11 octobre 2010 Le Télégramme
Depuis le 7 décembre 2009, date du placement sous procédure de sauvegarde de la fédération ADMR29, la pagaille règne sur ce dossier opaque. Cet après-midi, le point d'étape qui sera fait au tribunal de grande instance de Brest conditionnera la suite du scénario.
Le délibéré du tribunal de grande instance de Brest sera rendu en novembre. Deux choix s'offrent à lui. Il peut reconduire le placement sous procédure de sauvegarde de la fédération ADMR 29 pour six mois. La présidence du conseil d'administration fédéral tenterait alors d'appliquer son projet de réorganisation et d'adaptation des effectifs de la Fédération (84 suppressions d'emplois et 33 créations de postes) qui patine depuis le 15 juin. Avec quelles conséquences pour les associations locales s'il aboutit?
Le plan social d'établissement (PSE) prévoit le licenciement des encadrants de proximité qui les accompagnent au quotidien, des conseillers techniques, celui de
secrétariats décentralisés, etc. «En déshabillant la fédération, les bénévoles vont devoir pointer les chèques des personnes aidées, vérifier les paiements, relancer les personnes qui ne paient
pas, établir les plannings etc. On rêve! L'ADMR n'est pas un patronage. C'est une entreprise. Il faut qu'une réflexion globale soit menée sur l'ensemble du réseaumais j'ai peur qu'il ne soit déjà
trop tard: il continue à perdre de l'argent», se fâchent des responsables d'associations.
«Redressement judiciaire inéluctable»
Autre scénario: le tribunal décide le placement de la fédération en redressement judiciaire. Annoncé comme inéluctable avant la fin de l'été 2010 sans plan de
restructuration, selon le conseil d'administration fédéral. Maître Robert, administrateur judiciaire, est alors seul maître à bord du bateau ADMR. La procédure de restructuration est reprise à
zéro. Les associations locales qui doivent de l'argent (on parle de 2,3M€) à la fédération auront à la rembourser et réciproquement (3M€). Sur les 92 associations financièrement indépendantes,
47sont saines.
Les autres se trouveraient en situation de liquidation judiciaire sauf à ce que la requête de reconnaissance du réseau en Unité économique et sociale (UES), émise par la CFDT 29, soit entendue par le tribunal (délibéré le 2décembre). Depuis le mois de mai, l'Union nationale a mis la pagaille dans ce dossier. Charley Trigano, son «conseiller» à la fédération, est en place depuis des mois. Qui le paye? Elle aurait assuré les salaires d'employés d'associations en cessation de paiement. Ailleurs (dans le Lot, dans l'Hérault), son réseau s'effrite aussi. Dans le Pas-de-Calais, un directeur de fédération, licencié, lui réclame via les Prud'hommes 2M€. Dédommagement à hauteur de son salaire mensuel de 20.000€ brut. De quels moyens (financiers), de quels appuis (politiques) dispose-t-elle pour garder la main sur le réseau finistérien?
Ecarts de salaire scandaleux
Encore un scandale de plus
20 000€ mensuel pour un directeur d'admr et une moyenne inférieure à 1000 € pour une aide à domicile de l'admr !
Qui recrute et décide de verser de tels salaires royaux à ces directeurs incompétents ?
La démonstration du copinage est éclatante dans cette affaire..
Ajouté le 11 octobre 2010 à 06h53
11 octobre 2010 à 09h42 Le Télégramme
Une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites est programmée, demain. L'intersyndicale (FO, CFDT, CFTC, CGC, CGT, FSU Solidaires et UNSA) souhaite "faire du 12 octobre une journée de grève et manifestations massives". Voici la liste des rendez-vous fixés dans les principales communes bretonnes.
Côtes d’Armor
St Brieuc : 10 h 30, place de la liberté
Lannion : 11 h, parking de la Poste
Guingamp : 10 h 30, place de l’Échiquier
Dinan : 10 h 30, esplanade de la Résistance
Ille-et-Vilaine
Rennes : 11 h, avenue Janvier
Fougères : 17 h 30, sous-préfecture
Redon : 17 h, sous-préfecture
St Malo : 11 h, ancienne gare
Vitré : 17 h 30, place de la gare
Finistère
Brest : 11 h, place de la Liberté
Morlaix : 11 h, place de la Mairie
Quimper : 11 h, place de la Résistance
Quimperlé : 11 h, Coat Ker
Morbihan
Vannes : 10 h, La Rabine
Lorient : 10 h, Cosmao Dumanoir
Pontivy : 10 h, la Plaine
Belle-Ile en mer : 10 h 30, embarcadère
Ploërmel : 10 h, place de la Mairie
Groix : 10 h
CG, CFDT, UNSA, CFTC, FSU Solidaires CFE/CGC ont donc lancé un appel conjoint à la manifestation de mardi « Une journée de grève pour gagner 500 jours de travail en moins » ont-ils souligné en rappelant qu'ils ont 71 % des Français avec eux. « Nous voulons que le gouvernement entende la rue et qu'il ne s'enferme pas dans sa radicalité ».
Les manifestants et grévistes sont appelés à se retrouver à 11 h, place de la Résistance. A la même heure partiront d'autres cortèges de Brest, Morlaix et Quimperlé.
L'union locale FO qui ne fait pas partie de l'intersyndicale citée plus haut lance aussi un appel « à tous les salariés du public et du privé, les chômeurs, les retraités, les étudiants et les lycéennes à participer massivement à la manifestation de ce mardi 12 octobre pour exiger le retrait pur et simple du projet de loi sur les retraites, considérant qu'il n'est ni amendable, ni négociable »
De 9 h à 6 h ce mardi, les services de bus quimpérois seront perturbés.
9 octobre 2010 à 09h06 - Le Télégramme
Le préfet de région et le président du conseil régional ont annoncé un projet de centrale électrique au gaz de 450 MW dans le Nord-Finistère, le site de Lanvian, à Guipavas, ayant été cité.
Pour combattre ce projet, mais aussi pour proposer des alternatives qui permettront une réelle autonomie énergétique de la Bretagne, du Finistère et du pays de
Brest en particulier, une réunion en vue de la constitution d'un collectif «Pour une énergie durable en Bretagne» (nom provisoire) se tiendra vendredi, à 20h, au centre socioculturel l'Alizé, à
Guipavas. Le collectif définira les actions à mener. Cette réunion est ouverte à tous.
Renseignements
Par courriel, ae2d.29@gmail.com
9 octobre 2010 - Le Télégramme
De 100 à 200 enseignants contractuels risquent de se retrouver sans emploi à la rentrée d'après Toussaint. À cette date, en effet, les 288 professeurs stagiaires des collèges et lycéens bretons enseigneront à plein-temps et non plus à mi-temps.
Rémi (*) n'est pas un cas isolé. Cet enseignant contractuel dans un lycée du Centre-Bretagne enchaîne les remplacements «depuis plus
de dix ans à l'Éducation nationale». Sans pouvoir aligner six ans de contrats consécutifs et donc éventuellement décrocher un contrat à durée indéterminé. Cette année, le rectorat a affecté Rémi
dans un lycée. «Lorsque je me suis présenté à la rentrée, je n'avais pas d'emploi du temps. Il a fallu que je m'en tricote un en prenant 9 heures des 18 heures de cours d'une collègue professeure
stagiaire. À moi de m'occuper pour les 9 h restantes: je lui ai donné des conseils, des bouquins, je l'ai rassurée, un peu dans le rôle d'un tuteur bis».
Cent, selon le rectorat
Les vacances de la Toussaint arrivent à grand pas et le prof de lettres redoute de se retrouver le bec dans l'eau. Il ne sera pas le seul contractuel dans ce cas.
Le Snes-FSU évalue leur nombre «à environ un quart des 800 enseignants non-titulaires recrutés dans l'académie», le rectorat parle plutôt «d'une centaine de professeurs contractuels». «On ne
tient pas compte de l'expérience acquise, du fait que l'on soit devant les élèves comme les autres enseignants, que l'on soit inspecté comme les autres. Là, on avait besoin de nous pour deux mois
et puis ensuite, aucun engagement», s'indigne-t-il.
Le Snes-FSU au créneau
Au Snes-FSU Bretagne, Christelle Carnet explique que son syndicat «fera de nouveau une démarche auprès du rectorat avant les vacances». «Nous demandons que les
professeurs stagiaires puissent enseigner à mi-temps toute l'année, afin de pouvoir se former correctement en dehors de leurs cours», rappelle-t-elle. «C'est d'autant plus nécessaire que de plus
en plus de stagiaires nous disent être eux-mêmes inquiets à l'idée de tenir des classes seuls, le reste de leur première année», argumente-t-elle. Peu de chances, malgré tout, que cette
revendication aboutisse.
«Ce n'est pas prévu au programme de formation des professeurs stagiaires et je n'ai pas entendu qu'il y aurait du changement» indiquait, jeudi, ClaireJoubioux, à la
communication du rectorat. D'autant que ce dernier, qui recrute beaucoup depuis cette rentrée, doit dégager des moyens pour assumer les remplacements des titulaires. Le contingent de 1.200 à
1.400 titulaires remplaçants n'y suffit plus. Une partie des contractuels potentiellement remerciés le 4 novembre pourrait ainsi retrouver un poste. Toujours précaire cependant.
* Prénom d'emprunt à la demande de l'intéressé.
9 octobre 2010 - Le Télégramme
L'intersyndicale du Morbihan (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires, CFTC, CFE-CGC, Unef) appelle à une nouvelle journée d'actions contre le projet de réforme des retraites. La quatrième en cinq semaines.
La mobilisation ne faiblit pas, selon l'intersyndicale. «Samedi dernier, il y avait plus de familles et de jeunes dans les
manifestations», observe l'intersyndicale qui espère encore monter en puissance mardi. Depuis jeudi et jusqu'à lundi, des syndicalistes se relaient, en début de matinée et en fin d'après-midi,
sur les grands axes aux abords de Lorient, Vannes et Pontivy pour inviter la population à participer aux rassemblements du 12 octobre.
Casseroles et cuillères en bois
Au moment où les sénateurs débattent de la réforme des retraites dans l'ambiance feutrée du palais du Luxembourg, la rue veut faire entendre sa colère. «Comme le
gouvernement reste sourd et aveugle à la mobilisation de millions de salariés, nous invitons les manifestants à se munir de casseroles et de cuillères de bois.
Nous leur demandons aussi d'arborer le gilet jaune fluorescent, habituellement rangé dans leur voiture, pour se faire voir». Pour l'intersyndicale, cette nouvelle journée de protestation n'est pas un ultime baroud d'honneur. «Il n'est pas question de laisser tomber! Toutes les actions sont envisageables pour la suite.
D'ailleurs, plusieurs assemblées générales sont prévues dans des entreprises dès l'après-midi, afin de discuter de la suite du mouvement», soulignent les représentants de l'intersyndicale qui annoncent des perturbations dans les transports publics et les écoles.
«La journée du 12 sera un moment déclencheur. La colère monte. Au-delà du refus du projet, c'est aussi l'expression d'un profond ras-le-bol», ajoutent les syndicats.
Les rassemblements
Vannes: à 10h, à la Rabine
Lorient: à 10h, maison des syndicats, boulevard Cosmao-Dumanoir
Pontivy: à 10h, à la Plaine
Belle-Ile-en-Mer: à 10h30, à l'embarcadère
Ploërmel: à 10h, place de la Mairie
Groix: à 10h, aux halles.
9 octobre 2010 - Le Télégramme
La Confédération paysanne qui appelle à manifester mardi, rappelle, dans un communiqué, ses propositions concernant les retraités agricoles:
« Un minimum de 85% du Smic pour les paysan(ne)s comme pour les autres catégories socioprofessionnelles; l'utilisation des ressources obtenues par la taxation des revenus financiers spécifiquement pour relever les plus petites retraites; une vraie prise en compte de la pénibilité du travail».
Par ailleurs, l'Association départementale des élus communistes et républicains (Adecr) appelle élus et citoyens «à s'engager totalement dans la préparation de la journée du 12 octobre qui constituera une étape nouvelle pour stopper le projet du président Sarkozy de recul de l'âge de la retraite et faire triompher des solutions alternatives de financement permettant réellement de pérenniser le système solidaire de retraite par répartition».
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00