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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 13:09

 



Il était temps de les virer de France Inter!


Allez, encore du mauvais esprit !
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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 13:06

 

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 13:04

 




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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 12:59

 




Malgré les manoeuvres du gouvernement, de la droite et des médias appartenant à la haute bourgeoisie, qui essayent de dresser des tranches d'âge les unes contre les autres,  jamais la jeunesse n'a été aussi révoltée contre le capitalisme et la tranche des 18-24 ans soutient le mouvement contre la casse des retraites dans des proportions énormes.


Plusieurs sondages indiquent un rejet de l'attaque de Sarko et Fillon, un soutien au mouvement social dans des proportions allant de 70 à 87%.

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 12:15

5 octobre 2010 - Le Télégramme

 

La requête de la CFDT 29 de reconnaissance en unité économique et sociale (UES) du réseau ADMR 29 par le juge du tribunal de grande instance de Brest sera examinée ce matin, à 9h. «Elle a de l'importance. Si le réseau est reconnu en UES, ça va mettre fin à ce qui se passe actuellement avec des licenciements dans des associations et pas de reclassement obligatoire dans d'autres structures qui embauchent. Ça stabilisera le réseau au niveau de l'emploi. Cette reconnaissance permettra aussi une représentation logique des salariés de l'ensemble du réseau en comité central d'entreprise». La CFDT29 appelle à la mobilisation, ce matin devant le tribunal de Brest, les salariés, les usagers, les présidents des associations et les politiques.

«Nous avons réussi à discuter...»

Par ailleurs, hier à Saint-Ségal, la quatrième réunion en comité d'établissement extraordinaire, sur le projet de plan social d'établissement de la fédération, a été, pour la première fois, menée à son terme. «Nous avons réussi à discuter», confirment les élus du personnel. «Mais nous mesurons aussi à quel point le projet est vide. Il y a beaucoup de chiffres, beaucoup d'approximation. Nous sommes très loin de là où on devrait être. Mais nous avons réussi à discuter...».

 

ADMR : le tribunal de Brest rendra son jugement le 2 décembre
Social mardi 05 octobre 2010 Ouest france

Le tribunal de Brest examinait ce mardi matin une requête du syndicat CFDT de l’association d’aide à domicile en milieu rural (ADMR) du Finistère. Le syndicat demande la reconnaissance de l’ADMR en tant qu’unité économique et sociale. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 2 décembre.


Pendant l’audience, une manifestation s’est tenue sur les marches du palais de justice de Brest. Une centaine de salariés y ont participé, avant de se réunir en assemblée générale, toujours à Brest.

 

ADMR : pas d'action en référé pour l'instant
mardi 05 octobre 2010 Ouest France

Un comité d'entreprise extraordinaire s'est tenu, lundi, à Saint-Ségal. Présidence et élus ont renoué le dialogue après plusieurs réunions prématurément interrompues. C'est un progrès.

« Nous attendons le retour des analyses du cabinet Syndex, expert comptable mandaté par le comité d'entreprise (CE), vers le 18 octobre, pour engager une éventuelle action en référé ». Cet élu ne cachait pas, lundi soir, au sortir d'un CE extraordinaire pour une fois arrivé à son terme, que des progrès étaient notables dans la présentation du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) concernant la fédération ADMR 29 (Aide à domicile en milieu). « Nous avons pris beaucoup de retard mais c'est positif. Nous avons enfin eu des informations que nous aurions dû avoir il y a longtemps », rajoute l'élu.

Une deuxième réunion devrait être programmée dès que les analyses comptables de Syndex seront connues. Même s'il y a des avancées, les élus dénoncent encore « des imprécisions. Ce PSE est une coquille vide, c'est très alarmant. Le président Yves Derrien a une vision approximative de ce plan et de l'éventuel fonctionnement ultérieur ».

 

Un président (1) accompagné de Thierry Rivoal, directeur de la vie associative, et de Rémy l'Hostis, comptable de la fédération.

Selon nos sources, le PSE touchant la fédération ADMR 29 concernerait désormais 70 postes. 29 seraient sauvegardés.


L'ombre du redressement judiciaire


Dans l'attente des analyses de Syndex, les élus du CE travaillent néanmoins au montage du dossier d'action en référé aux côtés de l'avocat landernéen Me Tigreat. Afin d'actionner notamment au cas où le cadre légal de la procédure du PSE ne serait pas respecté.


Fixé dans le cadre du renouvellement de la procédure de sauvegarde mise en place en décembre 2009, le point d'étape prévu le 11 octobre au tribunal de Brest pourrait être déterminant. Trois possibilités : la levée de la procédure de sauvegarde, peu probable ; son maintien ; ou la mise en redressement judiciaire de la fédération. « Ce risque est bien réel, déplorent les élus. Cette décision peut être désormais prise à n'importe quel moment ». Un cas de figure inquiétant : « Un redressement judiciaire ne serait bon pour personne, analysent les élus. Au niveau des associations, comment serait perçue la gestion édictée par un administrateur judiciaire ? »


En conclusion, les élus réaffirment leur position : « Que ce PSE permette au réseau de fonctionner. Que ce soit clair au niveau de la fédération et des associations. Afin que le service donné aux personnes aidées soit de bonne qualité ».

 

Les 92 associations ADMR doivent-elles être réunies en une entité ?
mardi 05 octobre 2010 Ouest France

Un représentant CFDT du comité d'entreprise de la fédération.


Pourquoi une Unité économique et sociale ?


L'ADMR du Finistère est composée de 85 associations locales, deux groupements d'associations locales (GAL), six structures de soins infirmiers, et une fédération ! Soit 92 entités indépendantes. C'est un non-sens ! Même le conseil général ne s'adresse qu'à la seule fédération. Une unité rassemblerait toutes les structures sans les fusionner avec une unité de direction, une communauté de travailleurs et une complémentarité d'activités.


Quel intérêt pour les salariés ?


Pour l'instant, seules la fédération et l'association de Concarneau disposent, chacune, d'un comité d'entreprise car elles ont plus de 50 salariés. Avec une UES, on disposerait d'un comité d'entreprise unique pour les 3 500 salariés du réseau. Les représentants syndicaux auraient accès à l'information et seraient consultés pour les décisions. On aurait enfin une vision globale du réseau. De plus, pour sauver les associations en difficultés et éviter les licenciements, on pourrait gérer sur l'ensemble, solidairement. Pour un salarié, ce serait plus simple de passer d'une association à l'autre sans avoir besoin d'être licencié et d'être ensuite réembauché par une ADMR !


Pourquoi ce rejet par la fédération ?


Elle redoute les coûts liés à l'UES. Le budget du comité d'entreprise serait d'environ 100 000 €. Mais rien d'insurmontable avec une meilleure organisation du réseau.


Ce matin, au tribunal de Brest, la CFDT demande la reconnaissance du réseau des ADMR finistériennes en Unité économique et sociale (UES).

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:37

Des pompiers éteignent une voiture en flammes, à Clichy-sous-Bois en novembre 2005 (Franck Prével/Reuters)

Dans « Opération banlieue », Hacène Belmessous évoque les risques d'une intervention militaire dans les cités. Entretien.

Depuis les émeutes de novembre 2005, l'Etat réfléchit sérieusement à faire intervenir l'armée dans les banlieues. Nicolas Sarkozy est pour, de nombreux officiers, notamment des gendarmes, sont contre. Ils le disent dans « Opération banlieue », un livre brûlot et très convaincant, signé du chercheur Hacène Belmessous. Un constat inquiétant, mais pas inéluctable. Interview et bonnes feuilles.


Rue89 : Quel est le point de départ de votre enquête ?


Hacène Belmessous : J'ai commencé par la politique de la ville, en me demandant : qu'est-ce qu'on vise à travers ces opérations de rénovation urbaine ? Pourquoi faut-il l'intervention d'un policier qui estime qu'il faut détruire telle barre et pas telle autre ? Pourquoi ces démolitions en masse ?

Avec le plan Borloo et la création de l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine), on dresse le constat de la fin de la politique de la ville initiée en 1975, qui ne marche pas. L'idée, c'était donc de comprendre ce qui se passe à travers la rénovation urbaine.


Avez-vous eu des difficultés à faire parler les acteurs de ces opérations ?


En fait, c'était compliqué de faire parler les « civils », plus que les militaires, les gendarmes ou les policiers. Les gens sentent que ce qui se joue, ce n'est pas une opération de rénovation urbaine, mais une mainmise policière. Je n'imaginais pas que derrière le discours du « renouveau » (cf. la campagne de Sarkozy et le plan « Espoir banlieues »), la police joue un rôle si important dans le conditionnement du territoire.


Pourquoi les militaires expriment-ils aussi ouvertement leur désaccord à l'idée d'intervenir en cas d'émeutes dans les cités ?


Ils sentent que quelque chose est en train de leur échapper. Quelque chose qui va à l'encontre de leur républicanisme. Par exemple, certains médias ont pointé en 2008 le glissement vers le concept de « sécurité nationale » dans le Livre blanc de la Défense. Ce texte marque une rupture par rapport au passé, avec des dispositions inquiétantes :

  • le contrat « 10 000 hommes » qui prévoit la mise à disposition de 10 000 soldats en cas de crise interne : pour faire quoi ?
  • la création du conseil de défense et de sécurité nationale, sous l'autorité du président de la République.

Aujourd'hui, si on envoie la troupe en Afghanistan, il y a un débat parlementaire. Il ne se passe rien si on envoie la troupe dans les banlieues.


Si c'est le cas, que se passera-t-il ?


L'armée se surajoute, en soutien, pour faire non pas du maintien de l'ordre, mais de la pacification.


Vous employez ce terme à dessein…


Lisez ce que dit le commissaire divisionnaire Christian Hirsoil, directeur départemental adjoint de la Sécurité publique de Seine-et-Marne (voir les bonnes feuilles page suivante). Il parle de commandos qui s'engagent « en profondeur » dans le quartier pour faire de l'observation. On peut aussi poser une section d'assaut en haut d'un immeuble pour contrôler l'espace.

Il existe un rapport de la société Eurocrise, réalisé à la demande de la DAS (dDlégation pour les affaires stratégiques), qui passe en revue ces possibilités. Cela montre qu'ils y ont réfléchi. Mon livre dit que l'Etat se prépare à une guerre dans les cités, pas qu'il va la faire.

Dans les années 90, on était dans du maintien de l'ordre, aujourd'hui c'est de la pacification. A Grenoble, l'été dernier, c'est une opération de pacification. Il y a un basculement. Quand l'armée doit-elle intervenir ? Le passage à l'acte a besoin d'un facteur déclenchant. Quel est-il ? La mort de policiers pendant des émeutes.


Comment expliquez-vous que les policiers et gendarmes parlent si librement ?


Le ministère de l'Intérieur m'a donné toutes les autorisations que je demandais. La seule question à laquelle je n'ai pas eu de réponse est : des responsables de Tsahal, spécialisés dans la guérilla urbaine, sont-ils venus à Paris après les émeutes de 2005 pour enrichir la réflexion des Français ?


On dirait qu'il y a un vrai consensus autour de cet enjeu dans la classe politique, à droite comme à gauche ?


Parfaitement. C'est d'ailleurs dramatique. Quel est le faux dilemme ? Ou vous êtes pour cette politique sécuritaire ou vous êtes pour la guerre civile, qui renvoie à l'angélisme sécuritaire de la gauche. Mais en 2002, Valls et Dray abondent dans le sens de Sarkozy.

La vision de Nicolas Sarkozy est une vision néolibérale du territoire : on casse le collectif au profit du projet individuel. Vous prenez le parti du bon camp : c'est diabolique et cynique, car les gens n'ont aucun choix. Enfin, la gauche du gouvernement a décidé de faire l'impasse sur ces quartiers.


Pourquoi ?


Cela tient à l'échec de 2002, à l'échec d'une certaine gestion municipale de la gauche. Ils ont abandonné le combat politique au profit de la logique sécuritaire. Cette gauche a un électorat dont le seuil de tolérance a fortement baissé.

Il y a aussi l'évolution de la guerre des idées. Dans les années 90, on parlait de « lepénisation » des esprits. Aujourd'hui, le dogme du différentialisme l'a emporté. La banlieue est un « brasier qui sert le pouvoir » m'a dit quelqu'un qui travaille dans l'antiterrorisme. Alors que ces territoires ne revendiquent que l'égalité. C'est le symptôme d'une France en guerre contre elle-même.


Vous ne craignez pas de faire de la prophétie autoréalisatrice en disant cela ?


Non, je ne fais que décrire un climat et des dysfonctionnements. On l'oublie, mais là où il y a de la médiation sociale, il y a des résultats : moins de délinquance, etc.


Vous souhaitez ouvrir un débat avec ce livre ?


Mon vœu, c'est que la politique menée dans ces quartiers soit discutée dans son ensemble, sur le plan urbain comme sur le plan de la sécurité. Sarkozy pense que la France crève de ses banlieues, moi je pense qu'elle crève de sa dépolitisation.


Ne craignez-vous pas que vos témoins, notamment les militaires et les gendarmes, risquent un effet boomerang pour les propos qu'ils tiennent ?


Ce qui honorifie une parole publique, c'est une parole qui se découvre. Par principe, je protège ceux qui doivent être protégés. Si on est dans une démocratie de l'autocensure, c'est que mon diagnostic est en-dessous de la réalité.

Photo : des pompiers éteignent une voiture en flammes, à Clichy-sous-Bois en novembre 2005 (Franck Prével/Reuters)

Lire les bonnes feuilles d'« Opération banlieue »

 

Note:

 

Karl Marx le disait déjà aux prolétaires anglais: ce que l'armée fait aux irlandais, elle vous le fera un jour! Dans le Nord de l'Irlande les militaires ont adapté les stratégies qu'ils employaient déjà en Afrique et Asie, reprises au Viet Nam: isoler les "populations" présumées saines, des meneurs.

 

Ce sont les militaires qui ont tracé les plans des quartiers catholiques: occupation des toits d'immeubles par des commandos, encerclement par des rues facilitant l'arrivée des blindés.

 

Lire les livres de Roger Faligot : "Guerre spéciale en Europe" et  "La Résistance Irlandaise". Maintenant c'est l'armée israëlienne qui a la plus grande expérience et quelle expérience! Normal que ce soit ceux-là qui entraînent les autres. Comme quoi, ce n'est pas que les jeunes de banlieue qui "exportent le conflit au Moyen Orient" !

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:28

 

 

Par Olivier Vilain (2 octobre 2010)


Contrairement à ce que prétend le gouvernement, les patients sont encore les grands perdants du Projet de loi des finances de la Sécurité sociale. Coincés entre une nouvelle baisse de remboursement de médicaments et une hausse des tarifs des complémentaires santé, ils risquent de faire l’impasse sur certains soins. Pendant ce temps, la rente des assurances et des mutuelles augmente.


 

 

 

La rigueur va encore s’accentuer. Le gouvernement a présenté fin septembre son projet de loi de finance pour la Sécurité sociale de 2011.

 

Objectif : économiser 2,5 milliards d’euros. Première mesure : une taxe sur le chiffre d’affaires des complémentaires santé, sans distinction entre celles qui sont à but lucratif, les assurances, et celles qui ne le sont pas, les mutuelles. La taxe devrait rapporter un milliard d’euros. Autre économie : la baisse du taux de remboursement de certains médicaments (vignette bleue) de 35% à 30%. Cette baisse sera mécaniquement compensée par une hausse de la prise en charge par ces mêmes complémentaires santé. Et cela fait dire au gouvernement que ce ne sont pas les ménages qui paieront cet énième rabotage de la Sécurité sociale, mais les complémentaires santé.


Ces mesures avaient été annoncées deux ans plus tôt, fin juillet 2008. « Le patient ne doit être en aucun cas perdant : aucune de nos mesures ne porte sur les assurés », promettait à l’époque Éric Woerth, alors ministre du Budget. « C’est bien sûr un mensonge, les mutuelles ont déjà prévenu qu’elles augmenteraient leurs primes  », relève aujourd’hui Patrick Dubreil, président du Syndicat de la médecine générale (SMG). Dans une étude publiée le 28 septembre, l’UFC-Que Choisir confirme que les assurances complémentaires pourraient augmenter leurs primes de 48 euros par personne. « Soit une augmentation moyenne de 8% par rapport à l’année 2010 », souligne Grégory Carret, qui a dirigé l’étude.


Ouvriers et chômeurs, premiers touchés


Les mesures d’économies prévues par le gouvernement reprennent les recettes déjà employées ces dernières années : le remboursement de médicaments à vignette bleue – comme l’antispasmodique Spasfon ou le pansement gastrique Smecta – va baisser, alors que le ticket modérateur va augmenter pour certaines hospitalisations. « Depuis plus de 20 ans, ce sont les mêmes méthodes qui sont utilisées, mais cela ne marche pas, analyse Patrick Dubreil. Cette fois-ci, le gouvernement s’attaque même aux affections de longue durée. » Les personnes souffrant « d’hypertension artérielle isolée » seront exclues du dispositif de remboursement à 100%.

Une fois de plus, l’égalité de tous dans l’accès aux soins est battue en brèche. Entre 2002 et 2008, les dépenses qui ne sont plus remboursées par l’Assurance maladie ont bondi de 6% à 49%, selon l’étude de l’UFC-Que Choisir. Résultat, en 2008, chaque Français consacrait, en moyenne, 618 euros pour sa santé, contre 407 euros au début des années 2000.

Parmi les 10% des Français de plus de 18 ans déclarant avoir renoncé à des soins, un sur trois est dépourvu de couverture complémentaire, selon l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) [1]. Soit au moins un demi million de personnes. Avec l’augmentation des tarifs des assurances et mutuelles, ils seront de plus en plus nombreux à se retrouver dans cette situation. En première ligne : les bas revenus et les chômeurs, mais aussi les ouvriers et les employés. « Le fait d’appartenir à un ménage où le chef de ménage exerce une profession d’employé ou d’ouvrier augmente la probabilité de renoncer à des actes dentaires ou à l’achat d’optique », illustre l’Irdes [2] .


Marché opaque


Celles et ceux qui disposent d’une mutuelle ou d’une assurance santé ne sont pas pour autant à l’abri. Le projet de loi sur les finances de la Sécurité sociale fait des assurances complémentaires un « passage obligé pour l’accès aux soins ». « Pas de complémentaire, pas de soins ! », s’alarme Alain Bazot, président de l’UFC Que choisir.


L’association constate que les Français se sont rués ces dernières années sur les complémentaires. Mais, que ce marché est totalement « grippé », notamment en raison d’une « opacité dans les offres », selon Alain Bazot. L’association propose donc la mise en place d’un indice indépendant traduisant le taux de remboursement de chaque complémentaire par rapport aux dépenses engagées par leurs clients. Cet indice doit faciliter la comparaison entre les différentes offres et permettre au consommateur de jouer son rôle de « régulateur ». « Comme il est possible de connaître la consommation de carburant d’un véhicule ou celle en énergie des produits d’électroménager, il doit être possible de connaître la performance d’un contrat d’assurance au regard des sommes redistribuées aux assurés en fonction des sommes prélevées », explique l’association.


Depuis leur arrivée dans la santé, au début des années 2000, les assureurs taillent des croupières aux mutuelles. Leur part de marché s’est envolée de 31%. « Pourtant, ce sont les acteurs qui remboursent le moins bien », s’étonne Daniel Bideau, responsable des questions de santé chez l’UFC-Que Choisir. Dans un marché opaque, les clients se laissent embrouiller par les publicités, dont le budget a bondi de 250% en cinq ans !


Pour financer leurs campagnes publicitaires, les complémentaires peuvent puiser dans un trésor de guerre qui ne cesse de grossir : la part des primes non redistribuées aux clients sous forme de remboursement – la différence entre ce que l’assuré paie et ce que son assurance lui rembourse – est passée, en moyenne, de 37 à 107 euros, entre 2001 et 2008. Une belle rente ! « Le patient ne doit être en aucun cas perdant », qu’il disait...

Olivier Vilain

Notes

[1] Chiffre de 2006

[2] L’état de santé de la population en France, rapport 2008

En savoir plus

« Le coût de la couverture santé pour les ménages », étude de l’UFC-Que choisir.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 08:24

manifestants-hopital-SUD
dimanche 3 octobre 

 

Pour gagner ensemble, agissons maintenant !


Le gouvernement qui rabâchait que l’ampleur des manifestations diminuait, avant même qu’elles se déroulent, doit se rendre à l’évidence.

 

Cette contre-réforme nous concerne toutes et tous : les jeunes qui vont vivre la galère un peu plus longtemps et n’imaginent pas pouvoir cotiser 41,5 ans, les précaires et les femmes aux carrières interrompues qui ne se voient pas attendre 67 ans pour toucher une maigre pension, ceux qui s’usent au travail et ne tiendront pas jusqu’à 62 ans, et tous les futurs retraités qui voient baisser leur pension au fur et à mesure des contre-réformes qui allongent la durée de cotisation et imposent la double peine de la décote.


Mais la manifestation d’aujourd’hui, un samedi, a permis également à de nouvelles catégories de la population d’exprimer, autrement que dans les sondages, le refus de ce projet de loi. Toute une population se lève contre l’injustice et les inégalités. Le gouvernement doit retirer son projet de loi et accepter de discuter enfin sur la seule façon d’équilibrer à long terme les systèmes de retraite : cesser les exonérations diverses qui privent les caisses d’une partie de leurs ressources, augmenter les cotisations patronales sans toucher aux investissements productifs mais en prenant sur les faramineuses et récentes augmentations de dividendes versés aux actionnaires.


L’Union syndicale Solidaires considère que le succès de la manifestation d’aujourd’hui s’inscrit dans le processus de construction de l’affrontement central nécessaire avec ce gouvernement pour le faire céder. En ce sens, elle soutient les mouvements de grève reconductibles et les actions de blocage en cours et appelle à étendre celles-ci.


Forts des grèves et manifestations précédentes, de la mobilisation de catégories nouvelles de la population, nous ne doutons pas un seul instant que l’intersyndicale du 4 octobre relèvera le défi, en s’appuyant sur les grèves prolongées pour les étendre et en appelant dans l’unité à une grève reconductible, avant le 12 octobre.


C’est maintenant qu’il faut frapper fort pour stopper la régression sociale et pour inscrire une nouvelle page de conquêtes sociales.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 07:48

4 octobre 2010 - Le Télgramme


L'association d'éducation populaire Diwan a saisi le tribunal administratif contre plusieurs communes de la communauté de communes de Guingamp. Elle reproche à Pabu, Plouisy, Grâces, Saint-Agathon et Ploumagoar une «rupture du principe d'équité». Des accords de réciprocité existent, en effet, entre elles: un enfant scolarisé dans une commune extérieure donne droit au versement, par la commune de résidence, du forfait scolaire à la commune d'accueil. Mais rien n'est donné pour un enfant scolarisé à Diwan. Pour les élus, ces accords ne concernent que les écoles publiques. Or, selon Diwan, la loi de 59 oblige les communes à traiter le public et le privé à parité.

 

Note: Voilà un débat intéressant! Soutenir Diwan revient-il à soutenir l'enseignement privé en général pour s'approprier l'argent des contribuables?

Nationalisez Diwan!

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 07:33

BrasilCandidatos à Presidência

Urnas Apuradas: 99,95% | Votos apurados: 111.157.464
99,95%
  • DILMA
    DILMA
    PT

    46,90%

  • JOSÉ SERRA
    JOSÉ SERRA
    PSDB (droite)

    32,62%

  • MARINA SILVA
    MARINA SILVA
    PV (Verts)

    19,33%

Apuração completa - presidenciáveis


Candidato Partido Votos   %
Votos Apurados: 111.157.464

Total de urnas apuradas: 99,95%

DILMA PT 47.629.498 46,90% 46,90
JOSÉ SERRA PSDB 33.123.030 32,62% 32,62
MARINA SILVA PV 19.634.580 19,33% 19,33
PLÍNIO PSOL 886.725 0,87% 0,87

 

Plinio et le PSOL sont les correspondants du NPA

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