Le Canard qui la semaine dernière nous donnait la seule vraie inquiétude de Sarko:
"Que la jeunesse se mette en mouvement et rejoigne le mouvement",
nous donne aujourd'hui sa version des discussions intersyndicales sous le titre:
"Les syndicats s'unissent en ordre dispersé":
C'est avec sourire que l'Elysée et Matignon accueillent la suite à la journée réussie du 7 septembre. La grève du 23 tombe juste après le vote et constitue un aveu de faiblesse.
La CGT peine à jouer le rôle de locomotive. Thibaud a dû naviguer entre ses durs qui sont sur la position de FO de retrait de la loi et ses proches pour qui prime l'alliance avec la CFDT de Chérèque.
Lors du congrès de Tours de la CFDT la direction avait "oublié" le maintien du départ à 60 ans que la base a dû corriger en votant un amendement. "On n'allait pas se laisser déborder à gauche par la CFTC!"
Edmond Maire et Nicole Notat (anciens dirigeants) ont reproché à Chérèque de ne pas s'y être opposé, comme quoi ils ont encore de l'inffluence.
Comme Thibaut, Chérèque doit naviguer entre vieux crocodiles et jeunes loups.
La base de la CGC (cadres) a forcé la direction à rejoindre l'intersyndicale sur la question du départ à 60 ans.
FO a aussi été forcée par sa base à revenir dans l'intersyndicale.
Heureusement que Sarko est là pour faire l'unité!
Résumé par nos soins.
Note:
La vraie raison de l'hostilité de FO envers la CGT, serait due, selon nos sources, non aux positions sur les retraites, mais aux récentes règles de
représentativité, qui écartent les syndicats qui n'atteignent pas les 10%. Ce qui pénalise FO qui perdrait donc de nombreux postes de permanents. Par ricochet tous ceux qui se sont investis
dans le syndicat perdraient des plumes. C'est donc pour les intérêts bien matériels de son appareil que FO se radicaliserait et refuserait l'unité, et non pour de basses raisons
revendicatives.
À l’appel de l’intersyndicale, soixante-dix personnes environ, ont manifesté en fin d’après-midi devant les bureaux du Medef à Quimper. Le rassemblement s’est déroulé dans le calme. Il annonce la prochaine manifestation, prévue jeudi 23.
Demain, des rassemblements sont prévus devant les permanences des parlementaires UMP.
Les 650 élèves du collège Max-Jacob, à Quimper, n’ont pas cours, ce mardi matin. Ils patientent dans la cour de l’établissement. Motif ? Une grève des professeurs et des personnels.
« Nous avons appris vendredi que les contrats de trois auxiliaires de vie, l’équivalent des surveillants, ne seraient pas renouvelés, justifie Solenn Le Goues, enseignante et déléguée syndicale Sud éducation. L’une d’entre elle n’a été prévenue que trois jours avant ! »
Pour les professeurs, cette situation n’est pas admissible. « Prévenir du jour au lendemain, ce n’est pas tenir compte de la vie des gens », s’indigne Enora Le Gac, une autre enseignante.
« Surtout que nous sommes en zone d’éducation prioritaire (ZEP), enchaîne l'une de ses collègues, Nelly Signor. Nous avons besoin de ces personnes-là. Elles ne font pas que de la surveillance, mais de l’aide aux devoirs, de l’administratif… »
Une délégation avec des enseignants et les trois auxiliaires de vie rencontrait le principal du collège en fin de matinée. Les enseignants souhaitent également un échange avec l’inspection académique.
15 septembre 2010 - Le Télégramme
Hier matin, un conseil de discipline s'est réuni au Centre de gestion des Côtes-d'Armor, à Plérin, pour évoquer le cas de Natacha Aussibal.
Salariée et déléguée syndicale CGT de la Cidéral (Communauté intercommunale pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac), elle a été révoquée en juillet à la suite de la diffusion d'un tract syndical.
Une décision contestée devant le tribunal administratif de Rennes qui a donné raison à la salariée et obligé son employeur à la réintégrer. Hier, le conseil de discipline a statué à son tour sur le dossier et a contredit la sentence de la Cidéral en donnant, à la majorité, un avis défavorable pour une éventuelle sanction à l'égard de Natacha Aussibal. Une décision qu'attendait la quarantaine de personnes de la CGT et de la CFDT venues soutenir la salariée au Centre de gestion.
Mais le conseil de discipline ne donne qu'un avis et il appartient désormais au président de la Cidéral, Guy Le Helloco, de le suivre ou non (il s'est refusé à tout commentaire hier). En attendant, Natacha Aussibal n'a pas réintégré son poste. Elle perçoit son salaire mais est priée de rester chez elle. La Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) a également été saisie.
14 septembre 2010 à 19h45 - Le Télégramme
Les deux syndicalistes de la Confédération paysanne interpellés ce midi au Space de Rennes (35) ont été remis en liberté à l'issue de leur audition à la gendarmerie de Bruz où ils avaient été conduits.
Une enquête a été ouverte pour dégradations après la mise à sac de plusieurs stands par des manifestants.
Les deux militants interpellés sont Dominique Lebreton, porte-parole de la Confédération paysanne en Loire-Atlantique et de Gérard Durand, membre du comité national de la Confédération paysanne.
Selon nos informations, aucune plainte n'a été déposée ce soir par les organisateurs du Space contre les deux syndicalistes.
Gérard Durand et Dominique LeBreton, deux figures emblématiques de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique qui avaient choisi de rester perchées sur les pylônes du stand du ministère de l’Agriculture ont été arrêtées au Space de Rennes par les forces de l’ordre.
Une arrestation musclée des deux militants qui demandent l’ouverture des négociations interprofessionnelles aux syndicats minoritaires. Cri de colère de Gérard Durand plaqué contre le sol par trois gendarmes-mobiles.
« C’est l’expression d’un profond malaise. Quand un cordon de police sépare les paysans, c’est catastrophique », a-t-il rappelé. Sommé ensuite de se taire par les forces de l’ordre.
prises accessoires
15 septembre 2010 Le Télégramme
Les subventions publiques accordées aux pêcheurs professionnels sont préjudiciables à la protection des ressources halieutiques et en dernier ressort à l'industrie de la pêche elle-même, indiquent des chercheurs dans quatre études distinctes.
Ces recherches, publiées dans le Journal of Bioeconomics, constituent la "première grande analyse globale de la valeur de la pêche à l'échelle mondiale", a indiqué Rebecca Goldburg, spécialiste de la vie
des océans travaillant pour la fondation Pew Environment Group, lors d'une téléconférence depuis Washington.
240 milliards de dollars
La pêche a une valeur estimée par les auteurs à quelque 240 milliards de dollars américains par an, si on inclut les industries de transformation des produits de la
pêche.
Toujours selon ces chercheurs, la pêche de poissons sauvages, si elle était bien gérée, pourrait nourrir 20 millions de personnes de plus, notamment dans les pays
pauvres. "Préserver l'avenir de la pêche est bon pour l'économie", a dit Rashid Sumaila, directeur du Centre de la Pêche à l'Université de Colombie Britannique, qui avait dirigé la
recherche.
Les poissons sauvages victimes de surpêche
Les recettes de la pêche à l'échelle mondiale étaient traditionnellement mesurées par la valeur des prises débarquées - calculée à 85 milliards de dollars en 2000,
a-t-il précisé. Les études qui viennent d'être rendues publiques sont les premières à y ajouter toutes les activités en aval, ce qui fait grimper le total à 240 milliards.
Selon M. Sumaila, la moitié des populations de poissons sauvages sont aujourd'hui victimes de surpêche et soit ont périclité brutalement, comme la morue dans
l'Atlantique du nord il y a près de vingt ans, soit sont en train de le faire.
"Les grands pays industrialisés dépensent deux fois plus d'argent du contribuable en subventions à l'industrie de la pêche que pour la protection des océans",
indiquent encore les chercheurs.
Dimanche 19 septembre 2010
Baie de Douarnenez
Plage de Sainte Anne la Palud
13 h pique-nique,
15 h rassemblement
Les marées vertes prolifèrent sur l'ensemble du littoral de la Bretagne à 5 départements. Cette année, les Côtes d'Armor ont été moins touchées mais en baie de Douarnenez il a fallu fermer la plage du Ris !
Le rassemblement à Hillion en septembre 2009 a été un temps fort de l'action des nombreuses associations qui se mobilisent pour en finir avec les marées vertes.
Cette année le rassemblement aura lieu dans la baie de Douarnenez qui est le deuxième site breton pour les volumes d'algues vertes ramassées. C'est donc l'association Baie de Douarnenez Environnement créée en juin 2010 qui a l'honneur de vous inviter.
Aujourd'hui, grâce aux actions associatives, les causes sont reconnues (les pratiques intensives de l'agriculture) et les responsabilités de l'Etat sont établies. Pourtant les autorisations de création et d'extension d'élevage continuent. Pire : les récents amendements Le Fur relèvent le seuil d'autorisation pour les porcheries et préparent une aggravation de la concentration industrielle aux dépens de la petite et moyenne exploitation.
Néanmoins beaucoup d'agriculteurs seraient prêts à changer de pratiques si l'Etat mettait en place des aides incitatives à la reconversion plutôt que de continuer à soutenir avec l'argent public le lobby agro-industriel.
Dans ce contexte notre action sera décisive !
Faisons-donc ensemble de cette journée un moment fort de la défense du patrimoine naturel le plus précieux : l'eau, qu'elle soit douce ou salée. Soyons le plus nombreux possible, pour demander la reconquête de sa qualité par des remèdes déjà éprouvés en Bretagne et ailleurs, plutôt que par des mesures proposées par ceux qui tirent profit de sa pollution et pérennisent les dégâts sociaux, environnementaux et sanitaires.
Les militants pro régie énumèrent une série de questions.
« Pourquoi n'avez-vous pas engagé les débats publics que vous aviez promis en janvier 2009 ? Malgré un verrouillage complet de votre part, des fuites nous ont permis de savoir que vous alliez proposer la reconduction de Véolia. [...]
Ils poursuivent : « Pourquoi n'avez-vous pas fait un audit sur la gestion de Véolia qui a le marché de l'eau à Quimper depuis 1986 ? [...] Pourquoi faire à nouveau confiance à cette société qui a déclaré perdre 1 million d'euros chaque année ? Le choix de la solution DSP, vous l'aviez fait, dès la fin 2009. La soi-disant comparaison régie publique/DSP n'était qu'un leurre. [...]
Le collectif persiste et signe : « Nous avons pu apprendre que la solution régie nécessiterait, selon Oxena, l'embauche de 6 personnes supplémentaires en raison d'un éventuel absentéisme de son personnel ! Les spécialistes présents au débat estiment que Véolia qui déclare employer de 16 à 18 équivalents temps plein n'a besoin, pour une ville comme Quimper, que de 10 à 12 employés [...].
Vous connaissez la solution de sagesse : reporter la décision de 6 mois ou d'un an. Ouvrez un véritable débat à l'échelon communautaire. »
14 septembre 2010 -Le Télégramme
Dans la région de Douarnenez (29), les agriculteurs tentent de mobiliser pour contrer la manifestation régionale organisée contre les algues vertes samedi prochain à Sainte-Anne-la-Palud. Trois semaines après le grand pardon aux abords de la chapelle de Sainte-Anne-la-Palud, le pèlerinage des écologistes sur les dunes du Porzay le week-end prochain, s'annonce tout aussi spectaculaire. Une cinquantaine d'associations régionales ont, en effet, annoncé leur venue, et continuent de relayer l'appel à mobilisation. Le mot d'ordre: «Algues vertes, ça suffit!».
Et Jean Hascoët, le porte-parole de Baie de Douarnenez Environnement, à l'origine de l'initiative, d'espérer «une marée humaine disant non aux marées vertes». Dans
leur communication, les écologistes ont pris soin de ménager les agriculteurs, qu'ils se gardent bien de désigner comme les boucs émissaires. «Notre état d'esprit est de maintenir les
exploitations agricoles», a répété Jean Hascoët. La cible? C'est l'État. «Les études multipliées, les programmes successifs (prolittoral, Bretagne eau pure 1, 2 et 3, bassins-versants) ont prouvé
leur inefficacité. Des actions préventives sont possibles, mais l'État fait la sourde oreille».
Le militant écologiste a beau y mettre les formes, la tenue de ce rassemblement dans ce Porzay très agricole est ressentie comme une véritable provocation par une
majorité des agriculteurs.
La FDSEA bat le rappel
À tel point qu'à l'initiative de quelques-uns, un collectif s'est monté au pied levé, réunissant des exploitants de Plonévez-Porzay et des environs, mais aussi des
commerçants et des artisans locaux. Dans leur sillage, la FDSEA 29 a commencé à battre le rappel de ses troupes, via internet. «Ce collectif craint que l'action menée par les écologistes vienne
perturber l'économie locale pour plusieurs années (le tourisme, les petits commerces, les exploitations agricoles)», peut-on lire dans un e-mail signé du syndicat et que nous nous sommes procuré.
Si la mayonnaise prend, un contre-rassemblement serait donc organisé «à proximité» du pique-nique des écologistes. «Cette mobilisation s'adresse à tous ceux qui ne supportent plus les discours de
militants extrêmes qui dégradent l'image de notre région ainsi que son économie. Venez nombreux!», conclut le communiqué de la FDSEA.
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00