faut savoir, précise Chystelle Anvroin pour expliquer l'ampleur du contentieux, c'est que sur les 120 logements, 50 locataires avaient pris contact avec nous pour ces problèmes de charges locatives et qu'aujourd'hui, sur ces 50 locataires, il n'en reste plus que trois en place».

Des infiltrations d'eau

Au nombre des griefs exposés, un autre est récurrent: des infiltrations d'eaux dues à une malfaçon des toits et des terrasses. «Moi, intervient Véronique Mosser, j'ai emménagé en 2008 dans mon appartement. Un mois plus tard, la première fuite apparaissait. Depuis, je bouge mes meubles en fonction des fuites qui surviennent. Mon assurance m'a remboursée deux fois pour des dégâts des eaux, mais elle m'a prévenue qu'elle ne voulait plus couvrir les dommages».

Perte des dépôts de garantie

Certains locataires souhaiteraient partir mais ils se sentent pris à la gorge. «Un déménagement ça coûte très cher, explique l'un d'eux. Et puis nous sommes presque sûrs de ne pas récupérer notre caution puisque, apparemment, l'objectif de la société Akerys, est de ne pas rendre les dépôts de garantie». «Mon fils a déménagé, argumente un autre, outré, on ne lui a rien rendu et on lui réclame près de 3.000€ pour des dégâts dont il n'est pas responsable». Des recherches individuelles de prise de contact avec le syndic ou par le biais d'un avocat ont été tentées, souvent infructueuses. «Nous n'avons plus d'interlocuteurs et nous n'avons pas toujoursde réponses à nos courriers.D'ailleurs, il est très difficile de localiser le siège de la société et les propriétaires, dont seul le nom figuresur les contrats. On nous baladed'une adresse à une autre».

Une procédure judiciaire

Jeudi soir, au terme de la réunion, les locataires présents se sont mis d'accord pour entamer, avec l'aide de la CLCV, une procédure judiciaire. «Nous appelons les locataires actuels à nous contacter et les futurs locataires éventuels à se méfier», prévient Chrystelle Anvroin, selon laquelle la société Akerys cacherait un fonds de pensions américain. «Il y a d'ailleurs deux victimes dans l'affaire, poursuit-elle. Le locataire et le propriétaire qui, réalisant un investissement défiscalisé dans le cadre de la loi Scellier, ne sait pas ce qu'il a acheté».

 

Contact CLCV (7, rue de Kergestin). Chrystelle Anvroin, tél.02.98.55.30.57.

  • Laurence Mazé

http://quimper.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/residence-quimperoise-des-locataires-assignent-akerys-20-11-2010-1121834.phplink

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 10:44

19 novembre 2010 à 15h35 - Le Télégramme

 

Mis entre parenthèses depuis la fermeture des urgences de nuit, le dossier de l'avenir de l'hôpital, dans un contexte de «projet de territoire», est revenu sur la table, mercredi soir.


D'ici l'été 2011, l'union hospitalière de Cornouaille regroupant le centre hospitalier de Cornouaille (Concarneau et Quimper), les hôpitaux de Douarnenez, Pont-l'Abbé et le centre de convalescence de Saint-Yvi sera mise en place. Comme certains syndicats, le comité de défense de l'hôpital du Porzou redoute les conséquences d'une éventuelle concentration des activités et souhaiterait avoir des précisions sur l'avenir du site concarnois. L'une de ses membres, la conseillère municipale Dominique Dieterlé, a interrogé le maire à ce sujet lors des questions diverses, en fin de séance. Membre du conseil de surveillance du CHIC, André Fidelin a précisé plusieurs assurances que lui a apportées Jean-Roger Pautonnier. La première, la plus sensible: «Il n'est pas question de fermer les urgences, le recrutement de deux urgentistes va consolider le service dans l'état actuel».

«On ne vous entend pas»

Autres annonces: l'implantation d'un scanner, la constitution d'un pôle d'excellence soins de suite et rééducation, le développement de la gériatrie... Ou encore le projet de création d'une «maison de santé», semblable à celle du Pays bigouden, associant médecins de ville et hospitaliers pour assurer une permanence des soins, notamment les soirs et les week-ends.

 

Cette idée est loin de susciter l'enthousiasme des conseillers socialistes, à l'image de Marie Le Meur, pour qui «les libéraux ne doivent en aucun cas pallier les manques de l'hôpital public, cela va créer d'évidentes difficultés». «Pourquoi ne défendez-vous pas plutôt une vraie politique de santé de proximité? Êtes-vous d'accord avec les orientations actuelles? On ne vous entend pas sur l'avenir de l'hôpital», ajoute-t-elle, se disant certaines que «les urgences de jour finiront par disparaître».

 

Dominique Dieterlé plaide pour la recherche d'autres solutions, «qui existant», et attend du maire «plus de volonté dans le débat». Celui-ci se défend en disant que «le conseil de surveillance (qui remplace le conseil d'administration depuis la loi HPST) a moins d'implication dans les projets d'établissements: les élus n'ont désormais qu'un rôle secondaire».

  • R.P.
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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 10:37

20 novembre 2010 Le Télégramme

 

La Theixoise Michèle Benhamou, déléguée syndicale Force ouvrière, a attaqué Mediapost aux prud'hommes. Lundi, la filiale de La Poste a été épinglée, notamment, pour non-respect du code du travail.

«À un moment donné, il faut savoir dire stop. Les gens parlent de plus en plus d'esclavagisme». Michèle Benhamou, déléguée syndicale Force ouvrière à la plate-forme vannetaise de Mediapost, a obtenu, lundi, gain de cause contre ses employeurs devant le conseil de prud'hommes. D'après le jugement, rendu après délibéré et avec l'intervention d'un juge départiteur, cette filiale de La Poste, leader national de la distribution de prospectus publicitaires, n'a respecté ni sa dernière convention collective en date, remontant à 2005, ni le code du travail. «Nous avons gagné sur neuf chefs de demande», sourit Michèle Benhamou, défendue, le jour de l'audience survenue au mois de juillet, par son propre époux, Serge. Face au couple, un avocat parisien, qui «n'avait pas de biscuit pour faire en sorte que l'on perde».

Parfois, elle déplaçait 250kg de prospectus...


Le couple Benhamou, installé àTheix, avait saisi la juridiction prud'hommale en 2007 pour plusieurs raisons donc: requalification du contrat de travail, rappel de salaires, temps d'attente et de chargement... La syndicaliste de 54 ans donne un autre exemple: «Dans le code du travail, il est écrit que le personnel féminin ne peut pas déplacer un poids de plus de 25 kg sur un chariot à quatre roues. Comme toutes les distributrices de Mediapost à Vannes, je poussais parfois 250 kg de documents». Michèle Benhamou doit être indemnisée.

 

Mais elle entend surtout encourager ses collègues, 70 distributeurs environ, à suivre son chemin. Son mari, lui-même ancien employé de Mediapost et ex-délégué syndical (Sud-PTT), avait aussi gagné contre la société: celle-ci avait dû lui verser 17.000 € pour couvrir cinq ans de problèmes en tout genre, jugement rendu par la cour d'appel de Rennes en 2006. La direction de Mediapost indique qu'«à ce jour, elle n'a pas reçu la décision du conseil de prud'hommes vannetais. Elle se réserve le droit de faire appel lorsqu'elle en aura pris connaissance».

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 11:17

 




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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 11:00
vendredi 19 novembre 2010  
Jean-Paul Craff, un des secrétaires de la CGT Poste et Télécoms. 
Le syndicat CGT de la Poste et des Télécoms du Nord-Finistère réunit ses adhérents pendant deux jours à Brest.

Jean-Paul Craff, secrétaire du syndicat CGT de la Poste et des Télécoms Nord-Finistère.


Que représentent la Poste et les Télécommunications dans le Nord-Finistère ?


La Poste, en tant que maison-mère, cela représente 1 525 salariés. Et France-Télécom, c'est 463 personnes. À ces effectifs s'ajoutent toutes les filiales, comme Média-Poste, par exemple. Dans les Télécoms, nous défendons aussi les salariés des entreprises privées, comme SFR, Bouygues... Nous revendiquons 634 adhérents en 2009.


Quelle est la situation à la Poste ?


La Poste, devenue société anonyme, est dans le même cheminement que France Télécom privatisée. Nous avons des restructurations en permanence, et c'est le massacre des emplois. La direction minimise la charge de travail. Par exemple, sur la rive droite de Brest, avec 900 maisons de plus, elle voulait supprimer quatre tournées.


À France-Télécom, ils ont voulu transférer de Morlaix à Brest le 10-13, la gestion des dérangements. C'était 28 emplois. Au bout de deux ans de lutte, on a obtenu le maintien de l'activité à Morlaix.


Quelles vont être vos actions prioritaires ?


Nous mobiliser pour l'emploi. À la Poste, on sait que la variable d'ajustement, ça va être les emplois. Et ils ont déjà commencé à anticiper en prétendant qu'il y a une baisse du courrier. Nous allons aussi défendre les salaires. Un facteur fonctionnaire gagne 1 429 € net avec 35 ans d'ancienneté ; c'est 1 200 € pour un contractuel. Dans une entreprise qui a fait 1 milliard d'euros de bénéfice.

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 10:56

 


Le fournisseur de pièces électroniques de codage et décodage vidéo dépose son bilan. La direction espère trouver un repreneur.

L'annonce a eu l'effet d'une douche froide pour les 42 salariés. « Lundi, en comité d'entreprise extraordinaire, on a appris qu'on était en cessation de paiement », raconte Philippe Le Floc'h, délégué CGT. Le dépôt de bilan de Breizadic aura lieu mardi 23 au tribunal de commerce, qui pourrait décider d'une mise en redressement judiciaire. « On savait que la situation était critique », ajoute le délégué CGT.
En 2009, Breizadic affichait 1,5 million d'euros de pertes. Et cette année, la direction s'attend encore à 1 million de déficit.

Breizadic était née en 2006 sur les cendres de Nextream, elle-même issue de l'éclatement de Thomson, route du Conquet. L'activité de fabrication de codeurs et décodeurs TV pour le marché des professionnels avait tenu jusque là. Mais c'est toujours Thomson (aujourd'hui Technicolor) qui remplissait le carnet de commandes. « En 2007, c'était 100 % de notre activité », témoigne François Sébès, PDG d'Adetel Group, dont dépend Breizadic. « En 2011, ce sera 0 %. »


L'espoir d'un repreneur


À ses débuts, Breizadic bénéficiait d'une garantie d'activité pour Thomson sur trois ans. Le temps de se diversifier. Elle a trouvé des contrats dans le ferroviaire, l'aérospatial ou la défense (avec son voisin Thales). Mais pas assez pour joindre les deux bouts. « On a un très bel outil technique, les métiers sont maîtrisés, mais il n'y a pas assez de clients. C'est une période difficile », avoue François Sébès.


Basé à Lyon, Adetel Group compte 650 salariés spécialisés dans l'électronique de petites et moyennes séries. En 2009 et 2010, Adetel éponge les pertes de sa filiale Breizadic, mais elle n'ira pas plus loin. Pendant la période de redressement, sous l'observation d'un administrateur judiciaire, la direction garde l'espoir de trouver un investisseur majoritaire, qui serait aussi un client complétant le carnet de commandes. « On a vu des industriels intéressés, explique le PDG, mais ils ne sont pas capables d'apporter la charge complémentaire. »


Bref, ça va mal dans ce qui était l'un des derniers témoins d'une époque florissante de l'électronique à Brest. « On se dirige vers des licenciements », admet Philippe Le Floc'h. « C'est inadmissible. On a du boulot pour plus de 40 salariés et une dizaine d'intérimaires. C'est un gâchis humain et industriel. »

 

Sébastien PANOU

 

Breizadic (ex-Thomson). 42 emplois menacés

20 novembre 2010 - Le Télégramme

 


PLOUZANÉ (29).

Breizadic (ex-Thomson), société de sous-traitance électronique, installée sur le technopôle de Plouzané (29), a déposé le bilan auprès du Tribunal de commerce de Brest, lundi.

 

Cette annonce a pris de court les 42 salariés, aujourd'hui menacés de licenciement. La filiale du groupe lyonnais Adetel (650 employés) - en difficulté également car très endettée (1,5M€) -, annonce des pertes de 1,5M€ en 2009 et d'1M€ en 2010 pour un chiffre d'affaires de 4,5M€.

 

«Depuis le mois d'avril nous essayons de trouver un repreneur dans le domaine de l'électronique embarqué. Des contacts ont été noués mais les industriels intéressés ne peuvent apporter le complément de charge nécessaire pour garantir 100% de l'emploiactuel», indique François Sébès, P-dg d'Adetel. A Breizadic, la montée en charge de l'activité a atteint son maximum. «Il y a actuellement suffisamment de travail pour essayer de trouver un cessionnaire».

 

Les salariés parlent d'un gâchis humain et industriel. Ils invoquent une mauvaise gestion tant au niveau local -démarchage de clients, organisation du travail- qu'au niveau d'Adetel Group. Mardi prochain, le tribunal de commerce de Brest devrait prononcer la mise en redressement judiciaire de la PME brestoise.

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 10:49

19 novembre 2010 - Le Télégramme

 

Après trois jours de grève, les facteurs de Rosporden doivent reprendre le travail ce matin. Ils ont obtenu des moyens supplémentaires jusqu'à fin janvier.


Depuis mardi, la majeure partie des facteurs observait un mouvement de grève pour protester contre un projet de réorganisation (nos éditions de mercredi et jeudi). «Seules trois tournées sur 17 ont pu être assurées» précisaient hier matin les grévistes rassemblés depuis 6h50 devant le bureau local tandis que d'autres invitaient les clients du marché hebdomadaire à signer une pétition. Au cours d'une nouvelle réunion de négociations organisée hier matin à Quimper, la quatrième depuis le début du mouvement, les agents ont obtenu des avancées suffisantes pour annoncer la reprise du travail dès ce matin.

Propositions provisoires

Des propositions qui conservent cependant un caractère provisoire comme le souligne Alain Le Berre, secrétaire départemental du syndicat CGT FAPT. «Jusqu'à fin janvier, les agents de Rosporden n'auront plus à se partager une tournée supplémentaire comme c'était jusqu'alors le cas en début de semaine, du lundi au samedi inclus on comptera donc un titulaire pour chaque circuit et non plus huit agents pour neuf tournées». Ce point de la réorganisation du service est suspendu en attendant comme le précise le syndicaliste «une étude approfondie du terrain très attendue des agents rospordinois pour faire valoir leur demande de moyens». Au terme de cette étude, un nouveau bilan sera effectué fin février-début mars. De son côté, la direction se satisfait de la reprise du travail au centre courrier du site de Rosporden où, précise-t-elle «le retour à la normale dans la distribution devrait intervenir en début de semaine prochaine».

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 09:54

Bernard Poignant 440

 


Traditionnellement, même historiquement, il y a une gauche réformiste et une gauche révolutionnaire.

 

Le Parti Socialiste incarne le mieux possible la première, même si certains de ses éléments sont tentés par la seconde. L’une croit à la rupture en cent jours, l’autre sait que nos sociétés évoluent plus qu’elles se révolutionnent. La tentation gauchiste est donc toujours latente au risque de compromettre la victoire de la gauche toute entière.


Le gauchisme ou extrême gauche ou ultra gauche ou gauche radicale peut revêtir plusieurs visages mais la culture et les méthodes sont les mêmes. Il a le visage du trotskisme quand il est partisan. Il peut se dissimuler sous la forme associative pour se donner un aspect généreux et désintéressé. Il apparaît sous la forme spontanéiste de "collectifs" quand il prétend se vêtir du costume de résistant. Dans tous les cas, il cherche à obtenir par la violence verbale, l’intimidation et l’agressivité ce qu’il n’arrive jamais à obtenir par les urnes. Le peuple ne souhaite pas voir ce courant de pensée gérer ses affaires, ses communes comme son pays. Cela suscite des frustrations qui alimentent l’agressivité.


Les courants gauchistes en arrivent alors à ne pas reconnaître la légitimité des élus du peuple. La démocratie représentative devient suspecte. Elle n’exprimerait pas les "vraies" attentes et demandes de la population. Par définition, l’élu devient un adversaire qu’il soit de droite, de gauche ou du centre. Il faut donc le contourner : la démocratie participative peut alors être utilisée à cette fin. Il suffit d’en noyauter les structures et de l’instrumentaliser. Les modalités légales de participation des citoyens sont mêmes regardées avec méfiance. De la même façon, la démocratie référendaire est régulièrement appelée au secours. Puisque les représentants du peuple sont à bannir, tentons de les contourner par l’appel permanent à la base ou via le référendum. Quel qu’en soit le sujet et peu importe si c’est légal ou pas !
Enfin, quand le responsable de l’exécutif est socialiste, qui plus est de tendance social-
démocrate, il devient le diable en personne. S’il le revendique fièrement, il devient l’homme à abattre, et même à discréditer par l’injure, l’insulte et la calomnie. Sur ce terrain, les deux extrêmes ont quelques points communs.

 

Cette forme de gauchisme demande d’ailleurs au socialisme démocratique de bien vouloir relayer ses propres propositions, au nom de ce qu’il appelle la "vraie gauche". comme s’il y en avait une fausse. J’ai entendu François Mitterrand répondre à quelqu’un sur ce thème : "Nul n’est juge du socialisme, sauf le peuple". Il n’a pas besoin d’un corps d’inspection
générale ou d’un pape infaillible !


La gestion des services publics sert souvent de champ de bataille à l’extrême gauche
pour tenter de culpabiliser les réformistes. La question de l’eau, de sa production, de sa distribution et de son épuration en fournit un exemple. Et pourtant, le Parti Socialiste français a précisément une doctrine sur ce sujet. Il n’interdit pas de faire usage d’une loi du 20 janvier 1993 qui organise la délégation de service public. Elle a été promulguée par François Mitterrand, proposée par Pierre Bérégovoy, présentée à l’Assemblée Nationale par Michel Sapin. Les Députés socialistes (dont moi-même) et radicaux de gauche l’ont votée. Les Députés communistes se sont abstenus pour ne pas gêner leurs élus locaux qui s’apprêtaient à l’appliquer.


Pour l’élection présidentielle de 2007, le projet socialiste laissait "aux élus locaux la possibilité de choisir entre la gestion publique et la gestion privée".
L’année suivante, dans le numéro d’octobre 2008 de la revue Economie Politique, le Premier Secrétaire du PS, François Hollande, écrivait ceci : "Une mission peut être exécutée par la délégation de service public". En juin 2008, par un vote de très large majorité, les adhérents du PS ont adopté une nouvelle Déclaration de principes, la cinquième de leur histoire. Ils ont abandonné l’objectif de la propriété publique de tous les moyens de production et d’échanges. Ils ont décidé que le cadre de leurs propositions se situait dans une "économie sociale et écologique de marché". Pour un gauchiste, c’est l’horreur. Mais les Français sont les seuls juges.


Le dernier livre qui évoque cette question est celui de Jean-Louis Bianco "Si j’étais Président", paru chez Albin Michel en ce mois de septembre 2010. Page 184, il lui est demandé de se définir comme socialiste. L’ancien Secrétaire Général de François Mitterrand à l’Elysée pendant 10 ans répond ceci : "à la fois idéaliste et pragmatique". Il illustre son positionnement de la façon suivante : "Je ne suis pas choqué par une délégation de service public exercée
par une entreprise privée. Je ne fais pas partie de ceux qui estiment que la régie représente toujours le bien incarné et que la délégation de service public serait mauvaise par principe".
Que l’on gère une ville, un département, une région, un pays, le plus simple est de rester fidèle à ce que l’on est, sans se laisser impressionner par l’agitation ambiante dès lors qu’elle s’accompagne d’agressivité injurieuse et calomnieuse.


A propos. n°11. Novembre 2010. p 2

 

parti-socialiste-avant-copie-1.jpg

 

Note:

 

Ce qui différencie la gauche comme-ci de la gauche comme-çà, c'est qu'à force d'être élu par les souris à siéger dans le fromage, certains ne défendent plus les intérêts des souris, mais ceux du fromage.

 

Il est étonnant de constater qu'au moment même où le capitalisme le plus prédateur, le plus assoiffé de bénéfices record (du 15% mini pas comme le livret bleu et pour le CAC40: "Au premier semestre 2010, elles ont ainsi réalisé 41,5 milliards d'euros de bénéfices, en hausse de 87 % sur un an" ) décide d'annexer les parts de marché qui lui échappent encore: éducation, hôpitaux, retraites et gestion de l'eau, voici que "la gauche" découvre les bienfaits de la gestion privée et "abandonne l’objectif de la propriété publique de tous les moyens de production et d’échanges. Ils ont décidé que le cadre de leurs propositions se situait dans une "économie sociale et écologique de marché".

Il y a des synchronisations choquantes.

Nous disons que oui, il y a bien eu une gauche réformiste, une gauche qui faisait les réformes qu'elle était bien obligée de faire sous la pression des "masses". Cà fait bien longtemps.

Il y a eu aussi une gauche sans réformes, qui vendait du vent, comme la société du "care" de Martine Aubry.

Mais quand la gauche devient celle de la contre réforme, de l'adaptation au marché, au profit, au libéralisme, qu'elle devient "social-libérale", alors oui, nous la combattons et nous sommes prêts " à aller jusqu'à employer des moyens légaux", comme le dit Jean Jacques Goldman!

 

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  Paul Linossier est un défenseur acharné de la Régie et réside à Lyon, il a notamment obtenu des remboursements conséquents aux usagers sur le grand Lyon et nous aide régulièrement par ses conseils éclairés à poursuivre le combat.

 

 

   Voici la réponse de Paul Linossier à la lettre de  B Poignant:

 

Une ode au libéralisme, caractérisée par une charge brutale contre les défenseurs du service public, qui se caractérise par les absurdités qu'elle contient. Elle mérite une réponse, au moins pour mettre en évidence la stupidité qui consiste à défendre un modèle caractérisé encore aujourd'hui  par son opacité financière.


 Comment un maire peut-il défendre un modèle de gestion qui lui interdit formellement de connaitre le compte d'exploitation réel et incontestable de ses services d'eau et donc de connaitre l'usage qui est fait des redevances payées par les usagers qui sont aussi ses administrés?


 Je préfère croire qu'il n'est même pas conscient de son ignorance, car dans le cas contraire on pourrait imaginer d'autres motivations.


 On peut penser qu'il est plus facile pour un socialo- réformiste en mal d'arguments d'assimiler les défenseurs des services publics et de leurs usagers à des gauchistes, plutôt que de démontrer les avantages de la délégation au privé.


 Il doit croire que cette posture simpliste lui évitera un débat sincère et véritable sur le choix du mode de gestion.

 
 Croit-il que parce qu'il a fait délibérer ses collègues sur un choix injustifié, le débat est définitivement clos?

 
 Si c'est le cas, l'avenir risque fort de lui donner tort.

 
 P. Linossier

 

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Parti Socialiste Convention égalité réelle

 

Texte adopté par le Conseil national – Mardi 9 novembre 2010 L’eau et l’énergie, nouveaux biens publics Favoriser la maîtrise citoyenne du service public de l’eau

 

 

C. L’eau et l’énergie, nouveaux biens publics


1. Favoriser la maîtrise citoyenne du service public de l’eau

 

Loin de la « concurrence libre et non faussée », le paysage de la distribution de l’eau est aujourd'hui marqué par une situation de très grande concentration, voire d’oligopole entre trois grands groupes privés qui se partagent 80% des marchés, tandis que les municipalités délégantes n’ont souvent pas les compétences pour contrôler efficacement la qualité et la juste tarification de la prestation fournie. Cette situation a entraîné des prix élevés, l’opacité de la rémunération de l’entreprise privée délégataire (qui facture souvent des frais de siège incontrôlables), des disparités énormes d’une région ou d’une ville à l’autre, une qualité de l’eau bien souvent insatisfaisante au regard des pollutions et de l’insuffisance des investissements dans l’assainissement, sans parler des risques de corruption.

 

Face à cette gabegie, nous voulons faire voter une grande loi cadre sur le service public de l’eau, qui fixe les grands principes en terme de tarifs, d’accès, de service minimum et de qualité de l’eau et qui donne aux collectivités locales la totale maîtrise de l’ensemble de la chaîne, de la protection des champs captants, à la distribution en passant par la production. Les collectivités doivent avoir vraiment le choix entre la régie et la délégation de service public, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Cette loi soutiendra les collectivités qui s’engagent dans la voie du retour en régie publique. Des exemples réussis de remunicipalisation existent comme à Paris, mais cette solution est parfois difficile à pratiquer en l’absence d’une masse critique suffisante, nécessaire pour se doter des compétences qu'implique la gestion d’un tel service et pour réduire les coûts. La solution de la régie intercommunale ou départementale doit être rendue possible et encouragée pour remédier à cette difficulté. La fourniture par les services déconcentrés de l’Etat d’une assistance technique aux collectivités (notamment pour la dénonciation de contrats de délégation léonins) doit faciliter la réappropriation par les collectivités publiques qui le veulent du bien vital entre tous qu’est l’eau, et permettre la modernisation nos méthodes de travail en développant l’expertise de la puissance publique. Elle sera ainsi mieux à même de contrôler l’action des entreprises dans les cas de délégations de service public.


L’eau est un bien vital dont nul de doit être privé pour des raisons financières et dont

l’utilisation doit être économe : l’instauration d'un prix très bas pour cinquante litres par jour par

personne et de tarifs progressifs, en fonction de la consommation, permettra à la fois un accès de tous à la consommation minimale nécessaire à tout être humain et une dissuasion des consommations déraisonnables.


Enfin, l’Etat – via les agences de l’eau – doit également accroître son soutien financier à l’effort

des collectivités locales en matière d’assainissement, afin de se mettre en conformité avec la

réglementation européenne, la France étant aujourd'hui menacée de pénalités financières par Bruxelles. Il est de la responsabilité de la puissance publique de mobiliser toutes les ressources pour permettre un bon état écologique des eaux et des rivières. Il est également de la responsabilité de la puissance publique d'édicter un cadre juridique permettant une réappropriation de la gestion par les citoyens et les usagers dont les intérêts sont divers.


Convention égalité réelle – Texte adopté par le Conseil national – Mardi 9 novembre 2010 – Page 43

  

  http://www.parti-socialiste.fr/static/9040/convention-egalite-reelle-le-texte-soumis-aux-militants-par-le-conseil-national-64873.pdf

 


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