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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 09:08

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Dès sa naissance, le mouvement communiste dénonça l'oppression des femmes dans la société capitaliste et la morale bourgeoise qui les plaçait à un statut inférieur, réclamant l'égalité des droits avec les hommes.

En France, à la fin du 19e siècle, les militants socialistes et anarchistes défendaient le droit des femmes à choisir leur maternité. Ils dénonçaient les jugements qui, au nom de l'article 317 du Code pénal, frappaient surtout les femmes du peuple, ouvrières, domestiques ou paysannes, des « malchanceuses » qui n'avaient pas les moyens de se faire avorter discrètement par des médecins ou dans des cliniques privées.

 

De leur côté, les Bourses du Travail ouvraient leurs portes aux conférenciers « néo-malthusiens », qui faisaient de la propagande en faveur de la contraception, défendant l'idée que les ouvriers devaient limiter le nombre des naissances dans les familles pour les élever dans de meilleures conditions et prônant « la grève des mères » contre la politique déjà nataliste des dirigeants politiques.

En URSS, le jeune État communiste légalisa l'avortement en 1921, en même temps que les militants combattaient les préjugés sexistes et oeuvraient pour élever le niveau de culture des ouvriers et des paysans, afin de donner toute leur place aux femmes.

La dénonciation de la loi de 1920 vint du mouvement ouvrier. Le 9 août, L'humanité, l'organe de la SFIO jusqu'au Congrès de Tours de la fin décembre, s'élèva contre la « loi scélérate ». On pouvait lire dans un article de Louise Bodin, qui participera ensuite à la fondation du Parti Communiste en Bretagne :

« C'est la femme du peuple, la femme de l'ouvrier qu'on veut atteindre. Celle-là restera dans l'ignorance et dans l'impossibilité de limiter le nombre de ses enfants. Les cabarets sont ouverts pour son homme, mais les cabinets médicaux sont fermés.

 

Elle croupira dans des taudis sans air, sans lumière et sans eau : qu'importe, elle aura des gosses... Si elle en perd six, elle en aura douze. Elle y crèvera : mais elle aura des gosses ! Et voilà comment la prison sociale de la femme a été pourvue d'un verrou de plus ».

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 09:05

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Le 31 juillet 1920, la très réactionnaire Chambre des députés, surnommée de ce fait « Chambre bleu horizon », votait par 500 voix contre 53 une loi qui réprimait « la provocation à l'avortement et la propagande anticonceptionnelle », sous peine de lourdes sanctions.

Il faudra plus de cinquante ans aux femmes, et bien des combats, pour que leur soit reconnu le droit de n'avoir des enfants que lorsqu'elles le désirent. La loi Neuwirth de 1967, du nom d'un député de droite, les autorisait enfin à avoir recours à des moyens contraceptifs. Encore les décrets d'application tardèrent-ils, puisqu'elle ne prit pleinement effet qu'en 1972. En 1975, la loi présentée par Simone Veil suspendait l'article 317 du Code pénal qui réprimait l'avortement, mais pour une durée de cinq ans seulement. Elle fut cependant confirmée par la suite.

Dans ce vingtième siècle qui se disait progressiste, dans un pays qui se proclamait moderne, démocratique, défenseur des droits de l'homme, les femmes durent se battre pour acquérir le droit élémentaire de disposer de leur corps. Et rien n'est acquis dans ce domaine, l'Église et les réactionnaires de tout poil ne désarmant pas pour les ramener à leur condition antérieure de dépendance.

UNE DROITE CLERICALE ET NATALISTE

L'avortement était déjà considéré comme un « crime » d'après l'article 317 du Code pénal de 1810 mis en place par Napoléon 1er, et réprimé comme tel. La loi de 1920 ne modifia pas cet article, mais punit en plus la « provocation à l'avortement » d'une peine de prison allant de six mois à trois ans et d'une amende comprise entre 100 et 3 000 francs ; la propagande anticonceptionnelle devint, elle, passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 5 000 francs et d'un à six mois de prison. Seul l'emploi du préservatif masculin restait autorisé, sous prétexte d'éviter les maladies vénériennes, laissant les hommes seuls maîtres du jeu dans la décision d'avoir des enfants ou pas.

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, qui s'était traduite par une véritable hécatombe, l'ordre du jour était de « repeupler la France », afin d'avoir assez de « chair à canon » dans la perspective d'un nouveau conflit que la signature des traités de paix laissait présager. « Il faut que la France ait beaucoup d'enfants, sinon elle est perdue », disait Clemenceau en octobre 1919. Près de 1 400 000 personnes avaient été tuées en France durant le conflit, en majorité des hommes jeunes, alors que le pays connaissait déjà un retard démographique important, dû en grande partie à la période de guerre. Les politiciens réactionnaires alliés à l'Église, les mêmes qui avaient envoyé les soldats au massacre ou les avaient bénis, menèrent donc dans l'après-guerre une intense propagande nataliste qui aboutit au vote de cette loi scélérate.

De plus, pendant la guerre, un nombre important de femmes s'étaient mises à travailler pour remplacer les hommes partis au front. Pour tous les pères-lapins de la droite religieuse et bien-pensante, il était urgent de remettre à leur place les femmes qui commençaient à s'émanciper, c'est-à-dire au foyer, en les y attachant par une ribambelle d'enfants.

Mais ce n'était pas assez. Moins de trois ans plus tard, une nouvelle loi vint aggraver les sanctions. Depuis 1810, le fait d'avoir avorté ou pratiqué des avortements était qualifié de crime et passible de la cour d'assises. Or, presque systématiquement, les jurys d'assises avaient tendance à se montrer cléments et à acquitter les accusés, surtout les femmes qui avaient avorté. Le 27 mars 1923, le gouvernement fit voter par l'Assemblée une loi qui assimilait le crime à un délit. Les accusés comparaîtraient désormais devant un tribunal correctionnel, seraient jugés par un magistrat professionnel, plus sévère que les jurés.

Par rapport à l'article 317 de la loi de 1810, les sanctions contre les femmes ayant avorté ou les personnes ayant pratiqué des avortements furent alourdies. Et si ces dernières appartenaient à des métiers liés à la santé, elles pouvaient être interdites d'exercer.

DE 1923 A LA FIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Ces lois interdisant non seulement la contraception et l'avortement mais aussi toute propagande en leur faveur n'eurent aucun effet sur la démographie. Après une légère reprise des naissances dans l'immédiat après-guerre, le taux de natalité resta aux alentours de 2 %, tout juste de quoi assurer le renouvellement des générations.

 

Malgré les sanctions accrues, les femmes décidées à ne plus avoir d'autre enfant continuèrent à avoir recours, avec plus ou moins d'échecs, à des moyens contraceptifs. Elles continuèrent aussi à avorter, clandestinement, avec tous les risques que cela pouvait comporter pour leur santé, voire leur vie. Il est évidemment impossible de chiffrer le nombre d'avortements, mais il fut estimé à plusieurs centaines de milliers par an. Tout comme il est impossible d'estimer l'angoisse d'avoir une grossesse inopportune et les drames liés à la naissance d'un enfant non voulu.

Lorsque le Front Populaire fut porté au pouvoir, il ne toucha pas aux lois de 1920 et 1923, les socialistes de la SFIO ne le firent pas, autant par mépris de la femme que par peur de choquer leur électorat. Quant au Parti Communiste, qui calquait son programme sur la politique de l'URSS stalinienne, il défendait depuis 1935 une politique résolument nataliste.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy, fidèle à sa devise « Travail, Famille, Patrie », durcit la législation contre l'avortement, faisant de celui-ci en 1942 un « crime contre la sûreté de l'État », passible de la peine de mort. Pendant toute l'Occupation, le nombre de condamnations à des années de prison ou de travaux forcés ne cesse d'augmenter. Le 30 juillet 1943, une blanchisseuse, accusée d'avoir pratiqué vingt-six avortements, fut guillotinée.

La loi de 1942 sera abrogée à la Libération, mais pas celles de 1920 et 1923. Il faudra bien des luttes, à partir des années soixante, pour qu'elles le soient enfin.

Marianne LAMIRAL

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 08:32
La troupe tzigane de Kesaj Tchave avec les enfants rroms de l’association Parada venus en soutien à la soirée de solidarité aux expulsions des Rroms
Enregistré dans : libertes, precaires — 28 juillet, 2010 @ 11:10

La troupe tzigane de Kesaj Tchave avec les enfants rroms de l'association Parada venus en soutien à la soirée de solidarité aux expulsions des Rroms

plusieurs enfants rroms artistes qui dansent dans cette chorégraphie font partis des enfants expulsés du campement du Hanul qui se retrouvent à la rue

 

Comme à chaque fois que Sarkozy et son gouvernement rencontrent des difficultés pour imposer leur politique antisociale, ou lorsqu'il est nécessaire de faire oublier certains dossiers embarrassants comme les affaires Woerth et consorts, ils montent de toutes pièces une opération de diversion sur fond de surenchère sécuritaire et xénophobe.


Démantèlement des campements illégaux, reconduites à la frontière, coopération policière renforcée avec la Roumanie : cette fois-ci, Roms et gens de voyages sont les nouvelles cibles des gesticulations musclées de Nicolas Sarkozy et de son ministre Brice Hortefeux, condamné en première instance- ne l'oublions pas… - pour ses déclarations racistes.


Pour faire bonne mesure, le gouvernement parle aussi de développer les aires de repos pour populations nomades. Mais, à ce jour, il n’a jamais rien fait pour obliger les communes qui refusent de les aménager à se mettre en conformité avec la loi.


Il va également détacher dix inspecteurs du fisc pour contrôler… « la cylindrée de certains véhicules qui traînent les caravanes » ! Autant de fonctionnaires des impôts qui n’iront pas vérifier les opérations bancaires et immobilières des gros fraudeurs, comme Madame Bettencourt et les autres donateurs de l’UMP…


Cette offensive policière frappe non seulement les Roms mais également les squats et campements de sans logis et de mal logés, comme cela vient de se produire à La Courneuve notamment en Seine-Saint-Denis.


Le NPA dénonce cette opération indigne de stigmatisation ethnique de toute une population, et plus largement cette « guerre aux pauvres » engagée au nom de la lutte contre la délinquance, alors que le Gouvernement est incapable d’assurer le respect du droit au logement pour tous.


Le NPA appelle l’ensemble des forces politiques, syndicales et associatives à s’opposer à cette politique et à se mobiliser contre la perspective d’une répression accrue .

 

Montreuil, le 29 juillet 2010

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 10:07

 

29 juillet 2010 Le Télégramme


Avril1972. Les ouvriers du Joint français mènent une grève extrêmement dure, à Saint-Brieuc. Deux amis se retrouveront face à face. L'un est un des piliers du conflit, l'autre est CRS.


«On était à bout. Quand j'ai reconnu Jean-Yvon parmi les CRS, j'ai pété un plomb. Je l'ai pris par le colback et j'ai pleuré. Je lui disais, vas-y, tape-moi dessus. Il n'aurait jamais levé sa matraque sur moi...». Les années ont passé mais Guy Burniaux, ancien ajusteur, se souvient comme si c'était hier de ce6avril 1972. De ces quelques secondes d'une extrême intensité durant lesquelles il s'est révolté devant celui qui, pendant quatre ans, avait usé à ses côtés ses fonds de bleus de travail sur les bancs du lycée technique Curie, à Saint-Brieuc. «On était vraiment potes, se souvient Guy. On allait au bal ensemble. On draguait les mêmes filles. On nous appelait les inséparables». La vie fera que Jean-Yvon Antignac s'écartera de sa formation initiale pour rejoindre les rangs des forces de l'ordre. «Pas par conviction, précise Guy. Ilaurait très bien pu choisir une autre voie».

Une augmentation de 70 centimes demandée

Guy, lui, est resté fidèle à son métier, le travail du métal. Au Joint français, il était chargé de réaliser des moules dans lesquels étaient coulées des pièces en caoutchouc. À 25 ans, père d'un premier enfant, il ne touchait que 1.000francs par mois, pour 48heures de boulot par semaine. «Et en trois huit. C'était très dur. Il régnait une discipline de fer dans l'usine. Et l'été, la chaleur était telle que certaines femmes tombaient dans les pommes. Dans l'autre usine du groupe, à Bezons, dans la banlieue parisienne, ils touchaient plus que nous.

 

En faisant grève, on voulait rééquilibrer les salaires. On demandait 70 centimes d'augmentation par heure. C'était pas le Pérou». Le conflit se durcira très vite. Manifestations en ville, blocage de la nationale, séquestration des directeurs. Le gouvernement n'en peut plus de voir le millier de salariés du Joint français lui tenir tête. LaFrance entière s'intéresse à cette grève. Et la solidarité ouvrière joue à plein. «On est allé jusqu'à Clermont-Ferrand faire la quête à la sortie des usines Michelin, se souvient Guy. D'autres équipes étaient allées aux chantiers de la Ciotat et sur d'autres grands sites industriels. Cet argent nous a permis de tenir le coup».

«Je n'avais aucune rancoeurcontre lui»

La 6avril, les forces de l'ordre décident de frapper un grand coup en libérant l'usine occupée par les salariés. C'est à cette occasion que Guy et Jean-Yvon, décédé il y a une dizaine d'années, se retrouveront le temps de ce face-à-face irrationnel qui donnera lieu, quelques minutes plus tard, à une charge de CRS à laquelle Jean-Yvon ne participera pas. Les occupants de l'usine seront délogés. «Je n'avais aucune rancoeur envers lui. Ni aucun message politique à lui envoyer à la figure. Ça n'était pas mon style. J'étais engagé dans le conflit en tant qu'ouvrier. J'étais beaucoup moins politisé que certains de mes copains». La rencontre sera immortalisée par Jacques Gourmelen, journaliste à Ouest-France.

 

Une photo choc qui paraîtra le lendemain dans le quotidien. «Les collègues me disaient: T'as vu la photo? Je ne comprenais pas. Je n'avais pas vu le photographe». Les jours qui suivront, le cliché sera repris par les grands titres de la presse nationale, dont ParisMatch. «Et tous les soirs, jusqu'à la fin du conflit, on la voyait au journal télévisé. C'était l'image de rappel. Ça fait drôle de voir sa bouille comme ça, tous les jours, à la télé». Dans les mois et les années qui suivirent, elle figurera en couverture de publications d'extrême gauche. Guyétant devenu, à son corps défendant, le symbole de l'ouvrier luttant pour sa liberté contre l'État oppresseur. «Le sens de la photo a souvent été détourné», reconnaît-il.

«On se voyait régulièrement»

Après le conflit, Guy a quitté le Joint français, retrouvant du boulot très vite à Sambre et Meuse, une autre grosse entreprise briochine. «Les patrons de l'époque n'avaient pas fait le rapprochement entre le cliché et moi. Sinon, je n'aurais jamais eu le poste». Que s'est-il passé après? Guy et Jean-Yvon ne se sont jamais perdus de vue. «J'ai même formé son fils à l'usine. On se voyait régulièrement au PMU, le dimanche matin. On prenait un verre ensemble. Un jour, il m'a annoncé qu'il avait un cancer. Ça m'a foutu un sacré coup.Et puis, il est parti». À suivre Philip Plisson et la pointe des Poulains

  • Didier Déniel

Frères de classe

L'histoire de cette photo a donné lieu à un film, «Frères de classe», réalisé par Christophe Cordier. Le réalisateur, qui nous a mis en contact avec GuyBurniaux, explique qu'il a vécu une partie de son enfance avec cette photo punaisée sur la porte de sa chambre par son père. Ce dernier, très engagé politiquement, y voyait le symbole de la résistance de la classe ouvrière. ChristopheCordier a voulu réécrire l'histoire de ce cliché. À force de temps et de perspicacité, il a réussi à retrouver la plupart des protagonistes de cette scène. Dans ce documentaire, Christophe Cordier nous éclaire sur les liens qui unissaient les deux hommes et leurs proches. Mais aussi sur le long conflit du Joint français et la situation sociale dans le début des années soixante-dix.

Ce film est disponible sur DVD: Yumi production, 6, impasse Mont-Louis, 75011 Paris, tél.01.43.56.20.20.

 

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Pour la Ligue Communiste (ancêtre de la LCR) la grève du Joint en 1972 fut fondatrice. Elle permit à la jeune organisation (datant de 1969) plutôt "ouvriériste", contrairement au reste de l'extrême gauche, et face à un PCF qui attendait les élections de 1973,  non plus d'expliquer mais de mettre en pratique concrètement la "solidarité ouvrière" en Bretagne pour aider à la victoire. La victoire de ceux du joint étant la victoire de tous les travailleurs et travailleuses surexploités dans les usines "pirates", aux conditions pires "qu'en région parisienne".

On est alors un peu passés à côté de la dimention bretonne qui "crevait les yeux",  de notre propre action, comme plus tard lors des marées noires et de Plogoff...

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 10:02

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Une loi qui démantèle le service public de placement des demandeurs d’emploi vient d’être définitivement adoptée par le Parlement.
Le 12 juillet, les sénateurs ont adopté définitivement une mesure mettant en place la libéralisation totale du placement des demandeurs d’emploi. Au détour d’une loi sur les chambres de commerce et des métiers, le gouvernement a réussi à démanteler encore un peu plus la protection des chômeurs. Pour Sylvette Uzan-Chomat (SNU-Pôle emploi), « il s’agit d’un véritable retour au xixe siècle. En 1904, une loi avait limité le champ des activités que l’on pouvait simultanément exercer, interdisant par exemple de cumuler débits de boisson, restauration, hébergement et placement. À cette époque d’exode rural, il n’était pas rare que les chômeurs soient logés par les placeurs, ce qui donnait lieu à leur sur-exploitation. Et lorsqu’on regarde les motivations du texte, qui sont d’améliorer la mobilité des travailleurs en Europe, on peut craindre que le placement ait pour condition de loger dans telle ou telle chaîne d’hôtel ». Car, avec ce texte, il n’y a plus aucune limite. En 2005, une loi avait déjà entamé le monopole de l’ANPE (à l’époque) sur le placement des chômeurs en autorisant les agences d’intérim à proposer des CDI. Mais ce premier texte faisait la distinction entre service public de l’emploi et secteur privé. En outre, il ne pouvait s’agir d’une activité lucrative. Et si les cabinets de conseil en recrutement et certaines officines pouvaient se livrer à ce type d’activité, c’était bien à condition qu’il s’agisse de leur activité principale. Plus rien de tout cela dans la nouvelle loi. « Dorénavant, n’importe qui pourra faire du placement de demandeurs d’emploi », explique Sylvette Uzan-Chomat. Et le texte prévoit même que cela pourra être une activité lucrative. La rapporteure de la loi à l’Assemblée nationale, Catherine Vautrin, maîtresse en novlangue, écrit : « Le texte du projet de loi enrichie (sic) cette définition en prévoyant que cette activité peut être exercée à titre lucratif ». À défaut d’enrichir la définition d’activité de placement, on peut être sûrs que les officines qui profiteront de la loi verront leurs profits augmenter considérablement. Pire, les déclarations préalables obligatoires pour l’exercice de placement sont supprimées et par conséquent, le contrôle que pouvait exercer à cette occasion l’inspection du travail, n’existe plus non plus.
La motivation du texte est, comme souvent, l’application en France de directives européennes, en l’occurrence la fameuse directive Bolkestein sur la libéralisation des services que la population avait majoritairement refusée et qui est revenue par la fenêtre. Mais là encore, le gouvernement se moque ouvertement de nous. Il se trouve que justement le placement des chômeurs (comme la santé ou les jeux de hasard) faisaient partie des exceptions qui ne tombaient pas sous le coup de la directive. Le pouvoir va beaucoup plus loin, il ne connaît aucune limite pour contenter les capitalistes.
En attendant, les salariés de Pôle emploi viennent d’apprendre de leur ministre de tutelle, Laurent Wauquiez, que leurs effectifs seront réduits de 1, 5 % par an, à compter de 2011, puisque le non-renouvellement d’un départ à la retraite sur deux leur sera appliqué. Sans compter qu’à la fin de l’année, un millier de CDD embauchés pour faire face au surcroît de travail arriveront à échéance, sans espoir de titularisation.
Pendant ce temps-là, la BCE annonce que le chômage qui est passé dans la zone euro, de 7, 8 % en mars 2008 à 10 % en mai 2010 « devrait rester élevé ».
Décidément, les années 2010 ressemblent de plus en plus aux années 1930...
Dominique Angelini

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 10:01

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Comme chaque année durant la période estivale des festivals, les acteurs du milieu culturel et artistique se mobilisent contre la casse de l’accès à la culture.
Cette année, ces manifestations prennent une tournure particulière, tant les attaques contre les services publics artistiques et culturels sont violentes, entre les restrictions de budget et les statuts toujours plus précaires que subissent de nombreux salariés.
Par ailleurs, la volonté du gouvernement de contrôler toute forme de communication et de protestation, notamment sur Internet via la loi Hadopi, met en péril les libertés individuelles et la liberté d’expression.
Cet été encore, il faudra se mobiliser face au risque de se voir imposer par les capitalistes une forme de culture dénuée de tout sens critique.


Le secteur artistique et culturel se mobilise

Le secteur artistique et culturel se mobilise depuis plusieurs mois. En effet, ce secteur déjà fragile est clairement menacé par les coupes budgétaires et les réformes en cours.
Le budget du ministère de la Culture va être réduit de 10 % en trois ans. La Révision générale des politiques publiques (RGPP) ne l’épargne bien sûr pas et s’attaque à la fois à l’organisation du ministère, à ses missions et aux financements. Des économies sont exigées aux grands opérateurs institutionnels (scènes nationales, etc.).
Mais l’une des plus grosses menaces est indirecte, et nous arrive par le biais de la réforme des collectivités territoriales. En effet, le financement public de la culture est assuré environ à 70 % par les collectivités locales. Face au désengagement de l’État (gel des dotations) et à la baisse de leurs ressources (suppression de la taxe professionnelle), certaines collectivités territoriales ont commencé à faire des coupes drastiques dans leurs budgets. Le secteur artistique et culturel commence déjà à en ressentir les conséquences (baisse des subventions, annulations de festivals, fermetures de lieux, annulations de spectacles), et les perspectives à court terme sont inquiétantes.
Dans un secteur qui comprend déjà beaucoup de travailleurs précaires, qu’ils soient salariés permanents ou intermittents du spectacle, on risque d’assister à la disparition de nombreuses structures et compagnies, et à une vague de licenciements…
Ce constat est grave pour tous les professionnels. Mais c’est aussi une conception de la culture et de son rôle dans la société qui est menacée. En effet, la culture est l’affaire de tous et participe au développement de chacun en permettant d’accéder à un système d’éducation, à un esprit critique, un mode de vie et de pensée, et de s’insérer dans des espaces publics en se rassemblant autour de valeurs démocratiques communes. La culture n’est pas un luxe individuel, c’est un lien collectif et une nécessité sociale. Le financement public doit garantir un accès à la culture pour tous, sur tout le territoire. L’État devrait également être le garant d’une création qui puisse se développer librement et dans la diversité, sans être soumis à la standardisation et la marchandisation imposées par les industries culturelles.
Si les politiques publiques mise en place depuis 50 ans doivent aujourd’hui être questionnées, c’est pour développer le secteur, réfléchir au statut des artistes, développer les initiatives locales, refonder la gestion de certaines commissions, etc. Mais il est urgent de réaffirmer que l’art et la culture ne sont pas des produits comme les autres mais un bien social, auquel tout le monde devrait pouvoir accéder, comme à la santé ou à l’éducation.
Depuis mars 2010, plusieurs journées de grève et de manifestation ont eu lieu. Une nouvelle manifestation a rassemblé 1 500 personnes au festival d’Avignon le 15 juillet. Si l’on est encore loin de l’ampleur du mouvement des intermittents en 2003, qui avait paralysé de nombreux festivals en France, c’est aujourd’hui toute la profession qui est rassemblée pour interpeller l’État et exiger une loi d’orientation et de programmation pour la culture et la création accompagnée d’un plan de relance et de développement pour l’art et la culture, des garanties dans le domaine social, avec entre autres le maintien et l’amélioration du statut des intermittents du spectacle, l’arrêt de la RGPP, la dissolution du Conseil de la création artistique, véritable contre-ministère présidé par Nicolas Sarkozy et animé par Marin Karmitz (patron de MK2)…
Il faut maintenant que cette mobilisation se développe dans les semaines et les mois à venir et soit portée partout et par tous, artistes, professionnels et publics.

Les artistes défilent à Avignon

Plus de 1 500 personnes ont manifesté le 15 juillet lors de l’ouverture du festival d’Avignon, contre la mort annoncée du spectacle vivant. Appelée par le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac), la CGT spectacle, la CFE-CGC, le syndicat national des scènes publiques... cette manifestation voulait protester contre les coupes budgétaires annoncées, la RGPP et la réforme des collectivités territoriales qui auront pour conséquences de précariser encore davantage le spectacle vivant.
Des artistes comme Jane Birkin ou Jean-Michel Ribes et des politiques du PS et du PCF ont participé à cette manifestation. Partis du Palais des papes, les manifestants ont occupé symboliquement le Cloître Saint-Louis où se trouvent les bureaux du festival d’Avignon et ont obtenu un entretien avec Pierre Hanotaux, directeur de cabinet du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Celui-ci, fidèle aux principes du gouvernement, a manié le bluff en assurant qu’il n’y aurait pas de baisse dans les budgets. Mais ainsi que le déclarait à l’issue de l’entrevue François le Pillouër, président du Syndeac et directeur du Théâtre national de Bretagne, « La réforme des collectivités territoriales et le désengagement de l’État vont causer des dégâts irrémédiables, remettant en question des dispositifs, des aventures artistiques, le travail de nombreux élus, de responsables culturels, tout cela pour détruire purement et simplement ce qu’ils avaient mis une cinquantaine d’années à élaborer pour le bien public. »
La réforme des collectivités territoriales signifie une levée d’impôts de 9 % pour les régions et de 15 % pour les départements, tandis qu’en parallèle, les charges grimpent en flèches.
Nul doute que ce genre d’initiatives et de manifestations se multiplieront tout l’été pour que chacun comprenne que cette fois ci, la culture est en danger mortel.

Intermittents toujours en lutte

Cela fait près d’une décennie que les intermittents du spectacle se battent pour défendre leur régime d’assurance-chômage, en particulier le principe de mutualisation des ressources qui, à travers les annexes 8 et 10 de l’Unedic, a formalisé un système d’indemnisation prenant en compte les caractéristiques spécifiques de l’intermittence. Ce mouvement de lutte connaît son apogée en 2003 : grèves impactant de nombreux festivals, manifestations, occupations (ministères, Medef, Unedic et… siège de la CFDT). La mairie de Paris accorde alors aux intermittents en lutte un lieu de rencontre.
Très vite, le « 14 quai de Charente » devient un point d’appui pour diverses formes d’action, de pensée, d’accueil, ainsi qu’un lieu de lutte et de convivialité, hors du circuit marchand. S’y tiennent des permanences sociales d’information et de défense des droits auxquelles se sont adressés pour l’heure plus de 3 000 intermittents, chômeurs et précaires. Il abrite également une université ouverte centrée sur l’analyse du néolibéralisme, une cantine, des cours de sport, une bibliothèque, des concerts, des projections, des lectures...
Une expérience qui renoue avec la tradition des Bourses du travail… jusqu’à ce que, cette année, la mairie de Paris se mette en tête d’expulser la coordination des intermittents, pour cause de projet immobilier de prestige et sans proposer de relogement permettant le maintien des activités. C’est pour dénoncer cette situation que, fin juin, les intermittents ont occupé le toit de la Samaritaine : l’ancien grand magasin doit être réaménagé en hôtel de luxe, grâce aux bons soins du groupe LVMH… dont le directeur de la stratégie, Christophe Girard, est également maire-adjoint de Paris, chargé de la culture !
Pour manifester sa solidarité, une pétition déjà signée par de nombreux artistes et créateurs – « Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde » – est en ligne sur le site de la Coordination : www.cip-idf.org

Danger au ministère

La culture, ce sont les artistes, intermittents du spectacle, comédiens, poètes, peintres… C’est aussi les musées, les monuments historiques, les bibliothèques, les Archives, le Patrimoine écrit et architectural, l’archéologie, et ses 25 000 salariés, fonctionnaires titulaires, contractuels ou vacataires employés par le ministère de la Culture. Dans ce ministère, comme dans tous, le gouvernement applique la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Cette réforme se traduit depuis un an par des privatisations, des suppressions de postes et de services entiers, l’accentuation de la précarité, le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, le désengagement de l’État dans le domaine culturel.
Et qui a commencé l’application de la RGPP il y a un an ? Un certain Éric Woerth, alors ministre du Budget et de la Fonction publique dont on connaît le goût personnel pour l’austérité…
La première phase de la RGPP a porté sur les missions et l’organisation de l’administration. Les décisions prises ont conduit à la suppression de 100 000 postes entre 2007 et 2010 au titre de la RGPP 1. Au total, près de 1 000 emplois seront supprimés à l’horizon 2011 dans l’ensemble des services et établissements du ministère de la Culture. Et combien en plus avec la RGPP 2 ? Le chiffre évoqué est au moins 350 de plus avant fin 2013, ce qui est énorme pour un petit ministère.
Et comme si cela ne suffisait pas, ils veulent mettre le paquet sur les emplois d’accueil, surveillance, magasinage, maintenance mais aussi sur la filière administrative. La solution « miracle » trouvée par Mitterrand, zélé applicateur des consignes gouvernementales, est de privatiser la filière de la surveillance et magasinage, (musées, bibliothèques, archives…) pour le gouvernement. Ainsi, il y a deux semaines, le directeur du Domaine et musée de Fontainebleau, un proche du pouvoir, n’a pas trouvé mieux que d’ouvrir une nouvelle salle du musée, ce qui serait bien en soi, mais d’en confier la surveillance à une boîte privée.
Du coup, pas besoin de créer des postes de fonctionnaires et de leur payer des retraites ! D’une pierre deux coups. On le voit, ils franchissent là un ultime palier dans la liquidation du ministère, de ses moyens et de ses emplois... mais aussi dans la provocation. Notre riposte doit être générale et à la hauteur. Dans l’unité, arrêtons le bras des casseurs.

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 09:53
Enregistré dans : International, crise economique, Misere, chomeurs, anti capitalisme — 27 juillet, 2010 @ 11:28

Argentine, 

DESDE ABAJO VOSTF,

face au capitalisme de crise

misères et résistances

Les conséquences de la politique libérale qui a été menée en Argentine condamnent une partie de la population à une très grande précarité. Ici, la caméra va à la rencontre de ceux qui tentent de rompre avec l’isolement pour s’organiser ensemble autour d’autres valeurs.

Une longue vidéo

neirad

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 09:51
Enregistré dans : bourgeoisie, corruption — 27 juillet, 2010 @ 11:34

Après l'affaire Bettencourt

faites-vous toujours confiance à vos domestiques ?

comment la France d'en haut  voit ses serviteurs, bonnes et petits personnels de maison, l'affaire Bettencourt en arrière-fond

un grand moment d'humanité…

StreetPressTV   

 

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 18:30

 


 
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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 08:43

Bernard GENSANE

Au milieu des années soixante, le Royaume-Uni connaissait de sérieuses difficultés économiques et financières, au point que le gouvernement travailliste dut faire appel à l’aide du FMI. Ce fut la première – et dernière – fois qu’un pays riche était contraint de passer sous des fourches caudines normalement réservées aux pays pauvres.


Juste avant cela, le Premier ministre Harold Wilson avait décidé la création d’un impôt exceptionnel (super tax) pour les très riches, de sorte que leurs revenus furent taxés à plus de 95%. À l’époque, la livre anglaise était divisée en 20 shillings, eux-mêmes divisés en douze pennies. Une fois qu’on avait pris le coup, on avait affaire à une monnaie extrêmement concrète : certains produits étaient pensés en livres, d’autres en shillings, d’autre en pennies. Pour tout compliquer, les Britanniques utilisaient même la guinée, qui valait 21 shillings (une livre plus 1 shilling). Bref, c’était le bon temps.


Pas pour le Beatle George Harrison, très bon musicien mais nouveau riche furieux de se voir tondre la laine sur le dos. Pour l’album Revolver, il composa la chanson “ Taxman ”, dans laquelle, de manière très poujadiste et égoïste, il exprima son ire. Renvoyant dos-à-dos les travaillistes et les conservateurs (« Mr Wilson, Mr Heath »), il créa très habilement un narrateur qui n’était autre qu’un percepteur particulièrement zélé et sadique. Ce fonctionnaire était prêt à tout taxer : la rue si on conduisait une voiture, un siège si on voulait s’asseoir, nos pieds si on voulait se promener. « Si vous gagnez 20 shillings », disait le taxman, j’en prendrai 19 » (« There’s one for you, nineteen for me »).


Mais ce qui révulsa au plus haut point Harrison, ce fut l’augmentation de l’impôt sur les successions. Payer un impôt alors qu’on était mort était incompréhensible pour le Beatle : « declare the pennies on your eyes » (dans l’Angleterre traditionnelle, on fermait les yeux des morts avec des pièces de monnaie, d’or si possible).


Et notre bonne Liliane, me direz-vous ?

J’avoue que l’idée de cette note m’est venue lorsque j’ai lu que l’héritière de l’empire L’Oréal était imposée – en toute légalité – à 11% (c’est fort bien expliqué dans Le Canard Enchaîné de cette semaine).

La nostalgie n’est plus ce qu’elle était.


URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/George-Harrison-et-Liliane-Bettencourt.html
Liliane Bettencourt est interrogée par les policiers : lisez le procès-verbal de son audition.

lundi 26 juillet 2010 (Bellaciao)

Voici le procès-verbal de l’interrogatoire de Liliane Bettencourt par les policiers de la Brigade financière :

Liliane Bettencourt : Messieurs les policiers, mettez les patins !

Les policiers : Oui, Madame !

LB : Bon, est-ce que "l’Association des orphelins de la police" a besoin d’argent ?

Les policiers : Oui, Madame !

LB : Bon, je vais lui faire un don. "L’Association des orphelins de la police" accepte les dons en liquide ?

Les policiers : Oui, Madame !

LB : Bon, je vais lui donner 900 000 euros en liquide ; ça ira ?

Les policiers : Merci, Madame !

LB : Je vous en prie. J’adore la police. A part ça, qu’est-ce qu’il vous fallait ?

Un policier : Ben ...

Un autre policier : C’est-à-dire ...

Un autre policier : C’est gênant ...

Un autre policier : Nous, on ne voulait pas venir vous embêter ...

Un autre policier : On ne voulait pas vous forcer à revenir de votre résidence de Formentera ...

Un autre policier : On ne voulait pas vous forcer à écourter vos vacances aux Baléares ...

Un autre policier : On s’excuse ...

Un autre policier : Franchement, on est désolé, Madame ...

Un autre policier : On ne veut pas vous importuner ...

Liliane Bettencourt : Oui, j’ai dû quitter les Baléares à cause de vous. Le voyage en avion m’a fatiguée. Quelle est votre question ?

Un policier : Avez-vous donné des enveloppes d’argent liquide à des hommes politiques, comme la presse trotskiste l’écrit dans ses torchons ?

LB : Allons, messieurs, vous n’avez pas honte ?

Un autre policier : Pardon, Madame.

Un autre policier : On ne recommencera plus.

Un autre policier : On arrête de vous embêter.

Un autre policier : On s’en va.

LB : Bon, ça ira pour cette fois, mais n’y revenez plus.

Un policier : Excusez-nous de vous avoir fait perdre votre temps si précieux.

Fin de l’audition.

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