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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:06

 



MAINTENANT, ON LÂCHE RIEN ! ON BLOQUE TOUT !

 

Journée de mobilisation après journée de mobilisation, le mouvement contre la réforme des retraites continue de grandir. Celles et ceux qui manifestent représentent l’immense majorité de la population : les salariés, les jeunes, les chômeurs et précaires, face à une minorité de privilégiés.

La légitimité, le bon droit, sont dans la rue.

 

Nous sommes les plus nombreux, nous pouvons être les plus forts !

 

Avec les raffineries et les dépôts de carburants, un secteur clé de l’économie est paralysé. Le gouvernement a beau chanter « tout va très bien », il panique, envoie les flics, prononce des réquisitions illégales. Loin d’intimider les grévistes il ne fait que renforcer leur détermination et le soutien de tous les secteurs.

 

La mobilisation de la jeunesse se répand dans tout le pays. Là encore, le gouvernement a recours à la violence policière pour tenter de museler les jeunes. Mais chaque jour ce sont plus de lycées bloqués et plus de lycéen-nes dans les rues.


Les actions de blocage se multiplient dans les ports, les zones industrielles.

Alors pour toutes celles et tous ceux qui participent aux manifestations mais hésitent encore a entrer dans la grève reconductible, c’est le moment !

 

Un Mai 68 aux couleurs du XXIe siècle.

 

Pour faire échec à ce gouvernement qui méprise et réprime, il faut être encore plus fort qu'en 1995 ou en 2003. Tous ensemble, nous pouvons arrêter la circulation, des trains, avions, camions, bateaux, arrêter l'activité des entreprises, des services.


Nous pouvons bloquer le pays car quelque soit notre secteur, c’est notre travail qui le fait fonctionner !

 

En quelques jours, on peut paralyser l’économie, faire fondre les bénéfices des patrons, alors le pouvoir devra capituler. S’il s'acharne, il peut le payer très cher. Plus il attend, plus il devra concéder, voire céder sa place.

 

Ni négociable, ni amendable, retrait du projet de loi !

Sarkozy, Fillon, Démission !

 

Derrière la réforme des retraites se dessine un profond ras le bol de Sarkozy, de son gouvernement, de sa politique au service des capitalistes.

Le mouvement peut devenir suffisamment puissant pour remettre les pendules à l’heure, reprendre ce que les patrons nous ont volé sur  nos salaires, nos emplois, nos conditions de travail, récupérer nos services publics, notre protection sociale…

 

Une crise sociale et politique, une révolte globale est en marche.
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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 15:42

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Communiqué de Presse
 
La Manifestation de Quimperlé ce Samedi 16 Octobre a été une nouvelle fois un réel succès, tant par le nombre de manifestants que par sa détermination.

 

 Malgré l'arrêté préfectoral, l'important dispositif policier, une volonté de la municipalité de Quimperlé d'imposer une nouveau parcours, les 4000 manifestants ont occupé la RN167 pendant plus de 2 heures.

 

Le NPA condamne l'attitude des forces de police qui ont interpellé deux de nos militants, dont notre Porte Parole et Conseiller Municipal Eric Rudwill, en fin de manifestation. La détermination des manifestants, à rester sur la 4 voies tant que nos camarades ne soient pas relâchés, a permis leur libération rapide. 

 

Alors que le gouvernement continue à refuser de retirer son projet de loi de casse des retraites, il est nécessaire de développer, amplifier, généraliser la grève.


 Le NPA sera au côtés des salariés de Quimperlé en grève reconductible ce Lundi 18 octobre à 9h au Coat Kaer à Quimperlé et appelle à faire du Mardi 19 Octobre une journée de grève massive des salariés du Public comme du Privé en lien avec la Jeunesse pour faire céder le gouvernement.

                          

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 08:21

 



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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 18:30

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 09:08
Dehors!
Communiqué du NPA.

Le NPA sera présent dans les manifestations du 16 octobre organisées par l'intersyndicale.

 

Depuis plusieurs jours, des grèves sont reconduites à la SNCF, dans les raffineries dont plus aucune ne fonctionne, dans les ports, chez les territoriaux, dans l'éducation nationale, à EDF, à La Poste, aux Finances, entre autres. De nombreux débrayages se produisent dans les entreprises du privé. De multiples manifestations interprofessionnelles ont lieu un peu partout. Elles témoignent d'un rejet profond de la politique d'un gouvernement qui méprise les salariés.


Depuis le 12 octobre, plusieurs centaines de lycées sont dans le mouvement et des dizaines de milliers de lycéens manifestent dans de nombreuses villes, malgré les provocations policières et la répression. La seule réponse du gouvernement, c'est la matraque et là encore le mépris.


Confrontés à des millions de manifestants, soutenus par 70% de l'opinion, Sarkozy et son gouvernement ne veulent rien céder. Au contraire, ils continuent leur propagande mensongère par Woerth interposé ou par des pleines pages de publicité dans les journaux.

 

En position de faiblesse, car ils ont perdu la bataille de l'opinion, ils font donner la police pour débloquer les dépôts de carburant et réprimer violemment la jeunessse qui se mobilise.


Le 16 octobre sera une nouvelle démonstration de force contre la politique de régression sociale du gouvernement.


Le 16 octobre, soyons nombreux à présenter la note au gouvernement et à l'UMP, soyons nombreux à exiger une retraite anticipée pour Sarkozy et l'UMP.


Dehors Sarkozy et Fillon, retrait du projet de loi sur les retraites.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 13:32

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Il ne se passe pas un jour sans que Sarkozy, Fillon ou l’un de leurs ministres nous rebattent les oreilles avec les déficits de l’État ou le « trou de la Sécu » pour justifier la réforme des retraites, les attaques contre la santé publique, les milliers de suppressions de postes dans l’Éducation et d’autres secteurs de la fonction publique...


Or voilà que la Cour des comptes a publié la semaine dernière un rapport intitulé Entreprises, niches fiscales et sociales qui montre clairement que l’argent public qui manque aujourd’hui dans les caisses de l’État a profité aux actionnaires des plus grosses entreprises du pays.


On y apprend que les niches fiscales – permettant des allègements d’impôts – dont bénéficient les entreprises se sont élevées en 2010 à 66 milliards d’euros et que les niches sociales – autorisant des allègements de cotisations sociales –, toujours pour 2010, ont représenté 35 milliards d’euros. Le rapport ajoute, en outre, que 71, 3 milliards d’euros de dégrèvements supplémentaires l’an dernier ne sont pas répertoriés en tant que « niches ».


Ces 172 milliards d’euros ont profité essentiellement aux multinationales et aux grandes fortunes et non pas, comme voudraient nous le faire croire le gouvernement ou le Medef, aux petits patrons. Il faut pouvoir en effet se payer des services spécialisés dans « l’optimisation fiscale » pour dénicher dans le maquis des quelque 384 mesures qui se sont empilées au fil des années, de quoi réduire sensiblement ses impôts ou ses cotisations sociales. C’est ce que font les groupes du CAC 40 ou les grandes fortunes comme Bettencourt, qui sont imposés à hauteur de 8, 9 ou 13 % quand les plus petites entreprises, elles, paient plein pot.


Le Medef a protesté dès la publication du rapport contre une éventuelle tentation de mettre à mal cette poule aux œufs d’or.
Ce qui n’est évidemment dans les intentions ni du gouvernement ni de la Cour des comptes elle-même.


172 milliards d’euros quand le déficit de la Sécu se monterait à moins de 30 milliards d’euros, assurance vieillesse comprise, en 2011, c’est bien une autre répartition des richesses qu’il s’agit d’imposer.

Quand le Medef fait de l’humour.


Lundi 11 octobre, le journal les Échos publiait en pleine page, une fausse pub de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône, autrement dit le Medef local, mettant en cause les grutiers du port de Marseille. Sur le modèle d’un jeu type « Le meilleur métier du monde », il était indiqué que les grutiers seraient les véritables nantis, avec des salaires de 4 000 euros brut mensuels pour 18 heures de travail hebdomadaire. Interrogée, Laurence Parisot a soutenu ses affidés et déclaré que la grève faisait « mal à la France ». D’après la CGT qui n’exclut pas une action en justice, les propos sont mensongers.


Bizarrement, les patrons ne se sont pas payé une page de pub pour dénoncer les collaborateurs du ministère du Budget qui émargent à 15 117 euros mensuels. Il faut bien cela pour pondre une loi de finances dont l’objectif principal est de réduire le pouvoir d’achat des contribuables.


Rien non plus sur la fac Pasqua, fac privée pour 6 000 étudiants (contre 32 000 à Nanterre), qui siphonne 7 millions d’euros de subventions par le département des Hauts-de-Seine. Pourtant selon un rapport de la chambre régionale des comptes d’Île-de-France, les administratifs y seraient deux fois plus nombreux que les enseignants et une quinzaine de rémunérations seraient supérieures à 60 000 euros par an avec un record pour le directeur général et le directeur général adjoint qui percevaient 165 000 euros, augmentés d’une prime variable pour le premier et de 110 000 euros pour le second !


On attend aussi une réaction après la nomination de Bernadette Chirac au conseil d’administration de LVMH pour la modique rétribution de 45 000 euros annuels. Quant à Florence Woerth qui a eu quelques soucis avec Clymène, la société qui la payait 200 000 euros par an pour expliquer à Liliane Bettencourt comment frauder le fisc (pendant que son mari Éric expliquait aux Français que les finances publiques étaient si basses qu’il fallait bien faire des efforts), elle vient de rejoindre le conseil de surveillance de l’entreprise Hermès, pour 15 000 euros par an. Certes, rien à voir avec sa rémunération antérieure, mais en termes d’horaires de travail et de vacances, les grutiers, même caricaturés par le Medef, ont encore des choses à gagner !


Quant à Parisot qui s’inquiète pour l’image de la France – un rapport sort justement avec beaucoup d’à-propos sur l’attractivité du pays – elle devrait apprécier le chiffre de l’étude du Crédit suisse selon lequel le pays fait partie des terres d’élection pour millionnaires : 9 % de ces derniers sont en France, soit 2, 2 millions de personnes.

 

Seuls les États-Unis et le Japon en accueillent davantage. Ces millionnaires représentent 0, 5 % de la population mais concentrent 35, 6 % de la richesse de la planète. On se demande bien pourquoi personne à droite ne dénoncent ces privilégiés... Pendant ce temps, une étude de l’UFC Que Choisir révèle qu’entre 2001 et 2008, les dépenses de santé non remboursées ont augmenté de 52 % et qu’en 2008, 9 millions de personnes ont renoncé à se soigner.


Galia Trépère

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 13:21

 

Par Ivan du Roy (15 octobre 2010)


Saint-Nazaire : ses chantiers navals, sa raffinerie, et son mouvement social en pointe dans la contestation de la réforme des retraites. Jean-Marie Cosson, enseignant formateur en grève, raconte la révolte de l’un des derniers bastions ouvriers, où l’entrée des lycéens dans le mouvement a été ovationnée par « leurs pères en cols bleus ».


© Basta ! / Collectif Creajama


Basta ! : Quelle est la situation à Saint-Nazaire ?


Jean-Marie Cosson : C’est toujours tendu. Le 7 octobre, avant même que les lycéens ne s’interrogent sur leur participation au mouvement, des gens cagoulés sont entrés dans un lycée et ont brisé des vitres. Bizarre… Le 12 octobre, la fin de manifestation, qui a réuni 20.000 personnes [1], ne s’est pas bien passée. Des lycéens ont été la cible de tirs de lacrymogènes de la part des gendarmes alors même que leurs représentants négociaient avec la police nationale pour éviter que les choses ne tournent mal. Dans ce cas, la justice n’attend pas plusieurs années comme avec Chirac. Trois gamins sont passés en comparution immédiate. Deux ont écopé de deux mois fermes.


Comment s’organise le mouvement entre salariés du public, du privé et les lycéens ?


Des assemblées générales se tiennent par secteur puis la jonction est faite systématiquement. Par exemple, le 13 octobre, les lycéens ont bloqué leurs établissements le matin. Ensuite, les gars des chantiers navals organisaient un rassemblement pour une assemblée générale. Des salariés d’Airbus, de la raffinerie de Donges, des cheminots et des enseignants sont arrivés. Suivis par des centaines de lycéens qui ont été ovationnés par leurs pères en cols bleus. Ce sont des moments intenses, où l’on retrouve enfin une solidarité. Lycéens, enseignants, cheminots, grévistes de la raffinerie, nous sommes en réseau.


Quels sont les débats au sein des assemblées générales ?


Lors de l’AG à la raffinerie de Donges, où 350 salariés étaient présents, les débats ont porté sur la grève reconductible, avec le constat qu’une reconduite chaque 24h, cela n’allait pas le faire. Ils ont décidé le blocage de la raffinerie jusqu’au 18 octobre. Dans l’Education, certains ont voté la grève reconductible. D’autres ne souhaitaient pas faire la grève pour la grève, ne pas rester chez soi et se contenter de renflouer les caisses de l’Etat en lui économisant le paiement des salaires. D’où la décision de mener chaque jour des actions : nous voulons nous attaquer aux sites de production économique pour frapper au portefeuille. On veut absolument éviter de se faire avoir en se laissant monter les uns contre les autres, le public contre le privé. Cela fait 40 ans que l’on nous apprend à être individualiste.


Où en sont les blocages ? Comment comptez-vous étendre le mouvement ?


La raffinerie de Donges est bloquée. Les gars aident la vingtaine de salariés du dépôt de carburant voisin à tenir les piquets de grève et empêcher les forces de l’ordre de l’investir. Dans les PME, c’est délicat. Les gars n’osent pas. Nous verrons s’ils viendront pour la manifestation du 16 octobre.


Quand cette convergence des grèves et des secteurs a-t-elle débuté ?


Cela a commencé après le 12 octobre. Ce qui a fait monter la sauce ? Les syndicats nous ont appelé à la promenade dans la rue plusieurs fois de suite. Nous nous sommes dit que si nous ne nous prenions pas en main, le mouvement allait crever. Ras-le-bol de marcher ! D’autant que certains syndicats ne prononçaient plus les mots « grève générale ».


Quel est le rôle des confédérations dans le mouvement à Saint-Nazaire ?


Il existe toujours de guerres de chapelle. Et des contradictions entre ce que dit le national et ce qui se passe au niveau local. On se demande parfois pourquoi ils n’appuient pas plus fortement le mouvement. Les salariés d’EDF, par exemple, commencent juste à envisager d’entrer dans le mouvement alors que FO – pourtant en pointe, avec Sud, sur la grève générale – y est majoritaire. Le mouvement se fédère entre générations et entre les différents secteurs. On ne se demande pas notre appartenance syndicale. On s’en fout ! Je suis syndiqué au Snes : cela me permet d’avoir les infos mais nous ne nous affichons pas avec notre petit badge.


Comment jugez-vous le traitement médiatique du mouvement ?


En ce moment j’ai plutôt tendance à vouloir éteindre ma télévision, pourtant je suis plutôt passionné d’infos ! Ce qui se dit sur les lycéens est insupportable : toujours entendre ce discours sur la manipulation, sur le fait qu’ils seraient incapables de réfléchir tout seul. Quand on propose à des jeunes de devenir auto-entrepreneur à 16 ans, cela ne gêne personne.

Recueilli par Ivan du Roy

Notes

[1] Saint-Nazaire compte 70.000 habitants.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 12:53
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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 12:37

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 12:31

 

CGT et lycéens à St Nazaire
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