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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 12:01
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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:44
Par Socialist Worker, Denis Lacorne le Dimanche, 31 Octobre 2010


 

Tandis que l'extrême droite connaît une montée inquiétante avec le succès du mouvement « Tea Party », qui se renforce au sein du Parti Républicain, les conséquences de la désillusion populaire face au bilan de l'administration Obama risquent de faire perdre aux Démocrates leur majorité au sein du Congrès lors des élections législatives du 2 novembre, dites de mi-mandat. Nous publions ci dessous un éditorial du « Socialist Worker », journal de l'International Socialist Organisation (ISO) des États-Unis, ainsi qu'une analyse du mouvement « Tea Party » (LCR-Web)


Depuis plus d'un an, il est évident que les Démocrates vont subir une déroute aux élections législatives de mi-mandat. La majorité des sondages démontrent que les candidats républicains l'emportent face à leurs adversaires démocrates. En outre, la cote de popularité du président Obama est au plus bas.


L'expert électoral Charles Cook prédit une « vague » qui va emporter la majorité démocrate dans la Chambre des représentants. Bien que cela soit moins probable, les Républicains peuvent également l'emporter au Sénat également. Si l'une de ces deux options, ou les deux, se réalise, cela marquerait l'un plus importants retournement électoral de ces dernières décennies.


Les sondages illustrent également qu'il existe une vaste « brèche d'enthousiasme » entre ceux qui vont voter pour les Républicains et ceux qui vont voter pour les Démocrates. En effet, la droite est bien plus enthousiaste pour ces élections que ceux qui, en 2008, avaient voté pour Obama et le Parti Démocrate, ce qui indique que la base de ce dernier est démoralisée, démobilisée et apparemment indifférente aux résultats des élections de novembre.


À peine un an après que la crise économique a dégonflé tous les mythes néolibéraux et conservateurs sur le « libre-marché », donnant ainsi à l'administration démocrate une opportunnité historique pour changer de cap, il semble au contraire que rien n'a changé. Au lieu d'assister à l'émergence d'un mouvement qui exige que les banquiers et les patrons payent pour la crise qu'ils ont provoquée, c'est au contraire un mouvement d'une toute autre nature qui a émergé avec le Tea Party, qui se prononce pour approfondir les mêmes politiques qui sont à la source de la crise. Les partisans d'Obama sont passé ainsi de l'espérance à la frustration.


Après leur triomphe plus que probable, les Républicains diront que les Étatsuniens rejettent le programme « socialiste » d'Obama. Mais l'explication réelle est bien moins idéologique, elle commence, bien entendu, avec l'état catastrophique dans laquelle se trouve l'économie US. N'importe quel parti au pouvoir, avec 10% des travailleurs au chômage, ne peut espérer gagner les faveurs électorales des millions de personnes qui souffrent des conséquences sociales de la crise.


Commme le souligne Steve Karnacki, sur Salon.com: « L'énorme agenda qu'Obama poursuit offre pas mal de cibles pour ses ennemis. Mais je ne crois pas que son indice de popularité aurait été très différent s'il avait cherché d'autres, ou moins d'objectifs dans son agenda. C'est l'état de l'économie qui fait que les électeurs, dont les opinons sont disposées à changer, évaluent de manière négative l'action du président… Une économie en bonne santé renverserait ce phénomène ».


Bien que correcte dans son essence, cette analyse n'en est pas moins limitée. Pour comprendre réellement pourquoi les Démocrates se dirigent vers une déroute aux élections de novembre, il faut également tenir compte de la démoralisation de leurs partisans au cours de ces deux dernières années.


Des millions de personnes, dans la base sociale des Démocrates, estiment qu'Obama n'a pas mené à bien les réformes promises et qu'il a, au contraire, adopté les politiques de Bush qu'ils haïssent le plus comme la « guerre contre le terrorisme » et la guerre d'Afghanistan.


Le Parti Démocrate tente de ranimer sa base en agitant la menace représentée par les hordes du mouvement Tea Party et leur consolidation après le 2 novembre en cas de succès républicain. Mais les Démocrates ne peuvent absolument pas convaincre leurs partisans que l'administration Obama a été à la hauteur de sa réthorique d' « espoir » et de « changement ». Et ce sont eux et Obama qui sont les seuls et uniques coupables pour cela.


Au cours de ces deux dernières années, les Démocrates ont eu la majorité dans les deux chambres du Congrès, ils ont disposés pendant un temps de 60 votes au Sénat, soit une majorité capable d'empêcher toute forme de blocage de la part de la droite. Ils ont eu l'opportunnité de changer la trajectoire politique pour toute une génération.


Cependant, avec Obama à leur tête, ils ont préféré assumer le rôle de rédempteurs d'un système économique qui a ruiné la classe ouvrière et qui était il y a deux ans à peine au bord de l'abîme. Il est vrai que c'est Bush qui a conçu le plan de sauvetage économique massif de Wall Street, mais c'est Obama qui l'a mis en pratique.


L'administration Obama s'est consacrée à répondre aux critiques venant de la droite, mais tout en dédaignant ses plus fervents partisans. Obama a déçu les écologistes lorsque, à peine deux semaines avant la catastrophe du Golfe du Mexique, il a annoncé son soutien à la perforation pétrolière des fonds marins. L'administration Obama avait déclaré aux sans-papiers et à leurs sympathisants qu'elle favoriserait une « réforme migratoire intégrale »: dans la pratique, cette réforme a été sans cesse postposée, et le nombre d'arrestations et d'expulsions de sans-papiers a atteint un niveau record. Malgré un appui écrasant de l'opinion publique et, y compris, d'officiers de haut rang, afin d'en finir avec les mesures anti-LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres) dans l'armée, Obama n'a rien fait sur ce terrain. En plus de tout cela, le gouvernement a pratiqué l'escalade guerrière en Afghanistan et s'est engagé à maintenir, malgré un supposé retrait, une présence militaire considérable en Irak.


Si Obama et ses principaux conseillers cherchent à savoir pourquoi leurs partisans ne sont plus aussi enthousiastes, ils n'ont qu'à se regarder dans un miroir.


Le fait que le gouvernement a sauvé le système financier de la crise constitue une bien maigre consolation pour la majorité des Étatsuniens qui souffrent du chômage, de la perte de leur épargne-pension et de la perte de leur logement. Obama et les Démocrates ont légitimé des dépenses publiques massives en faveur du secteur financier, mais sans modifier d'un iota la nature néolibérale de ce système.


Comme l'a souligné l'économiste critique Paul Krugman, le plan de relance d'Obama a été trop faible que pour sortir l'économie d'une récession aussi grave. De plus, le gouvernement l'a réduit encore plus afin de tenter, inutilement, d'obtenir l'appui des Républicains en sa faveur. Ainsi, le chômage n'a pas cessé de croître sous Obama, alimentant la perception dans l'opinion publique que le « gouvernement » et les « dépenses publiques » sont inefficaces. Si la crise de 2008 a discrédité les recettes néolibérales, la crise de 2009-2010 semble discréditer les solutions libérales (dans le sens anglo-saxon du terme, càd plus à « gauche », NDT), celles du « grand gouvernement » (le « Big government » despotique et dépensier décrié par la droite, NDT).


Aujourd'hui, l'administration Obama se prononce en faveur de la « réduction du déficit », de « réformes des dépenses » (réduction des dépenses au Plan Medicare et à la Sécurité sociale), et promeut l'austérité. Mais, bien que la Maison Blanche affirme qu'elle ne fait que répondre à la préoccupation de l'opinion publique vis-à-vis du déficit du budget fédéral, ces mesures ne font en réalité que répondre à l'agenda des grandes entreprises.


Selon certains experts de l'opinion publique, les préoccupation vis-à-vis de la dette, du déficit ou du chômage, reflètent en réalité une inquiétude face à la crise économique en général et le sentiment que personne, que ce soit à Washington ou ailleurs, ne se soucie vraiment des souffrances de la population. Les Démocrates, qui semblaient hier encore « du côté du peuple », apparaissent aujourd'hui incapables de répondre aux attentes des gens. Il est scandaleux que les Républicains ont bloqué l'extension des indemnités de chômage pour une période supplémentaire de deux mois, plongeant ainsi des millions de personnes dans la misère. Mais il est encore plus scandaleux que les Démocrates n'ont pas fait ce qu'il fallait pour les en empêcher ou pour leur faire payer politiquement le prix de ce blocage.


Au lieu d'utiliser une réthorique combative et de classe, les Démocrates pensent que la chose la plus « responsable » à faire est de « résoudre les problèmes » de l'Amérique des grandes entreprises. Mais ce type de pragmatisme – tout comme l'adoption de mesures de « sécurité des frontières » comme partie intégrante de la réforme migratoire – ne fait que permettre aux Républicains de placer le débat politique sans cesse plus vers la droite, c'est à dire sur leur propre terrain. Le soutien des Démocrates en faveur d'une sécurité des frontières renforcée n'ouvre pas seulement la porte à une répression plus grande encore des migrants, mais elle créé en outre un atmosphère dans laquelle la droite peut légitimer des politiques plus extrêmes encore, comme le refus de la citoyenneté étatsunienne aux enfants d'immigrés sans-papiers nés aux États-Unis.


Jusqu'à présent, l'élément le plus absent a été un mouvement populaire qui fasse pression afin de mettre à l'agenda les intérêts de la classe ouvrière et pour contrebalancer les politiques en faveur des banquiers et des riches capitalistes. Pendant une grande partie du mandat d'Obama, les principales organisations « libérales » – comme l'AFL-CIO, la NAACP et la Campagne pour les Droits Humains – ont joué un rôle de « bons petits soldats » pour la Maison Blanche. Résultat : il n'y a eu aucun effort soutenu au niveau national afin de hausser le ton face à la déterioration des conditions de vie pour des millions de personnes.


Malgré la grande déception causée par Obama et son administration, les gens de gauche et une grande partie de la base démocrate ira voter à contre-cœur pour le Parti Démocrate aux élections de novembre, même si ce n'est que par crainte du Parti Républicain. Cependant, ratifier le status quo politique n'est pas la meilleure manière de lutter contre la droite. C'est le statu quo lui-même qu'il faut remettre en cause.


Tant qu'on ne construira pas des organisations capables de lutter efficacement pour nos revendications, nous resterons coincés dans la même voie sans issue entre un mal (le Parti Républicain) et un moindre mal (les Démocrates). Seule une alternative politique à la gauche du Parti Démocrate offrira aux partisans de la justice sociale une forme adéquate de s'affranchir de ce dilemme pourri. Il est temps de construire l'alternative que nous voulons!


Socialist Worker, octobre 2010

http://socialistworker.org/

Traduction française pour le site www.lcr-lagauche.be . À lire également sur la crise économique et sociale aux États-Unis, l'étude très intéressante de Philippe Légé publiée sur le site de la revue ContreTemps: http://www.contretemps.eu/interventions/etats-unis-plus-longue-sera-crise

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:35

Par Paolo Gilardi, PSOL le Dimanche, 31 Octobre 2010


 

 

 

Le second tour des élections présidentielles au Brésil se tient ce 31 octobre et il est plus que probable que Dilma Roussef, la candidate du PT (Parti des travailleurs) de l'actuel président Lula Da Silva soit élue.

 

Lors du 1er tour, Dilma Rousseff a obtenu 47.648.171 votes (46,9%) tandis que son opposant José Serra (du PSDB – Parti de la social-démocratie brésilienne) a obtenu 33.130.316 voix (32,61%). Dispersée, la gauche radicale n'a pas pesé dans les élections.

 

Le PSOL (Parti du socialisme et de la liberté, formation anticapitaliste largement issu d'une scission du PT en 2004) présentait Plinio Arruda Sampaio au premier tour des élections présidentielles, et a réuni 886.616 votes (0,87%) — à comparer aux 6 millions de votes obtenus par sa candidate Heloïsa Helena en 2006.

 

Le PSOL a par contre gagné 9 élus aux élections pour les députés fédéraux, d'États et pour le Sénat. Les scores du reste de la gauche anticapitaliste ont été plus faibles encore: le PSTU (Parti socialiste des travailleurs unifié, du courant trotskyste dit « moréniste ») présentait un syndicaliste de combat, Zé Maria, qui n'a obtenu que 84.609 votes (0,08%).

 

Le PCB (Part communiste brésilien) présentait Ivan Pinheiro, qui a eu 39.136 voix, (0,04%). Enfin, le PCdoB (Parti communiste du Brésil), d’origine maoïste, a quant à lui directement soutenu la candidature de Dilma Rousseff. Nous publions ci-dessous une interview de Carlos Bittencourt, dirigeant du PSOL, ainsi que la résolution de ce parti adoptée le 15 octobre dernier. (LCR-Web)


Carlos Bittencourt, enseignant à Rio de Janeiro et dirigeant du Parti du socialisme et de la liberté revient sur les enjeux des élections présidentielles brésiliennes.


Quel est ton bilan du premier tour?


Carlos Bittencourt: Malgré l'immense popularité de Lula, le fait qu'il faille un deuxième tour est une déroute des attentes des supporters les plus optimistes du gouvernement. Mais cela ne doit pas induire en erreur: le PT est le parti qui a fait élire le plus de députés, tant sur le plan fédéral que sur celui des parlements des Etats. Il a aussi consolidé sa base parlementaire.

Malheureusement, cette hégémonie pétiste n'est pas synonyme d'un positionnement plus à gauche. C'est la droite qui fixe l'agenda politique du second tour, ainsi que le montre clairement la croisade contre la décriminalisation de l'avortement. Au deuxième tour, le PSOL n'appuiera aucun des deux candidats et s'annonce déjà comme l'opposition de gauche au nouveau gouvernement, quel qu'il soit.


Lors de la première élection de Lula en 2002, il était confronté à l'existence de puissants mouvements sociaux. Huit ans de « lulisme » les ont anesthésiés. Que va-t-il se passer maintenant? Comment les reconstruire pour combattre l'accélération de la modernisation capitaliste du Brésil?


Cela dépend de qui va gagner le 31. Si c'est le PT, il y a des chances que les effets de la narcose perdurent encore quelques temps. La gauche socialiste va probablement rester isolée, mais sans doute moins que sous Lula.

Par contre, une victoire, peu probable, de Serra pourrait imposer au PT un tournant vers les mouvements sociaux avec une logique de confrontations partielles avec le gouvernement. Mais il ne faut pas se contenter de ces spéculations: construire une élaboration radicale, critique du néolibéralisme et pédagogique, compréhensible pour les gens, c'est notre tâche la plus immédiate.


Echec relatif de Dilma, renforcement du PT, et le PSOL?


La campagne présidentielle de notre candidat Plinio Arruda Sampaio a été une très belle occasion de réaffirmation des valeurs et des propositions socialistes. Malheureusement, la loi électorale et la presse ont réduit la compétition électorale à trois candidats avec Serra et Dilma comme représentants de l'establishment et Marina Silva (ancienne ministre de Lula, porte parole du parti Vert) dans le rôle de « troisième force ». C'est ce qui nous a marginalisés avec une résultat autour de 1%.


Par contre, au parlement nous enregistrons une petite augmentation de notre représentation. De plus, l'élection à Rio de Janeiro de notre camarade Marcelo Freixo a une dimension massive. Marcelo est par ailleurs le protagoniste d'un film « Tropas de elite » qui relate les relations troubles entre police et politique dans l'Etat de Rio.


Mais les aspects les plus positifs sont sans doute le respect populaire que nous avons acquis à travers notre présentation et un processus de multiplication des adhésions militantes. Le PSOL sort de ces élections « plus parti », plus aguerri, avec une forte confiance dans sa capacité d'agir malgré les deux défaites importantes que sont la non réélection de Luciana Genro (députée fédérale du Rio Grande do Sul) et d'Heloïsa Helena (sénatrice de l'Etat d'Alagoas).


L'incapacité de la gauche radicale de présenter une candidature unique a aussi joué un rôle. Et va peser sur la suite...


Oui, certainement. Mais comme nous n'avons pas pu présenter la candidature unifiante d'Heloïsa Helena (qui avait recueilli presque 7 millions de voix en 2006), chaque petite force de la gauche radicale a choisi de présenter son propre candidat dans un but d'auto-affirmation. Leurs scores électoraux ont été infimes et le résultat politique nul. Une recomposition de ces forces est à dans l'ordre du possible, mais tout cela dépendra de la dynamique des luttes sociales...


En Europe, toute la presse parle du « miracle brésilien », de la diminution de la pauvreté. Qu'en est-il au juste?


Il y a réellement eu une forte diminution du nombre des gens qui vivent dans une misère extrême. Les programmes d'assistance ont joué un grand rôle pour cela. Nous défendons la nécessité d'une plus forte institutionnalisation de ces programmes pour qu'ils ne puissent pas être développés ou limités sur simple décision gouvernementale.


De manière générale, il y a une augmentation des revenus, ce qui n'est pas synonyme de diminution des inégalités. Une intense concentration des richesses a accompagné cette augmentation. Je pense que l'amélioration des revenus et la diminution du chômage résultent d'un repositionnement, y compris au niveau international, du Brésil.


Propos recueillis par Paolo Gilardi. Interview publiée dans le journal suisse « L'Anticapitaliste » n°34, octobre 2010

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:19
lundi 01 novembre 2010
L'intersyndicale CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa du Finistère organise de nouvelles actions :

mardi, à 12 h devant la Cram de Morlaix, rue de Brest ;
mercredi à 17 h 30 devant la préfecture de Quimper (avant une manifestation devant le siège du Medef) et la sous-préfecture de Brest pour une initiative « originale et symbolique :

si la réforme venait à être promulguée [...], un grand nombre sera contraint de ne manger que des nouilles. L'action consistera donc à rendre les nouilles au Président... »

Un appel à manifester est aussi lancé :

samedi, à 14 h 30 à Brest, Carhaix, Morlaix, Quimper, Quimperlé.
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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:18

 


lundi 01 novembre 2010 Ouest France
Le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) présenté par la gouvernance de l'ADMR concernant la fédération est contesté par les élus du comité d'entreprise, notamment pour des vices de forme.
Dans ce cadre, le CE et la CFDT santé-sociaux ont lancé une procédure d'assignation en justice contre la gouvernance. Cette action, inscrite à l'audience de référés du tribunal de Brest, lundi 8 novembre, pourrait avoir pour conséquence l'annulation de la procédure pour licenciement économique ou l'obligation de revoir entièrement le processus de consultation. Ce même jour, le tribunal entendra également la fédération ADMR dans le cadre de la procédure de sauvegarde. Une troisième réunion sur le PSE doit se tenir, mardi, à Saint-Ségal.
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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:10

1 novembre 2010 - Le Télégramme

Les contrats aidés étant épuisés, des enfants handicapés n'iront pas à l'école, faute d'auxiliaire. Le collectif handicapés du Finistère envisage un recours judiciaire.

 

«Mon fils Malo, âgé de quatre ans, s'est vu attribuer, par la maison du handicap (CDADPH), 24 heures d'auxiliaire de vie scolaire (AVS). Mais à la rentrée, il n'a eu que 12 heures, le complément devait arriver le 3 novembre. Le 22 octobre, le directeur de l'école m'a dit avoir appris de Pôle Emploi que ce contrat ne serait pas honoré. Malo va devoir rester à la maison deux jours par semaine. Il a subi une grave opération du cerveau, il est devenu hémiplégique et il a absolument besoin d'aide pour suivre l'école», explique Sylvine Wawrzyniak.

 

La loi de 2005 a en effet posé le principe que tous les enfants handicapés puissent aller à l'école, au besoin avec un soutien. Mais ces postes d'AVS sont des emplois précaires, financés dans le cadre des contrats aidés. Depuis la mi-octobre, l'enveloppe de contrats aidés attribués à la Bretagne est épuisée. Cette rupture ne devait pas toucher les contrats des personnes qui aident à la scolarisation des enfants handicapés. Mais le dernier jour avant les vacances, les parents et les futurs embauchés sont tombés de haut. Les futurs AVS se retrouvent aussi démunis, tel Claude Le Guitton qui avait refusé d'autres propositions pour prendre un poste d'Aseh (aide à la scolarisation des élèves handicapés) dans le cadre d'un contrat unique d'insertion. Il a appris le même jour que son contrat ne sera pas signé au 3 novembre. L'enfant qu'il devait prendre en charge n'aura pas d'aide.

200 enfants en attente

Le collectif des associations de personnes handicapées du Finistère a décidé de monter au créneau. Actuellement, 200 enfants seraient en attente d'une AVS. «Si les contrats ne sont pas attribués, nous envisageons de déposer un référé devant le tribunal administratif, puisque la loi de 2005 nous ouvre cette possibilité. C'est symptomatique de la façon dont les enfants handicapés sont traités, au lieu de créer un vrai métier, la fonction est précarisée et dès qu'ils trouvent un emploi plus stable, les aides s'en vont, même s'ils aiment leur travail», disent Nadine Lavanant, présidente du collectif et Thierry Duval, membre du collectif.

«C'est parfaitement injuste»

Les parents concluent: «Le quotidien d'un enfant handicapé est déjà difficile. L'Administration sape notre travail quotidien, mais aussi celui des médecins, rééducateurs, enseignants... qui consacrent du temps pour que nos enfants vivent au mieux. C'est parfaitement injuste». En ne mettant pas en place les conditions pour accueillir les enfants handicapés à l'école, l'État se met hors-la-loi. Interrogée sur la situation particulière des AVS dans les contrats aidés, la préfecture n'a pas répondu. En revanche, le préfet annonçait jeudi avoir trouvé une rallonge pour des renouvellements de chantiers d'insertion, mais pas pour de nouveaux contrats (lire ci-dessous).

À la rentrée de septembre 2010, 3.220 enfants en situation de handicap étaient scolarisés dans le Finistère: 2.150 en milieu ordinaire, dont 978 accompagnés d'un AVS et 1.070 en établissement spécialisé médico-éducatif ou sanitaire.

  • Catherine Le Guen
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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 08:03

1 novembre 2010 - Le Télégramme

 

Dans un communiqué, la Confédération syndicale des familles des Côtes-d'Armor dénonce le projet gouvernemental, intégré à la loi de finances 2001, «visant à prélever, en trois ans, un milliard d'euros sur les loyers perçus par les organismes HLM».

 

«Cette mesure permettrait à l'État de collecter pour son compte 2,5% des loyers HLM, soit l'équivalent de 80€ par locataire et par an!», affirment les auteurs.

 

L'union des sections CSF des Côtes-d'Armor dénonce «un véritable racket des locataires» et «appelle ces derniers, les parlementaires et l'ensemble des acteurs du logement à se mobiliser pour empêcher que cette ponction devienne effective».

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 10:12

 


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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 10:07

 

54040017 p
Philippe Val lui, a toujours été d'une exquise délicatesse, comme son ex ami Font, on les voit ici "enculer" les politiques (avant de leur cirer les pompes) et c 'est Français Léotard qui est caricaturé.

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 08:00

Dans la Gay Pride barcelonaise, en juin 2009 (Albert Gea/Reuters)

 

Des centaines de couples homosexuels ont rendez-vous à Barcelone la semaine prochaine pour s'embrasser à l'unisson devant Benoît XVI. « Un baiser peut encore être considéré comme un acte révolutionnaire », s'étonne une organisatrice, alors que la page de leur mouvement a déjà été désactivée trois fois sur Facebook.


Un véritable « bisouthon » attend le Benoît XVI lors de sa visite à Barcelone dimanche prochain.

Tout est prévu au millimètre. A peine le pape sorti, dimanche matin, du palais de l'archevêché où il aura passé la nuit, à côté de la majestueuse cathédrale gothique du vieux centre barcelonais, pour rejoindre sa Papamobile, un signal sonore lancera des centaines de couples ou d'amis du même sexe dans des embrassades passionnées.

Une nouvelle sonnerie marquera la fin des baisers deux minutes plus tard, et « nous partirons comme si rien ne s'était passé », précisent les organisateurs.

« Pas de pancarte, on n'accepte que les baisers »

C'est le déroulement de la flashmob, ces mobilisations éclairs qui recrutent sur Internet, imaginée par un groupe d'amis qui affirment n'être affiliés à aucune organisation.

Même s'ils acceptent le soutien de tous, homosexuels ou non, il faut « être capable d'emballer quelqu'un du même sexe/genre pour que l'action soit un succès », précisent-ils.

« L'idée est née lors d'un dîner », se souvient Marylène Carole, l'une des organisatrices :

« Nous voulions protester contre la venue du Pape, le représentant suprême de l'une des institutions qui a fait le plus de mal aux droits des femmes et dénoncer sa position face à l'amour et la sexualité, en particulier entre personnes du même sexe. »

« Ne pas céder aux provocations »

« Pas de pancartes. Pas de drapeaux. Pas de cris ni de consignes. On n'accepte que les baisers. » Leur message de ralliement sur Facebook affirme la volonté des organisateurs d'exprimer leur mécontentement « dans une ambiance de rébellion piquante, sensuelle et amusante ».

Mais dès le lancement de leur blog, ils mettent aussi en garde contre les débordements :

« Il s'agit d'une action pacifique mais elle peut être très provocatrice. Pour qu'elle ait un sens, nous devons tenter de ne répondre en aucun cas aux provocations et aux insultes de tous types. »

Paranoïaques, les initiateurs de la Queer Kissing Flashmob  ? Marylène Carole confie :

« Cela nous a surpris mais en montant notre flashmob, nous découvrons qu'un baiser peut encore être considéré comme un acte révolutionnaire au XXIe siècle. »

Facebook retire leur page pour la troisième fois

La page de leur événement sur Facebook, un vecteur essentiel pour convoquer les masses aux Flashmob, a été désactivée à trois reprises depuis son inauguration le 17 octobre.

Achaque fois, le nombre de participants confirmés -1 500 sur la première page, le 20 octobre, selon les organisateurs- a mis du temps à remonter.

Jeudi 28 octobre, les pages des administrateurs de l'événement ainsi que le profil de l'organisation ont à nouveau été bloquées.

Pour la première fois, un message automatique de Facebook leur est alors parvenu, indiquant qu'ils contrevenaient aux « termes d'utilisation » du réseau social, qui interdisent notamment les contenus promouvant la haine, des menaces ou des obscénités.

« La censure sur Facebook nous a d'autant plus motivés »

L'un des « fans » de la nouvelle page, immédiatement remise en ligne à une autre adresse, s'étonne :

« Ce qui est fou c'est que quelqu'un (et il y a dû y en avoir plus d'un) a pris le temps de se déranger pour le dénoncer ! »

Marylène Carole, elle, parle de censure.

« Au début nous n'étions pas certains. (…) Mais en dix jours, on nous a fermé deux pages “événements”, une page (de présentation) et huit profils. Les chiffres parlent d'eux-mêmes.

La censure sur Facebook nous a d'autant plus motivés que nous constatons qu'il reste encore beaucoup de chemin à faire pour changer les mentalités. Mais aujourd'hui beaucoup de monde est disposé à crier avec nous contre l'injustice. »

Photo : dans la Gay Pride barcelonaise, en juin 2009 (Albert Gea/Reuters)

Ailleurs sur le Web

 

Note: Pas de pancartes. Pas de drapeaux. Pas de cris ni de consignes ? La liberté d'expression quoi! Y aura même un service d'ordre pour le faire respecter?

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