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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 10:21
Enregistré dans : syndicats, retraites, anti capitalisme — 1 août, 2010 @ 7:15

Grève du 07 septembre 2010

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 09:27

Vidéo de la police israélienne à l’oeuvre dans le Neguev (video)
samedi 31 juillet 2010 (15h17)

Trois cents Bédouins se retrouvent sans toit après le raid policier dans le Neguev cette semaine. Villages détruits, maisons rasées au bulldozer, hommes et femmes brutalisés : une honte cette destruction permanente des vies et des biens de populations vivant dans la région bien avant la création de l’Etat d’israël. Voir la vidéo.

http://www.guardian.co.uk/world/video/2010/jul/28/palestinian-territories-israel



CAPJPO-EuroPalestine

 

Colons en train de voler des moutons aux Palestiniens (Vidéo)
samedi 31 juillet 2010 (15h14)

 

Flagrant délit de vol en toute impunité dans la région d’Hébron, où les colons israéliens, protégés par l’armée, peuvent se permettre toutes sortes d’agressions, dont des vols d’animaux sur les terres palestiniennes, en plein jour.


De : Gaza
samedi 31 juillet 2010
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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 09:19

coupe du monde,


on n'est pas sorti de l'auberge (espagnole)

 

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 09:12

1-copie-2

 

Yvan Lemaître *


L’affaire Woerth-Sarkozy-Bettencourt continue d’alimenter la chronique politique. L’affaire de famille est devenue une affaire d’Etat où se mêlent le scandale du bouclier fiscal, les enveloppes de soutien à l’UMP, les intérêts propres du couple Woerth, majordome et servante de haut rang de la famille Bettencourt, les révélations sur les mœurs et les pratiques de la grande bourgeoisie et de ses serviteurs politiques ou sur la dépendance des sommets de l’appareil judiciaire avec ceux de l’Etat, sans oublier les haines et jalousies de pouvoir et d’argent. Pas un détail ne manque à ce tableau de la corruption généralisée que constituent les mœurs de la classe dominante et ses liens avec son personnel politique.


L’effet de contraste est saisissant entre cet étalage sans vergogne et les nouvelles attaques contre les retraites de Woerth et Sarkozy, leur mépris des travailleurs et travailleuses soumis aux travaux les plus pénibles, le cynisme avec lequel les mêmes voudraient justifier leur offensive contre le monde du travail au nom de la lutte contre les déficits et de la rigueur.


A l’heure où GM se livre à un odieux chantage à l’égard des travailleurs de l’usine de Strasbourg [fermeture de l’usine de la New GM, si n’est pas acceptée : baisse des salaires, augmentation du temps de travail, etc. ], on apprend au passage que l’ancien PDG de l’Oréal [Lindsay Owen-Jones, président du conseil d’administration] touche une retraite de 3,3 millions euros tout en continuant à toucher ses jetons de présence au conseil d’administration…


Tous les ingrédients de la politique de ce gouvernement pour et par les riches sont étalés au grand jour, sur la place publique et c’est très bien. Tout cela est légal, argumentent les amis de Woerth qui jouent une naïveté feinte. Peut-être sans doute sera-t-il bien difficile de prouver la réalité des délits, mais c’est bien là le véritable scandale. Tout cela, à quelques délits près, est légal parce que la loi est faite pour les riches, leur garantir leurs privilèges. Parce qu’en toute légalité l’Etat les sert et se plie à leur volonté, parce que la loi est injuste.


Et Sarkozy n’a pas trouvé mieux pour tenter de reprendre la main que d’attaquer sur le terrain sécuritaire et en stigmatisant les Roms [suite aux «violences» qui ont éclaté dans le Loir-et-Cher le dimanche 18 juillet 2010, voire note 1]. Politique du bouc émissaire, provocation en instrumentalisant des violences provoquées par les exactions d’une police qui se sent de plus en plus encouragée à agir en cow-boys à la gâchette facile au mépris de la population et de la vie humaine.

 

Paniqué, sentant le sol se dérober sous ses pieds, Sarkozy en mal d’autorité a limogé le préfet de l’Isère [Albert Dupuy], accusé de faiblesse, pour le remplacer par un préfet-flic à sa botte qu’il ira lui-même mettre en place [il s’agit de Eric Le Douaron, préfet de la Meuse, policier de métier, qui era installé le 30 juillet par le président de la République française].


Impuissant à masquer la corruption de sa politique, son imposture, lui qui prétendait moraliser le capitalisme, Sarkozy pratique la fuite en avant pour s’attaquer aux plus faibles, aux catégories sociales les plus défavorisées, aux victimes de sa politique, de celle de ses amis et commanditaires les milliardaires. Manœuvres de diversion, provocation du petit flic qui, en 2005, avait volontairement provoqué, par l’insulte, la révolte des banlieues.


Déjà, après la déroute de l’UMP aux élections régionales, il y avait tout lieu de penser que Sarkozy aurait bien du mal à reprendre l’initiative. Aujourd’hui, l’affaire Woerth-Bettencourt conduit à la décomposition politique et morale de ce gouvernement.


Elle vient souligner et illustrer aux yeux du plus grand nombre le scandale permanent que constitue la politique de l’Etat entièrement dévoué aux intérêts des classes dominantes, elle en indique les mécanismes, les pratiques et les mœurs. Elle réunit tous les éléments qui convergeaient déjà pour créer les conditions d’une crise politique et sociale. Nous y sommes.


En focalisant la crise sur celui qui était la pièce maîtresse de Sarkozy, elle ouvre des perspectives politiques inattendues.


Nommé Ministre du Travail et de la Solidarité au lendemain de la déroute des élections régionales [mars 2010] pour faire passer la réforme des retraites, Woerth, cheville ouvrière du dispositif mis en place par Sarkozy, en est devenu le maillon faible. Il encourage et légitime le mécontentement croissant de la population, concentre sur sa seule personne tous les ressentiments, leur donne un contenu politique. Derrière la bataille pour les retraites, c’est bien toute la politique du pouvoir qui est remise en cause. Et c’est dans la rue que la contestation est appelée à s'exprimer.


«Si péril il y a, il vient moins de l'Hémicycle que de la rue, de cette manifestation syndicale unitaire du 7 septembre 2010 dont les responsables de la majorité craignent qu'elle n'agrège les ressentiments. Mais, outre que la rentrée n'est plus depuis fort longtemps propice aux explosions sociales, l'arme du populisme est à double tranchant. Pour les artisans de la contestation, elle peut bien sûr attiser la colère, mais elle peut tout autant sinon plus sûrement détourner l'attention de l'enjeu qu'est le report de l'âge légal de départ. Viser le ministre plutôt que son projet n'est peut-être pas un si bon calcul» écrit l’éditorialiste des Echos [20 juillet 2010] qui, après avoir vu juste, se prend à espérer. L’essentiel pourrait être sauvé, la réforme des retraites. En sacrifiant Woerth demain, après lui avoir accordé un soutien sans faille, Sarkozy pourrait faire le choix d’offrir un exutoire au mécontentement pour mieux faire passer sa réforme. Sauf que les deux sont maintenant confondus dans un même rejet, c’est bien les deux qu’il faut viser!


Les directions syndicales qui ne cessent de dire leur gêne devant l’affaire Woerth ont bien tort. «Le changement d'homme ne changerait pas grand-chose!» explique-t-on à la CFDT. «On n'entre pas dans ce jeu politique, on essaie de nous égarer» rajoute la CGT. Certes, la démission de Woerth ne changerait pas le fond du problème, mais comment peut-on prétendre vouloir faire reculer le gouvernement et se refuser de l’affaiblir, de rentrer dans le jeu politique.


Qui peut croire qu’une défaite du gouvernement sur la question des retraites n’accélérerait pas la déroute de Sarkozy. Et comment ne pas le souhaiter ?


Les mêmes dirigeants syndicaux se plaignent de ce que le dialogue social prend le visage du mépris le plus ouvert. Mais continuer de s’y prêter n’est-il pas non seulement contraire aux intérêts des salariés, mais indigne et ridicule? Comment continuer de faire semblant de ne pas voir ? Comment ne pas intervenir sur le terrain politique pour aider l’ensemble des travailleurs à s’emparer des enjeux de la bataille de la rentrée.


Cela rejoint la question des objectifs même de la mobilisation. S’il s’agit simplement de négocier la réforme à la marge tout en l’acceptant sur le fond, alors oui, qu’importe l’interlocuteur. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Il s’agit bien d’imposer le retrait de la réforme, la retraite à 60 ans à taux plein, le retour aux 37,5 annuités pour tous. Plus globalement, il s’agit d’infliger une défaite politique au pouvoir pour changer le rapport de force et mettre en échec la nouvelle offensive qu’il engage.


Il s’agit bien d’une bataille politique, une bataille politique que les travailleurs ont à mener avec leurs propres armes de classe, la grève, les manifestations.


L’enjeu est d’imposer une défaite au gouvernement, de le faire plier et ainsi de préparer sa chute.


L’on ne peut prétendre vouloir gagner sur les retraites et éviter cette question. Oui, nous voulons battre la droite, par la grève et dans la rue, battre sa politique, changer le rapport de force pour imposer les droits des travailleurs et travailleuses et de la population contre la minorité de milliardaires parasites qui tiennent les rênes du pouvoir.


C’est bien dès aujourd’hui l’enjeu de la lutte tant il vrai qu’aller jusqu’au bout dans la défense des intérêts des travailleurs pose la question du pouvoir, de qui dirige, au nom de quels intérêts.


La tétanie de la gauche libérale dite solidaire qui a les yeux fixés sur 2012, l’attentisme et les craintes en particulier de la CGT et de la CFDT qui se contentent de demander la réécriture du projet soucieuses de ne pas mettre trop en difficulté Sarkozy et… Aubry, sont bien la conséquence, en négatif, de ce fait politique dominant : on ne peut mettre un coup d’arrêt à la politique des classes dominantes, à la régression sociale, si on craint de contester leur pouvoir en affirmant la légitime perspective d’un gouvernement démocratique des travailleurs, de la population qui garantisse un emploi, un salaire à toutes et tous en interdisant les licenciements, en partageant le travail.


Un gouvernement qui développe les services publics, y embauche massivement, un gouvernement qui ne craigne pas d’annuler la dette et d’exproprier les banques et les grands groupes industriels, commerciaux, financiers, de fermer les marchés financiers, d’engager la lutte pour une autre Europe, celles de la coopération des travailleurs et des peuples.


Oui, les travailleurs peuvent imposer le retrait de la réforme des retraites, à condition de ne pas craindre de contester radicalement le pouvoir des Sarkozy, Fillon, Woerth et leurs amis, d’engager la lutte contre le pouvoir des classes dominantes, d’accentuer la crise sociale et politique qui mûrit. Cela signifie poser et discuter dans nos organisations syndicales, dans les comités et collectifs unitaires, avec l’ensemble des travailleurs des enjeux de la lutte, imposer une première défaite à ce gouvernement déconsidéré et affaibli en lui imposant le retrait de son projet pour engager une contre-offensive sociale et politique pour la défense des droits des travailleurs contre la dictature de la finance et des milliardaires


* Yvan Lemaître, membre du collectif de direction du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), anime un bulletin électronique intitulé : Débat Révolutionnaire. Bulletin d’analyses et de discussions marxistes. La contribution publiée ci-dessus est parue en date du 23 juillet 2010.


1. Le Nouvel Observateur rapportait les propos de Malik Salemkour, spécialiste de la question des Roms auprès de la Ligue des Droits de l’Homme : «C’est sidérant : on est dans la désignation de boucs émissaires après des faits-divers». Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il allait organiser une «réunion spéciale sur les problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms.»

(24 juillet 2010)

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 09:08
Enregistré dans : libertes, La Sarkozie — 1 août, 2010 @ 8:53

à faire écouter d'urgence à Sarko

Charlie Chaplin

discours dans “Le Dictateur ”

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 10:34
Enregistré dans : logement, la droite, racisme, bourgeoisie, libertes, Misere, La Sarkozie, precaires — 31 juillet, 2010 @ 10:31

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expulsés des logements,

ça ne suffit pas

il faut en plus que Sarkozy leur envoie une police en tenue de combat leur cogner dessus

le gouvernement des amis des amis de Bettencourt et des plus riches exprime sa violence et son irrespect des plus malheureux

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 10:30

31 juillet 2010 - Le Télégramme

Les plans de restructuration et de licenciement de la fédération ADMR 29 sont en stand-by pour l'été. Ils seront présentés le 1erseptembre en comité d'établissement par Yves Derrien, qui reprendrait les rênes de la procédure.

Le projet de réorganisation et d'adaptation des effectifs de la fédération ADMR du Finistère prévoit la suppression de 84 des 135 postes existants. Il prévoit aussi la création de 33 emplois. Il sera présenté en CE, par l'employeur, le1erseptembre. En interne, ce plan social d'établissement (PSE) serait suivi par Thierry Rivoal, directeur de la vie associative, épaulé par Adyfor, société de l'Union nationale qui prépare à la formation des cadres de l'ADMR.

L'Union nationale serait sur le départ

Une Union nationale dont la présence en Finistère ne serait plus souhaitée par Yves Derrien, président du conseil d'administration. La fédération est privée de directeur depuis le départ, au 30juin, de Michel Mauthé, un des deux émissaires de l'UN, avec Charley Trigano. Il n'est pas question que le premier revienne: «Ce sera lui ou moi», a dit Yves Derrien en CA, le 13juillet. Mais il est question que le second quitte définitivement Plabennec, siège fédéral. Robert Cleuziou, actionnaire de Filien ADMR - autre société mercantile de l'Union nationale -, est, lui, démissionnaire de son poste de trésorier du CA fédéral. Ça bouge, donc. «Le secrétariat aux aînés a auditionné l'Union nationale le 15juillet. Des éléments de réponse lui ont été demandés pour la rentrée», informe MargueriteLamour, députée de Brest-ru
ral.
Mais à la fédération du Finistère comme dans les associations locales, l'inquiétude des salariés, des personnes aidées et des bénévoles va crescendo.

Le plan d'Apa du conseil général revu à la baisse

Globalement plus généreux que dans les autres départements, le conseil général aurait revu à la baisse les plans d'Apa (Allocation personnalisée à l'autonomie). Moteur du schéma ADMR, les aides à domicile se trouvent fragilisées dans leur emploi. Dans des associations, des économies ont déjà été faites sur les CDD. Par ailleurs, Me Robert, administrateur judiciaire nommé par le tribunal de grande instance de Brest dans le cadre de la procédure de sauvegarde de la fédération, insiste pour que le réseau (92 associations) arrive à un fonctionnement économique légal.

 

Logique mais dramatique pour les associations déficitaires, débitrices de la fédération. Certains présidents craignent ainsi que le 11octobre, date de la fin de la procédure de sauvegarde, une mise en dépôt de bilan de la fédération soit demandée au TGI de Brest. «Nous avions 10M€ de trésorerie devant nous. Si cet argent avait été correctement géré, nous n'en serions pas là. Nous travaillerons aujourd'hui au prix de revient. Nous n'avons toujours pas connaissance des comptes de 2009. C'est inimaginablede penser que nous sommes dans une logique d'entreprise», témoignent des présidents bénévoles. Syndex, le cabinet indépendant mandaté par les élus du CE pour étudier les comptes 2009, présentera ses conclusions le 31août.

  • Karine Joncqueur
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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 10:25

31 juillet 2010 -Le Télégramme


En 1980, à Plogoff(29), les affrontements entre forces de l'ordre et opposants au projet de centrale nucléaire battent leur plein. EugèneLe Droff, photographe au Télégramme, immortalise, dans la mêlée, l'arrestation d'un manifestant.

Plogoff a joué des poings durant de longs mois contre l'État français et EDF qui voulaient imposer une centrale nucléaire dans cette petite commune du Cap-Sizun. De 1978 à 1980, les affrontements ont été nombreux sur cette terre battue par les vents. Particulièrement quand le maire, Jean-MarieKerloc'h, a refusé d'accueillir les commissaires de l'enquête d'utilité publique à la mairie. Le préfet a contourné cette difficulté en aménageant deux mairies annexes dans des camionnettes. Véhicules qui, pendant 40 jours, tous les soirs sur les coups de 17h, quittaient la commune sous la haute protection des gendarmes mobiles pour rejoindre Pont-Croix. Pendant six semaines, ces retraits ont donné lieu à des affrontements musclés. Eugène Le Droff, photographe au Télégramme, auteur du cliché ci-dessus, a couvert, pour le journal, ces journées de lutte. «C'était très, très chaud, se souvient-il.

 

Les gens de Plogoff étaient vraiment déterminés. Ils l'avaient déjà démontré quand, pour la première fois, les gardes mobiles étaient arrivés dans la commune. Ils avaient freiné la progression des gendarmes avec des barrages. Il leur avait fallu 9heures pour atteindre la mairie». Pendant l'enquête publique, la tension montera de trois crans. «La population entendait ne pas perdre un centimètre de terrain face aux gendarmes. Et tous les jours, c'était le même cérémonial. Ça bardait vers 17h». Les gendarmes étaient à bout. Il faut dire que la population ne les ménageait pas. Usant de toutes les provocations pour les faire craquer. «Alors, de temps en temps, les forces de l'ordre tentaient d'arrêter un opposant particulièrement actif. Dans le but de le faire condamner pour faire un exemple, précise Eugène Le Droff. C'était clair. Ceux qui étaient chargés de les arrêter portaient des chaussures de sport et pas des rangers».

L'engagement des femmes

La scène immortalisée par notre confrère en dit long sur l'engagement des femmes qui, souvent, étaient au premier rang. «Elles avaient très vite compris que les gardes mobiles hésiteraient à les brutaliser. Ça n'était vraiment pas bon pour leur image. Alors, à chaque fois que les gendarmes faisaient une incursion, elles s'interposaient». Eugène Le Droff dit ne pas se souvenir exactement quand ce cliché a été pris. Tant les choses allaient vite.

«Les gendarmes ne nous aimaient pas»

Quotidiennement, comme les autres photographes et journalistes, il se trouvait au centre de cette violence. «Les gendarmes ne nous aimaient pas. C'était clair. On était les empêcheurs de matraquer en rond. Régulièrement, on essuyait des tirs de bombes à gaz lacrymogène. Il fallait aussi éviter les pierres lancées par les manifestants. Ça n'était pas évident.Mais entre nous, la solidarité jouait àplein...». La photo d'Eugène Le Droff a, bien évidemment, fait l'objet de publications dans Le Télégramme. Elle a aussi été utilisée par Félix et Nicole Le Garrec, réalisateurs du documentaire «Des pierres contre des fusils». Mais aussi par la revue Armen (*) pour illustrer un sujet sur Plogoff, en début d'année.

* Armen numéro174: L'héritage de Plogoff.

  • Didier Déniel
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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 09:25

woerth-trois987.jpg

La peur change parfois de camp. Sarkozy craint que son été pourri ne finisse en rentrée brûlante. La colère gronde face au chômage, aux reculs des droits sociaux, aux difficultés de la vie quotidienne, et le rejet de la réforme des retraites est massif.

Sarkozy ne sais plus que faire pour sortir de la situation délicate dans laquelle il se trouve. Les stratèges de l’Élysée se creusent la tête sans vraiment parvenir à trouver la solution. Le mondial de foot ? Une interview avec un journaliste vedette sur France 2 ?

 

Une petite virée au Tour de France ? Raté, raté et encore raté. Les bleus sombrent, l’émission de Pujadas n’a pas permis de convaincre et la petite virée au Tour a tellement mal tourné pour Woerth que Sarkozy a fait preuve d’une grande prudence et d’une grande discrétion, loin de ses habitudes clinquantes.


Ce malaise et ces difficultés révèlent la profondeur de la coupure qui existe entre le peuple et les élites. Un fossé qui n’a cessé de se creuser au fil des annonces indécentes, de parachutes dorés en cigares de luxe, de voyages en jets privés en indemnités juteuses. La consanguinité avec la haute bourgeoisie fait évidence et le mythe de la République juste, équitable, du « travailler plus pour gagner plus » en prend un coup.


Prise de court, affaiblie, déligitimée, la Sarkozie en revient à ses fondamentaux, la politique sécuritaire. Jouer le racisme contre les Roms, tancer la « racaille », tout est bon pour allumer un contre-feu à cette situation explosive.


Pas sûr que cela fonctionne. Car le dossier des « violences urbaines » est avant tout un dossier social. Les riches coûtent cher. Tellement cher que l’on n’a plus rien pour financer les services publics, déployer une politique de rénovation et de développement du parc public de logements à la hauteur, faire vivre concrètement l’espoir d’un avenir digne pour des millions de jeunes.

 

Comme l’énonçait Bertolt Brecht, « On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent ». La politique du patronat et du gouvernement sont violentes au quotidien pour la majorité de la population. Violents la police dans les quartiers, les contrôles au faciès, la répression du mouvement social.

 

Violentes les mesures des patrons voyous qui licencient à tour de bras, ruinant des familles entières, ou pratiquant le chantage à l’emploi. Violente l’arrogance de ce personnel politique, de ces requins de la finance qui nous demandent de nous serrer la ceinture pendant qu’ils continuent de remplir leurs poches. Violente la loi sur les retraites qui va provoquer un nouvel affaissement des revenus des retraités actuels et futurs.


Cela suffit. Passons à la contre-offensive. La date du 7 septembre est le rendez-vous central de la rentrée, dans la rue et par la grève. C’est la meilleure réponse à ces pitoyables manœuvres et à l’hyper-austérité qui s’annonce.

 

Il faut que cette date marque le coup d’envoi d’un bras de fer prolongé avec le pouvoir. C’est une occasion unique de défaire la droite sans attendre 2012. Partout où cela est possible, dans certains secteurs des services publics comme dans des boîtes du privé, il faut préparer les conditions de la reconduction de la grève.

 

Woerth, Sarkozy et le gouvernement de l’UMP sentent le moisi. Il faut les chasser, eux et leur politique avec. Ils veulent nous faire payer la crise du capitalisme. À nous d’ouvrir la crise politique.


Fred Borras

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 09:11

 

Lundi 26 juillet, à la prise de poste du matin, 90 % du personnel de production étaient en grève à l'usine Vistéon de Rennes. Vistéon s'est installé à Rennes, en 2003, pour fournir des planches de bord et des panneaux de portes à l'usine PSA.

 

Ce groupe a dû juger que cela n'était plus assez rentable car il vient de décider de liquider cette usine. 450 salariés sont concernés. D'abord les 150 intérimaires qui vont se retrouver au chômage. Quant aux 250 salariés payés par Vistéon, il leur est proposé de devenir des salariés de Faurecia, une filiale de PSA.

Dans son plan, Faurecia pense n'avoir besoin à Rennes que de 60 à 90 personnes pour assurer la finition des panneaux de portes qui seraient produits à 50 kilomètres de là, à Bain-sur-Oust où ce groupe dispose déjà d'une usine équipée pour faire la même production. Les quelque 200 salariés restants sont invités à se faire embaucher à Bain-sur-Oust.

Pour « accompagner l'évolution de l'emploi », la direction de Vistéon s'est contentée à ce jour de proposer des départs volontaires. Les salariés de Vistéon n'ont aucune confiance dans ce plan et beaucoup d'entre eux n'ont aucune envie d'aller travailler à Bain-sur-Oust.

Lundi matin, alors que l'équipe du matin était installée dans la grève, à l'entrée de l'usine, un responsable de l'usine est venu proposer aux grévistes la reprise du travail avec une promesse d'organiser des négociations au mois d'août pendant les congés d'été... Ces propositions n'ont fait que renforcer le moral des grévistes et au changement d'équipe la grève s'est poursuivie toujours aussi déterminée.

Pour le moment, l'usine PSA continue à assembler des voitures même si celles-ci sont montées sans panneaux de portes. Mais si le mouvement continue, il va bientôt manquer de planches de bord et alors il faudra bien que PSA stoppe sa production.

Tous les grévistes pensent que leur arme c'est leur capacité à empêcher les voitures de PSA de sortir. Si, dans les jours qui viennent, leur détermination reste aussi forte que lundi, ils espèrent que les patrons de PSA, Vistéon et Faurecia devront se débrouiller entre eux pour satisfaire leurs revendications. Quelle que soit l'évolution de la situation, ils auront eu raison de se défendre.

Correspondant LO

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