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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 11:46

23 septembre 2010 Le Télégramme


200 manifestants à Ouessant -coupée du monde aujourd'hui- et 250 manifestants à Belle-île. Les îles ont pris part à la mobilisation contre les retraites !


La manifestation la plus à l’ouest contre le projet des retraites à rassemblé pres de 200 personnes, réunis symboliquement devant la mairie à l’appel de la CGT, de la CGT des marins, du Parti socialiste et du Parti communiste. Dominique Moigne, au nom du collectif, soulignait que "même au bout du monde, on réfléchit à l’avenir des retraites et on réussit à mobiliser les gens; il faut se battre contre la fatalité".

Un défilé était ensuite organisé dans le bourg de Lampaul, rassemblant élus municipaux, commerçants, retraités de la marine marchande, enseignants du collège, veuves de marins, actifs, retraités gardiens de phares, jeunes de l’île, employés de la compagnie maritime Penn Ar bed, etc.

L'île était aujourd'hui coupée du continent en raison du mouvement de grève de l'équipage de la navette Penn ar bed.
Belle-île une manifestation s'est déroulée dans les rues du Palais ce matin. 

 

Belle-Ile-en-Mer (56): environ 280 manifestants contre le projet de réforme des retraites

23 septembre 2010 Le Télégramme

 

Ce matin à 10h30, près de 280 insulaires se sont rassemblés sur le port du Palais, à Belle-Ile-en-Mer à l’appel des syndicats, pour s’opposer au projet de retraite du gouvernement. La manifestation a réuni toutes les catégories socioprofessionnels de l’île et de  nombreux élus. Dans une ambiance conviviale mais déterminée, un long cortège a ensuite défilé dans la ville sous les pancartes syndicales. Aux Bellilois, très majoritaires, se sont joints quelques touristes.

 

Note: Bravo les illens !

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 11:35

"Bernard Poignant prend l'eau avec Veolia" : autre titre du "Télégramme" et oui, il y a plusieurs éditions!

24 septembre 2010 -Le Télégramme

Moment marquant, ce soir, du mandat de Bernard Poignant : le vote sur la gestion de l'eau potable à Quimper. Sauf surprise, le contrat de Veolia sera reconduit. Mais la méthode du maire, qui a confisqué toutes les clés du débat public, lui a joué quelques mauvais tours.


L'hôtel de ville de Quimper depuis quelques semaines? Pour filer la métaphore footballistique, il ressemble, à moindre échelle, au quartier général des Bleus, à Krysna, pendant leur «épopée» en Afrique du Sud. Avec un «traître» qui a osé parler à la presse. En d'autres temps, l'adjoint UDB chargé de l'eau, le bouillant journaliste sportif Georges Cadiou, aurait peut-être apprécié le parallèle avec le foot. Ce coup-ci, c'est moins sûr. Car c'est de son «ministère», les politiques publiques de l'eau, qu'a jailli la zizanie.

Étude «orientée»


Tout ça à cause d'une échéance: février 2011. Pour Quimper, il s'agit de choisir: nouvelle délégation de service public à un opérateur privé ou passage en régie publique pour la distribution de son eau potable. Le débat s'annonçait sans grandes aspérités pour la nouvelle majorité municipale qui, depuis 2008, a fait de la «démocratie participative» l'un de ses maîtres mots. Et puis, lors de la précédente négociation avec Veolia, en 2001, Bernard Poignant n'avait-il pas fait sensation en obtenant une baisse de 40% du prix du m³ d'eau? Mais depuis, la chambre régionale des comptes s'est émue, en 2003, de surfacturations effectuées par Veolia sur la période 1997-2000.

Sur les braises


Un quartier, le Braden, s'est élevé en 2004 contre des fuites dues à la pose, par Veolia, de nouveaux compteurs. C'est sur ces braises qu'est née l'association EauSecours 29, qui prône un retour en régie. À tout le moins, elle demande à BernardPoignant de surseoir d'un an à la décision, lui rappelant à l'envi qu'il avait promis un grand débat sur le sujet. Ses membres pourfendent également l'étude «orientée» d'un cabinet privé, Oxena, qui a plombé l'option régie. Bernard Poignant leur a toujours opposé un silence impérial, se retranchant derrière la loi (mais laquelle?) et le choix du meilleur prix de l'eau. À ses yeux, on a affaire à une bande de dogmatiques qui ne représentent qu'eux-mêmes.

Mais à force de pointer quelques étonnantes pirouettes comptables de Veolia, les «zozos» en question ont fait sortir le débat de la confidentialité, au point de faire venir à Quimper Danielle Mitterrand, farouche militante pro-régie, qui a drainé plus de 300 personnes à sa réunion publique, le 8 septembre. Entre-temps, le groupe Kemper l'Écologie à Gauche, composante essentielle de la majorité municipale, a rappelé son attachement à un retour en régie. L'UDB aussi, mettant son seul élu, Georges Cadiou, en porte-à-faux. Et surtout, Bernard Poignant a essuyé deux frondes sans précédent, suite à son choix de fermer trois écoles du centre-ville (il a dû faire machine arrière), puis en déménageant bientôt le cinéma Art et Essai de la ville, sans étude préalable aucune.

Un million de déficit en 2008

Et la droite dans tout ça? Elle est atone, à l'image de son leader, Ludovic Jolivet, pourtant disert sur son blog. Le recours à Veolia semble faire l'unanimité. Son autre porte-parole, Marcelle Ramonet, commerçante appréciée, ne tourne même pas de l'oeil quand elle voit le million de déficit affiché par Veolia en 2008. Nul doute qu'en 2009, la barre a été redressée, même si les données restent encore inaccessibles. Probablement un hoquet passager de la démocratie participative.

 

Note:

 

Voilà de la presse locale incisive! (Bon faut dire que c'est contre la "gauche").

 

Eau secours 29 : « Les comptes sont gonflés »
jeudi 23 septembre 2010 Ouest France

L'association conteste les conclusions du rapport Oxena sur le coût d'une régie. Ils regrettent le manque de concertation avec la ville.

À quelques jours du vote par le conseil municipal du marché de prestation de service pour l'exploitation de l'eau potable, les membres de l'association Eau secours 29 montent au créneau.
Ils dénoncent le manque de concertation avec la municipalité : « Nous demandons en vain le cahier des charges des deux enquêtes du cabinet Oxena qui ont coûté 64 000 € à la ville, explique Philippe Levallois. Nous sommes écartés de toute discussion. »

60 % des compteurs renouvelés


L'association revient sur les conclusions de l'étude qui pointe le coût important d'une régie municipale.


« Tous les comptes présentés sont gonflés, précise le militant. Les effectifs pléthoriques ne sont pas justifiés par des activités d'exploitation. La régie nécessiterait 27 emplois à temps plein. Mais on ne sait même pas le nombre d'emplois prévus par Véolia dans sa nouvelle offre. »


Autre point de discorde : le renouvellement des compteurs. « Oxena prévoit que 60 % des compteurs devront être renouvelés alors que la quasi-totalité du matériel a été changé lors du précédent contrat, ajoute Philippe Levallois. Cette dépense est abusivement imputée à la régie. Par ailleurs, la réduction du nombre d'années d'amortissement gonfle également le coût de la régie. »


Pour Eau secours 29, « Il faut surseoir d'un an la décision du conseil municipal et reprendre la comparaison dans des conditions justes. Certaines villes ou communautés d'agglomérations comme Montbéliard ou Rouen ont décidé de ne pas suivre les conclusions défavorables à la régie du cabinet Oxena. Pourquoi Quimper ne ferait pas de même ? »

 

Les membres de l'association affirment d'ailleurs que dans ces villes qui ont choisi le retour en régie municipale, le prix de l'eau a baissé.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 11:29

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24 septembre 2010 Le Télégramme

 

L'appel à manifester contre la réforme des retraites a été une nouvelle fois entendu en Bretagne. De Brest à Vannes, en passant par Pontivy, des milliers de personnes ont défilé dans les rues hier. Sur l'ensemble de la Bretagne (Loire-Atlantique comprise), plus de 200.000 personnes se sont mobilisées.  La guerre des chiffres a commencé au niveau national.

 

 


Le 7 septembre, plus de 220.000 manifestants avaient été dénombrés dans le Finistère, les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique. Hier dans ces cinq départements, la mobilisation semble légèrement en retrait avec un peu plus de 200.000 personnes dans les rues.


Dans le Finistère

 
- Brest : environ 14.000 manifestants, contre 15.000 le 7 septembre.  
- Quimper : 11.500 manifestants, contre 12.000 le 7.
- Quimperlé : environ 5.000, contre 4.500 le 7. 
- Morlaix : entre 5.000 et 7.000, contre 7.000 le 7.

- Ouessant : 200 manifestants.

Dans les Côtes-d'Armor


- Saint-Brieuc : Entre 12 et 13.000 manifestants, contre 13 à 40.000 le 7.

- Guingamp : 3.600 manifestants, contre 4.000 le 7.
- Lannion : environ 5.000 manifestants, contre 8.000 le 7.

- Dinan : 3.500 à 4.000, contre 3.000 à 3.500 le 7.

Dans le Morbihan


- Lorient: environ 20.000 manifestants aujourd'hui, entre 9 et 20.000 le 7.
- Vannes : entre 6.500 et 12.000 manifestants, contre 12.000 le 7.
- Pontivy : environ 3.300 manifestants, contre 3.000 le 7.
- Belle-Ile-en-Mer : 280 manifestants, contre 250 le 7.

En Ille-et-Vilaine


- Rennes : 18.000 manifestants selon la police dans le premier cortège et 850 dans le second cortège (FO + CNT), contre 21 000 le 7. Les syndicats ont dénombré 35.000 participants contre 48.000 le 7 septembre.

- Fougères :  700 manifestants selon la police, contre 770 le 7 septembre.
- Saint-Malo : 1.700 manifestants selon la police, 3.500 selon les syndicats. Le 7 septembre, ils étaient entre 1.900 et 3.500.
- Redon : 1.400 manifestants selon la police, 3.000 selon les syndicats. Selon la police, ils étaient 1.500 le 7 septembre.
- Vitré : 300 manifestants selon la police, 800 selon les syndicats, contre de 350 à 600 le 7 septembre.

En Loire-Atlantique


- Nantes : entre 31.000 et 80.000 manifestants, contre 40.000 à 80.000 le 7.
- Saint-Nazaire : environ 20.000 manifestants selon Presse Ocean.
 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 11:24

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Après d'autres dirigeants socialistes, François Hollande, dans une interview publiée dans Le Monde du 19-20 septembre, a mis en garde contre ceux qui, au sein de son parti ou ailleurs, oublieraient qu'il est un parti de gouvernement, un parti responsable devant la bourgeoisie.

Il y explique que l'antisarkozisme ne suffit plus, et qu'il faut que le PS gagne en crédibilité ; ou, pour dire les choses autrement, qu'il ne soit pas un parti qui promet, sans rien pouvoir tenir.

 

Car, explique-t-il, « notre pays est vulnérable et affiche des déficits parmi les plus élevés parmi les pays développés, avec une dette publique qui (...) sera voisine de 90 % du produit intérieur brut ». Cela signifie, insiste-t-il, « qu'il faudra faire des choix, hiérarchiser nos dépenses et nos recettes ». « Nous ne pourrons pas, ajoute-t-il, répondre « plus de fonctionnaires » à toute demande sociale » (...) « Nous ne serons pas là non plus pour accorder des allocations universelles en plus, mais pour être plus sélectifs .»

Ceux qui espéraient, et espèrent encore que le remplacement de Sarkozy par un de ses rivaux socialistes, que ce soit François Hollande, ou bien un ou une autre, sont avertis. L'ex-premier secrétaire du PS se charge de doucher leurs illusions en promettant aux classes populaires, non pas du pain et des roses, mais des épines et des larmes ; non pas une amélioration de leur situation, mais une austérité et une rigueur maintenues, voire aggravées.

Et pour que cet avertissement soit clairement entendu, Hollande revient sur un sujet d'actualité : les retraites. Cela permet de juger des orientations du PS, sans avoir à attendre 2012 et l'éventuelle élection d'un de ses candidats à l'Élysée. « Il faut précise-t-il afficher comme principe que la durée de cotisation est fonction de l'espérance de vie. Je salue la responsabilité des syndicats qui, dans les manifestations, n'appellent pas au refus de toute réforme ».

 

Il rejoint là, sans surprise, les positions défendues par Martine Aubry qui s'était déclarée, non sans quelques hésitations, favorable au maintien du départ en retraite à 60 ans, sans que cela se fasse forcément à taux plein. Quant à Strauss-Kahn, autre futur engagé socialiste dans la course à l'Élysée, il déclarait, lui, tout net qu'il ne faisait pas un dogme du maintien de la retraite à 60 ans.

Il est difficile de pronostiquer qui sera sélectionné pour être candidat du PS en 2012, et encore moins s'il sera élu ; mais ceux qui miseront sur le candidat socialiste en croyant à une rupture avec la politique sociale de Sarkozy seront trompés. François Hollande nous en avertit lui-même à l'avance.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 11:21

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La réforme des retraites « coûte cher au gouvernement dans l'opinion », constate un responsable de l'institut de sondage BVA, en commentaire d'un sondage selon lequel 57 % des personnes interrogées pensent que le gouvernement doit céder à la rue sur le report de l'âge légal de 60 à 62 ans.

 

S'agissant du report de 65 à 67 ans de l'âge permettant d'obtenir une retraite à taux plein, la proportion atteint 65 % à ce propos. En conséquence, les sondages enregistrent une impopularité croissante de ce que leurs auteurs appellent la « politique économique » du gouvernement. « Même le gouvernement de Dominique de Villepin n'était pas tombé à un tel niveau de défiance pendant la crise du contrat première embauche », remarque le journal Les Échos.

Il y a quatre ans et demi, le gouvernement Villepin voulut faire passer le CPE, comme bien d'autres attaques. Cependant, les jeunes n'acceptèrent pas d'être considérés comme de la main-d'œuvre jetable à tout moment par les patrons, tandis que les générations plus âgées étaient choquées que leurs enfants ou d'autres jeunes soient traités ainsi.

 

Le gouvernement n'avait pas tenu compte de cette opinion, dès lors que le patronat avait, lui, non pas seulement une opinion contraire, mais des intérêts opposés. Seulement, la protestation des jeunes dans la rue, soutenue par leurs aînés, s'en était mêlée, si bien que le gouvernement n'était pas parvenu à l'endiguer.

 

Et même l'adoption du CPE par le Parlement, le 31 mars 2006, n'avait pas mis fin au mouvement. Finalement, le 10 avril, Dominique de Villepin avait annoncé que « les conditions n'étaient pas réunies » pour que le CPE s'applique.

Aujourd'hui, la question de savoir si les conditions sont réunies pour que le gouvernement vienne à bout de son attaque contre les retraites n'est heureusement pas encore tranchée.

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 18:06
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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 17:49

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Le très dynamique cortège des organisations de jeunesse. 

 

 

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La tête de manif arrive quand nous partons.

 

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Les chômeurs et précaires

 

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Le Planning Familial

 

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Retraites : la mobilisation reste forte à Brest
vendredi 24 septembre 2010 Ouest france

Beaucoup de femmes ont pris part à la manifestation. On parle du samedi 2 octobre pour une autre action.

Reportage

Le pas est tranquille. Peu de musique ou de slogans scandés à l'envi. La manifestation est sage. « Ce n'est pas de la résignation, analyse un syndicaliste.  

 

C'est parce depuis le début de la mobilisation contre la réforme, on rencontre des publics qui n'ont pas l'habitude de défiler. »

Beaucoup de femmes... Le rassemblement de jeudi matin contre le projet de réforme des retraites les a mobilisées.

 

Elles sont descendues en nombre dans les rues dire « que cette réforme est injuste pour elles, qu'elle creuse davantage le fossé hommes-femmes ». Vers midi, obligées, beaucoup se sont éclipsées au pas de charge pour récupérer leurs bambins qui ne pouvaient manger à la cantine.


Le cortège a suivi le même itinéraire que celui du 7 septembre. Au démarrage, certains ont préféré attendre aux abords de la place de la Liberté et s'y greffer ensuite.


Quelles suites ?


Dans le cortège ? Des employés de Renault, la CCI, Savéol, Alcatel, Socopa, Leclerc, Empreinte, Marc travaux publics, Télécom Bretagne, BMO, Thalès, Ifremer, du CHU de Brest, de l'hôpital de Landerneau, des personnels du secteur de la Défense, de santé-sociaux, de l'arsenal, de l'enseignement (public, privé) ... Et d'autres.


« Elle est au moins du même niveau que la mobilisation du 7 septembre », estime Olivier Le Pichon de la CGT. Le syndicat avait alors compté 25 000 manifestants. La CFDT avance le chiffre de 18 000 (20 000 le 7 septembre). La police a, quant à elle, recensé 8 000 personnes. Notre rédaction 9 000 (11 000 le 7 septembre). Si on note un certain recul côté chiffres, la mobilisation d'hier à Brest a été forte.


Reste à connaître les suites qui vont être données. Dans le discours de l'intersyndicale, prononcé sur les marches de la mairie par Jean-Roger Guipan, de l'Unsa, « c'est 70 % de l'opinion publique qui souhaite que la mobilisation se poursuive ». On parle du samedi 2 octobre pour une prochaine action.

 


 


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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 15:03

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Toulouse

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 12:31
mercredi 22 septembre 2010 Ouest France

Pour le PCF le choix d'une régie impliquerait une forte hausse du prix de l'eau. Les deux élus voteront la délégation à Véolia « sans donner de chèque en blanc ».

Le PCF fait bien partie de la majorité municipale. Pas question d'en douter. Mais, Piero Rainero et Christine Kerdreux ont des billes pour justifier leur vote de vendredi soir au conseil municipal : « Notre vote ne sera en aucune façon un chèque en blanc à l'opérateur. Ce sera un vote de vigilance assorti de la ferme exigence que le cahier des charges soit pleinement respecté et exécuté. »

Tout l'argumentaire des communistes tient dans la phrase suivante. « Notre volonté est de garantir aux Quimpérois le meilleur prix et la meilleure qualité de l'eau en étudiant pour cela de façon rigoureuse et complète les conditions de son retour en régie municipale de plein exercice. »


En 1986, Marc Bécam et la CGE


L'adjoint au maire est limpide : l'étude du cabinet Oxena est « sincère et pointue. On ne peut comparer les besoins d'une régie et d'un privé qui peut mutualiser ses moyens, qui achètent 50 000 compteurs là où une régie en prend 3 000. Un retour à l'eau dès aujourd'hui impliquerait une augmentation du prix du m3 de 25 % à 30 %. Cette augmentation considérable du prix de l'eau résulte des conditions dans lesquelles la droite avait en son temps liquidé ce service. »


L'élu communiste revient en 1986, quand la majorité de Marc Bécam avait confié la gestion de la distribution de l'eau à la CGE. « Dans des conditions particulièrement scandaleuses ! Rien ne justifiait cette décision » appuie Piero Rainero. Pour lui, c'est à compter de cette décision à laquelle il s'était opposé (avec Bernard Poignant précise-t-il), qu'on a assisté à une hausse vertigineuse du prix de l'eau et à des surfacturations abusives dénoncées par la Cour des Comptes.


L'adjoint PCF pense que pour créer une régie à Quimper, il faudrait partir de zéro. « Ce choix serait coûteux pour les Quimpérois. Pour les 6 000 salariés qui travaillent à temps partiel, ne perçoivent que 800 € par mois, pour les 3 200 personnes qui n'ont pour vivre que les minima sociaux. Il y a dans notre ville 10 000 personnes dont les revenus sont établis à 908 €/mois. Paris a mis 8 années à revenir en régie, Grenoble 10 ans. Quimper ne peut le faire en quelques mois. »


« Bègles, Montreuil »


Pour les deux élus PCF, afin de revenir à un service public, il serait bon de confier « la compétence eau » aux régions ce qui permettait de mutualiser les moyens financiers, équipements, personnels. La régie ne signifie pas obligatoirement un prix bas et de qualité : « Lorient, Lanester, Douarnenez ou Saint-Nazaire où l'eau est en régie municipale ont des tarifs supérieurs à ceux que nous avons (2,09 € à Quimper pour un prix moyen breton à 3,20 €.) Enfin, Piero Rainero pique, avec le sourire : « La délégation de service public n'est pas une privatisation : elle est appliquée à Bègles, maire Noël Mamère (Verts), à Montreuil, maire Dominique Voynet (Verts)... »


 

Christian GOUEROU

Note:

C'est marrant, le PCF est toujours d'accord avec le PS, même quand çà remet en cause ses principes , c'est çà ou la porte?

  Trois commentaire nous sont parvenus :

  Les 2 élus communistes mentent ou bien sont des incompétents


Les 2 communistes mentent (et pourquoi cette mauvaise foi) :

Montreuil fait parti du Sedif (Syndicat des Eaux d'Ile de France regroupant 133 villes) dont la majorité de droite et une grande partie des élus élus communistes de ce syndicat ont voté fin juin dernier la DSP à Veolia pour 12 ans après 88 ans de fidélité et ceci malgré les surfacturations !!!

Dominique Voynet (la ville de Montreuil a voté contre la DSP) et les élus de la communauté d'agglo Est Ensemble dont Montreuil fait partie est sortie du Sedif au 1er janvier 2010.

De plus, lorsque le communiste Piero Rainero dit que le prix de l'eau est de 2,09 euros/m3, il s'agit du prix sans l'assainissement et que la moyenne en Bretagne se situe d'après lui à 3,20 euros/m3, il s'agit d'un prix avec l'assainissement : en Ile de France, le prix de l'eau sans l'assainissement est en 2010 de 1,72 euro/m3 considéré par la Chambre Régionale des Comptes et l'UFC Que Choisir comme un prix très élevé.

Je pense en outre qu'il faudra mettre en cause la bonne foi des audits des Cabinets Oxena et Calia.

Le combat formidable que mène le collectif de Quimper pour une gestion publique ne s'arrêtera certainement pas le 24 septembre


Un autre:


Il a osé , lui qui déclarait dans un courrier adressé au maire le 22/09/2003 " L'eau fait partie des besoins essentiels de l'être humain, Il est dangereux de la livrer aux intérêts des affairistes. Avant que les contrats actuels n'arrivent à leur terme il conviendra de les dénoncer pour revenir à une gestion plus saine plus juste, et moins coûteuse dans le cadre du service public."

Nous nous en rappellerons.

Enfin:
Pendant le meeting, Touly a bien précisé que Proglio (le trop célèbre patron de Véolia ces dernières années) avait un siège réservé à la fête de l'Huma chaque année...

 
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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 12:27
mercredi 22 septembre 2010 Ouest France

La production stoppe aujourd'hui. Amers, les salariés rentrent chez eux. À la mi-novembre, ils recevront leur lettre de licenciement économique.

Reportage


L'usine va fermer. « La production doit stopper demain (aujourd'hui : NDLR), à midi », souffle Sylvie Péron, déléguée CFDT de l'unité brestoise de transformation de veau Socopa (groupe Bigard basé à Quimperlé). Trente-six personnes travaillent dans l'établissement de la zone de Kergaradec.


« On était entré là en mars 1993, se souvient, souriante, Christine, 57 ans, secrétaire commerciale. Le bâtiment était tout neuf. » L'aspect est aujourd'hui désuet, daté. À côté, dans cette même rue Becquerel, des panneaux « À vendre ».


À quelques heures de stopper l'activité, des salariés ont du mal à se projeter, à voir clair dans l'avenir. L'après Socopa ? « Je ne sais pas », répond Marie-Christine, 54 ans, assistante marketing. Elle veut d'abord « tourner la page », « sortir de cette histoire, fermer une porte pour en ouvrir une autre ». Elle en a marre d'être « ballottée » d'un employeur à un autre. « On a l'impression qu'on est toujours tout seul dans cette boîte », embraye Yann, 30 ans. Christine, elle, se demande comment retrouver du travail à son âge.


Tanguy, 34 ans, quatre enfants, n'y voit pas plus clair. Un peu perdu, lui non plus ne sait pas. Cela fait onze ans qu'il travaille à Brest. Aller à Quimperlé ? « C'est une hypothèse. Dans tous les cas, « bouger » pourrait signifier perte d'emploi pour ma femme, et vente de la maison. » Une autre employée a commencé un bilan de compétences.


« On va rentrer chez nous »


Bref, c'est l'amertume qui gagne les salariés. « On fait les frais d'une restructuration. On demande aux employés de faire des efforts. Nous, on fait mieux, on donne notre emploi ! » lâche l'une d'elles. « C'est un grand gâchis », conclut une autre, visiblement émue.


« On va rentrer chez nous. Nos salaires sont garantis. Puis, à la mi-novembre, on recevra une lettre de licenciement économique avec au moins deux propositions de reclassement au sein de Charal, Bigard, Socopa. » Le ton est à la résignation. Il faut dire que la menace de fermeture pesait depuis plusieurs mois.


Quelques-uns vont rester encore un peu. Pour gérer l'administratif, répondre aux appels téléphoniques. « On va tourner deux par deux le matin pendant au moins un mois, je pense », explique Christine. « On a prévu de se réunir une fois par semaine après la fermeture pour garder contact », indique Sylvie Péron. Elle est un peu devenue la grande soeur.

Celle qui rassure.


De Kerguelen à Socopa


En 2007, Even avait cédé Kerguelen à Socopa qui a été rachetée par Bigard en mars 2009. Sur le site brestois travaillent des bouchers, du personnel de conditionnement, des piéceurs, des personnes affectées à l'administratif, la comptabilité et à des activités commerciales.


On y faisait des plats cuisinés jusque début juillet. L'activité a été transférée à Quimperlé. Celle de Promocash (piéçage) est partie à Coutances. Restait l'activité casher qui faisait travailler jusqu'à ce midi les trente-six personnes.

 

« Elle rejoint Guingamp », déplore Sylvie Péron devant la signalétique qui indique encore Kerguelen et Socopa.


Sollicitée, la direction n'a pas donné suite à nos appels.

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