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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 07:38

15 octobre 2010 -Le Télégramme


Ils étaient 500lycéens à manifester hier après-midi dans les rues de Morlaix. Ce n'est qu'un début.

7h45, lycée Tristan-Corbière. Enseignants et lycéens s'apprêtent à aller en cours. Peine perdue. Des poubelles barricadent les entrées. Les portails sont verrouillés par des fils de fer. Sur la route, des bancs d'école ont été sortis des classes. La circulation est ralentie.

Une matinée pour s'organiser

9h. Assemblée générale. Un petit groupe de terminale prend la direction du mouvement. «À gauche, ceux qui votent sont pour le blocage! À droite, ceux qui sont contre!». Une majorité de lycéens présents se regroupe d'un côté. Le blocage de l'établissement est voté. 9h30. Les meneurs, gilets jaune fluo, se répartissent les tâches: les uns sont chargés de la sécurité, les autres de surveiller les entrées. D'autres encore de coordonner le mouvement et d'inciter les autres établissements à les rejoindre. «On se mobilise pour notre avenir», témoigne Agathe, une des meneuses du mouvement, le mégaphone à la main. 10h30. À Suscinio le blocage est voté en assemblée générale. Les grévistes se mettent au travail. Au programme: confection de pancartes et banderoles.

Un après-midi pour défiler

14h30, place des Otages. Ils sont fin près: visages grimés, banderoles, tam-tam et casseroles. Suscinio et Le Porsmeur et même des étudiants de l'école d'infirmière répondent présents à l'appel. Mais c'est Tristan-Corbière qui mène la danse.

 

En tête du cortège cette formule: «Réforme+Justice». Et derrière, 500 lycéens et étudiants reprennent en choeur ce fameux refrain: «Sarko, t'es foutu, la jeunesse est dans la rue». Sur des pancartes on peut lire: «Dis maman, c'est quoi la retraite? C'est une légende mon coeur!» ou encore «Retraite à 62 ans,+ de vieux au boulot, moins d'emplois pour nous!».

 

Louis, un des leaders de la manifestation, chauffe la troupe: «Faites du bruit!», rugit-il. En queue de cortège, une poignée d'enseignants suivent, bienveillants et solidaires. 15h. Le joyeux cortège fait un crochet par le lycée Notre-Dame-du-Mur. «Libérez-les!», lancent les manifestants en choeur.

 

Certains parviennent à sauter les grilles. Derrière le mur, ils sont une dizaine à scruter leurs camarades. Quelques-unes réussissent à «s'évader». Les manifestants redescendent vers le rond-point du Pouliet. 16h. Rond-point Charles-de-Gaulle, tout le monde a ordre de s'asseoir. Une grande ronde se forme autour du rond-point. La circulation est bloquée une dizaine de minutes.

 

Les voitures sont finalement autorisées à passer. Mais à une condition: appuyer fort sur le klaxon. Les chauffeurs se prêtent au jeu. 17h. C'est l'heure du bus. Une vingtaine de rescapés regagnent la place des Otages. «Nouvelle AG demain (aujourd'hui NDLR) 8h au lycée Tristan-Corbière», lance la petite Agathe, la voix cassée. Une autre manifestation est également prévue à partir de 14h.

  • Clémentine Maligorne
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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 07:31

15 octobre 2010 - Le Télégramme


Jusqu'à 3.500 lycéens ont manifesté, hier matin, dans les rues de Brest contre le projet deloi sur les retraites. Si la manif a été d'une tenue exemplaire, il n'a pas été de même pour ses préparatifs au petit matin. Un jeune homme a été arrêté et sera jugé dès ce matin.

Il n'y aura finalement eu qu'un seul moment de véritable tension, à l'approche de la place de Strasbourg. Il est alors 10h, hier, et un cortège formé depuis 8h face aux grilles dela cité scolaire de Kerichen est remonté au pas de charge vers les portes de l'Iroise et celles, voisines, de Charles-de-Foucauld. Auparavant, certes, la circulation a été perturbée le long du boulevard Léon-Blum.

 

Des feux sporadiques ont été allumés à des palettes et,plus inattendu, à quelques chaises et tables soustraites à la maison de retraite toute proche. Mais c'est aux abords du lycée de l'Iroise que la situation va se tendre. D'abord, une poignée de manifestants va tenter d'entrer dans le lycée public avant de refluer presque aussitôt.

 

Ensuite, aux abords du stade Francis-Le Blé, un conteneur à ordures va s'embraser et quatre aubettes vont être saccagées. Un jeune homme de 18 ans, élève à Dupuy-de-Lôme, retrouvé en possession d'une hache à incendie, estarrêté. Reconnu comme ayant cassé un arrêt, suspecté d'avoir passé ses nerfs sur une porte d'entrée particulière, il a reconnu les dégradations et sera jugé cematin encomparution immédiate. Pour sa part, l'auteur présumé du jet de boule de pétanque, mercredi, a été relâché.

Un cortège convaincant

Pour autant, après une brève hésitation sur la marche à suivre, le cortège amplifié a convergé vers la place de la Liberté. La tête est arrivée sur place vers 10h15. À partir de ce moment-là, la foule compacte des lycéens, comptée jusqu'à 3.500 au plus fort de la manif, va se comporter irréprochablement et offrir un défilé massif et digne de ce nom, àpeine terni par une poignée devisages masqués, injurieux ettotalement en décalage par rapport à l'ambiance générale. Le cortège, emmené par des jeunes criant leur hostilité à la réforme des retraites et au gouvernement, fera alors un tour du centre-ville pour sedisloquer sans encombres peu après midi, au terme d'une démonstration de force convaincante.

Débat sur les «casseurs»

Pourquoi une telle réussite? L'arrivée d'un service d'ordre, imaginé à l'internat de Kérichen par Antoine et Kelly, y est certainement pour beaucoup. «Nous sommes desservis par les casseurs, estime le lycéen en première. Leurs comportements décrédibilisent notre mouvement. Nous ne sommes pas avec eux, nous ne savons même pas qui ils sont. Nous devons protéger le cortège, communiquer au mieux avec les automobilistes». Antoine sera de la partie ce matin, encore.

 

Dans la journée, Kérichen a voté le blocus et un bis repetita est prévu ce matin. Dès 7h, les lycéens bloqueront «pacifiquement» la cité et informeront le public, sans manifester. Le son de cloche est un poil différent chez Elisa, élève en terminale à l'Amiral-Ronarc'h et qui a appelé à la manifestation sur Facebook.

 

«On sait qu'ils seront là et on essaie de les gérer au maximum. Après, leur réaction violente face à un gouvernement violent est une réaction comme une autre», estime celle qui appelle à une réunion massive samedi, «mais pas aujourd'hui». De ce débat, il en a aussi été question lors d'une AG à la fac Segalen, organisée pour les étudiants et en présence de 150 personnes. Celui qui voulait dénoncer les fauteurs de troubles a été hué. Puis il a été question de blocus. Le blocage ponctuel pour ce matin a été voté puis abandonné faute de combattants.

  • Steven Le Roy et Brendan Troadec
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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 07:23

14 octobre 2010 à 17h02 - Le Télégramme


Les manifestations lycéennes contre la réforme des retraites se poursuivent. Hier, plusieurs établissements bretons ont été bloqués. Aujourd'hui, le mouvement s'est poursuivi prenant même de l'ampleur. Avec, dès les premières heures, quelques débordements à Brest, notamment. 

Les lycéens maintiennent la pression. Depuis hier, d'importants mouvements de contestation contre la réforme des retraites perturbent le fonctionnement normal des établissements français. La Bretagne ne fait pas exception. 

FINISTERE

Brest.

 

Hier, la manifestation lycéenne a été marquée par des débordements. Ce jeudi matin, les élèves brestois remettent ça. A 10 h 30, ils étaient 3.500 place de la Liberté. Un cortège de manifestants a fait le tour des établissements de la ville pour gonfler les rangs. Les casseurs eux aussi se sont levés tôt. A 10 h, 5 abris bus avaient été détruits.

Quimper.

 

Des rassemblements de lycéens sont apparus, ce jeudi matin, devant ou à proximité des lycées Lykès, Chaptal, Cornouaille et Brizeux.

Morlaix.

 Le lycée Tristan Corbière a été bloqué ce matin. Les élèves de Suscinio manifestaient également. En tout, quelque 500 lycéens participaient au mouvement. Une manifestation a été organisée à 14 h 30.

Carhaix.

 

Lycée Sérusier bloqué. 300 élèves se sont réunis en assemblée générale.

 
Concarneau.

 

Une centaine de lycéens ont bloqué la circulation.

Quimperlé. 


Entre 200 et 300 élèves bloquaient les lycées Roz Glaz et Kerneuzec avant de se rendre sur le point du centre Leclerc pour mettre en place un barrage très, très filtrant.

Châteaulin.


350 lycéens ont bloqué le pont routier qui enjambe l'Aulne. Celui de Térénez étant fermé jusqu'à demain, l'accès à la presqu'île de Crozon est très difficile.

Douarnenez.
200 lycéens ont manifesté.


MORBIHAN


Auray.

 

Ce matin, entre 400 et 500 lycéens alréens sont descendus dans la rue.

Vannes.


 Trois lycées étaient bloqués ce matin. 1.000 élèves ont défilé dans les rues pendant la matinée avant de rejoindre leurs établissements respectifs.

Lorient.

 

Pas de lycéens dans la rue, juste 80 étudiants.

 
COTES D'ARMOR

Saint-Brieuc.

 

Les lycéens jettent des oeufs sur la permanence de l'UMP avant de se réunir au centre-ville. A 10 h 30, ils étaient 3.000 selon la police et 4.500 selon les manifestants.

Guingamp.

 

Environ 400 lycéens ont défilé dans la rue.

Paimpol.


350 lycéens ont défilé dans les rues, sur le port et organisé des sit-in aux ronds-points. Cet après-midi, à Kerraoul, le blocus est toujours d'actualité.

Lamballe.
Plus de 400 lycéens manifestaient.


Lannion.


Quelque 400 lycéens sont sortis dans la rue en milieu d'après-midi. Une menace de blocus plane sur la journée de lundi.

 
ILLE-ET-VILAINE


Rennes.


Le président de l'université de Rennes 2 Marc Gontard a décidé de fermer l'établissement pour la journée de jeudi "pour raisons de sécurité" après la pose de barrières bloquant le site par des "anarchistes autonomes". 6.500 manifestants ont tout de même défilé dans les rues et bloqué la circulation à plusieursc reprises au cours de la journée entraînant embouteillages en ville et sur le périphérique.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 07:16

15 octobre 2010 - Le Télégramme


La mobilisation des lycéens, et dans une moindre mesure des étudiants, contre la réforme des retraites, a pris de l'ampleur hier. Moins encadrées, certaines manifestations ont donné lieu à quelques débordements.


La bataille des chiffres continue. 342 lycées étaient hier «perturbés à des degrés divers», soit 7,9% des 4.302 établissements du pays, a annoncé hier le ministère de l'Éducation nationale. Un état des lieux bien en deçà de celui présenté par l'Union nationale lycéenne (UNL, première organisation) qui estimait de son côté que 1.100 lycées étaient mobilisés, dont près de 700 purement et simplement «bloqués». Une chose est certaine, les jeunes sont, visiblement, de plus en plus nombreux à descendre dans la rue.

Des incidents

De nombreux rassemblements et manifestations de lycéens ont eu lieu dès la matinée, émaillés parfois de violences. En Seine-Saint-Denis, des affrontements opposant jeunes et policiers se sont produits devant deux lycées à Montreuil et à Saint-Denis. Un jeune de 16 ans a été blessé au visage par un tir de flashball et a dû être évacué vers un hôpital. À Nîmes des voitures ont été brûlées. Dans plusieurs villes de France des manifestants ont été interpellés suite à des dégradations. En Bretagne quelques incidents (lancer de projectiles, destruction d'arrêts de bus) ont été relevés à Brest ou encore à Quimper.

«Mécontentement général»

Alors que l'exécutif s'inquiète d'une mobilisation massive des jeunes contre la réforme des retraites, le ministre de l'Éducation, Luc Chatel, en a appelé «à la responsabilité de chacun». Au gré des cortèges, les lycéens disent très précisément prendre leurs responsabilités. Certains veulent témoigner de leur «mécontentement général» face à la politique du gouvernement. «On en a marre d'entendre que les lycéens sont des moutons, qu'ils ne savent pas pourquoi ils manifestent», explique ainsi Cyril, 16 ans, élève du lycée Racine, à Paris. «Contrairement à tout ce qu'on entend, les jeunes ne sont pas dépolitisés, embraye Léo Keler, 18 ans. Notre combat concerne tout le monde.»

Les étudiants se mobilisent

Dans un communiqué, la FCPE, première fédération de parents d'élèves a appelé «les parents qui le peuvent» à «encadrer les cortèges lycéens dans les manifestations», afin d'éviter, à l'avenir, «d'éventuels affrontements avec les forces de l'ordre ou des "casseurs" ». Côté étudiants, «la mobilisation s'amplifie» également dans toute la France, a averti l'Unef, le premier syndicat étudiant.

 

En Bretagne, le président de l'Université de Rennes II a ordonné la fermeture de l'établissement «pour raisons de sécurité». Mais un vote hier après-midi en assemblée générale des étudiants a débouché sur une levée du blocage (lire par ailleurs). Concernant plus particulièrement les enseignants, le mouvement a, à l'inverse, été globalement peu suivi hier. Alors que le syndicat du primaire SNUIpp-FSU appelait à reconduire la grève dans huit départements, dont Paris, le ministère de l'Éducation a estimé à 0,8% le taux de grévistes. Un chiffre cependant contesté par le syndicat.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 07:13

15 octobre 2010 - Le Télégramme


Selon des politologues, le renfort de la jeunesse contre la réforme des retraites pourrait constituer un tournant dans la contestation. L'histoire sociale de la France en comporte plusieurs exemples.

«Les jeunes qui descendent dans la rue, c'est la pire des contestations pour un pouvoir parce qu'elle est visible, durable, sans risque de dérapage social ou de lassitude», indique le politologue François Miquet-Marty (Viavoice). «En France, depuis 1968, mouvement de contestation parti de l'université de Nanterre qui a abouti à une grève générale de plusieurs semaines et à la paralysie du pays, les politiques ont pris l'habitude de surveiller la mobilisation des jeunes comme le lait sur le feu», renchérit Frédéric Dabi (Ifop). Car, rappelle-t-il, nombreux sont les mouvements sociaux où dans le passé la mobilisation des jeunes a fait la différence.

L'impossible divorce avec la jeunesse

«Il y a eu des mobilisations spécifiquement jeunes, comme celles contre le projet de loi Devaquet accordant une autonomie plus grande aux universités en 1986 ou le contrat d'insertion professionnelle (CIP ou Smic jeunes) en 1994 qui ont fait reculer Chirac et Balladur», souligne le politologue. «Et puis, il y a les mouvements dans lesquels les jeunes ont aidé à faire basculer les choses comme cela a été le cas en 2006 avec le Contrat première embauche (CPE)», poursuit Frédéric Dabi.

 

Adopté au Parlement, le texte de Dominique de Villepin, alors Premier ministre, avait été retiré après un conflit majeur entre syndicats et gouvernement et de nombreuses manifestations d'étudiants et de lycéens.

 

«La gauche a également dû reculer en 1990 avec le plan pour les lycées du ministre de l'Éducation Lionel Jospin. Pour désamorcer le conflit, François Mitterrand avait reçu à l'Élysée les jeunes et une partie des dispositions prévues avait été retirée», rappelle également Frédéric Dabi. Pour François Miquet-Marty, «l'image d'un pouvoir en situation de divorce avec sa jeunesse est toujours terrible politiquement. C'est une hypothèse qu'il ne peut pas se permettre».

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 14:08

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Avec près de 3, 5 millions de manifestants, des taux de grévistes importants, des grèves reconduites dans certains secteurs, la population a montré une fois de plus à Sarkozy qu’elle ne voulait pas de sa contre-réforme. Si le président reste sourd, il faudra continuer..

La journée de grève et de manifestations du 12 octobre, la quatrième en un mois, a rassemblé 3, 5 millions de manifestants, avec un nombre de participants inédit dans la plupart des régions comme à Paris. Les taux de grévistes dans des secteurs comme la SNCF ou les raffineries sont extrêmement élevés.

 

Et, cerise sur le gâteau de la contestation, la jeunesse a aussi défilé, déterminée et motivée pour faire reculer ce gouvernement. Car les jeunes ont compris que l’accès à un emploi à court terme et à une retraite à taux plein et en bonne santé, étaient, pour eux, fortement compromis par cette réforme.

 

Et, de plus, désormais la majorité de l’opinion publique soutient la mobilisation. La journée du 12 octobre est un nouveau raz-de-marée social pour le retrait du projet mais plus largement contre l’ensemble de la politique antisociale, raciste et sécuritaire de Sarkozy.


Les revendications des salariés, de la jeunesse concernent le maintien de la retraite à 60 ans mais aussi les salaires, les conditions de travail, l’emploi... Le mécontentement est profond.


Face à cette mobilisation, à cette contestation qui ne cesse d’augmenter, de s’enraciner (même la police est obligée de le reconnaître), le gouvernement reste déterminé à faire passer, contre toutes et tous, son texte.


Chamboulement de l’ordre du jour des débats, retraits des amendements des sénateurs, tout est mis en œuvre pour raccourcir les discussions et faire voter le texte, espérant ainsi décourager la mobilisation qui n’en finit pas de s’amplifier.

 

Et ce ne sont pas les mensonges répétés sur les conséquences sociales ou les miettes concédées aux femmes ayant élevé trois enfants qui feront baisser la colère. Le gouvernement tente de faire monter la pression en allant jusqu’à dire que la jeunesse est manipulée (comme si elle ne pouvait pas décider par elle-même), et que tous ceux et celles qui travaillent au blocage du pays sont des irresponsables.

 

Cela montre qu’il commence à avoir peur de la mobilisation, à craindre qu’il y ait une réelle convergences du secteur privé avec le public et la jeunesse. Il craint ce qui se profile : une confrontation sociale et politique majeure.


Il n’y a pas que le gouvernement qui soit déterminé, les salariés, la jeunesse le sont aussi. D’ores et déjà, des grèves reconductibles sont décidées dans des secteurs significatifs. La reconduction de la grève à la SNCF, à la RATP et dans les raffineries peut donner confiance à d’autres. Dans de nombreux endroits, cette question est en effet à l’ordre du jour des assemblées générales dans la semaine qui vient.

Des grèves reconductibles partout où c’est possible

Dès maintenant, il faut prolonger la mobilisation par la grève reconductible partout où c’est possible mais aussi par toutes les formes d’action permettant de regrouper le plus grand nombre.

 

Chaque assemblée de grévistes doit être porte-parole de cette mobilisation dans l’entreprise, à l’école, à l’hôpital d’à côté. Des liens entre les structures syndicales ou d’auto-organisation pour populariser notre combat doivent être construits. Jusqu’à samedi 16 octobre, nouvelle journée de manifestations à l’appel de l’intersyndicale, la mobilisation, les grèves reconductibles, les blocages doivent se multiplier, se généraliser ainsi que toutes les initiatives interprofessionnelles locales.

 

Cette nouvelle journée de manifestations doit être un moment de convergence entre ceux et celles qui sont en grève, les salariés du privé et du public, les précaires, la jeunesse mais aussi tous ceux et celles qui sont d’accord avec cette mobilisation mais qui ne peuvent pas se mettre en grève.


Nous devons tous et toutes ensemble, prouver à Sarkozy qui prétendait que « quand il y avait une grève dans ce pays, on ne la voyait pas », que sa réforme on n’en veut pas, qu’on ira jusqu’à la victoire.


Rien n’est encore joué : le gouvernement et le patronat mettront toutes leurs forces pour briser la mobilisation. Mais nous avons aujourd’hui la possibilité d’infliger une véritable défaite au gouvernement, comme au Medef. Prouvons leur que c’est la rue qui gouverne !


Sandra Demarcq

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 13:35
jeudi 14 octobre 2010 Ouest France
Dès 7 h, hier matin, les lycéens de Thépot ont bloqué les entrées de l'établissement pour protester contre la réforme des retraites. « Le gouvernement n'entend pas les manifestants alors nous avons décidé d'agir de manière différente, affirme Jessy, 17 ans.
On pense à l'avenir. D'autant qu'il devient de plus en plus difficile de trouver du travail. »

Poubelles, chaises, barrières de chantier sont amassées afin de former des barricades. Plusieurs centaines de jeunes empêchent les élèves de rentrer. « On a juste laissé passer les profs et les personnels qui travaillent sur le chantier dans la cour, ajoute Steven. Aucun cours n'est assuré. On aimerait tenir jusqu'à la prochaine manifestation de samedi. »

Plus loin, plusieurs dizaines de lycéens organisent un barrage filtrant rue Roger-Salengro. L'ambiance est bon enfant.

 

Les automobilistes compréhensifs. C'est en fin de matinée que le climat se détériore un peu. Des jeunes, extérieurs à l'établissement, selon les lycéens, mettent le feu aux poubelles. « Nous regrettons ces dérapages », assure Paul Le Bihan, l'un des porte-parole des manifestants. L'intervention de la police et des pompiers mettra fin aux incidents.


« Demain, nous comptons renouveler le blocus, conclut Paul Le Bihan. Une assemblée générale est prévue à 10 h 30 et on décidera de la suite à donner au mouvement. »

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 13:29
Ouest France

Ils étaient entre 500 et 600 ce jeudi matin, vers 9 h, à défiler dans Landerneau.

 

A 10 h, 400 lycéens, issus majoritairement du lycée de l’Élorn, défilaient toujours en centre-ville de Landerneau, bloquant de temps en temps des ronds-points. La gendarmerie met en place des déviations au fur et à mesure pour les automobilistes.

 

Quelques dégradations (feu dans une poubelle, carrosseries abîmées) sont à déplorer. Ce mouvement, spontané et sans leader, est appelé à se poursuivre dans l'après-midi et au cours de la journée de demain, vendredi.

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 13:28
Ouest France

300 lycéens ont manifesté dans les rues de Concarneau ce jeudi matin. Elèves de Pierre-Guéguin, ils sont allés chercher les élèves de Saint-Joseph. Mais ceux-ci ne sont sortis qu'à l'heure de midi. Les lycéens ont fait un rapide sit in devant la Ville-Close. Tout s'est passé dans le calme.

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 13:26
Ouest France

Près de 400 lycéens venus de Pont-de Buis (200 selon les gendarmes), du lycée de l’Aulne et du lycée Jean Moulin de Châteaulin, ont bloqué dès 11 h le pont central de la ville pour protester contre la réforme des retraites, provoquant des embouteillages pour ce jour de marché.

 

Le blocus a été levé à 11 h 45. Les lycéens se sont ensuite rendus au groupe scolaire privé Saint-louis, où des échauffourées ont eu lieu entre lycéens et responsables de l’établissement.

 

Le cortège s’est disloqué à 12 h 15. Les lycéens promettent de revenir sur le pont dans l’après-midi.

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