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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:33

17 juin 2010 - Le Télégramme

Les employés de Leader Price ont fait grève hier matin devant le supermarché, pour protester et alerter les clients contre le projet de licenciement de deux d'entre eux.


Ambiance inédite, hier matin rond-point de Kerharo, pour les clients du Leader Price. Banderoles, drapeaux et tracts n'étaient pas là pour annoncer des promos mais pour dénoncer le licenciement, jugé abusif, de deux des neuf employés du magasin (qui compte, en plus, un directeur et deux adjoints, également salariés).

Licenciements et... félicitations


Ces neufs employés ont observé une demi-journée de grève, soutenus par les délégués locaux de la CFDT, Henri Kérisit et René Joncour. Ces derniers ayant été appelés à la rescousse en tant que «conseillers de salariés», comme le prévoit la loi lorsqu'aucune représentation syndicale n'existe dans l'entreprise. Ce qui est le cas chez Leader Price Douarnenez. Le 7 mai dernier, la direction Ouest de Leader Price écrit à deux employées du magasin de Douarnenez pour les convoquer à un entretien préalable à un licenciement, pour motif économique, explique Henri Kérisit. Ce même jour, le même interlocuteur adresse une télécopie au responsable du magasin qui dit ceci: «Toutes mes félicitations à vous et à vos équipes pour votre implication dans la réalisation du chiffre d'affaires de la semaine dernière».

Réduction d'effectif dans tout l'Ouest


«On peut légitimement douter de la réalité du motif économique invoqué», s'interroge le syndicaliste, documents en mains. Son collègue Henri Kérisit pointe, quant à lui, l'ombre d'un plan social à l'échelle du groupe Ouest. Effectivement, quatorze licenciements sont annoncés à travers les magasins de Saint-Nazaire, Nantes, Trignac, Rezé et Vannes, la direction Ouest expliquant cette réduction d'effectif par une chute du chiffre d'affaires de 18% en 2009 (Le Télégramme du 19mai). «Nous avons réclamé les chiffres du magasin de Douarnenez au directeur régional et lui avons également signalé qu'il avait failli à son obligation conventionnelle de reclassement, poursuit RenéJoncour. C'est du mépris pour ses salariés, accuse-t-il. D'autant qu'il va imposer un surcroît de travail à ceux qui restent, vu qu'une caissière, partie il y a peu, n'a pas été remplacée».

Restructuration économique


Le directeur régional en question, Franck Makowski, était à Douarnenez hier matin, aux côtés du directeur du magasin. Tandis qu'il faisait de la mise en rayon, il nous a indiqué que «dans un contexte économique difficile, on doit se restructurer. Cette restructuration du magasin impacte deux personnes mais permettra d'assurer la pérennité du site». Ces deux personnes, deux mères de famille âgées de 26 et 43 ans, sont les dernières arrivées dans le magasin. La CFDT leur a assuré qu'elle allait «continuer à suivre le dossier sur le plan juridique». Philippe Paul, le sénateur-maire, et Erwan Le Floch, le conseiller général du canton, sont également venus s'enquérir de ce qui se passait hier matin. «J'ai rencontré le directeur et lui ai suggéré de surseoir aux licenciements jusqu'en septembre, question de ne pas licencier des gens avant l'été», a indiqué Philippe Paul.

  • Marie-Line Quéau  


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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:28

 

18 juin 2010 - Le Télégramme


Où va la fédération ADMR du Finistère, dont la mise sous procédure de sauvegarde a été prolongée de six mois, lundi dernier?

 

Au lendemain de cette décision prononcée par le tribunal de grande instance de Brest, le comité d'établissement extraordinaire a été ajourné. La gouvernance fédérale n'a pu présenter les comptes certifiés de l'association, elle n'a donc pu présenter son projet de plan de restructuration qui prévoit 51 licenciements pour la mi-juillet, au plus tard.

 

La prochaine étape pour le CE est d'officialiser la mission confiée par les élus au cabinet d'experts-comptables Syndex, extérieur à la procédure judiciaire en cours, dans le cadre de l'aide à la lecture des comptes annuels (ceux de 2009, NDLR).

 

«Ça va prendre un peu de temps mais nous souhaitons que les choses soient bien faites», indiquent les élus. De son côté, la gouvernance fédérale doit faire valider ses comptes par le commissaire aux comptes. Indisponible en juillet et en août, Michel Mauthé, directeur par intérim dont le CDD court jusqu'au 30 juin, sera-t-il toujours là pour assister Blandine Polard, présidente du CE, dans sa mission de présentation du plan de restructuration? C'est peu probable.

«On atteint les limites du bénévolat»

En revanche, Yves Derrien, président du conseil d'administration fédéral, absent depuis plusieurs jours, devrait être rentré de vacances. «On atteint ici les limites du bénévolat», reconnaissent des proches du système. Mercredi, en son absence, un conseil d'administration tendu s'est tenu sous la présidence de Blandine Polard.

 

L'initiative d'une trentaine de présidents d'associations saines de dénoncer le système de péréquation qui fait partie des murs de l'ADMR a cristallisé la colère de certains. «Ce système est pervers», assurent les premiers. «Nous allons nous trouver en situation de cessation de paiement alors que tout va bien». Ils ont voté la décision de se renseigner juridiquement pour faire plier le CA fédéral si besoin.

 

Pour ramener les dissidents à la raison, Blandine Polard a adressé hier, à l'ensemble du réseau (personnel fédéral et associations), un courrier alarmiste. Il commande d'aller vite dans la procédure de restructuration pour sauver ce qui peut l'être. Trop tard. Politiques et pouvoirs publics ont eux aussi pris la mesure du problème. Et il convient d'attendre.

  • Karine Joncqueur
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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:26

18 juin 2010 - Le Télégramme


À l'appel de l'intersyndicale, plus de 200 salariés du CHRU de Brest, site de Carhaix, ont débrayé pendant une heure, hier après-midi.

 

Le personnel souhaitait attirer l'attention de la direction sur la «détérioration des conditions de travail» au sein de l'établissement, un an après la fusion avec le CHU de Brest.

 

«La fusion n'a pas multiplié le nombre de postes de praticiens comme cela avait été annoncé. Non seulement les activités de chirurgie et de maternité ne sont pas stabilisées, mais voici que le secteur de médecine est en danger avec le départ, fin juillet, de trois praticiens», soulignent les syndicats.

 

Deux représentants de la direction ont rencontré le personnel. Ils ont reconnu que des difficultés de recrutement existent, en raison de la démographie médicale, mais ont assuré que le service de médecine fonctionnera «coûte que coûte».

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:21

18 juin 2010 - Le Télégramme

Dans un communiqué, les organisations syndicales départementales CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA «constatent que le gouvernement persiste et signe dans son projet injuste sur les retraites».

 

Les syndicats estiment notamment que «la remise en cause de l'âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste, qu'elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs précaires, que la reconnaissance de la pénibilité est indispensable et ne peut se concevoir à partir d'un examen médical...»

 

Selon eux, «la question des nouvelles ressources reste pleine et entière et cette réforme porte en germe de nouvelles baisses des pensions pour les retraités» (...) Dans ces conditions, qu'ils jugent «inacceptables», les organisations entendent faire du 24 juin une journée d'arrêts de travail et de manifestations.

 

L'intersyndicale «appelle les salariés du public et du privé, les jeunes et les retraités, les privés d'emploi, à participer massivement aux manifestations organisées sur le département».

 

Des rassemblements auront lieu à


Saint-Brieuc, place de la Liberté à 10h30,

Guingamp, place du Champ au Roy, à 10h30,

Lannion, devant le tribunal à 11h30,

Dinan, esplanade de la Résistance, à11h30.

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:13

 

18 juin 2010 - Le Télégramme


Si l'amendement des députés bretons est adopté en séance plénière par les députés, le 30 juin prochain, tout projet de création ou d'extension de porcherie jusqu'à 2.000 places de cochons (5.000 porcs par an) serait dispensé d'étude d'impact.

  

Le seuil d'autorisation pour les porcheries serait relevé de 450 à 2 000 places. Une catastrophe, estime Eau et Rivières, sur le plan environnemental et de la cohésion sociale. Cet amendement de députés bretons, dont Marc Le Fur (Côtes-d'Armor), a été adopté mercredi par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

«Incohérent»


Si cette mesure était entérinée en séance plénière par les députés, le 30juin, tout projet de création ou d'extension de porcherie jusqu'à 2.000 places de cochons (5.000 porcs par an) serait dispensé d'étude d'impact. Il échapperait à toute enquête publique, avis des conseils municipaux et examen par le conseil départemental d'hygiène.

 

Les deux tiers des projets ne seraient plus soumis à ces procédures, en Bretagne, contre 30% aujourd'hui. «Alors que l'investissement public n'a jamais été aussi important (120M€ pour le plan algues vertes) et que la France est sous la menace de sanctions de l'Europe pour la qualité de ses eaux, ce genre de mesure illustre la difficulté à mettre en oeuvre des politiques cohérentes», affirme le président d'Eau et Rivières, GillesHuet.

 

Le risque serait aussi, selon le délégué général d'Eau et Rivières d'exacerber les oppositions et les résistances, «au moment où, dans les territoires, on est amené à bâtir des projets collectifs pour la reconquête de la qualité de l'eau». L'association suspend sa participation à toutes instances consultatives et saisit les parlementaires pour leur demander de revenir sur cet amendement. D'autre part, mardi, au comité de suivi du Grenelle des risques industriels, elle va «dire à la ministre de l'Environnement l'incrédulité des citoyens et de responsables, y compris de l'administration, face à cet amendement qui crée plus de problèmes qu'il n'en résout».

«Simplification»


Selon Jean-Pierre Le Bihan, vice-président de la chambre d'agriculture des Côtes-d'Armor, «il ne s'agit que d'une simplification administrative permettant de réduire de moitié les délais d'instruction. C'est aussi un alignement sur les autres pays européens. Mais les règles environnementales restent». «Cet amendement maintient les bonnes conditions écologiques de production agricole et nous donne une meilleure compétitivité économique», assure MarcLeFur.

 

Porcheries industrielles : un amendement déplorable voté en catimini par les députés
par l’Association Eau et rivières de Bretagne

jeudi 17 juin 2010


L’adoption par la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale, de l’amendement de plusieurs députés bretons, visant à relever le seuil d’autorisation pour les porcheries de 450 à 2000 places ( !) est une véritable déclaration de guerre à la politique environnementale.

Il a été voté hier soir mercredi 16 juin, en catimini, à l’occasion de l’examen du projet de loi sur la modernisation agricole.

Le prétexte d’une harmonisation européenne ne tient pas : aucune disposition européenne n’impose à la France de relever ce seuil.

 

Par contre, comme chacun sait, la France a déjà été condamnée (captages eau potable) et se trouve toujours sous la menace de nouvelles condamnations européennes (directive nitrates), faute d’avoir suffisamment restauré la qualité de ses eaux. « Ce n’est pas cet amendement qui va nous y aider » a indiqué JO HERVE, le Président d’Eau & Rivières de Bretagne.


Pour tous les projets de créations ou d’extensions jusqu’à 2000 places de cochons, (soit 5000 porcs produits par an), ce relèvement aurait comme conséquence immédiate

- de les dispenser de la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement ;

- de supprimer toute enquête publique et tout avis des conseils municipaux concernés ;

- d’éviter l’examen des projets par les Conseils Départementaux d’Hygiène.


S’il devait être confirmé en séance plénière par l‘Assemblée Nationale, cet amendement conduirait à priver l’Etat de toute capacité à réguler la pression polluante, puisque les préfets ne peuvent juridiquement s’opposer à la simple déclaration à laquelle seraient soumises les porcheries industrielles.


L’Etat vient d’engager un plan de lutte contre les marées vertes en Bretagne qui va mobiliser 120 millions d’euros ; il est toujours sous la menace d’importantes sanctions financières dans le cadre du contentieux européen sur les nitrates. Le vote de cet amendement aberrant rendra encore plus difficile la lutte contre les pollutions par les nitrates et ces marées vertes. Il va aggraver un peu plus le fossé entre la société et le monde agricole.


ERB saisit ce jour les parlementaires bretons pour leur demander de revenir sur cet amendement déplorable à l’occasion de l’examen en séance plénière prévu le 30 juin prochain.


En lien avec France Nature Environnement, l’association alerte le Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie, pour qu’il fasse revenir la majorité parlementaire à la raison. Dans l’attente de l’examen du texte en séance plénière, Eau & Rivières de Bretagne suspend immédiatement toute participation aux instances environnementales consultatives auxquelles elle est associée.

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 10:08

Saint-Brieuc (22).

17 juin 2010 à 18h27 -Le Télégramme


Que sont devenus les anciens salariés de Chaffoteaux ? Un an après l'annonce du plan social qui a coûté leur emploi à plus de 200 personnes et six mois après les licenciements, leur situation est loin d'être rose.


Sur les 206 salariés licenciés, seuls trois ont retrouvé un contrat à durée indéterminée. Une dizaine ont un emploi précaire entre CDD et  missions d'intérimaire. Enfin une trentaine d'autres suivent actuellement une formation longue en vue d'une réorientation professionnelle. Comme s'y attendaient les représentants syndicaux, la cellule de reclassement, qui fonctionnera jusqu'à la fin de l'année et à laquelle ont adhéré plus de 180 salariés, n'a pas fait de miracle.

"On savait que ce serait difficile"
 


« Le contexte économique n'était pas bon il y a un an et il ne s'est pas amélioré. On savait bien que ce serait difficile. Aujourd'hui, quasiment  personne n'a retrouvé un emploi stable », explique Martial Collet, représentant de Force Ouvrière.

Les retrouvailles... un an après
 


Demain, un an jour pour jour après l'annonce du plan social, les anciens salariés de Chaffoteaux se retrouveront à La Méaugon. Au programme : jeux et randonnée l'après-midi puis repas et animation musicale le soir. Vu le contexte, l'heure ne sera pas tellement à la fête mais plus aux retrouvailles et aux discussions.


 L'année galère de Martine

18 juin 2010 - Le Télégramme

Martine Pignard fait partie des 206 licenciés de Chaffoteaux. Après 30 ans dans l'entreprise, elle s'est retrouvée sans emploi du jour au lendemain. Elle est désormais en CDD dans une maison de retraite. Sans aucune certitude sur son avenir.

 

«Le bilan, c'est quand même un an de galère. Et la galère continue...» Une année est passée depuis l'annonce du plan social qui lui a coûté son emploi et Martine Pignard est toujours dans une situation précaire. Comme beaucoup de ses anciens collègues de Chaffoteaux , elle n'a pas retrouvé de travail stable. Martine était entrée chez Chaffoteaux en août 1979.

 

Du temps où on ne demandait ni CV, ni lettre de motivation. Comme son père, elle y aura passé 30 années en tant qu'ouvrière. Jusqu'à l'annonce du plan social le 18 uin 2009 et surtout la lettre de licenciement reçue juste avant Noël. «Du jour au lendemain, on n'a plus de métier, plus de raison de se lever le matin. On tourne en rond. C'est complètement déstabilisant», confie-t-elle. Dans un premier temps, l'ancienne ouvrière refuse de participer à la cellule de reclassement.

 

Puis change d'avis. Là voilà avec ses anciens collègues en train d'apprendre à rédiger un CV, une lettre de motivation. Martine choisit le domaine du social et réalise une enquête professionnelle. Six mois après son licenciement, elle est prête à faire un stage. «Je suis allée à la maison de retraite de La Méaugon pour demander à faire un stage d'observation. Ils avaient plusieurs personnes en arrêt de travail et on m'a demandé si j'étais d'accord de commencer dès le lendemain», raconte Martine. Le stage se transforme en contrat d'un mois. Martine devient agent des services hospitaliers. ASH comme on dit dans le milieu. «J'aime ce métier car je me sens utile. J'ai envie de continuer mais en juillet, c'est fini. Après, je ne sais pas...»

«Chaffoteaux n'aurait jamais dû mourir»


À 48 ans et sans formation dans le domaine, Martine avoue «ne pas se faire d'illusions». Elle sait sa situation précaire. «On est dans un gros brouillard très épais et on avance à tâtons. Cette incertitude de l'emploi est très difficile à vivre». Un sentiment que la jeune grand-mère va pouvoir partager ce soir avec ses anciens collègues. Tous ont rendez-vous à La Méaugon.

 

Exactement un an après l'annonce du plan social. Martine, devenue trésorière de l'association des anciens de Chaffoteaux, attend ce moment avec impatience. «Ce combat que nous avons mené pendant des mois tous ensemble a créé des liens très forts entre nous. Cette soirée va nous permettre de nous revoir et de discuter. Mais on n'a pas envie de faire la fête parce que pour beaucoup c'est 30 ans de notre vie foutus en l'air. Chaffoteaux n'aurait jamais dû mourir».

  • Dominique Morvan
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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 09:15

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  Note du blog:

 

Le Chapeau Rouge va devoir quiter son emplacement pour laisser la place à une mirifique "centre de congrès". Le cinéma va devoir rejoindre un complexe déjà existant qui sera "dédommagé de sa peine" par de l'argent public, et pas qu'un peu. Cela après une large concertation citoyenne à la mode de Quimper.

 

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________________________________________________________

Nous organisons un pique-nique résistant en face des studios du Chapeau Rouge ce samedi, à partir de 12h30. Nous vous y invitons tou-te-s et nombreux. Nous vous invitons également à inviter vos amis, famille, établissements scolaires, réseau, etc... l'objectif : "caparaçonner" (apparemment c'est le verbe qui convient) le Chapeau Rouge de nos messages de soutien et d'envies cinématographiques ou associatives.

l'invitation :

http://chapeaurouge.actions29.org/2010/06/11/pique-nique-resistant-le-samedi-19-juin/


plus d'infos :

http://chapeaurouge.actions29.org/2010/06/14/performance-du-19-juin-mode-d%e2%80%99emploi/

 

 

carton-rouge

 

 

Vous y trouverez tout le matériel nécessaire (tracts, cartons d'invitation, mode d'emploi de la performance, etc...) à la préparation de l'événement. N'oubliez pas d'apporter vos feuilles A4, vos crayons et votre pique-nique !!


. Gros Plan et les services municipaux ont visité les Arcades, pas franchement génial selon le compte-rendu...

. Il n'y a toujours qu'une alternative aux studios du Chapeau Rouge : les Arcades... du pain bénit pour ce cinéma privé qui arrive dans les négociations avec toutes les cartes en main et une conclusion déjà ficelée : ça sera chez lui ! Merci pour les finances publiques. Bravo pour la stratégie de négociation...

. Pour la suite, nous pensons demander une rencontre entre les professionnels du secteur et l'équipe municipale... toutes vos idées et remarques sont les bienvenues, samedi midi en particulier !!


N'oubliez pas de consulter régulièrement le blog du collectif, qui foisonne de fous-rires et de bonnes idées :

 

http://chapeaurouge.actions29.org/

Nous comptons sur vous et vos proches samedi midi, 12h30 avec sandwiches, papier, crayons, scotch, ... 


  Collectif des cinéphiles et usagers du Chapeau Rouge


chapeaurouge@actions29.org

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 08:57


Une trentaine de personnes occupent 
le Pôle emploi de la ville pour se faire entendre.

Pôle emploi, récemment pris à partie par ses conseillers qui ne supportent plus leurs conditions de travail, est l’objet de contestations qui s’élèvent cette fois-ci de l’autre côté du guichet.

 

Les chômeurs se mobilisent à leur tour pour dénoncer cette institution qui malmène leurs droits et dont la mission a changé de visage. Lundi, une trentaine de membres de la Coordination des collectifs des chômeurs et précaires de Bretagne ont investi les locaux de Pôle emploi à Carhaix, dans le Finistère.

 

La solidarité entre chômeurs et conseillers s’est concrétisée à travers l’organisation d’une assemblée générale à laquelle tous ont participé. À l’issue de celle-ci, une liste de revendications communes a été dressée  : la fin du suivi mensuel obligatoire, l’arrêt du « flicage » des papiers d’identité des demandeurs d’emploi, le recrutement d’agents supplémentaires pour améliorer le service ainsi que la titularisation des conseillers employés en CDD…


La communication avec la direction de Pôle emploi a été en revanche beaucoup plus difficile, le siège régional ayant refusé d’entamer de véritables négociations. Vers 22 heures, les occupants ont été délogés par les forces de l’ordre « comme des malpropres, et pas forcément dans la douceur », comme en témoigne une chômeuse ayant pris part au mouvement. Armés de persévérance, les demandeurs d’emploi ont repris l’occupation dès le lendemain, mardi 15 juin.

 

La détermination a fini par payer  : avant d’être à nouveau chassés par la police, les manifestants ont obtenu la promesse d’une rencontre avec la direction régionale qui se déroulera à Brest, le 22 juin 2010.


Cette occupation s’inscrit dans le cadre de l’appel du 3 mai pour une « grève des chômeurs » qui vise à promouvoir les revendications des demandeurs d’emploi par des actions directes.


Viviane Clermont

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 10:24

La réhabilitation, par le premier ministre britannique David Cameron, des victimes du « Bloody Sunday » a effectivement réconcilié les Nord-Irlandais, mais pour combien de temps ? A Belfast, les violences communautaires persistent, le pouvoir politique restant aux mains des partis les plus radicaux.

Hier, à 15h30, sur un écran géant installé en face de l'hôtel de ville de (London)Derry, le visage de David Cameron apparaît et la foule se tait.


Tous ceux qui sont présents partagent avec la même intensité les derniers instants d'une attente longue de douze années, depuis que Tony Blair avait demandé à Lord Saville d'ouvrir une enquête sur les événements du « Bloody Sunday » (dimanche sanglant).


Le 30 janvier 1972, 14 personnes étaient tuées par des parachutistes britanniques au cours d'une manifestation organisée pour protester contre les discriminations subies par la minorité catholique d'Irlande du Nord.

Une première investigation officielle avait été menée immédiatement après les faits par Lord Widgery. Elle avait exonéré les soldats britanniques et leur hiérarchie de toute responsabilité, en indiquant qu'ils n'avaient fait que répondre à des tirs de manifestants.


Le Bloody Sunday est entré dans nos mémoires comme la rengaine lointaine d'un passé qui nous apparait révolu. A (London)Derry, le sang n'était pas encore tout à fait sec.

Les conclusions de l'enquête commencée en 1998 sont égrenées par le premier ministre conservateur, sa voix en partie masquée par le sur place d'un hélicoptère de la police qui surveille la foule et sonne le rappel d'un passé toujours présent :

  • aucune sommation n'a été donnée par les soldats avant d'ouvrir le feu,
  • aucun des militaires n'a tiré en réponse à une attaque,
  • certains de ceux qui ont été tués tentaient de fuir,
  • de nombreux soldats mentirent lors de leur audition.

Puis, sans que personne ne s'y attende vraiment, David Cameron demande pardon. Il explique que les violences meurtrières du Bloody Sunday étaient toutes injustifiées autant qu'injustifiables et rentre dans l'histoire. Lui, le conservateur, l'allié traditionnel des partis protestants, s'est excusé au nom de l'Etat britannique et de son armée.

 

(Note : Il a dit "I'm sorry" je suis désolé, il ne s'est pas excusé !)

 

 

 

(Voir le sujet de Sky News en anglais)


 

 

Ce matin, plusieurs journaux nord-irlandais reconnaissent l'importance des déclarations de David Cameron. C'est en particulier le cas des quotidiens protestants et unionistes.

Le Belfast Telegraph insiste sur la place unique de ce moment dans l'histoire de l'Irlande du Nord en titrant :

« Le jour où les nationalistes applaudirent un dirigeant britannique. »

L'Irish News, catholique et nationaliste, explique qu'il ne faudra jamais oublier les mots prononcés par Cameron, mais s'intéresse surtout au contenu même du rapport, en rappelant la mise en cause de plusieurs responsables militaires en commande le 30 janvier 1972.

Le vice-premier ministre d'Irlande du Nord était armé (selon les anglais note du blog)

Mais à travers les lignes, au détour de ces déclarations optimistes, la question de l'avenir politique de l'Irlande du Nord semble rester en suspend. Car si les médias britanniques s'intéressent à la performance de David Cameron, il semble qu'une déclaration pourrait raviver des tensions toujours prêtes à faire surface.


L'actuel vice-premier ministre d'Irlande du Nord, membre du Sinn Féin et ancien membre de l'IRA, Martin McGuiness, est accusé par le rapport d'avoir utilisé une arme à feu lors des événements du Bloody Sunday.

L'intéressé a immédiatement nié. Mais à n'en pas douter, le DUP, parti unioniste et protestant qui partage le pouvoir avec le Sinn Féin, va saisir l'occasion pour fragiliser la position de McGuinness au gouvernement.

Peter Robinson, le premier ministre DUP d'Irlande du Nord, a d'ores et déjà refusé d'effectuer un déplacement à Londres en compagnie de son vice-premier ministre.


Si l'esprit du jour est donc plutôt à la réconciliation et à l'unité, demain continue de laisser planer de nombreux doutes.

L'enquête sur le Bloody Sunday attaquée pour son coût

Par la voie du Belfast Telegraph, une partie de l'opinion unioniste se dit inquiète de la possibilité de voir le rapport Saville utilisé par des dissidents républicains pour mener de nouvelles actions meurtrières après celles de 2009.


Darvin Templeton, le rédacteur en chef du Newsletter (protestant), explique également que certains unionistes contrastent les dépenses occasionnées par l'enquête du Bloody Sunday (quelques 195 millions de livres sterling), avec les moyens limités mis à la disposition d'investigations sur des attentats perpétrés par l'IRA.


Si certains des soldats incriminés par le rapport sont placés devant la justice, il ne fait aucun doute que les réactions unionistes se feront encore plus virulentes.


Les dynamiques politiques de Belfast continuent d'être celles du sectarisme. Cela restera inévitable tant que les deux partis les plus radicaux de la région, le DUP et le Sinn Féin, seront au pouvoir.

Leur existence même dépend de la persistance des divisions communautaires qui caractérisent la vie de nombreux Irlandais du Nord.

Le bilan statistique des violences entre communautés fournit une triste preuve de cette situation :

  • Entre 1996 et 2004, 6 623 incidents sectaires ont été recensés dans le seul quartier du nord de Belfast.
  • Depuis 1991, une moyenne de 1 378 personnes est relogée chaque année après des attaques sectaires.
  • En 2008 et 2009, 54 fusillades et 112 incidents impliquant des dispositifs explosifs ont été comptés.

Tant que ne rentreront pas au gouvernement des partis plus modérés, tel que le SDLP (centre gauche-catholique), ou qui refusent le clivage entre protestants et catholiques, tel que le parti de l'Alliance, une paix véritable et durable restera un luxe.

 

Note:

 

Bien des choses dans cet article me font penser à l'expression "bullshit" (de la merde!).
L'insistance à dire Londonnderry et pas Derry. Alors que les britanniques disent Derry . Je reconnais qu'à France Inter hier pour la première fois de ma vie j'ai entendu "machin de Derry". Bravo!

En fait cette histoire de "nom officiel" ne tient pas. Le nom officiel de Pekin est Beijing, celui de la Nouvelle Orléans est New Orleans. Quand le journaliste veut il peut, quand il ne veut pas faut creuser!

 

Le remarque terminale sur les modérés re bullshit. Le SDLP a toujours (depuis sa création comme parti non pas de gauche mais de la classe moyenne catholique) majoritaire, et qu'est-ce que çà a changé?

Le parti Alliance, n'est pas un parti "laique" mais un parti protestant modéré. C'est possible que pour lui votent des catholiques , mais qui a dit que catholique voulait dire nationaliste? Les nationalistes les plus à l'aise sont unionistes comme les protestants modérés.

 

Dans les commentaires de Rue 89 l'un dit bien la vérité: et s'il fallait ces luttes communautaires (comme en Belgique) , pour détourner les travailleurs de la crise et de l'austérité?

 

Enfin luttes communautaires est une grand mot! Lorsque l'on fait le compte des victimes, tout à coup, on n'envisage plus leur religion alors qu'on ne peut même pas voter si on ne se déclare ni catho ni prod!


Les victimes sont catholiques ou immigrés, victimes des loyalistes ( les extrémistes des unionistes) qui par leur "Ordre d'Orange" développent une véritable "sous culture" fanatique,raciste et violente. Pendant les troubles, communistes, gays, lesbiennes, couples mixtes, viviaient en paix... dans les ghettos catholiques. Allez expliquer cela à un journaliste français ! Il y avait même des français de gauche "pro unionistes", car les protestants étaient ouvriers et les cathos chômeurs et paysans. Ca c'est du marxisme!

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 10:09

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Austérité, mais quelle austérité? ( Ce sont Cameron, Clegg et Brown, mais çà marche aussi avec Mailly, Chérèque et Thibaut)


Mardi 15 juin, la confédération FO organisait, sans les autres centrales syndicales qui avaient appelé à manifester dans tout le pays le 27 mai, une manifestation centrale à Paris contre la réforme des retraites.

Des milliers de manifestants, portant des banderoles de fédérations départementales, sont partis de la place de la République, affichant leur opposition au projet gouvernemental. Des slogans comme « Oui à la répartition, non aux fonds de pension », « 40 ans, c'est déjà trop, 37 années et demie, ça suffit », ou « Retrait du plan Sarko-Fillon », voire « Sarko-Chérèque » s'élevaient dans les rangs des manifestants, ce dernier insistant sur le désaccord de la centrale, en particulier, avec la direction de la CFDT.

Dans une interview au Parisien, le dirigeant de FO, Jean-Claude Mailly, affirmait que la centrale, à juste titre, refusait « un report de l'âge de la retraite à 60 ans, un allongement de la durée de cotisation, et la remise en cause du Code des pensions des fonctionnaires », justifiant sa tactique du cavalier seul par un refus de « participer à un marché de dupes ».

Il est vrai que les dirigeants syndicaux semblent depuis des mois fort occupés à... attendre des rendez-vous de négociation à Matignon, qui leur sont d'ailleurs octroyés du bout des lèvres par des ministres arrogants. Mais de son côté, la direction de Force Ouvrière - qui se dit d'accord pour une augmentation de la CSG qui toucherait aussi les travailleurs - semble plus préoccupée de défendre une image face à la « concurrence » syndicale que de tout mettre en œuvre pour que se construise une véritable riposte du monde du travail, rejetant toute « réforme » qui amputerait encore le niveau de vie des travailleurs.

Car « l'unité d'action nécessaire », à laquelle Jean-Claude Mailly fait référence, aurait pu commencer à se construire à partir des grandes manifestations de janvier et mars 2009 dont il pense qu'elles « ont fini par épuiser les salariés ». C'est l'absence de suite, c'est une évidente mauvaise volonté, bien partagée par tous les chefs syndicaux, à organiser la réponse rapide, déterminée, massive, nécessaire pour faire reculer le gouvernement et le patronat, c'est cela qui « épuise » les salariés et l'ensemble du monde du travail.

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