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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 12:28

Le collectif de défense des retraites organisera bien une manifestation mardi, à Carhaix. Mais sans la CGT et la CFDT, qui préfèrent appeler au rassemblement à Quimper ou Morlaix.

La pluie ininterrompue qui s'est abattue sur le cortège carhaisien samedi dernier aurait-elle fini par avoir raison de l'enthousiasme des unions locales CFDT et CGT ? Leurs représentants semblaient pourtant unanimes pour annoncer un nouveau rassemblement mardi 12, à Carhaix, quand les 2.000 manifestants arpentaient le pavé.

«Cette fois, c'est en semaine...»

Pourtant, hier, dans un communiqué commun, UL CGT et CFDT changeaient de ton : si elles «se satisfont de la mobilisation du 2 octobre qui aura vu plus de 2.000 manifestants dans les rues de Carhaix», elles appellent, «dans la poursuite du mouvement», à «participer aux différents rassemblements décidés au niveau départemental à 11h, à Quimper, Morlaix, Quimperlé, Brest» (*). Exit Carhaix ! Leur communiqué n'explicite pas davantage ce choix géographique, et nous ne sommes pas parvenus à joindre les responsables des deux UL, hier. À l'union départementale CGT, à Brest, on nous expliquait simplement que «la donne change cette fois-ci parce que la manifestation n'aura pas lieu un samedi, mais en semaine. On veut éviter le risque d'un trop faible rassemblement». L'argument est recevable, mais paraît toutefois à rebours des témoignages collectés, samedi, à Carhaix. De nombreux manifestants venus de Carhaix, Gourin ou Rostrenen s'y félicitaient de ce rassemblement centre-breton, quand ils avaient l'habitude de renoncer à des déplacements plus lointains (notre édition de lundi).

«Évident» pour le Collectif

Ce choix des deux principales forces syndicales n'a toutefois pas refroidi le Collectif pour la défense des retraites en centre-Bretagne (NPA, Sud Santé, SLB, FASE, NPA, UDB, et... CFDT!). «C'est le choix des syndicats, nous n'avons pas à le commenter. Pour nous, après le succès inattendu de la manifestation de samedi, la question de remettre ça à Carhaix ne se posait pas», affirme Hélène Mangeney. «Une manifestation ajoutera du monde à la masse, avec des gens, comme les retraités, qui n'iraient pas à Quimper ou Morlaix. Et on a vu que le succès de Carhaix n'a rien enlevé aux manifestations de Quimper ou Morlaix», prolonge Michel Madec. Le Collectif ne se mouille pas, en refusant d'avancer un chiffre qui ferait le succès de la mobilisation. «Il nous reste quelques jours pour tracter, et sensibiliser notamment les lycéens. La manif partira à 11h, car elle permet aux gens de faire un débrayage de 55 minutes, qui n'impactera pas leurs salaires», précise Matthieu Guillemot. Le cortège s'élancera de la place du Champ-de-foire et plus de la maison des syndicats, comme c'était le cas samedi dernier.

* La CGT et la CFDT organisent un départ collectif devant l'union locale, mardi 12, à 9h30.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 12:17

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) estime que la population commence à prendre confiance en sa capacité à faire reculer le gouvernement sur son projet. «On se bat dorénavant pour gagner», affirme-t-il.

 

La gauche en débats : L'Humanité a entamé la publication d'une série d'entretiens avec les leaders de gauche. Aujourd'hui, Olivier Besancenot, porte-parole du NPA.


En dépit de la forte mobilisation, pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il à promouvoir son projet 
de réforme des retraites ?


Olivier Besancenot. Du côté de l’oligarchie financière, on commence sans doute à croire que Nicolas Sarkozy n’est peut-être pas la bonne réponse à droite pour sortir de la crise. D’où les dissensions que l’on connaît actuellement au sein de l’UMP. Nicolas Sarkozy a donc besoin de réunifier son camp pour préparer 2012. Mais, plus profondément, la retraite est un sujet qui touche au rapport entre le capital et le travail. Du point de vue des capitalistes, il est plus important encore que le CPE. Avec la retraite, on est au cœur du conflit de classes. Le chef de l’État est donc déterminé à jouer quitte ou double justement pour réunifier son camp.


Le mouvement de contestation s’élargit, certes, mais ne pensez-vous pas que les citoyens estiment malgré tout nécessaire une réforme des retraites ?


Olivier Besancenot. Proposer une loi qui casse la retraite à 60 ans n’est pas populaire. Le problème n’est donc pas de convaincre que cette réforme n’est pas bonne, il est dans notre capacité à restaurer une confiance collective sur le fait que l’on peut gagner son retrait. Nous avons fait un pas supplémentaire dans ce sens samedi dernier. Dans la population, on commence à y croire. Quand, au début mai, nous avions entamé la campagne unitaire, initiée par la Fondation Copernic et Attac, nous pensions que la pire des défaites aurait été une défaite morale, menée sans bagarre. Après ce mois de septembre de lutte, on se bat dorénavant pour gagner.


Mais ne pensez- vous pas qu’il subsiste un doute sur un contre-projet crédible à gauche ?


Olivier Besancenot. Les hésitations sont moins liées, me semble-t-il, au manque de crédibilité d’un projet alternatif qu’au doute sur la possibilité de bloquer ou non le gouvernement. C’est pour cette raison que la gauche ne doit pas s’inscrire dans une logique d’amendements ou de réécriture mais de retrait. Cette réforme doit être enterrée ! Cependant, il existe des interrogations sur la possibilité de trouver les moyens pour financer la retraite à 60 ans à taux plein. Pour cela, il faut partager le temps de travail et les richesses. En six mois, les profits du CAC 40 ont augmenté de 85%. Pour financer les retraites, il faudrait y consacrer, selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), 3 % du PIB alors que les profits accaparent 17 % de ces richesses produites par les salariés.


Cette explication est-elle difficile parce que la gauche, qui affiche son unité dans les luttes, n’a pas un contre-projet commun ?


Olivier Besancenot. Il ne peut y avoir de projet alternatif commun entre le NPA et le PS sur la question des retraites, ne serait-ce que parce que nous, contrairement au PS qui veut augmenter les annuités, nous proposons la retraite à 60 ans à taux plein. Maintenant, nous sommes pragmatiques : si toute la gauche est d’accord pour défendre l’héritage du mouvement ouvrier que représente la retraite à 60 ans, il faut le dire ensemble, gauche sociale et gauche politique.


Vous pensez plus que jamais que seule la grève générale peut contraindre le gouvernement à renoncer à sa réforme ?


Olivier Besancenot. Face à la radicalisation du pouvoir, une grève générale reconductible est en effet le moyen pour y arriver. Cela ne se décrète pas. Des signaux peuvent être envoyés dans ce sens par les organisations du mouvement social. Elles peuvent aider à la convergence, faire en sorte que les échéances des manifestations soient le plus rapprochées possible et se dire solidaires de ceux qui tentent la reconduction de la grève dans leur secteur. Personne à gauche de la gauche ne peut se soustraire à la réalité du rapport de forces et aux moyens qu’il convient d’employer pour gagner cette bataille centrale. À ce moment précis du conflit, l’heure n’est pas à l’organisation d’un référendum qui se substituerait aux mobilisations sociales.


Ne craignez-vous pas que le mot d’ordre de grève générale fasse capoter l’unité syndicale ?


Olivier Besancenot. L’unité et la radicalité ne sont pas contradictoires. Comme pour les partis de gauche, les dissensions sur le programme et sur les modalités d’action existent au sein des organisations syndicales, sans pour autant ébranler l’unité. Si l’intersyndicale appelait à une grève générale reconductible le 12 octobre au soir, le gouvernement ne nous parlerait plus avec la même arrogance.


Le NPA se sent très à l’aise sur le terrain des luttes, mais est-ce suffisant pour transformer la politique actuelle ?


Olivier Besancenot. Quand on se réclame du marxisme, on peut avoir une approche dialectique de l’histoire de la lutte des classes dans ce pays qui combine social et politique. La séquence que nous vivons actuellement est bourrée de politique, davantage même que lors de certaines séquences électorales. Le changement se construit maintenant et non en 2012. Quand on fait le bilan de nos victoires sociales, on pense spontanément aux manifestations de 1995 contre la réforme Juppé, à celles contre le CPE et, bien sûr, au référendum sur le TCE, en 2005.


Quelles leçons tirez-vous de l’échec du NPA aux élections régionales, en mars 2010 ?


Olivier Besancenot. On assume ce revers. Objectivement, le reflux des luttes sociales ne nous a pas aidés, car le NPA est indexé sur la cote de popularité des mobilisations sociales. Au-delà, notre stratégie d’alliance à géométrie variable nous a rendus illisibles. Nous faisions jusqu’alors la synthèse d’une orientation unitaire et radicale. Là, nous avons perdu sur les deux tableaux. Le NPA se cherche encore.


Vous serez candidat à l’élection présidentielle de 2012 ?


Olivier Besancenot. Je suis candidat à la résistance sociale sur les retraites…


Le NPA présentera forcément un candidat ?


Olivier Besancenot. Nous en parlerons au congrès de décembre mais comme une incidence de l’orientation générale. Ce n’est qu’en juin 2011 que nous choisirons une candidature.


Entretien réalisé par Mina Kaci

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:56

 




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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:43

 


 

100 manifestants suivant Woerth, l'ami des riches


Près de 20 000 lycéens amplifient le mouvement !


Le mouvement lycéen s’amplifie et s’étend !


 

Selon le ministère, 80 lycées étaient aujourd’hui concerné par des mouvements de manifestation. Le mouvement s’étend et commence à s’amplifier dans certaines villes. Ce sont prêt de 20 000 lycéens qui se sont mobilisés ce jour, sans qu’aucun mot d’ordre n’est été lancé, une fois de plus !

 

- Angoulême :300 lycéens ont manifesté ce matin. source

- Auch : 800 lycéens ont manifesté aujourd’hui. source

- Avignon : le lycée Maria Casarès est bloqué. source

- Bayeux : Des établissements ont été bloqués aujourd’hui. source

- Besançon : 600 lycéens ont manifesté aujourd’hui. source

- Béziers : 500 lycéens ont manifesté aujourd’hui. source

- Boulogne sur Mer : Manifestation lycéenne ce jour. source

- Caen : 1000 lycéens ont manifesté (le double d’hier), tous les lycées de la ville étaient concernés ! source

- Calais : 250 lycéens ont manifesté. source

- Carcassonne : 800 lycéens ont manifesté ce matin. source

- Charleville-Mézières : 400 lycéens ont manifesté selon la police. source

- Cherbourg : Ils étaient 360 à manifester selon la police. source

- Condé sur Noireau : Des établissements étaient bloqués. source

- Falaise : Etablissements bloqués. source

- Firminy : 400 lycéens ont manifesté ce matin. source

- Limoge : 1000 lycéens ont manifesté ce matin. source

- Lisieux : 200 lycéens se sont rassemblés ce matin. source

- Mulhouse : 150 lycéens ont manifesté. source

- Nevers : Les lycéens ont manifesté. source

- Périgueux : 500 lycéens ont manifesté aujourd’hui. source

- Rodez : 1500 lycéens ont défilé aujourd’hui. source

- Privas : Les lycéens ont manifesté. souce

- Ruelle : Les lycéens ont manifesté. source

- Saint-Jean-d’Angély : Environ 200 élèves des lycées Audouin-Dubreuil et Blaise-Pascal de Saint-jean-d’Angély ont manifesté vendredi matin. source

- Saint Omer : 300 lycéens ont défilé aujourd’hui. source

- Saint-Quentin : 1500 lycéens se sont réunis ce matin, 400 lycéens ont ensuite manifesté. source

- Sarlat : 250 lycéens ont manifesté aujourd’hui. source

- Soyeux : Les lycéens ont manifesté. source

- Tarbes : Les lycéens ont manifesté. source

- Toulouse : 250 lycéens ont manifesté. source

- Valence : 900 lycéens ont manifesté aujourd’hui. source

- Vire : Lycées bloqués. source


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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:37

 




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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:23

8 octobre 2010 - Le Télégramme

 

Répondant à une journée nationale d'actions des salariés de la branche associative, une vingtaine de salariés de l'Association des Paralysés de France ont débrayé pendant deux heures, hier après-midi, au foyer de Keraman.

 

Ce mouvement, à l'appel de la CGT et de Sud, a connu une forte mobilisation parmi le personnel du foyer de vie des Paralysés de France, de l'unité de vie extérieure, du service d'accompagnement et de suivi à domicile et de l'accueil. Ils entendent, en effet, protester contre la révision «à marche forcée» de leur convention collective du 31octobre 1951, décidée en mars dernier pour être effective en janvier 2011, par la Fédération des établissements hospitaliers d'aide à la personne (FEHAP). «Actuellement, nous assistons à une remise en cause de toutes les conventions collectives du secteur social et médico-social visant à supprimer tous les acquis conventionnels (métiers, qualifications, missions, ancienneté, congés trimestriels, déroulement de carrière, instauration de salaires au mérite...)», rapporte une porte-parole des salariés. 

Des conditions de travail difficile

Ces derniers dénoncent une «logique financière de rentabilité et d'économies qui l'emporte sur la qualité du service rendu». «Contrairement à ce qu'on nous martèle, ce n'est plus la personne qui est au coeur du dispositif». Ils évoquent également les difficultés de leur travail liées à l'accompagnement des personnes handicapées, qui est à la fois physique et moral, mais aussi à leurs conditions de travail, notamment en raison des horaires et des temps partiels imposés en vue d'une flexibilité du travail. Alors que des délégations de salariés devaient «s'inviter» au congrès national de la FEHAP, qui se tenait hier et aujourd'hui à Nantes, les salariés entendent maintenir la pression et continuer à se mobiliser pour faire entendre leur voix.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:20

8 octobre 2010 - Le Télégramme

 

Des représentants des cinq sites IUFM de Bretagne se sont donné rendez-vous, hier, devant la présidencede leur université de tutelle. Ils entendent défendre sept postes menacés. 


C'est à l'occasion de la tenue du conseil d'administration de l'UBO que les personnels des cinq sites des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) de Bretagne se sont réunis, hier, pour faire entendre leurs voix. Répondant à l'appel de l'intersyndicale, environ 70 personnes venant de Brest, Quimper, Saint-Brieuc, Rennes et Vannes ont défilé entre l'IUFM de Brest et la présidence de l'UBO. Le malaise n'est pas récent, il est le fruit d'un ensemble de réformes de la formation des maîtres et de la loi sur l'autonomie des universités. La principale cause de mécontentement est aujourd'hui le rattachement de la gestion des personnels des IUFM à l'UBO. En effet, dans ce cadre, l'université a choisi de transférer des postes de formateurs sur d'autres secteurs. «On peut crier sur les toits que l'UBO vise l'excellence mais, si on supprime la formation des professeurs, vers quelle excellence va-t-on?», s'interroge René Olier, professeur émérite ayant enseigné 17 ans à l'UBO. 

Conflits d'intérêts 

Cela fait à peu près une heure que les discussions du conseil d'administration tournent autour de la question des IUFM quand les représentants des manifestants sont invités à venir exposer leur point de vue. C'est donc devant Pascal Olivard, président de l'UBO, et l'ensemble du conseil d'administration chargé de voter ces aménagements qu'ils ont exprimé leur lassitude et exhorté le conseil à ne pas voter les suppressions de postes. 

Peu de résultats 

Leur demande d'un moratoire d'un an destiné à juger des charges réelles du personnel et du taux d'encadrement devait être soumise aux votes. Les chiffres avancés actuellement par les deux parties étant notablement différents, la discussion ne peut pas être constructive sur ce point. C'est avec un peu d'amertume que les manifestants sortent de cette rencontre. «Ils considèrent les IUFM comme un vivier de postes pour l'UBO, regrette Maud Rouviere, formatrice. Concrètement, cette mesure peut nous mettre dans l'impossibilité d'ouvrir des masters dans certaines disciplines, cette année». La volonté de conserver une masse salariale constante contraint déjà certains enseignants de l'IUFM à exercer actuellement dans deux ou trois établissements. La seule avancée connue de cette journée est la sauvegarde d'un poste de formateur sur les sept menacés.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:15

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Bloquer le pays pour bloquer la réforme !


Face aux succès des journées de grèves et de manifestations du 7, du 23 septembre et du 2 octobre, le gouvernement continue d'expliquer que les manifestations ne comptent pas, que la mobilisation s'essouffle. Bref, il reste sourd et aveugle aux revendications des millions de salariés, des jeunes et des précaires. Revendications contre la réforme des retraites mais aussi sur l'emploi, les salaires, les conditions de travail. Le ras-le-bol est général.

Face à la détermination gouvernemental, nous sommes de plus en nombreux à penser qu'il faut lui imposer une détermination sociale en établissant un rapport de force supérieur à celui du gouvernement. Et le meilleur moyen, pour gagner, passe désormais par des mobilisations resserrées, unifiées. Par des grèves reconductibles dans différents secteurs bloquant l'économie du pays.


Beaucoup de salariés le comprennent aujourd'hui et c'est pour cela que depuis quelques jours de nombreux secteurs du public comme du public appellent désormais à la grève reconductible à partir du 12 octobre. C'est le cas à la R.A.T.P, à la S.N.C.F, à la Culture,à l'E.D.F, à l'équipement mais aussi dans la Chimie ou encore la métallurgie. Les jeunes sont également dans le coup : de nombreux lycéens sont dores et déjà dans la bataille car ils ont bien compris que cette réforme les concernait aussi.


Gagner devient possible!


La mobilisation et la détermination pour faire reculer le gouvernement montent chaque jour un peu plus. Le sentiment que nous pouvons gagner collectivement s'amplifie. Le gouvernement lui-même en a conscience : les deux micro-modifications concernant les femmes ne changent rien sur le fond de cette contre-réforme mais prouvent qu'il craint un affrontement social d'ampleur. Raison de plus pour ne rien lâcher car nous savons que le rapport de force entre les classes ne sera pas le même si Sarkozy arrive à faire passer sa réforme ou au contraire si le mouvement ouvrier arrive à le bloquer.


C'est maintenant que ça se passe et dans la rue. L'ensemble des appels à la grève reconductible à partir du 12 octobre ainsi que la nouvelle journée de manifestations du samedi 16 octobre à l'appel de l'intersyndicale,donnent confiance à l'ensemble des travailleurs pour amplifier la mobilisation, pour modifier le rapport de forces et faire reculer le gouvernement.


Ne nous arrêtons pas au 12 octobre ! Nous pouvons gagner!

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:09

8 octobre 2010 -Le Télégramme

Les infirmiers anesthésistes du CHRU de Brest poursuivent leur action depuis février pour défendre leur statut. Hier, ils protestaient aussi contre la mobilité vers Carhaix.


«Les jeunes infirmiers anesthésistes qui sortent de l'école du CHRU vont devoir prendre par roulement des postes à l'hôpital de Carhaix. Il y a 90km entre les deux hôpitaux; les jeunes qui sortent sont installés à Brest, ils vont devoir faire plus de deux heures de route par jour pour rejoindre leur poste organisé sur une amplitude de douze heures. Quand ils ont débuté leur formation, il n'était pas question d'une telle mobilité», déclare un infirmier anesthésiste (IADE) qui annonçait un taux de participation de 90% au mouvement de grève. Un chiffre qui n'était que de 30% selon la direction de l'hôpital : «Une quarantaine de personnes avec les infirmiers de bloc opératoire (Ibode)». (Note: Il y a des personnnels en grèvre "réquisitionnés" mais sont avec le mouvement).

Grève illimitée 

Les IADE brestois ont voté, mercredi en assemblée générale, un préavis de grève illimité à compter de jeudi. «Des grévistes sont maintenus en poste pour assurer les urgences et les interventions en cancérologie», dit un IADE. Le mouvement a débuté en février pour obtenir notamment la reconnaissance du niveau master 2 et la grille indiciaire. Malgré plusieurs manifestations, les IADE n'ont pas réussi à être entendus, mais restent toujours déterminés. «Au problème du statut vient s'ajouter aujourd'hui celui de la mobilité vers Carhaix. On cherche à négocier, on a fait des propositions, mais des pressions sont faites sur les six jeunes IADE qui sortent de l'école. On leur dit que, si elles ne vont pas à Carhaix, elles n'auront pas de titularisation. On met en doute la légalité du dispositif», ajoute Hugues Bouché, de la CGT. La manifestation a commencé peu après 10h, hier matin, devant l'hôpital Morvan. La circulation sur le rond-point a été bloquée un temps, puis une délégation a été reçue par la direction du CHRU. 

Indemnité kilométrique

«Aucun IADE ne veut aller à Carhaix parce que ce ne sont pas des postes attractifs. Nous y sommes opposés pour des questions de vie privée, en raison de la distance : on est tous installés à Brest et ses alentours. La direction a juste parlé d'une indemnité kilométrique de 41€ par aller-retour, ce n'est pas ça qui va le rendre attractif», dit un IADE. Des sages-femmes, pédiatres et médecins font déjà des allers-retours vers Carhaix.

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:05

8 octobre 2010 -Le Télégramme

 

Une centaine à l'AG de midi à la fac Segalen, une quinzaine à fendre la «Déambule» dans la nuit : la mobilisation des jeunes contre la réforme des retraites a du mal à exploser.


Peu d'étudiants ont répondu présent suite à l'appel à la mobilisation du collectif «La retraite: une affaire de jeunes». Créé en mai, à l'initiative de l'Unef et de l'UNL, ce collectif finistérien rassemble neuf organisations de gauche sous le slogan: «Génération sacrifiée». Tous les jeunes, syndiqués ou non, étudiants ou lycéens, sont invités à se mobiliser contre le projet de loi du gouvernement sur la réforme des retraites. Hier, à l'heure du déjeuner, une petite centaine de personnes se sont retrouvées dans l'amphi Guilcher, à la faculté de lettres Victor-Segalen. Après une présentation globale du collectif et un point sur les actions menées dernièrement, la parole a été donnée à l'assistance. «Être nombreux pour mener des actions», «il faut sensibiliser les jeunes au problème des retraites», «faire participer les lycéens aux débats», chacun a pu donner son opinion et exprimer sa vision des choses. 

Pas de décision validée 

Une question majeure, posée par une jeune étudiante, est cependant restée sans réponse: «À propos de l'idée d'un blocage économique, il faudrait que cette assemblée prenne position: sommes-nous pour les négociations ou pour un retrait de la réforme?». À l'issue des discussions, aucune action précise n'a été validée par le collectif et, à l'heure de la reprise des cours, les participants ont été invités à poursuivre les discussions sur le parvis de la fac. Bien que n'ayant pas été votée par l'assemblée présente, la prochaine assemblée générale aura vraisemblablement lieu jeudi prochain, même lieu, même heure. Tous les étudiants présents ont été invités à rejoindre le collectif, place de la Liberté, en début de soirée. À l'occasion de la Déambule, les organisateurs espèrent toucher un public plus large et le sensibiliser à leur mouvement. Des étudiants, bien entendu, mais aussi des jeunes salariés, pour les interpeller sur le sujet et présenter leurs actions. 

Action discrète 

À la nuit venue, une quinzaine d'étudiants, masqués de blanc, ont donc défilé à travers la fête en centre-ville en circulant derrière une banderole indiquant simplement «Génération sacrifiée». Peut-être pas la foule des grands soirs mais une sorte d'échauffement, sans doute, en vue des prochains grands rassemblements où il semble que les forces vives de la jeunesse soient de plus en plus désirées.

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Contactez le NPA du Finistère

 

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vendredi 19 avril

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Dimanche 28 avril

Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

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