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21 octobre 2010 à 22h05 - Le Télégramme
Au moins 1.500 lycéens et étudiants ont battu le pavé cet après-midi, à Nantes (Loire-Atlantique), pour protester contre le projet de
réforme des retraites.
Ils étaient 1.500 selon la police, plusieurs milliers d'après les organisateurs.... Des étudiants et des lycéens se sont mobilisés ce jeudi dans les rues de Nantes
pour protester contre le projet de réforme des retraites.
Les premiers participants au rassemblement ont bloqué le pont de Pirmil aux alentours de midi, rapporte Presse Océan. Un pique-nique y était
organisé. Les manifestants scandaient : "le capitalisme, ça crée des emplois dans les cimetières et les commissariats".
Le pont, la gare, la préfecture
Les étudiants de l'université de Nantes, dont la faculté de lettres et de sciences humaines font l'objet d'un blocus depuis mardi, ont été rejoints par des
lycéens
Le cortège s'est rendu ensuite à la gare, puis devant la préfecture en fin d'après-midi où une motion devait être déposée. Plusieurs autres actions ont été menées
dans la cité des Ducs de Bretagne au cours de cette journée.
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Déclaration d'Olivier Besancenot.
mercredi 20 octobre 2010
Le responsable de la CGT du groupe Total vient d'appeler la population à se rendre à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), qui est menacée d'une
intervention de la police.
Ce matin, Sarkozy a donné le feu vert aux forces de répression et à leur ministre , B. Hortefeux, pour débloquer les dépôts de carburant. Faute d'avoir convaincu la
population du bien -fondé de sa réforme des retraites, il reste à Sarkozy, la matraque, les gaz lacrymogènes, les provocations policières, les flash-ball.
Il ne cherche plus à convaincre mais à casser la résistance sociale.
Ne laissons pas faire.
Ne laissons pas les grévistes isolés.
Je soutiens l'appel lancé par Charly Foulard, responsable de la CGT Total.
Pour défendre le droit de grève bafoué par le gouvernement Fillon, les militants du NPA sont prêts à répondre aux demandes faites par les travailleurs en grève et
leurs organisations pour ensemble défendre notre lutte et notre exigence : le retrait de la réforme des retraites.
NPA QUIMPER
-
dans
Retraites
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21 octobre 2010 à 09h13 - Le Télégramme
Nouveau barrage filtrant au port de commerce de Brest.
Une centaine de manifestants de FO, Sud, accompagnés par une poignée de jeunes militants du Collectif contre l'injustice sociale, bloquent les voies d'accès au
dépôt pétrolier depuis 6 h du matin. A 9 h, les forces de l'ordre présentes sur le site n'étaient pas encore intervenues.
Les lycéens actuellement au centre-ville devaient rejoindre ces manifestants sur le port de commerce dans la matinée. A noter : avant le blocage, une centaine de
camions-citernes avaient pu entrer dans le dépôt pétrolier.
NPA QUIMPER
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dans
Brest et Léon
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21 octobre 2010 à 09h15 - Le Télégramme
Depuis 8 h, une centaine d'élèves du lycée Pierre-Guéguin de Concarneau sont rassemblés devant les grilles de l'établissement public.
Composé majoritairement d'élèves de seconde, le groupe brandit quelques banderoles. Il s'apprête visiblement à descendre vers le centre-ville.
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21 octobre 2010 à 09h22 Le Télégramme
Les lycéens, en nombre nettement moins important qu'au début de la mobilisation, ont bien voté, ce matin, la poursuite du
blocage. Un blocage dont de nombreux lycéens prennent acte en ne se rendant plus au lycée chaque matin. Un premier défilé gagnera la poste ce matin.
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21 octobre 2010 à 09h26Le Télégramme
Le blocage a été décidé ce matin avant 8 heures.
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Les travailleurs de la raffinerie Total, à Donges, et, un peu plus loin, ceux du dépôt avec les cheminots de Saint-Nazaire sont en pointe dans le conflit. Leur
détermination a entraîné d'autres salariés de la région nazairienne à se mettre à leur tour en mouvement.
Ce qui était nouveau à la manifestation du 12 octobre était la présence de nombreuses entreprises du privé avec des groupes de travailleurs regroupés derrière
les banderoles de leur entreprise. En plus, les lycéens, mêlés aux salariés, donnaient un coup de dynamisme à la manifestation. Les slogans aussi étaient plus repris par les
manifestants.
Et contrairement aux autres fois, les discussions ne tournaient pas seulement autour des retraites, mais de tout ce qui n'allait pas : les salaires, la Sécurité
sociale, l'école, le logement, l'emploi, les scandales ! Comment faire reculer le gouvernement et les patrons ? L'idée qu'il ne faut pas en rester là, frapper plus fort et se rassembler, trottait
dans les têtes.
Dès le 13 octobre, des assemblées ou groupes de discussions se sont tenus dans un certain nombre d'entreprises du privé de la zone industrielle, autour des
chantiers de l'Atlantique (STX), Airbus, Aérolia, MAN diesel. Un rassemblement commun était décidé pour le jeudi à 10 heures sur le terre-plein de Penhoët, devant les Chantiers. Cette idée a
circulé comme une traînée de poudre sur Saint-Nazaire.
Le jeudi à 10h, les travailleurs de chez STX, sortis nombreux, ont pu voir arriver les cortèges des différentes usines de la zone. Les cheminots en grève sont
arrivés à leur tour, ainsi que les grévistes de la raffinerie de Donges, du port autonome. Quand les lycéens, venus en manifestation accompagnés d'enseignants en grève, se sont mêlés aux
salariés, l'ambiance est encore montée d'un cran. C'est environ un millier de travailleurs et de jeunes qui étaient rassemblés, convaincus de la nécessité d'élargir le mouvement en entraînant
leurs camarades de travail encore hésitants.
Le lendemain, vendredi 15 octobre, plus de 500 manifestants venus de différentes entreprises (dont 200 des Chantiers de l'Atlantique) se sont de nouveau
retrouvés devant la chambre du commerce et de l'industrie, bien décidés à se retrouver à la grande manifestation du samedi 16, mais encore plus, de tenter partout, le lundi 18 octobre, des
rassemblements, des prises de paroles pour réussir la journée du mardi 19 et préparer la suite. Chez Total, l'assemblée générale de 450 grévistes, sur 650 salariés, encore plus
nombreuse que les jours précédents, a voté la grève jusqu'au vendredi 22 octobre. La sympathie pour le mouvement gagne du terrain et la forte minorité combative de nombreux secteurs voit ses
effectifs augmenter de jour en jour.
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Le gouvernement a beau dire, le mouvement non seulement ne faiblit pas mais il prend de l'ampleur en se diversifiant. Les chiffres des manifestations en témoignent.
Ils sont toujours aussi imposants, entre 40 000 et 50 000 d'après les médias qui sont un peu au-dessus des chiffres de la police qui dit une moyenne de 28 000 à 40 000. Celle de samedi
16 octobre a réuni encore autant de monde avec plus de 1 500 lycéens très remontés qui ouvraient le cortège. À celle du 19 octobre, 4 000 lycéens encore plus nombreux et
dynamiques étaient également en tête.
Les slogans ne portent plus seulement sur les retraites mais aussi sur le gouvernement. Les cortèges s'organisent par entreprises ou établissements avec souvent des
banderoles et des pancartes confectionnées par les grévistes. Si les services publics sont toujours présents avec des cortèges importants comme les cheminots, territoriaux, CHU, ainsi que les bus
et trams et à présent les enseignants regonflés par la mobilisation lycéenne et étudiante, le secteur privé des grosses entreprises mais aussi des plus petites (et c'est nouveau) est aussi
fortement représenté.
La grève est reconduite chez les cheminots avec 60 % chez les agents de conduite, la Carsat (anciennement Cram), les territoriaux, La Poste, la cuisine centrale qui
alimente les cantines scolaires, l'inspection du travail, EDF-GDF, Pôle Emploi, la BN, le Port autonome et les éboueurs, et elle se maintient dans les établissements scolaires du premier et
second degré surtout les collèges et lycées.
En plus des journées d'actions programmées au niveau national, tous les jours le centre-ville de Nantes est investi par des manifestations de lycéens qui vont voir
les cheminots en rassemblement à la gare et participent aux rassemblements inter-professionnels organisés le midi pour des barbecues qui regroupent les entreprises et services du centre-ville
place de Bretagne. Cela met de l'ambiance.
Des actions sont programmées aussi dès le matin tôt par les salariés des entreprises en grève et organisés en intersyndicales, cheminots, enseignants, territoriaux,
mais aussi d'entreprises du privé, comme Airbus. En fin de semaine un grand pique-nique en ville est déjà annoncé avec dans la foulée probablement une autre manifestation.
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Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, tout le monde a pu voir que le gouvernement mentait effrontément sur les chiffres de
manifestants, pour les minimiser.
La direction de la SNCF est à bonne école. Pour minimiser le nombre de grévistes, rien de tel que. d'empêcher les gens de faire grève : ainsi, la direction
multiplie les refus de prendre en compte les déclarations individuelles d'intention de faire grève, que les conducteurs et les contrôleurs doivent déposer deux jours à l'avance, selon le
règlement. Mais cela ne suffit pas. Elle fait aussi pression directement sur certains grévistes : en les appelant à la maison pour les inciter à reprendre le travail, en s'opposant aux grévistes
qui viennent discuter avec leurs collègues.
Malgré tous ses efforts, le chiffre des grévistes est resté stable depuis le 12 octobre. Qu'à cela ne tienne, la direction s'est aussi démenée pour masquer
l'état du trafic réel. Par exemple, lorsqu'elle donne le pourcentage de TER circulant, elle compte systématiquement, sans le préciser évidemment, les TER assurés par cars. Et comme elle n'en est
pas à un mensonge près, en gare, elle fait afficher sur les panneaux et les automates à billets des trains qui, elle le sait d'avance, ne circuleront pas : son mépris pour les salariés n'a pas de
frontières. Il s'applique tout autant aux usagers, qu'elle piège délibérément !
Correspondant LO
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Dans le cadre de la discussion sur le recul de l'âge de la retraite à 62 ans, les sénateurs de droite se sont penchés sur le calcul des dates de départ en
préretraite amiante. La date de départ serait rallongée de quatre mois en quatre mois à partir de 2011 jusqu'à 2016, où l'âge de 62 ans serait pris en compte pour le calcul, au lieu de celui
de 60 ans.
Le ministre Woerth, dans son intervention le 5 octobre dernier devant les sénateurs, a déclaré qu'il s'agissait là d'une « avancée sociale ». Quel culot ! Il
s'agit au contraire d'un recul important à l'encontre des travailleurs victimes de l'amiante.
Ce nouveau dispositif aurait de graves conséquences pour la majorité des 82 salariés de Chaffoteaux victimes du dernier plan de licenciements de 2009 et qui
devaient pouvoir bénéficier d'une préretraite amiante entre 2011 et décembre 2014.
En effet le plan social accepté par le gouvernement, représenté par le ministre Estrosi, prévoyait que ces salariés licenciés seraient inscrits au chômage pendant
plusieurs mois et seraient plus ou moins dispensés de rechercher un emploi jusqu'à leur prise en charge par la préretraite amiante.
Mais, avec le recul de la date de départ, de nombreux travailleurs à Chaffoteaux et ailleurs risqueraient de se retrouver sans aucune ressource financière ni
couverture sociale au-delà des trois ans de prise en charge par Pôle emploi. Pour tous, il y aura un manque à gagner important.
Dès que ces mesures inacceptables ont été connues, plus de soixante licenciés de Chaffoteaux se sont réunis et ont décidé de demander des comptes à la direction du
groupe Ariston, propriétaire de l'usine Chaffoteaux, et d'interpeller les pouvoirs publics.
Pour l'instant, la direction renvoie la balle du côté du gouvernement et, du côté gouvernemental, une enquête est lancée...
En tout cas, les travailleurs licenciés de Chaffoteaux n'ont pas l'intention de voir leurs droits remis en cause. La situation est d'autant plus inacceptable que de
nombreux salariés ont un suivi médical particulier pour l'exposition à l'amiante et que, malheureusement, plusieurs sont déjà décédés de ce poison.
Quand le gouvernement parle de justice et d'avancées sociales pour son projet de réforme, il faut comprendre : recul social.
Correspondant LO