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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 10:42
Enregistré dans : Ecologie, agriculture, bourgeoisie, corruption, La Sarkozie — 7 août, 2010 @ 8:41

délinquance et crimes écologiques

le scandale d'un gouvernement au service des grands groupes semenciers internationaux

38 variétés d'OGM autorisées par le gouvernement de Sarko…

pour l'exportation puis … l'importation

les grands groupes chimiques semenciers mondiaux pour lesquels le gouvernement rend ce petit service violent la volonté des populations; sont d'abord les deux groupes dominants américains que sont Monsanto (25 % de parts de marché) et Pioneer Hi-Breed (filiale du groupe chimique DuPont de Nemours, 15 %), puis le Suisse Syngenta (né de la fusion des divisions agrochimiques d’AstraZeneca et de Novartis, 9%).

Vilmorin (filiale de Limagrain à environ 70 %) est le seul français dans ce groupe de tête à la quatrième place avec 5 % de parts de marché. Puis arrivent les deux allemands Bayer et KWS avec une part de marché respective de 3 %.

Rappel :

des groupes semenciers, dont certains français (comme  Laboulet), refusent les recherches OGM.

Il n'y a aucune fatalité à l'utilisation d'OGM, ni une efficacité particulière en terme de rendements sur la durée dans l'état actuel de nos connaissances. Par contre ce qui est recherché c'est de contrôler les marchés en obligeant les paysans tout en faisant prendre un risque considérable à la biodiversité alors que les connaissances sur les conséquences dans le temps n'existent pas.

C'est ce qui devrait définir un crime écologique parce qu'un profit et une volonté de pouvoir sont derrière. Avec levée de l'anonymat des actionnaires afin que ceux-ci payent sur leurs biens et leurs richesses les réparations en cas de contamination dispersante d'OGM.

On ne joue pas au loto avec la nature !

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 12:01

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Disons le tout net: les déclarations de Michel Rocard puent!

C'est à se demander si son mentor n'aurait pas oublié de lui verser quelque chose!


Car si nous reprenons le fil :


Rocard approuve à peu près tout de la guerre économique que livrent les bourgeoisies européennnes aux travaillleurs! Il est d'accord que les aquis durement gagnés par les travailleurs (et seulement les acquis des travaillleurs) doivent être sacrifiés au nom des nécessaires efforts pour "nous" sauver tous de la crise! Or on sait bien que dans ce système, seuls les pauvres doivent payer pour éviter aux riches de perdre quoi que ce soit!

 


Pour ce faire il a négocié

- la taxe carbone qui ne frappe que les revenus modestes

- avec Juppé, il a organisé le "grand emprunt" qui va permettre aux riches et aux banques de se faire du blé, remboursés par nos impôts.

- il a félicité Sarko pour sa loi sur les retraites.

 

Pour récompense: son  job d'ambassadeur des pôles.


Maintenant il semble cracher dans la soupe!


Comment lui expliquer que sa dénonciation tardive de Sarko, on s'en fout! On ne l'a pas attendu!

 

Après une si longue carrière politique (qui commença au PSU, de loin un cousin du NPA, gag ) comment peut-il soutenir toutes les initiatives économiques et sociales de Sarkozy et ne rejeter que les mesures répressives?


C'est bien évidemment les deux faces d'une même médaille!


Pour faire passer des mesures antipopulaires, il faut obligatoirement avoir l'adhésion du populo qu'on est en train de niquer, en lui présentants d'autres "pov' cons" (des boucs émissaires) contre lesquels  ce même populo va bien évidemment se retourner.

 

Aujourd'hui ces "pov cons" ce sont les roms, gens du voyage et les délinquants ( à 90% membres de la classe ouvrière soit dit en passant , car les riches ne vont pas en prison!).

 

"Sarko l'américain" n'est pas raciste, il prend ce qu'il trouve. Ca aurait pu être la "maffia chinoise", les "passeurs mongols", les "trafiquants albanais" ou les "commerçants libanais". Là pas de chance pour les roms.

 

Il n'est pas question de chasse à l'homme nazie, mais du bon vieux populisme de toujours. On appelle cela le "populisme" parce que le bon peuple toutes classes confondues, il tombe toujours dedans, çà l'aide à supporter la crise.


Nous, si nous nous référons non au "peuple" mais à la classe ouvrière, aux opprimés, c'est précisément car nous rejettons le "populisme" de droite comme de gauche. Nous ne nous mêlons pas à l'unité nationale, populaire ou républicaine qui unit les opprimés et les oppresseurs.

 

C'est par l'organisation  consciente des luttes de tous les travaillleurs(euses) contre un système passé maître en "diviser pour régner" que l'on viendra à bout de l'exploitation capitaliste, pas en s'en prenant des des couches marginales de notre propre classe.

 

Merci bien,  Monsieur Rocard pour votre "leçon de morale", relisez donc Karl Marx et vous verrez tout bien expliqué dans sa description de Louis Napoleon Bonaparte, dit "Napoléon Le Petit". Pas la peine de crier au nazisme, c'était du "Bonapartisme", de même que Péron, Staline, Hindenburg, De Gaulle: la tentative de régner au-dessus des classes, d'unir celles-ci contre un ennemi intérieur ou extérieur.

 

Le nazisme (facisme et vychisme aussi) visent en période révolutionnaire (c'est bien ce qui manque aujourd'hui ), le rétablissement des profits des capitalistes par la baisse des salaires et la destruction des organisations de la classes ouvrière (partis et syndicats de gauche) par des bandes armées payées par les capitalistes. Le CAC 40 n'en est pas encore à investir là dedans. La police et l'armée semblent encore suffire!

 


 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 08:57

Le mouvement se poursuit

7 août 2010 - Le Télégramme

Les sapeurs-pompiers professionnels du Finistère sont en grève depuis 15 jours. Hier, des représentants des centre de secours - Morlaix, Quimper, Brest, Concarneau et les administratifs et techniques- se sont réunis à Brest. «Il a été décidé de poursuivre le mouvement dans sa forme actuelle jusqu'à la fin du mois.

 

Nous assurons les interventions, l'entretien physique, le contrôle et le suivi du matériel», a informé Yannick Léal, de la CGT. «Trente de nos collègues n'ont pu bénéficier de la nomination au grade supérieur telle qu'elle se fait habituellement. Ça concerne14.150 euros sur un budget de 50M€. Nous ne céderons pas et agirons à la rentrée de façon plus ostensible».

«La situation est bloquée»

Les grévistes regrettent aussi de n'avoir eu aucun contact avec la direction du Sdis. «Elle ne veut pas négocier. Concernant le Sdis, nous aimerions également une politique de création d'emplois ambitieuse».



Le Colonel Guilloux, directeur du Sdis, a approuvé ce dernier point. «Moi aussi, j'aimerais mais mon problème est financier. Le président a assuré qu'il n'y aurait pas de baisse des effectifs et ma priorité est de ne pas diminuer la qualité de notre service.

 

Concernant le problème des nominations, jusqu'en 2009, le président prenait les dates proposées par la commission administrative paritaire. Nous sommes aujourd'hui dans des années économiques difficiles pour nos financeurs que sont le le Conseil général et les communes. Dans ce contexte, le président a dit qu'il nommerait tout le monde au 1er décembre 2010».

 

De là est parti le conflit. «Le président a alors proposé de rencontrer les représentants du personnel. Ce qui fut fait. Il a avancé la date des nominations au 1er septembre. Les représentants du personnel ont refusé sans rien proposer en retour. La situation est bloquée...».

 

Pourquoi les pompiers sont en grève ?
samedi 07 août 2010 Ouest France

Ça dure, ça dure... Presque trois semaines que les pompiers du Finistère sont en grève. En cause ? Les économies imposées par l'air du temps... et leur direction. Explications.

Pourquoi ? Comment ?

À l'origine de la grève, une histoire d'avancement ?


Oui. Chaque année, les promotions sont un moment attendu chez les pompiers du service départemental d'incendie et de secours (Sdis) du Finistère. Une commission examine d'abord les candidatures et définit une date à laquelle un agent peut être promu au plus tôt. Jusqu'ici, l'usage voulait que ces nominations interviennent dès cette date, sans attendre. Mais cette année, Didier Le Gac, le président du Sdis (et également maire de Lampaul-Plouarzel et conseiller général de Saint-Renan), a décidé de les repousser au 1er décembre, puis devant le tollé du personnel, au 1er septembre. Motif ?

 

« Nos financeurs sont les communes et le conseil général et ils ont des difficultés financières », justifie le patron du Sdis, le Colonel Gilles Guilloux. Pour la CGT, le syndicat majoritaire au Sdis, ces arguments ne tiennent pas. Car les avancements ne représentent qu'une incidence « de 14 150 € sur un budget global de 150 millions d'euros », tonne Yannick Léal, secrétaire général de la CGT du Sdis. Le syndicaliste fait aussi valoir que « le recul des avancements fait perdre 9 mois à certains agents. »

Un dialogue de sourds ?


En tout cas, un statu quo. D'un côté les représentants de la CGT déplorent « qu'aucune négociation n'ait été possible depuis le début du mouvement avec la direction ». De l'autre, le patron du Sdis assure qu'il voudrait bien dialoguer. Mais que dans la mesure où « il n'y a aucune contreproposition, hormis dire « il ne faut rien changer » », la situation reste bloquée.


Derrière ces histoires d'avancement, un malaise plus profond ?

Les pompiers se plaignent aussi « de gros problèmes de fonctionnement et de management dans les centres de secours, de pressions, de manques d'effectifs, de souffrances au travail... », égraine Jacques Calvez, représentant CGT du personnel du centre de secours de Quimper. Mais le colonel Guilloux n'en démord pas : « Il n'y a pas de perte d'emplois dans le département. Nous avons des unités de renfort (9 hommes, N.D.L.R.) qui peuvent intervenir dès qu'un centre risque des problèmes de sous-effectifs. »


Le droit de grève des pompiers menacés ?


En grève, les pompiers continuent d'assurer les interventions de secours, de même que leur entraînement et l'entretien du matériel. Ils délaissent en revanche les tâches « technico-administratives ». Et font savoir leur mécontentement par des banderoles dans les casernes... ou des inscriptions sur les véhicules, un point d'ailleurs peu apprécié par la direction, qui a envoyé un courrier aux agents et un huissier pour constater « ces dégradations de matériel ».

 

Résultat, les inscriptions à la peinture blanche sur les camions rouges ont été enlevées. Mais Jacques Calvez s'interroge : « D'année en année, on voit notre pouvoir de revendication diminuer. Bientôt on aura le droit de dire qu'on est en grève, mais on ne pourra plus rien faire. » Réponse du Colonel Guilloux : « Les pompiers ont le droit de faire grève. Ce sont des fonctionnaires, pas des militaires. Mais sans mettre en cause les symboles ou signes distinctifs du service. Nous tolérons qu'un sapeur porte un badge « en grève » ou qu'il y ait un panneau dans le fourgon. Mais barioler les véhicules peut amener un risque. »


La grève se poursuit ?


Oui. Hier, les délégués des centres de secours du Finistère se sont retrouvés à Brest. Ils ont décidé de poursuivre le mouvement. Ils ne veulent pas entendre parler de contraintes budgétaires. « On est déjà le 9e département de France le plus bas en terme de coût par habitant, insiste Yannick Léal. À force de tirer sur la ficelle, c'est la population qui va en pâtir. »

 

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 10:50

L’article de Véronique Decker – Les vêtements des femmes - publié la semaine dernière (Tout est à nous ! n° 65) est intéressant à bien des égards, notamment en ce qu’il rappelle que « depuis la nuit des temps », les hommes ont cherché à légiférer sur les vêtements des femmes. L’article retrace de manière convaincante quelques épisodes de cet aspect de la lutte pour le contrôle du corps des femmes, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit. Malheureusement, lorsque sont abordées la période actuelle et la burqa, curieusement, le raisonnement… s’inverse.

 

Au moins de deux manières.


D’abord, s’agissant de la burqa, on s’attend à ce que l’article dénonce un nouvel exemple de la volonté des hommes – en l’occurrence, certains « docteurs de la loi » et/ou autres tenants de la « tradition » – de légiférer sur ce que doit être l’habillement « décent » des femmes. Or… pas du tout ! L’article dénonce… les parlementaires français. À juste titre dans la mesure où il s’agit de mettre en cause la diversion que représente la loi, venant après le « débat » nauséabond sur l’identité nationale.

 

Mais cela justifie-t-il pour autant de totalement minimiser la signification objective du port de la burqa au motif (controversé)… qu’il s’agirait d’un choix des femmes ? Alors qu’à l’évidence, comme pour tous les autres exemples énumérés précédemment, il s’agit bien là d’une « prescription » décidée par certains hommes qui, bien avant que le pouvoir français ne décide d’imposer une loi, ont « légiféré » (en sens inverse des députés français, bien sûr) et décidé à la place des femmes.


Deuxième inversion de raisonnement : pour mieux condamner les politiciens français – qui, encore une fois, le méritent amplement – seule la forme de leur décision est prise en considération. Les parlementaires viennent de « légiférer » à propos des « vêtements des femmes ». Donc, qu’il s’agisse d’interdire la burqa ou… le pantalon ou encore la minijupe, finalement, c’est du pareil au même : les hommes décident et interdisent.

 

À ceci près que cette logique formelle évacue le fond, à savoir ce qu’il s’agit concrètement d’interdire… Les exemples historiques cités dans l’article témoignent pourtant des batailles menées par les femmes pour l’égalité avec les hommes et pour se réapproprier la maîtrise de leur corps et de son exposition.

 

Rien de tel avec la burqa. Avoir le droit, si on le souhaite, de découvrir – un peu ou beaucoup – son corps, sans contraintes imposées par une conception patriarcale de la « décence » ou de la « pudeur » – ce qui est le sens des combats évoqués – ou être sommée de le couvrir intégralement : non, ce n’est définitivement pas pareil !


François Coustal

 

Tribune : les vêtements des femmes

Nous publions une lettre replaçant le débat sur la burqa dans l’histoire de la tenue des femmes.

Depuis la nuit des temps, les hommes légifèrent et inscrivent dans les textes civils ou religieux, la manière dont les femmes doivent s’habiller, ce qui est licite de montrer ou non, et la pudeur dont elles doivent faire preuve.
Tout est codifié, de la manière de s’assoir à celle de saluer. Même monter à cheval était indécent il y a moins de deux siècles.


En Europe, le droit de porter un pantalon fut un combat. Il fallait rester en jupe, qui devait bien couvrir les chevilles. Puis, après 1914, la nécessité pour les femmes d’aller travailler (on manquait d’hommes valides) a permis que les jupes raccourcissent au-dessus de la cheville et montrent les mollets, et surtout que les gaines et guêpières qui enserraient la taille des femmes se délacent.


Les femmes portant des cheveux longs ont toujours dû cacher leur chevelure, natter, attacher les cheveux. Bien sûr, c’était un moyen de lutter contre les vermines (teignes et poux), mais aussi un principe de « pudeur » et de soumission. Impossible d’aller à l’église ou de se promener dans la rue en « cheveux », jusque dans les années 1950. La mode des cheveux courts fut un vent de liberté. Sortir cheveux au vent fut le symbole d’une autre vie pour les femmes dès 1960.


L’indécence avançant, des mollets, on est passé aux genoux. Les jupes se sont évasées et ont diminué encore. Les vacances, la plage, le bikini et Brigitte Bardot, et bientôt la minijupe ont montré les cuisses.
Et comme toujours, les hommes se sont affrontés sur le droit des femmes à s’habiller : les pères refusant aux filles, les hommes hélant les femmes dans la rue, voire s’invitant à leur table dans les bars s’ils les jugeaient habillées trop « sexy ».


Le mouvement des femmes, outre les luttes pour l’avortement et la contraception, a dû travailler sur le droit des femmes à sortir, se promener, aller au bar ou au restaurant, habillées comme elles veulent.
Dans tous les pays du monde, l’habillement des femmes change, au moins en ville, et les droits des femmes augmentent, même si l’écart entre les pays occidentaux et les autres reste important.


On peut analyser que le port du voile religieux et plus encore de la burqa sont des reculs de ces libertés. Sauf que chez la plupart des femmes qui le portent en France, il s’agit d’un choix et qu’à nouveau, une assemblée va légiférer sur ce qui est licite ou non de porter comme vêtement en France pour des femmes.

 

Toute islamophobie dehors, il s’agit de montrer les musulmans comme de mauvais français, qui refusent de « s’intégrer », mais on ne légifère pas sur le port de la djellabah, de la barbe ou de la kamis : non, c’est toujours la femme, ce qu’elle doit montrer ou non qui est en jeu.


Et tout le monde commente le sort des femmes enfermées vivantes derrière la burqa, mais personne ne se soucie pourtant des bonnes sœurs cisterciennes ou dominicaines, cloîtrées dans des couvents, interdites de parler ou de rire, voire de se laver... Et pourtant, il semble qu’elles soient encore bien plus nombreuses que les adeptes du niqab.


La loi votée ce mardi 13 juillet ne se soucie absolument pas du sort réel des femmes ultra religieuses, elle n’est là que pour faire oublier les soucis immédiats qui vont cloîtrer nos vies : la disparition programmée des services publics, de la retraite socialisée, et qui nous enterrera vivants dans la recherche de l’argent nécessaire pour éduquer et soigner nos enfants et protéger nos parents de la misère et de l’abandon.


Véronique Decker

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 10:37

Les services de Christine Lagarde n’ont pas traîné pour réagir, vendredi 30 juillet, à la publication du rapport du Fonds monétaire international (FMI) : cette évaluation de l’économie française « souligne la pertinence de la politique budgétaire » conduite par le gouvernement, claironne le communiqué. Le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre a même cru discerner un « hommage » au gouvernement, et un « camouflet » pour la gauche, dans ce document d’une soixantaine de pages.


C’est que l’occasion est trop belle : le FMI de Dominique Strauss-Kahn y accorde un satisfecit à la politique de rigueur annoncée jusqu’en 2013. Il se félicite ainsi du fait que « les mesures déjà annoncées sur les recettes et les dépenses sont de grande envergure ». Mieux : l’institution appelle de ses vœux des « initiatives plus poussées » et soutient, sans détour, la « grande et difficile » réforme des retraites menée par le ministre du travail Eric Woerth. Supervisé par un possible adversaire à Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2012, ce rapport « de mission » a de quoi déstabiliser le camp socialiste.


Joints par Mediapart, des élus PS refusent toutefois la lecture triomphaliste qu’en donne le gouvernement. « Le FMI insiste surtout sur les risques baissiers qui menacent la croissance en France », avance Michel Sapin, secrétaire national du PS à l’économie. « La principale leçon de ce rapport, c’est que le plan d’austérité mis en place en France va casser la croissance, et l’emploi », poursuit Pierre-Alain Muet. Le député du Rhône fait allusion aux prévisions du Fonds jusqu’en 2013, assez sévères pour la France, en tout cas très en deçà des scénarios défendus par Christine Lagarde.


Paris continue de parier sur une progression de 2,5% du Produit intérieur brut (PIB) par an, de 2011 à 2013. Un scénario volontairement « ambitieux », qui devrait être révisé à la baisse dès la rentrée. Le FMI, lui, est nettement plus pessimiste, et table sur des hausses de 1,4% cette année, puis de 1,6% l’an prochain, et de 1,8% en 2012. « Les mêmes mécanismes qui ont permis à l’économie française de mieux résister que d’autres à la récession, c’est-à-dire de solides stabilisateurs automatiques, une protection sociale conséquente, et certaines rigidités sur les marchés du travail et de la production, devraient également ralentir le rythme de la reprise », explique le Fonds.


Sur le marché de l’emploi, pas de quoi pavoiser : « le chômage devrait rester élevé », touchant en particulier les plus jeunes. Le FMI table sur un taux de chômage à 10% cette année et à 10,1% en 2011.


Conséquence de cette reprise plus « molle » et « fragile » que prévu, les rentrées fiscales devraient s’établir, elles aussi, en deçà des prévisions de Bercy, et donc compliquer la lutte contre les déficits. Le FMI anticipe un déficit public à 6,1% du PIB fin 2011, contre 6% promis par le gouvernement, mais surtout à 3,9% fin 2013, contre 3% annoncé. En clair : le FMI valide implicitement la politique d’économies annoncées pour 2011 (les 8,5 à 10 milliards d’euros d’économies sur les niches fiscales et sociales), mais juge encore trop timide la rigueur promise pour les années suivantes. D’où la nécessité d’« initiatives plus poussées » pour rentrer dans les clous de Maastricht (les 3% du PIB), mais aussi les démonstrations de joie, côté Bercy, à la publication du rapport.


DSK, soutien de la réforme des retraites ? L’invite du FMI à davantage d’austérité, pour les années à venir, est d’autant plus nette que le même FMI, dans un rapport consacré, cette fois, aux Etats-Unis, s’est montré beaucoup moins exigeant face aux questions de dette et de déficits. Dans ce document, également publié vendredi, le Fonds conseille à Washington de se concentrer en priorité sur la vigueur de sa reprise, plutôt que sur l’aggravation de ses déficits publics, « si les risques qui pèsent sur la croissance se matérialisent ». Bref, dans le match entre soutien à la croissance et mesures d’austérité, le FMI ne loge pas tout le monde à la même enseigne : pour les Etats-Unis la relance, pour la France (et d’autres) l’austérité.


« La vraie question n’est pas de savoir s’il convient, ou non, de réduire les déficits. Bien sûr qu’il faut les réduire. L’enjeu est plutôt de savoir si l’on peut prendre un peu plus de temps pour le faire. Et le FMI, sur ce sujet, ne dit rien, ni dans un sens, ni dans l’autre », tempère Michel Sapin.


Pour durcir cette politique de rigueur, le Fonds conseille d’adopter au plus vite la réforme des retraites, qui met l’accent, « à juste titre », sur le relèvement de l’âge du départ effectif à la retraite (extrait ci-dessous, cliquer pour agrandir). A vrai dire, la position de Dominique Strauss-Kahn sur cette question, en contradiction avec la ligne officielle du PS, n’est pas une nouveauté. Lors de l’émission A vous de juger, sur France 2, en mai 2010, il avait déjà expliqué que, puisque l’on « vit cent ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans ». Et de poursuivre : « Il y a plusieurs façons de faire les choses : une manière qui est assez évidente dans beaucoup de pays, c’est de dire si on vieillit plus longtemps, il faut qu’on travaille plus longtemps. »


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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 10:32
Enregistré dans : bourgeoisie, corruption, La Sarkozie — 5 août, 2010 @ 10:20

 Cap Nègre

accueil particulier du PCF pour Sarkozy

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 10:23

6 août 2010 - Le Télégramme

Les 6 et 9 août 1945, deux bombes atomiques étaient larguées sur les villes de Hiroshima et Nagasaki, au Japon.

 

À l'initative du Mouvement de la Paix, une commémoration ouverte à tous se tiendra dimanche à 11h30, avec dépôt d'une gerbe au Ménez-Hom.

 

«Un moment important de mémoire et de soutien aux victimes et aux personnes qui souffrent encore des effets des bombardements ou des essais nucléaires», précise le comité.

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 10:19

 

3 août 2010 à 11h24 - Le Télégramme

 

 

Les salariés de Prim'Nature, à Pédernec (22), ont débrayé une nouvelle fois ce matin, durant 45 minutes, alors que se tient aujourd'hui, une autre réunion des représentants du personnel et de la direction.

Les salariés de l'entreprise de conditionnement et de commercialisation de pommes de terre ont été rejoints par quelques-uns de leurs collègues du site de Saint-Méen-le-Grand (35) qui sera fermé d'ici quelques semaines. Vingt-trois licenciements sont programmés et la réunion du jour devrait déterminer la liste des salariés concernés.


Selon le représentant syndical CGT, Jean-Paul Driaux, la direction du groupe Champart, propriétaire de l'entreprise, proposerait aux salariés une mutation en Eure-et-Loire, avec des contrats saisonniers. Une proposition que le syndicat juge tout simplement inacceptable.

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 10:14

6 août 2010 -Le Télégramme

«L'État a capitulé face aux lobbies agricoles», affirme le vice-président de Vivarmor Nature, commentant le dernier arrêté préfectoral pris dans le cadre du quatrième programme d'application de la directive «nitrates».


André Pochon dénonce le fait que les dates d'épandage de lisier et d'engrais soient toujours fixées au 15 janvier sur le blé et au15 février sur les terres à maïs, «et ce malgré le rapport de la commission interministérielle, les rappels à l'ordre de Bruxelles et les données agronomiques les plus élémentaires».

 

S'il note que, sur les sites expérimentaux des baies de Saint-Brieuc et de Lannion, les dates d'épandage sont reportées au 15 mars, le vice-président de Vivarmor souligne, néanmoins, que le plan d'action l'avait prévu au 30 mars. «Plus grave encore, sur ces deux baies, l'arrêté autorise 210kg d'azote en moyenne à l'hectare. Et cela alors que l'État, pour régler son contentieux avec Bruxelles, avait courageusement limité à 140-160kg/ha la charge d'azote dans les bassins de l'Urne, de l'Ic et du Gouessant. Sachant que le comité scientifique de suivi du plan Algues vertes préconise des valeurs de 15mg/l pour éradiquer le phénomène, ces 210kg/ha sont totalement incohérents».

Un pied de nez

«C'est un pied de nez aux scientifiques et au bon sens», considère André Pochon, «comment justifier auprès des contribuables les 134M€ prévus dans ce plan? Le pire est que cet arrêté, pris en catimini, sous la pression du lobby agricole, sans consultation des associations, remet en cause le dialogue constructif amorcé entre celles-ci et la profession agricole. Après l'amendement Le Fur, cela fait beaucoup. Le préfet avait raison: il n'existe pas de solution à l'éradication des algues vertes car la profession agricole n'est pas prête à changer de pratiques!»

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 10:01

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Notre cher Jean Luc national, selon le Canard Enchaïné, mise sur son passage à "Vivement Dimanche, le 7 novembre pour "décoller" dans les sondages". (Paris Match 21 /7). Après, ajoute le Canard, perfide, il pourra parler savamment de la pipolisation de la vie politique.

 

Si Mélenchon est Chavez, qui est son Bolivar? Chevènement? Jean Jaurès?

 


 

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