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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 10:29

6 novembre 2010 - Le Télégramme 

 

L'annonce de la suppression de 1.800 postes à Pôle emploi d'ici fin 2011 a fait l'effet d'une bombe. Les salariés de la structure douarneniste seront en grève mardi.

Dans un climat social déjà tendu, les salariés de Pôle emploi ne semblent pas prêts à accepter cette décision sans réagir.

Déjà cinq conseillers en moins

À Douarnenez, ils ont décidé d'exprimer leur colère par une journée de grève, mardi. D'autant plus motivés que la diminution des effectifs y est déjà en route. «En début d'année, nous étions 21 conseillers-emploi opérationnels. Aujourd'hui, nous ne sommes plus que seize», décompte Laurent Quéré, délégué syndical. Où sont passés les cinq manquants?

 

«Soit ils sont passés encadrants, soit ils étaient en CDD, soit ils sont partis sur d'autres pôles. Et aucun n'a été remplacé. C'est donc déjà très difficile de faire notre travail. Les directives nationales disent que nous devrions être capables de suivre, en moyenne, 105 dossiers. Ici, c'est de l'ordre de 150 dossiers par conseiller. Nous avons des gens de Pont-de-Buis, de Rosnoën, du Faou, qui étaient suivis à Châteaulin et qui doivent maintenant venir à Douarnenez, une fois par mois. Il est évident que toutes ces personnes ne peuvent pas être correctement suivies. Et cette surcharge fait que des entreprises de ces secteurs enclavés géographiquement ne sont pas prospectées».

Passage en force

«Déjà l'année dernière, à la même époque, nous avions fait grève, poursuit le syndicaliste. Nous pensions que cela avait fait avancer la question concernant la préservation de nos deux spécificités professionnelles, conseil à l'emploi et indemnisations. Aujourd'hui, on se rend compte que la direction est en train de passer en force sur ce point. On est train de vouloir nous faire entrer dans un système qui sera préjudiciable aux demandeurs d'emploi, à cause du volume de gens à suivre».

Meilleure lisibilité

«Nous venons seulement d'avoir accès aux plans», déplore Laurent Quéré à propos du nouveau Pôle emploi, en cours d'achèvement à Tréboul. «Nous n'avons pas été associés à la réalisation de ce bâtiment. Normalement, nous devrions avoir plus de place et cela nous évitera des déplacements. Surtout, cela permettra une meilleure lisibilité pour les usagers, notamment les entreprises. Aujourd'hui, il n'est pas rare que des employeurs se baladent entre le site de Ploaré (ex-ANPE) et celui du centre-ville (ex-Assedic)». Une perspective de meilleures conditions de travail qui ne semble pas suffire à calmer la colère des salariés de Pôle emploi.

  • Marie-Line Quéau
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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 10:23

6 novembre 2010 -Le Télégramme

 

Les étudiants travailleurs sociaux des Côtes-d'Armor ont manifesté, hier après-midi, devant leur lieu de formation: l'AFPE de Saint-Brieuc. À plusieurs reprises, déjà, ils avaient fait état de leurs difficultés à trouver des stages. Et notamment depuis la gratification mensuelle des stages d'une durée supérieure à deux mois, en 2009, qui freine certaines institutions en manque de moyens financiers.

Le phénomène s'accentue

La situation s'est encore dégradée. Certains étudiants assistants sociaux de 2e année n'ont décroché un stage qu'hier, avec trois semaines de retard sur le calendrier. Quant aux éducateurs en 1ère année de formation, à une semaine du début de leur stage, ils sont 20 sur 32, à l'heure actuelle, à rester sur le carreau. Dans la pratique, ce ne sont pas les étudiants qui recherchent eux-mêmes leurs stages mais le Girfas, un pôle ressources régional qui répartit ensuite les stages dans les cinq sites de formation bretons: Saint-Brieuc (22), Rennes, Bruz (35), Lorient (56) et Gouesnou (29).

Des dysfonctionnements

Selon les étudiants, «ce protocole régional dysfonctionne. Dans les Côtes-d'Armor, les promotions comptent 45 étudiants assistants sociaux et 32 étudiants éducateurs chaque année, ce qui est énorme comparé au potentiel de terrains d'accueil de stage du département. À cette difficulté s'ajoute le contexte défavorable de la réorganisation de tout le secteur de l'action sociale et médico-sociale», déplorent les étudiants qui demandent «la mise en place de moyens plus importants pour la recherche de stages et l'assurance de ne pas être pénalisés dans la validation de leur année».

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 10:12

6 novembre 2010 à 08h00 - Le Télégramme


Un nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites a lieu ce samedi 6 novembre. En Bretagne, près d'une vingtaine de rassemblements sont programmés.

 

 

Une nouvelle journée de mobilisation nationale interprofessionnelle contre la réforme des retraites se tient ce samedi partout en France à l'appel de l'intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires.


Il s'agit de la 8e journée d'actions organisée contre ce texte. La loi a été définitivement adoptée par le Parlement, mais elle n'a pas encore été promulguée par le président de la République compte tenu de la saisine du Conseil constitutionnel par le Parti socialiste.

En Bretagne, une vingtaine de rassemblements sont prévus dans différentes villes de la région ainsi que sur les îles. Voici en détail les horaires et lieux de rendez-vous.

 

FINISTERE

- Brest : 14 h 30, place de la Liberté

- Carhaix : 14 h 30, centre-ville

- Morlaix : 14 h 30, place de la Mairie

- Quimper : 14 h 30, place de la Résistance

- Quimperlé : 14 h 30, Coat Ker

- Ile de Batz : 15 h, place de l’Eglise

 

COTES D'ARMOR

- Dinan : 10 h 30, esplanade de la Résistance (derrière la Mairie)

- Guingamp : 10 h 30, place de l’Échiquier

- Lannion : 11h, parking de la Poste

- Saint-Brieuc : 10 h 30, place de la Liberté

 

MORBIHAN

- Vannes : 10 h, La Rabine

- Lorient  : 10 h, place de la Mairie

- Auray : 10 h, place du Loch

- Pontivy : 10 h, La Plaine

- Ploërmel : 10 h, mairie

- Belle-Ile-en-Mer : 10 h 30, embarcadère

- Groix : 11 h, les Halles

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 13:17



Au-delà de la défaite annoncée des démocrates, les élections du 2 novembre ne peuvent pas permettre que s’exprime, sinon dans l’abstention, le sentiment de révolte qui grandit dans le pays contre les responsables de la crise.

Deux ans après son élection triomphale, Obama devrait enregistrer une défaite aux élections du 2 novembre dont nous n’avons pas, à l’heure où nous écrivons, les résultats. Sa cote de popularité est passée de 69 % alors à 43 % aujourd’hui et le Parti démocrate devrait perdre la majorité à la Chambre des représentants.


Élu juste après la faillite de Lehman Brothers, Obama, en qui nombre d’électeurs plaçaient des espoirs de changement, n’aura fait que mettre en application les plans de l’administration Bush pour faire payer la crise aux couches populaires. À commencer par le plan de sauvetage des banques voté sous Bush, le Trouble Asset Relief program (Tarp) : plus de 700 milliards d’argent public mis à la disposition des banques et dont le secrétaire au Trésor, Geithner, déclarait fièrement début octobre qu’il ne coûterait au final « que » 50 milliards aux contribuables.

 

Les plans de relance dont ont bénéficié les multinationales se sont succédé, faisant grimper le déficit de l’État à plus de 1 500 milliards de dollars – attendus en 2010 – sans que le chômage et la pauvreté ne cessent d’augmenter. 15 millions de travailleurs sont sans emploi, dont 6 millions depuis six mois. 9, 5 millions de travailleurs doivent jongler avec deux emplois pour espérer s’en sortir. 40 millions d’Américains vivent sous le seuil de pauvreté et le nombre de ceux qui ont recours aux bons d’alimentation a augmenté de 70 % depuis 2007.


Le secteur bancaire, qui a profité de la crise pour se restructurer, a renoué avec les bénéfices et continue de distribuer bonus et salaires mirobolants à ses traders et à ses dirigeants, tout comme les groupes de l’automobile, dont General Motors qui s’était placé sous la loi des faillites pour bénéficier de la manne étatique. Les déclarations d’intention d’Obama à leur encontre sont restées à l’état d’annonces.


Le scandale des saisies immobilières est un concentré de cette situation. Plus d’un million de « propriétaires » qui ne peuvent plus rembourser les traites des crédits hypothécaires (les subprimes) que leur ont refourgués les banques devraient voir leur maison saisie en 2010, trois millions sont menacés du même sort.


Aussi, les sentiments de colère ne font que grandir au sein des couches populaires dont une grande partie rejette aussi bien les démocrates que les républicains. Mais c’est pour l’instant le mouvement « Tea Party » (Tax enough already, « déjà assez imposés »), apparu il y a deux ans, qui profite, dans la petite bourgeoisie blanche, de ce rejet des grands partis. Se prétendant indépendant des républicains tout en ayant à sa tête Sarah Palin, l’ancienne colistière de John Mc Cain, c’est un mouvement populiste et réactionnaire, incarnation possible d’une nouvelle extrême droite.


Rien d’étonnant, dans ces conditions, si le mécontentement des travailleurs s’exprime essentiellement par l’abstention.


Galia Trépère

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 13:09

Expérimentation sociale

Par Sophie Chapelle (5 novembre 2010)


Le Bauen, à Buenos Aires, est un grand hôtel atypique. Fermé en 2001 pour cause de mauvaise gestion et de crise financière, il a rouvert sous l’impulsion d’une poignée d’anciens employés licenciés. Décidés à se réapproprier leur ancien outil de travail, ils se lancent dans l’aventure de l’autogestion et se regroupent en coopérative. Pari réussi pour un lieu d’hébergement qui accueille touristes et militants solidaires.


© Béatrice Murch (source)

 

 

Le café-restaurant ne désemplit pas. Des habitants du quartier s’y mélangent aux touristes et militants de passage. Un brouhaha gagne progressivement le hall d’entrée, qui jouxte le bar. Une centaine de campesinos venus des quatre coins d’Argentine débarquent. Ils se rendent à la première fête nationale des semences, non loin de Buenos Aires. Les deux ascenseurs sont pris d’assaut entraînant un difficile chassé-croisé dans les escaliers. Derrière la réception de l’hôtel, c’est Diego, l’attaché de presse, qui remplace au pied-levé un collègue malade. Bienvenue à Bauen [1], un hôtel de luxe récupéré et autogéré par les travailleurs depuis 2003.

Comme de nombreux autres associés de Bauen, Armando a commencé à travailler comme serveur dans l’hôtel bien avant sa récupération par les salariés. Ce lieu emblématique de la capitale argentine n’est pas tout jeune. Construit sous la dictature militaire à l’occasion de la coupe du monde de football de 1978, l’hôtel Bauen accueille alors l’élite argentine. « C’était un défilé d’artistes, de politiques, d’hommes d’affaires, de touristes du monde entier », se souvient le serveur. Les dettes contractées par le propriétaire le conduisent en 1997 à vendre le prestigieux édifice. Racheté par un homme d’affaires chilien, l’hôtel est géré de façon calamiteuse jusqu’en décembre 2001, quand l’Argentine est frappée de plein fouet par une crise financière qui ruine le pays. Le propriétaire met la clé sous la porte.

 


« J’avais du mal à passer devant l’hôtel et à le voir partir en morceaux », se rappelle Maria del Valle, ancienne employée désormais responsable des relations presse de l’hôtel. « Je ne savais pas à l’époque qu’il existait un mouvement de récupération des entreprises ». La fermeture est d’autant plus dure à avaler que l’ancien propriétaire rouvre un autre hôtel plus moderne, à proximité [2]. « Le pays était entré dans une instabilité totale, nous n’avions pas d’argent pour envoyer notre fils à l’école. Les employés étaient victimes d’une politique obsolète, néolibérale, aggravant la précarité. Ce n’est pas un hasard si nous avons décidé d’emprunter un chemin alternatif », explique Marcelo Ruarte, 59 ans dont 23 passés à la réception, et premier président de la coopérative.


« Occuper, résister, produire !  »


Trente travailleurs licenciés de Bauen décident de suivre ce chemin alternatif le 21 mars 2003. Ils occupent l’hôtel, fermé depuis quinze mois, en passant par un tunnel qu’a fait creuser leur ancien patron entre les deux hôtels. « Revenir dans ce lieu nous a d’abord permis de nous retrouver, de savoir que nous disposions de capacités et d’un énorme potentiel d’idées, se souvient Marcelo. Nous savions que nous allions en faire un lieu autogéré. » Ils déposent les statuts d’une coopérative. Leur objectif : « Occuper, résister, produire !  ». Les associés sont davantage guidés par une nécessité pratique plutôt que par une idéologie autogestionnaire.

Sous la menace constante de l’expulsion, les travailleurs s’organisent pour réhabiliter progressivement l’hôtel. Les journées se révèlent éprouvantes. Les associés sont contraints de beaucoup bosser sans rien gagner au départ. « Nous n’avions que du pain et du maté (thé à base de plante héritée des cultures indiennes), se souvient Maria, qui prend alors le risque de lâcher son nouvel emploi pour rejoindre l’aventure. Nous avons commencé par acheter quelques produits de nettoyage pour les salons, l’entrée et toute la palissade ». Une fois les salles de conférence réaménagées, ils décident d’ouvrir un premier lot de chambres. Les premiers clients débarquent. « L’entreprise récupérée n’a pas de capital et par conséquent pas de facilités pour obtenir des crédits. Il nous fallait tranquilliser la situation, économiser et acheter des lits, des télévisions... Tout s’est fait petit à petit », raconte le premier président de la coopérative.


Prix modérés pour touristes solidaires


Aujourd’hui, les vingt étages d’acier et de verre de l’hôtel gardent leur allure seventies. La déco plutôt kitsch a le mérite d’être le fruit de la solidarité. Sept ans après la récupération, la maintenance des 200 chambres de l’hôtel n’est pas une mince affaire. Les problèmes d’ascenseurs, de chauffage ou de climatisation sont courants. «  Dès que l’argent rentre, nous l’utilisons pour des réparations », explique, derrière son comptoir, Armando, le serveur. On nous conduit au 3e étage où trois ouvriers s’activent au vernissage d’une terrasse. « À l’étage d’en dessous, la piscine a été remise à neuf mais les autorisations manquent pour pouvoir la mettre réellement en fonctionnement.  »


L’ancienne clientèle a quasiment disparu. Forcément : « Quand les joueurs de grosse caisse arrivent dans le hall, ça fait fuir une partie des clients. Mais de nouvelles personnes viennent, habitantes du quartier ou en accord avec notre projet », décrit Armando. Intéressés par des prix modérés, les touristes sont parfois surpris par la diversité des personnes croisées. Un jour, ce sont des centaines de jeunes venus pour les rencontres de la jeunesse du Mercosur (la communauté économique des pays de l’Amérique du Sud) qui envahissent les couloirs de l’hôtel. Le lendemain, ce sont des représentants de mouvements sociaux ou syndicaux de passage dans la capitale logés à prix militant. Résultat : « Quand le Bauen est dans la rue, tout le monde l’accompagne. Ce lieu est né dans la lutte et continue de l’être. »


 

Le Bauen héberge aussi régulièrement des participants à des initiatives gouvernementales. Une proximité avec le pouvoir qui n’est pas sans créer des difficultés politiques au sein du mouvement des entreprises autogérées. Les associés de Bauen misent également sur un gros programme d’activités culturelles. Presque chaque soir, l’auditorium propose une pièce de théâtre ou un concert. « Toutes les entreprises récupérées ont un espace culturel, rappelle Marcelo. Il est important de consacrer une place importante à la culture parce qu’elle est la seule à pouvoir changer la pensée. Tout ne se réduit pas à l’argent. »


Exproprier les rentiers propriétaires


Aux côtés d’autres travailleurs, les associés de Bauen et le mouvement des entreprises « récupérées » demandent une loi d’expropriation (des propriétaires) qui légaliserait le transfert aux travailleurs des usines et entreprises occupées. « Cette expropriation signifierait que nous pourrions enfin travailler en paix », précise Marcelo. Une intervention gouvernementale est désormais nécessaire pour assurer la pérennité de ces expériences alternatives. Et prouver que le travail en autogestion, ouvert sur le monde, n’est pas qu’une utopie mais un bien commun à promouvoir et protéger. « Nous consolidons des postes de travail, nous sommes en capacité de gagner notre vie et de générer davantage d’emplois », insiste Marcelo. Les entreprises récupérées, ou autogérées, en Argentine représentent aujourd’hui 50.000 emplois directs et 20.000 indirects avec les fournisseurs, détaille-t-il.

« Même si nos revenus demeurent humbles, notre coopérative va désormais de l’avant  », poursuit Maria. Elle compte aujourd’hui 152 membres, payés au minimum 1.740 pesos (315 euros), le seuil du « salaire vital » fixé par le ministère du Travail. « Nous travaillons beaucoup pour que la différence salariale entre les responsables et les autres camarades soit mince, précise Diego. Si dans l’hôtellerie traditionnelle, le fossé entre la réceptionniste et le gérant est abyssal, de notre côté, nous croyons au travail d’équipe ». L’important pour une bonne partie des associés de Bauen tient aussi à l’ambiance de travail, « plus confortable et sans autant de pression que dans une entreprise privée », selon Armando.

 


Culture du travail contre politiques néolibérales


Évidemment, tout n’est pas rose à Bauen. Des tensions surgissent en particulier entre les anciens et les plus jeunes. « Ils ont un sens très faible de l’appartenance, critique Armando, pour eux, Bauen, c’est juste un travail ». La culture du résultat immédiat se heurte ainsi à celle de l’investissement dans la réhabilitation et l’amélioration des locaux. « Il nous faut récupérer la culture du travail, poursuit Marcelo. Sans elle, le Bauen n’a plus d’identité. » Pour eux, cette « culture du travail », s’est perdue dans les années 1990, sous les mandats de Carlos Ménem et ses politiques néolibérales.


Pour régler les différents et avancer ensemble, les associés de Bauen participent à une assemblée hebdomadaire. Chaque travailleur y dispose d’une voix. « Si l’un de nous fait mal son boulot, nous pouvons en parler en assemblée. Travailler sans chef et sans pression est vraiment agréable mais cela suppose d’être responsable et d’avoir des objectifs clairs. Sans cela, c’est un désastre », prévient Armando. Lutter contre l’individualisme au profit du travail collectif est un défi quotidien à Bauen, d’autant plus difficile à vaincre quand l’enjeu est de ne jamais se transformer en patron.

Sophie Chapelle

Notes

[1] Bauen correspond aux initiales de Buenos Aires Una Empresa Nacional (Une entreprise nationale de Buenos Aires)

[2] Le « Bauen Suite Hotel », à ne pas confondre avec l’hôtel Bauen en coopérative, si vous vous rendez à Buenos Aires.

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 12:44
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2 avril 2010

 

Je lis le dossier n° 69 de la revue Pour la science consacré à l’énergie. On y trouvera une utile présentation des problèmes concernant le charbon, le pétrole, le nucléaire, le solaire, le vent, la fusion thermonucléaire, etc.

 

L’ensemble est orienté par l’idée que nous allons vers « la transition énergétique ». Une perplexité saisit cependant le lecteur : des énergies, mais... à consommation constante ?

 

La question de la réduction de la consommation ne sera-t-elle pas abordée ? En fait, si, à la fin, par deux pauvres pages d’entretien avec un chercheur belge spécialiste de psychologie sociale. Manifestement, les concepteurs de ce numéro ont été les premières victimes de l’aveuglement collectif qui nous pousse à ignorer l’hypothèse de la décroissance de la consommation d’énergie.

 

Or, si l’on considère aussi bien la tension sur les ressources que la menace du changement climatique, l’objectif de réduction de la consommation d’énergie dans les pays riches mérite autant d’attention que celui du développement des énergies renouvelables.


Mais s’agit-il d’un aveuglement collectif ou d’un aveuglement des classes dirigeantes ? Voici un autre exemple de déni d’une réalité dérangeante par ce qui nous tient lieu d’élite. A la fin de cette semaine, un train chargé de containers enfermant une quantité énorme de radioactivité va traverser la France à destination de l’Allemagne.

 

Nous n’en saurions à vrai dire rien si Greenpeace et le Réseau Sortir du nucléaire ne nous en avaient informés ; du côté du gouvernement, c’est le silence.

 

Ces déchets vont d’un endroit où on ne sait quoi faire de ceux qui s’y trouvent, la Hague, vers un endroit où on les stocke en surface, Gorleben, sans savoir qu’en faire. Il était prévu de les enfouir, mais cela se révèle impossible, pour des raisons aussi bien géologiques que politiques - le refus déterminé d’une majorité des citoyens allemands.

 

Cette impasse n’est propre ni à la France ni à l’Allemagne : aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Espagne, on ne sait quoi faire des déchets nucléaires, dont la radioactivité durera des milliers d’années. Pourtant, presque tous les gouvernements encouragent la « renaissance du nucléaire », en repoussant aux petits-enfants le soin de se débrouiller avec ce tas de déchets.


Refus d’envisager les économies d’énergie, refus de reconnaître qu’il n’y a pas aujourd’hui de réponse à la question des déchets nucléaires : nous filons tel un train ivre dans la nuit épaisse, en feignant de croire qu’il n’y a pas de terminus et que le voyage ne s’arrêtera jamais. Mais les passagers sont-ils bien d’accord avec les chauffeurs de la locomotive ?


Hervé Kempf (Chronique « Ecologie »)



* Article paru dans le Monde, édition du 03.11.10. 02.11.10 | 13h27 • Mis à jour le 02.11.10 | 13h28.

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 12:24
vendredi 05 novembre 2010

Les salariés de la fédération ADMR étaient consternés, hier. Le plan social se précise. 82 postes vont être supprimés.

Des salariées en larmes. D'autres, écoeurés. « C'est une honte ! On nous manque de respect ! » lâche une femme. Un ressentiment partagé par beaucoup. Hier après-midi, au centre Henri-Queffélec de Gouesnou, l'assemblée entre les salariés de la fédération ADMR et leur direction a presque viré au psychodrame.

Lettres d'ici quelques semaines


Cette réunion est à l'initiative de la direction. La première depuis un an. Venus de tout le Finistère, les 149 salariés ont pratiquement tous répondu présent. Pas d'ordre du jour. Uniquement les questions des salariés.


Yves Derrien, président, l'avait répété : pour faire face aux dettes, un plan social est nécessaire. Mais lequel ? Au bout de deux heures, l'ambiance est chaude bouillante.

« Sur 82 suppressions de postes, il y aurait 52 licenciements. Les lettres seront envoyées dans les prochaines semaines, précise une salariée. Mais ça reste flou ! » Un autre regrette : « Le seul but est financier. Derrière, aucune réflexion ! »


La nouveauté ? Trente postes seront créés mais par transformation de trois « métiers » : conseiller technique, encadrant et secrétaire décentralisée. Ils seront fusionnés en un seul, celui « d'accompagnant de proximité ».


Soixante-dix occupent ces fonctions, pour la plupart recrutés il y a trois à quatre ans. Ils ont contribué à professionnaliser les associations locales. « Certaines payaient encore leurs aides à domicile à l'heure alors que c'est illégal depuis 1978 ! » souligne une encadrante. « La direction dit qu'on est inutile ! déplore une autre. Elle veut revenir à une gestion avec des bénévoles. Mais, ce temps-là est révolu ! »


Lundi, des salariés manifesteront devant le tribunal de Brest. Assignée par le comité d'entreprise et la CFDT, la fédération risque l'annulation de son plan social. Elle y fera aussi un point sur sa procédure de sauvegarde.


 

Laurence GUILMO.
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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 12:04

4 novembre 2010 à 20h17 - Le Télégramme

 

 

Grande voix de la radio et de la télévision en breton, Charles Le Gall, plus célèbre sous le nom de Charlez ar Gall, est décédé, mercredi, à l’âge de 89 ans.


Né en 1921 dans une famille d’agriculteurs à l’Hôpital-Camfrout (29), près de Brest, Charles Le Gall n’avait appris le français qu’une fois scolarisé. Marié à Jeanne-Marie Guillamet, qui sera connue sous le nom de Chanig ar Gall, et devenu enseignant, il rejoint l’association Ar Falz à la Libération et, en 1959, succède à Pierre-Jakez Hélias au micro des programmes en breton de Radio-Quimerc’h et d’Inter-Bretagne.

 

Durant 17 ans, il y anime plus de 800 émissions. À partir de 1964, il devient le premier "speaker" bretonnant de la télévision régionale où il présente une chronique hebdomadaire. Collaborateur à la revue "Brud", devenue "Brud Nevez", Charles Le Gall était membre de la Société archéologique du Finistère et vice-président fondateur de la Société d’Études de Brest et du Léon.

 

Un hommage lui sera rendu demain, à 11h, au jardin Kennedy, à Brest.

 

Le décès de Charlez ar Gall :

 

la langue bretonne en deuil


La Bretagne et la langue bretonne sont en deuil. L'une des personnalités les plus attachantes et les plus populaires de Bretagne est décédée ce 3 novembre 2010, à l'âge de 89 ans : il s'agit de Charles Le Gall, bien connu de tous sous le nom de Charlez ar Gall.


Je rends hommage à l'homme de conviction et à l'éminent bretonnant : il a joué un rôle de premier plan dans les années 1960 et 70 pour le développement de la radio et de la télévision en langue bretonne. Charlez ar Gall a été en effet le tout premier présentateur en langue bretonne de la télévision régionale dès sa création en 1964. C'est par la radio qu'il avait débuté sa collaboration à l'ORTF : il prend le relais de Pierre-Jakez Hélias en 1959 pour animer les émissions de Radio-Quimerc'h. En janvier 1971 est créé le premier magazine en langue bretonne de la télévision, sous le très beau nom de "Breiz o veva" (La Bretagne qui vit) : Charlez ar Gall se retrouve tout naturellement à la tête de l'équipe qui en prend la charge et qui comprend sa femme Chanig ar Gall, Pierre-Jakez Hélias et moi-même.


Sa carrière audiovisuelle a cependant été marquée par deux évènements qui ont eu à l'époque un retentissement considérable en Bretagne. En 1962, il est en effet suspendu pendant un mois par le Ministre de l'Information de l'époque pour avoir diffusé une chanson considérée comme séditieuse : "Emgann Montoulez" qui relatait la prise de la sous-Préfecture de la ville par les paysans léonards. En 1974, c'est une de ses chroniques télévisées qui est tronquée lors de sa diffusion : il préfère alors démissionner. Quelques jours plus tard avait lieu l'attentat du Roc-Trédudon. Charlez ar Gall avait été très affecté par cette succession d'évènements.


Instituteur de formation et enseignant de profession, Charles Le Gall n'a jamais travaillé qu'à temps partiel dans l'audiovisuel : sa contribution aux programmes en langue bretonne de la radio et de la télévision n'en est que plus remarquable.


C'était un homme de conviction et d'une grande intégrité, chaleureux, ouvert à la discussion. Proche d'Armand Keravel et de Pierre-Jakez Hélias, il est de ceux qui ont relancé le mouvement Ar Falz dans un contexte difficile, aux lendemains de la Libération, puis participé à la création de la fédération Emgleo Breiz et de la revue Brud (aujourd'hui Brud Nevez).
Charlez ar Gall était un éminent bretonnant, s'exprimant à l'oral comme à l'écrit dans une langue authentique, avec une belle aisance et un grand souci de la précision. Il aura grandement contribué à la réhabilitation de sa langue maternelle : par la parole quand il s'exprimait sur les ondes, et par ses écrits, puisqu'il a continué à publier dans la revue Brud Nevez jusqu'à ces derniers mois.


Fañch Broudic
Ancien responsable des émissions en langue bretonne sur France 3 Ouest
Président d'Emgleo Breiz

 

Note du blog:

 

Des points ne sont pas développés dans ces deux articles.


D'une part pour adhérer à "Ar Falz" en 1945 il fallait être de gauche, et enseignant,  tout en défendant la langue bretonne, ce qui n'était pas si évident que cela.  Les "jacobins" (ou colbertistes, ou bonapartistes parce que la Révolution a bon dos!) de droite comme de gauche se sont emparés du rejet des nationalistes collaborateurs par la population, pour combattre également la langue, qui n'avait rien fait. Cela a eu un joli succès, la population a abandonné massivement la transmission familiale dans les années 50 60.

 

Il y a eu un "front unique" pour la défense de la langue entre personnalités "républicaines" de gauche, du PS, du PC et des écclésiastiques. D'aillleurs ce n'était pas spécifiquement breton, car les terres "radicales" (catalogne, occitanie) ont également participé au mouvement laïc des langues de France. Mais il fallait compter avec une opposition très marquée du reste de la classe politique, gaulliste en particulier et donc des médias. Le Télégramme de Coudurier père n'étant pas le dernier à censurer les communiqués d' Emgleo Breiz, Jean Ferniot de RTL en remettait une couche... Il était de bon ton de se moquer des "patois", cela faisait "intelligent".

 

 On peut créditer à ce mouvement la loi Deixonne qui permettait l'alphabétisation des petits qui étaient déjà bretonnants, contrairement à aujourd'hui, où on apprend à parler à des francophones. Hélas, cette loi est arrivée au moment d'une grande hostilité des milieux enseignants qui ne s'en sont guère servi,  et des parents. On doit aussi à ces pionniers, un rôle plus profond, par des pétitions massives et des prises de positions de conseils municipaux ils ont ouvert la voie à tout ce qui a été admis et obtenu à l'heure actuelle.

 

Mais ce mouvement à la fois "populaire" et "à contre-courant" portait une contradiction "mortelle". Il ne s'intéressait qu'au breton populaire réellement existant transmis naturellement en Basse-Bretagne. Il défendait les droits des "locuteurs" et pas ceux de "la langue".  Il ne s'est jamais fixé pour but de faire parler breton à des des francophones de naissance, ou à la marge. Certains comme Tricoire de la méthode du même nonm, ont certes appris le breton, mais un breton populaire. Une fois que les familles ont arrêté de transmettre le "trésor du breton parlé" , ce mouvement s'est trouvé littéralement "asséché", n'envisageant aucunement d'aller "convertir" des rennais(e)s.

 

Il fallait aussi subir les critiques des milieux nationalistes qui relevaient la tête plus on s'éloignait de la guerre. D'origine pourtant réactionnaire, ceux-ci se gaussaient volontiers des catholiques ( Favé, Seïté, Falc'hun) qui prenaient part à ce combat "français" et bien sûr des communistes et socialites "patriotes français". Ils étaient pris entre deux  ou trois hostilités conjuguées.

 

Enfin, avec Charlez ar Gall, c'est la langue bretonne des paysans qui s'éteint, la langue authentique des campagnes de Basse-Bretagne celle qui "sentait trop la ferme".


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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 10:37

 

Appel unitaire

jeudi 4 novembre 2010
 
 

Le gouvernement fait passer en force sa contre-réforme des retraites à l’Assemblée nationale et au Sénat. Au printemps 2010, il s’était livré à un simulacre de concertation avec les organisations syndicales. À l’automne, il a bafoué les droits démocratiques les plus élémentaires. En même temps, il méprise l’expression populaire qui s’est manifestée de façon croissante pour refuser sa contre-réforme, profondément injuste, dont le but est de restreindre les dépenses sociales et les dépenses publiques afin de satisfaire les exigences des marchés financiers. Il s’agit de faire payer la crise aux catégories modestes, tout en poursuivant l’entreprise de démolition du système par répartition pour faire la place à la capitalisation, aux assurances et à l’épargne privées.

 

Au fur et à mesure que les arguments du gouvernement, relayant à la lettre près ceux du Medef, étaient décortiqués et retournés, la question des retraites a progressivement catalysé autour d’elle le rejet des politiques économiques, sociales et antidémocratiques qui se soldent depuis tant d’années par plus de chômage, plus de précarité et d’inégalités, plus de cadeaux aux plus riches et des mesures répressives envers les étrangers ou les Français issus de l’immigration.

 

Le recul des deux âges de la retraite, l’allongement de la durée de cotisation, le refus de prendre en compte la pénibilité de certains travaux, la double peine infligée aux femmes et aux plus précaires, la casse de la médecine du travail, l’incitation à l’épargne retraite privée, la condamnation des jeunes à galérer toute la vie sont les marques emblématiques d’une contre-réforme imposée avec une détermination et un cynisme sans pareils. De plus, une nouvelle régression sociale est d’ores et déjà programmée par le gouvernement avec l’annonce d’une « réforme systémique » qui serait débattue en 2013.

 

L’entrée dans la lutte de la jeunesse apporte la preuve que l’ensemble de la société se sent concerné par la dégradation progressive de la protection sociale et de l’emploi. À cette occasion, le gouvernement et les médias qui lui sont acquis se sont livrés à une déformation systématique de l’information, tandis que se reproduisent des actes de provocation et de brutalité de la part des forces de police.

 

Devant l’obstination du gouvernement refusant d’entendre la voix de la rue, les mouvements de grève dans les entreprises privées et le secteur public, le mouvement social ont franchi une étape. En plus de grèves reconductibles dans certains secteurs, le blocage des dépôts de carburants et des raffineries, les actions ponctuelles dans certains lieux de production et sur des infrastructures de transport visent à faire céder le gouvernement en paralysant certains points névralgiques de l’économie. Là encore, le gouvernement ne sait répondre que par la force, et même, au mépris de la légalité, par des atteintes au droit de grève et des réquisitions que nous dénonçons avec force.

 

Le soutien majoritaire de la population au mouvement social témoigne de sa victoire sur le plan idéologique. L’approbation du projet gouvernemental par le Parlement ne marque pas la fin de la lutte contre cette contre-réforme.

Le Collectif national « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites », qui avait contribué au printemps à lancer la bataille des idées, affirme sa détermination à continuer à lutter contre la promulgation de la contre-réforme. Il apporte tout son soutien à l’installation d’une bataille de grande ampleur pour empêcher sa promulgation et son application.

 

Dans ce but :

 

- Il soutient les prochaines journées de mobilisation organisées par les organisations syndicales, en particulier le 6 novembre, et appelle tous les citoyens à soutenir les grèves, les actions multiformes organisées par les travailleurs localement et unitairement, dans les entreprises privées et le secteur public, et par les assemblées générales interprofessionnelles ;

 

- Il souligne l’importance du soutien financier pour permettre aux grévistes de tenir. Ce soutien a une dimension de réelle solidarité, pas simplement de délégation de contestation. Les initiatives pour l’organiser doivent se multiplier.

 

Quelques adresses pour envoyer des chèques sont disponibles sur http://petition.exigences-citoyennes-retraites.net/

 

- Il appelle tous les collectifs locaux à prendre des initiatives pour continuer à informer la population et à exiger la non-application de la réforme. À cet égard, des actions qui mettent en convergence les citoyens et les syndicalistes, des initiatives de désobéissance civile, des actions en faveur de la gratuité pour les chômeurs et les précaires pourraient servir d’exemples montrant que l’accroissement des inégalités promis par la réforme n’est pas inéluctable ;

 

- Il engage tous les citoyens et les citoyennes à entreprendre l’élaboration de réponses communes prenant le contre-pied de la régression sociale contenue dans la contre-réforme gouvernementale. Le Collectif prendra sa place dans ce débat au travers d’un document faisant état de grands axes pour une juste réforme des retraites ;

 

- Il s’engage à poursuivre son travail d’information et de coordination des initiatives pour contribuer au renforcement de l’unité des associations, syndicats et partis politiques, à laquelle une fraction de plus en plus large de la population aspire pour mettre en échec un projet injuste et antidémocratique.

 

Le gouvernement a cru mener une guerre-éclair. La résistance a toujours fini par l’emporter. Nous menons une bataille dont l’enjeu embrasse toutes les générations. Les moins jeunes l’avaient senti d’emblée, les plus jeunes l’ont à leur tour compris. La solidarité intergénérationnelle est déjà là, dans les idées, dans la rue et dans la lutte.

Pour la retraite à 60 ans, pleine et entière, sans un an de plus, sans un euro de moins

TOUTES ET TOUS DANS LA RUE
DANS LES MANIFESTATIONS
SAMEDI 6 NOVEMBRE

ATTAC, Fondation Copernic, Solidaires, FSU, UNEF, AC !, APEIS, Marches Européennes, Osons Le Féminisme, Femmes Egalité, CNDF, Résistance Sociale, Europe Ecologie/Les Verts, MPEP, FASE, Gauche Unitaire, PCOF, Les Alternatifs, Parti de Gauche, PCF, NPA, Démocratie et Socialisme

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 10:13

 


 




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