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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 12:39
Communiqué du NPA.

 

La première grève générale, depuis de nombreuses années, a été un grand succès et c'est une première sous le gouvernement de Zapatero.


Elle a touché 10 millions de salariés avec une participation moyenne de 70% de grévistes, selon les syndicats. Des secteurs clés tels que la métallurgie, la sidérurgie, les télécommunications, la poste, le commerce ont été paralysés.


Le 29 septembre, c'est un mouvement de fond de la société qui a dressé les travailleurs espagnols contre les plans de réforme du code du travail, contre le gel des salaires et le recul de l'âge de la retraite à 67 ans.


La mobilisation a été très active avec une unité syndicale qui a rassemblé les Commissions Ouvrières, l'UGT, la CGT. Les travailleurs ont mis en place des piquets de grève et ils ont repoussé des attaques de la police qui voulait empêcher le mouvement de grève de se développer.


Dans la banlieue de Madrid, à Barcelone, des manifestants ont été blessés et interpelés par les forces de police.


Un mouvement de résistance se déploie en Europe, là où les gouvernements passent à la vitesse supérieure dans l'application des plans d'austérité. Après la Grèce, c'est au tour de l'Espagne, du Portugal, de la France.


Au Portugal, le gouvernement veut baisser les salaires des fonctionnaires de 5%, geler les retraites dans le fonction publique, augmenter la TVA de 21 à 23%.


Les mobilisations actuelles en France contre la réforme des retraites ne sont pas isolées.


C'est dans ce contexte que s'est déroulée la manifestation de Bruxelles.
Il faut une coordination pour un vrai mouvement d'ensemble de tous les travailleurs d'Europe contre ces plans d'austérité.


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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 11:52
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Interview

20 septembre 2010

 

Annick Coupé est porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, constituée à partir de dix syndicats autonomes, non confédérés. Cette union regroupe actuellement 45 fédérations ou syndicats nationaux appartenant à des secteurs professionnels divers, public et privé, comme SUD-Rail, SUD-Education, SUD-Aérien, Solidaires Finances ou SUD-Santé. Solidaires, qui revendique 90000 adhérents, défend un syndicalisme de contre-pouvoir et de lutte.


Tout en participant depuis deux ans à l’intersyndicale, Solidaire réclame le retrait du projet de loi de réforme des retraites et appelle à la grève générale. Dans l’entretien qu’elle a accordé au Monde, à quelques jours de la journée de grèves et de manifestations du jeudi 23 septembre, Mme Coupé appelle à l’élargissement de la mobilisation et à « un affrontement central » avec un pouvoir dont elle dénonce « l’arrogance ». Elle proposera à l’intersyndicale d’organiser, avant le 5octobre, une nouvelle mobilisation interprofessionnelle.



Le vote de la réforme des retraites à l’Assemblée peut-il démobiliser les salariés ?


Annick Coupé – En faisant respecter à tout prix « son » calendrier à l’Assemblée, le gouvernement veut dire aux salariés « la réforme est passée ! » Mais le sentiment que cette réforme est injuste persiste. Chacun voit que c’est insupportable : les jeunes qui galèrent, les femmes aux carrières incomplètes, les salariés âgés virés des entreprises, les métiers pénibles… C’est toujours aux mêmes qu’on demande les sacrifices.


Quelles remontées avez-vous du terrain sur le climat social et politique ?


La vie quotidienne de nombreux salariés est marquée par les difficultés : pouvoir d’achat, conditions de travail, dévalorisation des agents publics, précarité, peur du chômage. Il y a beaucoup de colère face à l’arrogance du pouvoir. On nous dit qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites mais les banques, sauvées par l’Etat à coup de milliards d’euros sans aucune contrepartie, se sont refait une santé. Les profits du CAC40 n’ont jamais été aussi hauts. Le bouclier fiscal symbolise cette politique : une moyenne de 362126 euros pour 1169 ménages les plus fortunés ! Le gouvernement agit d’abord en faveur des possédants, du patronat et des rentiers…


L’Elysée observait le 7 septembre au soir que les taux de grévistes était inférieur à ceux de 2003 contre la réforme Fillon. Comptez-vous, jeudi, sur une participation à la grève en hausse ?


En 2003, la mobilisation était celle du secteur public. Le privé avait été durement touché en 1993. Aujourd’hui, le mouvement est interprofessionnel. On a constaté des taux de grévistes pas vus depuis longtemps dans les hôpitaux, à La Poste, à France Télécom, à la météo ou à la SNCF. Des débrayages importants ont eu lieu dans l’industrie, la banque ou le commerce… Cette mobilisation s’enracine dans le pays. La grève, c’est vrai, est un engagement difficile pour les salariés. Mais grèves et manifestations sont les deux faces d’une même détermination. Le 23, la mobilisation doit s’élargir.


Programmer des mobilisations à répétition, n’est-ce pas courir le risque de voir le mouvement s’effriter ?


Nous n’avons pas d’autre choix, face au mépris gouvernemental, que d’amplifier le rapport de forces.


Vous demandez le retrait de la réforme des retraites, ce que ne demande pas l’intersyndicale. Et vous êtes favorable à une grève générale, à tout le moins reconductible. Pourquoi restez-vous à l’intersyndicale ?


L’intersyndicale s’est mise d’accord sur un compromis pour dire que le projet est « injuste et inacceptable ». Mais nous savons que pour imposer une autre réforme, il faut d’abord gagner le retrait du projet actuel ! Pour cela, il faut préparer un affrontement central avec ce gouvernement qui passera par un mouvement d’ensemble tel que Nicolas Sarkozy sera obligé de reculer, comme Jacques Chirac sur le contrat première embauche (CPE) ! Personne ne peut dire à l’avance quelle forme cela peut prendre : grève générale, grèves reconductibles, manifestation à répétition… La question n’est pas de décider à la place des salariés mais de porter cet objectif. Dans l’intersyndicale, il y a débat sur la stratégie d’action comme sur les revendications. L’allongement de la durée de cotisation mise en avant par François Chérèque dans sa tribune du Monde du 9 septembre est loin de faire l’unanimité. Mais l’unité syndicale reste décisive pour les mobilisations et nous y sommes attachés car nous voulons gagner.


Certains secteurs, en particulier les transports, sont-ils prêts à se lancer dans des grèves reconductibles ?


A la veille du 23, c’est une question qui se discute, et bien au-delà de Solidaires. Des appels unitaires se multiplient en ce sens. Le 24, beaucoup d’assemblées générales sont prévues, souvent à l’appel de plusieurs syndicats. Dans la chimie, par exemple, la CGT pose comme nous la question de la grève reconductible dans les raffineries et cette idée fait son chemin…


Vous sentez-vous en mesure de rallier à vos arguments une partie de la CGT ?


Il ne s’agit pas que la CGT nous rallie : il s’agit de construire avec les salariés le meilleur rapport de forces possible pour gagner ! Cette question est posée tout autant dans les autres syndicats, et Solidaires ne prétend pas avoir la « recette magique ».


La direction de la CGT ne croit pas possible une réédition du mouvement de 1995. Et vous ?


Il n’y a pas de modèle ni de lutte exemplaire à dupliquer… Si en 1995, le gouvernement a reculé, comme en Guadeloupe l’an dernier, c’est parce qu’il y avait un mouvement d’ensemble, appuyé sur des grèves et des manifestations massives. Et aujourd’hui, il y a plus de précarité, plus d’éclatement du salariat, le poids de la crise.


Bernard Thibault juge risqué de faire porter à une partie des salariés, par exemple les cheminots, la responsabilité d’une grève qui resterait isolée et pourrait provoquer un retournement de l’opinion contre les grévistes…


Sur un tel dossier, une grève qui resterait isolée et ne serait pas massivement soutenue, quel qu’en soit le secteur, ne permettrait sûrement pas de gagner. A l’inverse, attendre que tous les secteurs partent en grève en même temps conduit aussi à l’impasse. Pour Solidaires, il s’agit bien de continuer à élargir la mobilisation sans freiner les secteurs qui ont plus de capacité à se mobiliser collectivement et qui peuvent créer une dynamique d’ensemble.


Exiger le retrait du projet de loi sur les retraites, c’est demander à Nicolas Sarkozy de capituler. En le faisant, ne vous mettez-vous pas, vous aussi, dans une position complètement bloquée ?


Ce projet n’est soutenu par aucun syndicat, les salariés le rejettent et la majorité de nos concitoyens soutiennent largement les actions. La responsabilité d’un gouvernement est de prendre la mesure de cette situation ! Si un débat de fond est nécessaire sur l’avenir des retraites, cela suppose de mettre tout sur la table, notamment la question de la répartition des richesses et du blocage des cotisations patronales… Mais pour cela, l’actuel projet doit être retiré. Il n’est pas négociable.


Comment voyez-vous l’après-23 septembre ? Pensez-vous que le Sénat puisse amender le projet de loi ?


Il est à craindre que comme à l’Assemblée, les ordres viennent d’en haut et que les velléités de certains sénateurs de la majorité soient recadrées par l’Elysée. C’est le niveau du rapport de forces qui fera bouger les choses. Après le 23, il faudra très vite un nouveau rendez-vous interprofessionnel avant le démarrage du débat au Sénat le 5 octobre. Des manifestations le week-end permettraient d’articuler les mouvements reconductibles et une large mobilisation de tous, notamment du privé où il est plus difficile de faire grève. Rien n’est joué, il est encore possible de gagner.



* Interview parue dans Le Monde daté du 21 septembre 2010. 20.09.10 | 13h45.

* Annick Coupé
Union syndicale Solidaires
+ 33 1 58 39 30 14
+ 33 6 70 51 39 57

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 10:09

30 septembre 2010 -Le Télégramme 

 

Le 30 mars dernier, l'association ADMR Centre de soins infirmiers de Penmarc'h informait l'Union nationale, après consultation de l'ensemble des professionnels de santé, de sa volonté de quitter le réseau ADMR29. Me Morvan, huissier de justice, a veillé au bon déroulement de la procédure. Pourquoi cette décision?

 

«Nous reprochions une augmentation exponentielle du coût de l'adhésion fédérale ainsi qu'une confusion constante et quasi quotidienne des fonctions d'infirmière et d'aide à domicile. Les prestations fédérales étaient opaques. Il n'existait pas de contrat formel quant aux prestations dues par la fédération. Nous dénoncions aussi un manque de communication avec les différents services fédéraux(...)», justifient les responsables du centre de soins de Penmarc'h. Après dépôt en préfecture et demande de parution au Journal officiel, ce centre s'appelle désormais «Association de santé infirmier de Penmarc'h et ses environs».


Refus de l'Union nationale

Dans un courrier remis par huissier le 7septembre 2010, la fédération ADMR 29 et Anne-Marie Kervevan, présidente de l'association ADMR locale de Penmarc'h, assignent pourtant au tribunal de grande instance de Quimper le centre de soins infirmiers de Penmarc'h.

 

«Ils contestent la tenue des conseils d'administration, des assemblées générales extraordinaires et ordinaires. Ils veulent faire annuler notre décision pour des questions de forme. On s'étonne de cette critique alors que les représentants fédéraux étaient présents à chaque rendez-vous et qu'ils ont fait refaire des CA et des AG».

 

Outre l'assignation au TGI de Quimper, le Centre de santé infirmier a reçu, le 15septembre, par courrier de l'Union nationale, un refus de sortir du réseau ADMR. «C'est de l'acharnement. Le centre de santé de Penmarc'h détient son agrément et est propriétaire de ses locaux. Son fonctionnement est totalement autonome.

 

Quid de la liberté associative? Qui peut accepter un tel assujettissement? Quels sont les intérêts d'une fédération au bord du gouffre d'interdire à une association de quitter son réseau?», s'interroge-t-on à Penmarc'h. Ne pas ouvrir une brèche dans le système ADMR en est un, majeur.

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 10:00

30 septembre 2010 -Le Télégramme 

 

La régularisation de l'extension du plus important élevage porcin du canton de Loudéac suscite de vives réactions d'Eau et Rivières et de Côtes-d'Armor Nature Environnement.

 

Des recours sont annoncés.


Il est rare que le Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderts), anciennement conseil départemental d'hygiène, émette un avis négatif sur un tel dossier (*). Malgré cet avis, le préfet a néanmoins signé, le 10septembre dernier, un arrêté autorisant l'extension de l'élevage de Kerloïc, à Loudéac.

«Pas assez de résorption»

En réalité, l'EARL de Kerloïc diminue une partie de ses effectifs, passant de 3.646 équivalent animaux à 2.700, et ce uniquement pour l'engraissement. Mais, parallèlement, Olivier Étienne, l'exploitant, crée avec un autre éleveur, une maternité de 2.550 équivalent animaux, l'EARL Trugez. Ce qui, pour les associations de protection de l'environnement, ajouté à l'exploitation proche de l'épouse de M.Etienne (1.190 équivalent animaux), commence à faire beaucoup.

 

Au-delà de la hausse des effectifs, «via la multiplication des structures juridiques», les associations reprochent à l'exploitant d'avoir, «depuis 1996, refusé de participer à l'effort de résorption des excédents d'azote demandé à tous les élevages du canton, classé en zone d'excédent structurel». Elles contestent le choix de l'éleveur de ne pas recourir au traitement du lisier en privilégiant l'épandage; et ce sur le bassin-versant de l'Oust où la protection du captage située à l'aval est classée prioritaire par le Sdage Bretagne:

 

«Alors que le plafond réglementaire d'épandage par exploitation est fixé à 75 ha dans le canton et 12.500 kg d'azote, les surfaces d'épandage liées au projet dépassent les 400 ha pour 60.000 kg d'azote», affirme Gilles Huet (Eau et Rivières). «J'ai suffisamment de terres, qui m'appartiennent, pour épandre mes excédents d'azote», réplique Olivier Étienne qui annonce, pour sa part, 188 ha pour 21.600 unités d'azote: «Soit une charge azotée à l'hectare de 125 kg, la norme étant de 170 kg. De même avec 66 unités de phosphore». L'exploitant explique, par ailleurs, que, recourant à l'élevage sur paille et exportant le fumier via la société Fertival, il contribue «aussi à faire baisser la charge d'azote dans le canton». Il tient également à préciser que cette régularisation «a été imposée par la mise aux normes bien-être et ce à partir d'effectifs autorisés et sur des terres en propre».

«Injuste»

La chambre d'agriculture des Côtes-d'Armor, quant à elle, se montre assez circonspecte: «Nous respectons la position de l'État, déclare Jean-Pierre Le Bihan, vice-président, mais si tous les éleveurs avaient procédé de la même façon (épandage), il n'y aurait pas eu assez de terres dans le département. Et cela aurait eu des conséquences, tant sur le prix du foncier, qui aurait flambé, que sur l'ensemble des producteurs, y compris laitiers. Certains auraient dû, en effet, arrêter leur activité». En tout état de cause, les associations estiment cet arrêté «profondément injuste par rapport aux éleveurs qui ont appliqué les obligations de résorption et respectent leurs autorisations préfectorales».

(*) 1% des dossiers présentés. Selon Eau et Rivières, la DDASS aurait également émis un avis négatif.

 

Feu vert à l’extension d’un élevage de porcs à Loudéac : Eau-et-Rivières s’insurge
Agriculture mercredi 29 septembre 2010

Eau-et-Rivières de Bretagne et l’association Côtes-d’Armor Nature Environnement réagissent très vivement à la décision du préfet des Côtes-d’Amor d’autoriser l’extension régularisation d’un élevage de porcs à Loudéac. Elles rappellent « qu’à deux reprises le conseil départemental d’hygiène avait donné un avis défavorable ».

 

Elles affirment que les surfaces d’épandage liées au projet d’agrandissement de l’Earl de Kerloic « dépassent au total 400 ha pour plus de 60 000 kg d’azote ». Les protecteurs de l’environnement estiment qu’en donnant son feu vert « le préfet montre le mépris de l’État pour les instances consultatives et que, malgré les discours, la protection de l’eau n’est pas une priorité. » Les associations décideront dans les prochains jours d’engager un recours auprès du tribunal administratif de Rennes à l’encontre « de cette autorisation préfectorale inopportune et immorale ».

 

Olivier Etienne, l'éleveur ne comprend pas la réaction d'Eau-et-Rivières. «Il s'agit uniquement d'une restructuration de l'élevage à partir d'effectifs déjà autorisés. Nous ne sommes pas hors la loi. Nous faisons cette restructuration à cause de l'obligation de nous mettre aux nouvelles normes bien être européennes sur les truies gestantes à partir du 1er janvier 2013. Ou on le faisait, ou nous devions arrêter le métier.»

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 09:57

Brest

 

29 septembre 2010 Le Télégramme


La prochaine mobilisation contre le projet de réforme des retraites donnera lieu à 18 manifestations en Bretagne samedi prochain.

 

 

Côtes-d'Armor


Saint-Brieuc. 10 h 30, place de la Liberté
Dinan. 10 h 30, esplanade de la Résistance
Guingamp. 10 h 30, sur l'Echiquier
Lannion. 10 h 30, parking de la Poste


Finistère


Brest. 14 h 30, place de la Liberté
Morlaix. 14 h 30, devant la Mairie
Quimper. 14 h 30, place de la Résistance
Carhaix. 14 h 30, centre ville
Quimperlé. 14 h 30, Coat Ker


Ille-et-Vilaine


Rennes. 10 h, avenue Janvier
Saint-Malo. 10 h 30 place de l’Ancienne gare
Fougères. 10 h 30 devant la sous-préfecture
Redon. 10 h, devant la sous-préfecture
Vitré. 10 h 30, place de la Gare


Morbihan


Lorient. 10 h, place de la Mairie
Vannes. 10 h, la Rabine
Pontivy. 10 h, la Plaine
Belle-Île. 10 h 30, à l'Embarcadère

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 09:55

29 septembre 2010 Le Télégramme


Au début du mois, une salariée du Pôle emploi de Concarneau, Lydie Breuilly, engageait un bras de fer avec sa direction pour obtenir un CDI après 12 ans de collaboration. Elle a gagné son combat. mais l'histoire se répète, cette fois-ci à Loudéac. Une employée du Pôle Emploi, âgée de 56 ans, doit être remplacée après sept ans et demi de contrats divers et variés. Ses collègues se mobilisent.



> Retour sur le combat de Lydie Breuilly pour obtenir un CDI 

«À la fin du mois d’octobre, une collègue, affectée à la gestion des dossiers, devra quitter Pôle emploi après plus de sept ans et demi de divers contrats aidés ou consolidés, toujours renouvelés en raison. Elle sera remplacée par quelqu’un, qui bénéficiera d’un contrat d’accompagnement à l’emploi, dont elle devra assurer la formation », explique Réjane Penhoat, conseillère au Pôle emploi du Centre-Bretagne, à Loudéac et militante Force Ouvrière.
 
Une vive émotion


Dès juin, la décision avait suscité une vive émotion au sein des 25 agents de la structure. Alertée, la direction générale de Pôle emploi leur a fourni une réponse «pour le moins paradoxale», estime Réjane Penhoat. «On nous a renvoyés à nos missions de conseiller et demandé de veiller à son accompagnement auprès des employeurs du secteur. Or, chacun sait combien il est difficile pour une femme de plus de 56 ans de trouver un emploi de secrétaire. Les plans mis en place pour les seniors n’existeraient pas si cela était aussi facile» !

Pétition et réunion la semaine prochaine


Alors les agents de Loudéac ont formé un collectif. Ils ont alerté les syndicats (FO et CGT). Ils sont prêts à aller très loin pour demander l’embauche, avec un CDI de leur collègue. Comme ce fut le cas à Concarneau voici quelques semaines. «Une pétition régionale va être lancée en ce sens au niveau de la Bretagne où, au moins, six personnes travaillent avec des contrats précaires à répétition à Pôle emploi». Pour coordonner leurs actions à venir, avec le soutien de FO et de la CGT, le collectif tiendra une réunion le jeudi 7octobre.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 13:08

 


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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 11:53

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 11:48

Par LCR le Lundi, 27 Septembre 2010 PDF Imprimer Envoyer

 

 

Le Mouvement politique des Objecteurs de Croissance a adressé à une série de forces progressistes une proposition de déclaration commune, destinée aux organisations syndicales, afin de remettre en question le mot d'ordre "pour la croissance" avancé dans le cadre de l'euro-manifestation du 29 septembre. Afin d'entamer un dialogue nécessaire et utile sur le sujet, nous publions ci-après la réponse de direction de la LCR à cette demande ainsi que, ci-dessous, le texte de cet appel (LCR-Web)


Chères amies, chers amis, cher(e)s camarades,

Votre proposition d’Appel aux syndicats dans le cadre de l’Euromanifestation du 29 septembre a retenu toute notre attention.

Nous partageons l’essentiel de vos constats sur la gravité de la crise environnementale et l’urgence d’y apporter des solutions radicales, mettant fondamentalement en cause le productivisme.

Nous considérons comme vous que les syndicats doivent être soutenus dans la mesure où ils résistent à l’offensive d’austérité du capital, et critiqués dans la mesure où ils considèrent que la relance du système capitaliste pourrait être une « piste de sortie de crise » pour le monde du travail.

Vous avez raison d’écrire que, pris au piège de la logique capitaliste, les syndicats « se trouvent désormais réduits à négocier la limitation de la vitesse à laquelle les conditions de travail et de solidarité sont détériorées ». Une alternative à cette ligne de cogestion du système est en effet indispensable.

En tant qu’anticapitalistes et écosocialistes, nous luttons contre cette société qui produit toujours plus de valeurs d’échange (marchandises) sources de profits pour une minorité d’exploiteurs, en détruisant les deux seules sources de toute richesse : la terre et le travailleur. Nous voulons y substituer une société qui produira des valeurs d’usage (des utilités) afin de satisfaire les besoins humains réels, démocratiquement déterminés, dans le respect des contraintes écologiques. Vous pouvez donc nous considérer comme des « objecteurs de croissance », quoique nous ne nous définissions pas comme tels.

Cependant, nous ne pouvons souscrire à votre Appel. La raison principale est que nous sommes en désaccord avec vos conclusions sur les «objectifs » que les syndicats (notamment) devraient « viser simultanément » « pour que la nécessaire transition vers une société soutenable soit socialement possible et juste ».

Vous citez trois objectifs :

- Réévaluation profonde des croyances qui soutiennent les politiques actuelles et changement d’objectifs ;

- Forte réduction du temps de travail rémunéré ;

- Garantie d’un revenu d’existence suffisant pour tout être humain.


Lors d’une audition devant le congrès des Etats-Unis, James Hansen, climatologue en chef de la NASA, a déclaré que les dirigeants des entreprises du secteur énergétique devraient être traînés en justice pour crime majeur contre l’humanité et la nature, parce qu’ils bloquent la transition nécessaire vers un système énergétique économe et efficient, basé sur les renouvelables, et qu’ils le font en pleine connaissance des conséquences catastrophiques de leurs actes. Or, cette capacité de blocage dont parle Hansen plonge ses racines, non dans des « croyances », mais, plus fondamentalement, dans la propriété privée capitaliste sur les ressources, qu’elles soient naturelles ou financières.


Il en découle que, selon nous, les principales conditions pour que la transition soit possible et juste sont beaucoup plus structurelles : il s’agit avant tout de briser le pouvoir des monopoles capitalistes, en particulier dans les secteurs de l’énergie et de la finance. Ces secteurs doivent être expropriés et mis sous statut public, selon des modalités permettant un réel contrôle démocratique par les travailleurs et les usagers.


Sans cela, il nous semble rigoureusement impossible de relever le double défi auquel l’humanité est confrontée aujourd’hui : satisfaire les besoins humains réels de trois milliards d’êtres humains qui manquent de l’essentiel mais dont la demande est non solvable, d’une part, et réduire la consommation finale d’énergie, donc aussi, dans une certaine mesure, la production matérielle, afin de sortir des combustibles fossiles en deux générations, d’autre part.


Dans votre Appel, cet élément central est abordé par la bande, lorsque vous évoquez brièvement « des droits d’accès garantis aux biens communs et publics gérés collectivement (sécurité sociale, éducation, accès à l’énergie, l’eau, etc. » Nous soutenons l’idée que l’eau, l’énergie, etc. sont des biens communs auxquels l’accès devrait être gratuit jusqu’à un certain seuil, déterminé en fonction des besoins sociaux. Mais il nous semble indispensable de dire clairement la vérité, à savoir que de telles revendications passent par l’expulsion des puissants groupes capitalistes présents dans ces secteurs-clés, donc par une confrontation majeure avec le capitalisme.


Or, plutôt que de dénoncer le capitalisme, vous dénoncez la « croissance », que vous définissez de façon assez vague comme un « dogme », un « culte », ou une série de « mythes », c’est-à-dire comme un phénomène dont les racines sont avant tout idéologiques. Nous ne nions pas l’utilité d’un combat d’idées contre la culture du « toujours plus », le consumérisme, l’envahissement publicitaire, etc. Mais, si la croissance constitue aujourd’hui un « dogme », c’est parce qu’elle est inséparable d’un mode de production où la concurrence pousse chaque propriétaire de capitaux à remplacer des travailleurs par des machines plus productives, afin de toucher un surprofit en plus du profit moyen.


Par conséquent, une autre société, visant le « bien vivre » et non le « toujours plus » (nous tenons à préciser : de biens matériels), ne saurait découler simplement de la «déconstruction des mythes économistes», ou d’une « rupture avec le productivisme », permettant un autre « mode d’organisation de notre société». C’est le mode de production lui-même qui doit être mis au banc des accusés.


Nous trouvons très positif que vous vous adressiez aux syndicats. Mais nous décelons une contradiction dans votre démarche : d’un côté vous écrivez que « la situation actuelle se caractérise par l’austérité pour le plus grand nombre » et vous soutenez les syndicats en lutte « contre la volonté du capital de faire payer la crise aux travailleurs »; de l’autre, vous posez « la sobriété » comme alternative à la « croissance », vous invitez les syndicats à faire passer le « bien-vivre » avant le « toujours plus », et la réduction du temps de travail que vous proposez semble devoir s’accompagner d’une perte de salaire. Ainsi formulé, nous craignons que votre Appel puisse sonner comme une invitation résignée à accepter la modération salariale et à laisser tomber les revendications pour une redistribution des richesses.


Le « capitalisme vert » est une contradiction dans les termes. Selon nous, c’est une vérité incontestable que le sauvetage de l’environnement dans la justice sociale nécessite une alternative anticapitaliste. Celle-ci à son tour nécessite la participation active du monde du travail. Le problème auquel nous devons faire face est que, au sein de celui-ci, le niveau de conscience écologique est malheureusement fort bas. Mais il tombera encore plus bas si les travailleurs sont battus par l’offensive capitaliste actuelle et, dans ce cas, le monde du travail s’écartera encore davantage des solutions anticapitalistes qui sont indispensables pour éviter de très sérieuses catastrophes écologiques.


Il n’y a donc pas de raccourci. En définitive, le progrès de la conscience écologique dans les syndicats dépend de la reconstruction d’une conscience de classe, anticapitaliste parmi les travailleurs. Et celle-ci, selon nous, ne se fera pas autour de revendications ambiguës telles que la réduction du temps de travail avec perte de salaire, qui impliquent que les travailleurs porteraient malgré tout une part de responsabilité dans la crise. Elle ne peut se faire qu’autour de revendications claires pour faire payer la crise à ceux qui en sont les seuls responsables : le grand Capital.


Chères amies, chers amis, cher(e)s camarades,


Il est possible que certaines de nos critiques reposent sur des malentendus ou des formulations maladroites. Si la possibilité nous en avait été donnée, nous aurions pris la peine de proposer des amendements à votre Appel, dont la démarche générale nous semble pertinente, rappelons-le. Le temps nous manque pour réaliser cet exercice de convergence. Nous espérons que d’autres occasions se présenteront, et tenons à vous assurer de notre grand intérêt pour ce débat.


Dans l’espoir de vous rencontrer pour l’approfondir, recevez, chèr(e)s ami(e)s, cher(e) camarades, nos salutations écosocialistes.


Le Sécrétariat de la Direction Nationale de la LCR

22 septembre 2010


Résistons à la croissance de l'austérité

Appel aux syndicats


Un front européen d’organisations d’objecteurs de croissance interpelle les syndicats à l'occasion de l'euro-manifestation du 29 septembre 2010. Les objecteurs de croissance demandent aux forces syndicales de réaliser une rupture antiproductiviste sans laquelle ils ne pourront sortir du rôle d’accompagnateurs actifs de la logique destructrice qui est aujourd’hui celle de l’économie. Les objecteurs de croissance proposent de viser le « bien vivre » plutôt que le « toujours plus », de réduire fortement le temps de travail et de défendre un revenu garanti suffisant pour tous.


La Confédération européenne des syndicats organise une Journée d’action européenne le 29 septembre prochain à Bruxelles. Le mot d'ordre de l'Euro-manifestation est : « Non à l’austérité. Priorité à l’emploi et à la croissance ! »

Les organisations d’objecteurs de croissance et personnalités signataires (voire liste ci-dessous) de ce communiqué soutiennent la lutte des syndicats contre la volonté du capital de faire porter le poids de la crise par le monde du travail mais regrettent l’appel à la croissance qui n’est pas une piste de sortie de crise et met la CES dans une posture intenable.


Les objecteurs de croissance signataires du présent communiqué :


1. Dénoncent la logique du productivisme et de la croissance. La logique du « toujours plus » matériel est une impasse car il n’est ni possible ni souhaitable de produire et consommer toujours plus.

2. Estiment que l’austérité pour le plus grand nombre est la conséquence logique de la croissance économique et du productivisme. Par conséquent, refuser l'austérité en réclamant plus des causes qui en sont à l'origine n’est pas une solution.

3. Appellent les forces syndicales à ouvrir les yeux sur le caractère suicidaire du dogme de la croissance économique et du productivisme et à opérer une rupture antiproductiviste.

4. Proposent une autre voie plus réaliste qui vise le « bien vivre » et non le « toujours plus » : déconstruire les mythes économistes et changer d’objectifs, réduire le temps de travail, garantir un revenu suffisant à tous.

1. Dénoncent la logique du productivisme et de la croissance. La logique du « toujours plus » matériel est une impasse car il n’est ni possible ni souhaitable de produire et consommer toujours plus.

Garantir la croissance suppose de pouvoir augmenter continuellement et de manière infinie la production de biens et services marchandisés. La production de ces biens et services nécessitant l’exploitation de ressources naturelles et de travail humain, la croissance infinie suppose nécessairement l’exploitation infinie de la Terre et des Hommes. Aujourd’hui, cette course folle arrive à son terme et montre l’ampleur catastrophique des innombrables dégâts qu’elle génère : la planète Terre qui est la condition de toute activité sociale et humaine est à l’agonie, sa dévastation provoque les effets les plus violents d’abord chez les peuples et les personnes les plus vulnérables.

Les personnes sont chaque jour davantage ravalées au rang de consommateurs/producteurs pour faire tourner une machine qui produit de plus en plus de mal-être, cela au détriment du bien-être individuel et collectif. Le lien social est rongé par la marchandisation et la folle concurrence, qui agressent simultanément les rapports entre les personnes, les peuples et les générations. Les inégalités sociales augmentent partout dans le monde, la misère ne cesse de se propager de façon d’autant plus violente que les dérèglements environnementaux liés aux excès de production, engendrés à la base par l'Occident en deviennent une cause première. Il est désormais clair que l’universalisation du mode de vie des pays matériellement riches n’est pas possible. Quoiqu’en pensent les économistes les plus orthodoxes, il est par exemple impossible que l’ensemble des habitants de l’Inde et de la Chine disposent d’une voiture, d’un poste de télévision et d’un réfrigérateur comme nous en disposons en Occident. La planète n’y survivrait tout simplement pas et les Hommes non plus par conséquent.

Face à ce constat d’échec aussi bien économique qu’humain et écologique, la poursuite de la croissance économique ne peut pas être une solution : pour se maintenir, cette logique implique nécessairement de surconsommer toujours plus de ressources et d'exploiter les travailleurs avant de s'en débarrasser une fois devenus inutiles ou trop chers aux yeux des actionnaires, avec comme corollaire une dégradation incessante de la planète Terre et des relations humaines.


2. Estiment que l’austérité est la conséquence logique de la croissance économique et du productivisme. Par conséquent, refuser l'austérité en réclamant plus des causes qui en sont à l'origine n’est pas une solution.


La vague d’austérité qui s’abat sur les peuples d’Europe est imposée par les institutions financières avec l’assistance active des Etats socio-démocrates. Ce qui est aujourd’hui appelé « austérité » est une nouvelle étape de cette dégradation nécessaire pour produire de « la croissance » ,: les spéculateurs cherchant à maximiser toujours plus leurs profits et le culte de la croissance à tout prix imposant la compétition entre les travailleurs du monde entier, le peuple est prié de trimer et de se serrer la ceinture pour faire tourner la machine. Toute croissance économique supplémentaire à venir ne pourra être réalisée qu’au prix de la répétition toujours plus violente de cette logique de dévastation. La croissance garantit l’austérité aux pays riches alors qu’elle plonge déjà des millions de personnes de par le monde dans la misère la plus noire.


3. Appellent les forces syndicales à ouvrir les yeux sur le caractère suicidaire du dogme de la croissance économique et du productivisme et à opérer une rupture antiproductiviste.


Les forces syndicales ont réalisé un compromis historique avec le capital quand les fruits de la croissance et du productivisme ont pu profiter à tous grâce aux améliorations substantielles des conditions de travail obtenues par de dures négociations, singulièrement au sortir de la seconde guerre mondiale. Mais depuis la fin des années 1970, la logique de croissance du capital a mené celui-ci à rompre l’équilibre. Depuis lors le bien-être matériel des populations de nos pays riches décline malgré l'augmentation presque continue du PIB, alors que les personnes les plus pauvres le restent, et que l'écart se creuse entre riches et pauvres, au sein de nos régions comme dans le monde entier.


Pris au piège de la logique close de la croissance infinie, les syndicats se trouvent désormais réduits à négocier la limitation de la vitesse à laquelle les conditions de travail et de solidarité sont détériorées. Ainsi, l’appel pour des emplois de qualité lors de l’euro-manifestation du 29 septembre s’oppose aux objectifs de rentabilité et de croissance que la CES semble appeler de ses vœux dans le même slogan.


Pour préserver la force des systèmes de solidarité conquis de haute lutte et mis en place au sortir de la seconde guerre mondiale, il est désormais indispensable de sortir de la logique de l’accumulation sans fin.

Nous appelons les membres syndiqués des différentes composantes nationales et régionales de la CES à revendiquer haut et fort, au sein de leurs organisations, un changement de cap radical qui prenne une orientation antiproductiviste en faveur du « bien vivre » et de la solidarité et non du « toujours plus » et de la compétition généralisée.

Il est temps que les syndicats ouvrent les yeux sur le caractère suicidaire du dogme de la croissance économique et du productivisme et qu’ils initient sans tarder un profond changement de cap pour s’opposer frontalement à ces deux logiques socialement, humainement et écologiquement dévastatrices.


4. Proposent une autre voie plus réaliste qui vise le « bien vivre » et non le « toujours plus » : dénoncer les mythes économistes et changer d’objectifs, réduire le temps de travail, garantir un revenu suffisant à tous.


Selon nous, pour que la nécessaire transition vers une société soutenable soit socialement possible et juste, trois objectifs doivent être visés simultanément :

- Une réévaluation profonde des croyances qui soutiennent les politiques actuelles et un changement d’objectifs : dénoncer le mythe économique de la croissance infinie ; substituer la coopération et le bien vivre à la compétition et au toujours plus.

- Sortir du travaillisme pour partager le travail et retrouver du temps et du sens : organiser une réduction forte du temps de travail rémunéré,

- Garantir un revenu d’existence suffisant pour tout être humain (et instaurer symétriquement un revenu maximal), notamment en garantissant des droits d’accès aux biens communs et publics gérés collectivement (sécurité sociale, éducation, accès à l’énergie, l’eau, etc.).

Nos pays n’ont jamais été aussi riches mais notre mode d’organisation est inéquitable et destructeur. Un changement de cap est urgemment nécessaire. Les moyens sont disponibles, il nous faut organiser la force collective qui sera capable de s’opposer aux puissances installées et mettre en œuvre les alternatives. Les syndicats doivent reprendre le rôle émancipateur qui fut le leur au cours de l’histoire en rompant clairement avec la logique destructrice du productivisme et de la croissance.

Cet appel est également une invitation au dialogue fraternel avec les forces syndicales.


Une initiative du Mouvement politique des objecteurs de croissance (Belgique) : www.objecteursdecroissance.be

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 04:45

28 septembre 2010 à 15h09 - Le Télérgamme


L'entreprise Le Got Menuiserie, installée au Drennec (29), a été placée en redressement judiciaire ce matin par le tribunal de commerce de Brest. La société emploie 163 salariés et fabrique des portes, fenêtres et portails en PVC et aluminium. Elle travaille essentiellement avec des artisans et menuisiers. Son chiffre d'affaires est d' environ 24 millions d'euros.


L'avocat de la société explique les difficultés par le nombre d'impayés, lesquels ont pesé sur la trésorerie, avec une accélération depuis août. " Il y aura certainement un plan social", ajoutait-il, sans pouvoir pour l'heure en préciser la hauteur.

L'hypothèse privilégiée par l'entreprise est celle d'un plan de continuation. Elle doit revenir dans un mois devant le tribunal pour cerner en particulier le volume des impayés. Me Gautier, de Rennes, a été nommée administrateur.

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