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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 11:00
Communiqué du Front des Gauches: Bilan positif et appel à la mobilisation sociale
Par Front des Gauches le Lundi, 14 Juin 2010 PDF Imprimer Envoyer

 

 

Le Front des Gauches remercie les électrices et électeurs qui lui ont apporté leur suffrage et tire un bilan positif de sa campagne. En moins d’un mois, le Front des Gauches, réunissant six organisations (Parti Communiste, Parti Socialiste de Lutte/Linkse Socialistische Partij, Ligue Communiste Révolutionnaire, Parti Humaniste, Comité pour une Autre Politique et Vélorution) et des militants d’ouverture, a réussi à élaborer une première plateforme commune face aux crises sociale, écologique, économique et politique, à déposer des listes complètes et à se faire connaître comme une force de gauche active, plurielle et radicale.


Quoique son score soit encore modeste, le Front des Gauches a reçu de nombreux encouragements de la population, a été bien accueilli dans les mouvements sociaux, notamment syndicaux, et a été soutenu par des personnalités connues pour leur engagement dans les luttes en faveur d’une autre société. Ce succès est un point de départ pour la construction d’une alternative de gauche face au PS et à Ecolo.


Avec l’aide des gouvernements et de l’Union européenne, les marchés financiers ont lancé une gigantesque offensive internationale. Leur but est de balayer ce qui reste de « l’Etat providence » pour accroître drastiquement l’exploitation des travailleurs et soumettre totalement à la logique du profit la gestion des ressources, humaines et naturelles. La sécurité sociale, la santé, les pensions, les conditions de travail et les services publics sont plus que jamais dans le collimateur. Le chantage à l’emploi et la chasse aux chômeurs risquent de redoubler d’intensité. Les femmes, les jeunes et les immigrés sont spécialement menacés. Dans le domaine environnemental, rien de sérieux n’est fait pour enrayer le changement climatique dont les pauvres sont les principales victimes. Au lieu de combattre cette politique, tous les politiciens traditionnels de droite comme de la soi-​disant gauche l’embrassent. Le PS et Ecolo se préparent à la gérer, faisant ainsi le jeu de l’extrême droite, des populistes et de tous ceux qui veulent encore plus "diviser pour régner" dans l’espoir de faire passer sur le plan régional les mesures d’austérité qu’ils ne réussissent pas à faire passer sur le plan fédéral.


Les milieux patronaux ont déjà adressé leurs exigences au prochain gouvernement : un nouveau plan d’austérité de 22 milliards, la suppression de 70.000 emplois dans la fonction publique, une attaque contre les pensions. Le Front des Gauches appelle à la mobilisation sociale la plus large, la plus unitaire et la plus déterminée, par-delà les frontières linguistiques et nationales, pour empêcher que la population laborieuse, qui a déjà payé pour sauver les banques, ne doive payer une seconde fois.


Le nombre croissant d’électeurs/trices qui ont boudé les urnes ou ont exprimé un vote blanc témoigne de l’impopularité de la politique néolibérale menée par les quatre partis traditionnels. Cependant, dans le mécanisme électoral actuel, ces refus de vote ne sanctionnent pas les partis traditionnels mais au contraire les confortent. Le Front des Gauches s’adresse à ces électeurs/trices mécontents en les invitant à rejoindre notre combat pour une alternative de gauche aux partis traditionnels qui gèrent la crise sans remettre en cause le système.


Pour le Front des Gauches, la construction d’une alternative à gauche du PS et d’Ecolo n’a jamais été aussi nécessaire et urgente. Dans les semaines et les mois qui viennent, les composantes du Front des Gauches s’efforceront de relever le défi en consolidant et en élargissant leur alliance.

 

Dès à présent, le Front des Gauches lance un appel à toutes les forces luttant de façon décidée contre la dictature de la finance, l’injustice sociale, la guerre, le racisme, le sexisme et le productivisme capitaliste qui détruit l’environnement : par nos actions communes, avançons vers la constitution de la force politique nouvelle dont les exploité-e-s et les opprimé-e-s ont besoin. Tous ensemble contre leurs crises, tous ensemble dans la résistance, tous ensemble pour une alternative au capitalisme !

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 10:54
Social mardi 15 juin 2010

 

180 salariés du réseau ADMR du Finistère sont actuellement rassemblés devant la salle Alizée, à Guipavas, où se tient un comité d’entreprise extraordinaire.

 

À l’ordre du jour, les 51 licenciements économiques envisagés à la fédération ADMR. Pour le syndicat CFDT, « la pérennité du réseau ADMR est en jeu. On peut craindre que de nouveaux plans de sauvegarde de l’emploi voient le jour sur le réseau ».


L’ADMR a pour vocation d’offrir des services à domicile, de la petite enfance aux personnes âgées, des malades aux handicapés, des familles aux personnes en situation d’exclusion.

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 10:48

15 juin 2010 - Le Télégramme


Comme attendu, la procédure de sauvegarde de la fédération ADMR du Finistère a été prolongée jusqu'au 7décembre 2010. Aujourd'hui, grève et manifestation sont au menu des salariés du réseau.


Devant la salle des audiences collectives, Didier Berthou, mandataire judiciaire nommé dans le cadre de la procédure, était seul, hier, à réceptionner la décision du tribunal de grande instance de Brest, pour la fédération ADMR 29. Laconique, il a indiqué la prolongation de la période d'observation jusqu'au 7décembre 2010 et le renvoi de l'affaire au 11octobre. Cette décision était attendue car toutes les parties du dossier l'avaient sollicité.

Motus sur le pourquoi de la prolongation

Didier Berthou ne dira rien, en revanche, des motifs dont elle est assortie. Le tribunal, d'ordinaire accessible, n'a pas non plus souhaité communiquer: «Voyez avec les parties concernées». Blandine Polard, vice-présidente, qui présentera aujourd'hui en comité d'entreprise extraordinaire de la fédération, le plan de restructuration du réseau et le plan social d'établissement, ne nous a pas répondu. Le sujet est sensible.

 

Un délit d'entrave au bon fonctionnement de l'entreprise, à divers niveaux, est reproché à la gouvernance. Les élus du CE se sont assuré les services d'un avocat, Me Peters, après un vote à bulletins secrets des salariés - «Nous devons être rigoureux»-. La CFDT santé sociaux du Finistère, syndicat majoritaire du réseau, en a fait autant (Me Tygréat) et un tiers des présidents d'associations locales devaient décider d'engager, hier soir, la même démarche.

Des présidents reçus par le préfet

À Quimper, le dossier est géré directement par le préfet. Vendredi, il a reçu des présidents d'associations. Le résultat des expertises en cours, lui, ne serait pas encore connu. À un autre niveau, la secrétaire nationale de la CFDT santé sociaux a demandé à l'Union nationale un rendez-vous en urgence.

 

Les événements se précipitent sous la pression du chiffre des licenciements à venir, dévoilé dans un courrier de la vice-présidence fédérale aux associations, bien que n'ayant pas été officialisés, après présentation au CE, et validation par le conseil d'administration fédéral. 51 des 135 salariés fédéraux seraient licenciés à la mi-juillet. Pour cela, la CFDT santé sociaux du Finistère appelle aujourd'hui les salariés du réseau (4.625 personnes) à la grève et à manifester, à partir de 9h, devant l'Alizée, à Guipavas. C'est là que se tient le comité d'entreprise extraordinaire au cours duquel Blandine Polard va présenter le plan de restructuration de l'ADMR du Finistère.

  • Karine Joncqueur
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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 10:37

15 juin 2010 à 07h50 - Le Télégramme


La qualité de l'eau du lac du Drennec laisserait à désirer. Or, ce lac alimente l'Elorn, qui fournit un Finistérien sur trois en eau potable...


Trop de phosphore, trop d'azote et trop de chlorophylle: voilà ce qui ressort d'un rapport émis en novembre dernier concernant la qualité de l'eau du lac du Drennec, à cheval sur les communes de Sizun et Commana. Du coup, il aurait été déclassé pour non-conformité.

 

«On est bien embêté avec ces résultats», reconnaît Philippe Seguin, chef de service à l'Agence de l'eau de Ploufragan, qui détaille quelques chiffres: 3,6mg/litre d'azote (contre 0,4mg/l maximum préconisé) et 0,05mg/litre de phosphore (alors qu'il «devrait» être en dessous de 0,03mg/l).

 

Conséquence, cela entraîne une prolifération de phytoplancton. «Tout le monde est surpris, car on pensait que ce plan d'eau était en bon état», poursuit Philippe Seguin. Le lac du Drennec alimente l'Elorn, qui fournit 350.000 personnes en eau potable dans le département. Si ces taux n'ont pas de conséquence à court terme sur la consommation, cela inquiète l'Association pour la pêche et la protection du milieu aquatique (Aappma) de l'Elorn, son président Jean-Yves Kermarrec en tête, qui a appris la «nouvelle» par hasard.

 

En cause, selon lui, le Mougau, un petit ruisseau de 5km qui se jette dans le lac. «Si on n'est toujours pas capable aujourd'hui de régler ces problèmes de pollution dans un sous bassin-versant où il y a àpeine une dizaine de paysans, qu'est-ce que ça doit être plus bas, où l'agriculture est beaucoup plus importante...», regrette le président de l'Aappma, pour qui il ne fait aucun doute que ces taux d'azote trop élevés sont «d'origine agricole».

 

«On est actuellement à environ 25mg de nitrates par litre (maximum autorisé: 50mg/l). On va nous dire que ce n'est pas beaucoup. Mais c'est encore trop!»

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 10:22

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 10:19

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Ouest France

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 09:56

Mondialisation

Par Stéphane Fernandez (14 juin 2010)

Développer des programmes d’aides sociales, de lutte contre le chômage ou de formation des jeunes aux métiers du tourisme... Derrière cette louable apparence, un groupe d’Autrichiens s’accapare progressivement des terrains et construit des hôtels à Parajuru, petit village de pêcheurs du Nord-Est brésilien. « Une semaine à Parajuru », documentaire du réalisateur José Huerta, dresse le portrait de cette communauté en prise avec la mondialisation. Un film qui risque d’être censuré sous la pression des riches promoteurs.


© Aquilino Cesar


Un village tranquille de pêcheurs au bord de l’Atlantique au Nord-Est du Brésil. Une plage de sable fin. Une brise légère et permanente. Fortaleza, à un jet de pierre. Le cadre est idyllique. Trop même. Et c’est bien le drame de Parajuru, comme de tant d’autres villages de cette côte. Mondialisation et rêve de paysages de carte postale obligent, l’industrie du tourisme est toujours à la recherche de nouveaux paradis à vendre.


Parajuru s’est donc transformé en spot idéal pour le kite-surf, ce surf tiré par un immense cerf-volant sous la houlette d’une richissime autrichienne, Giselle Wisniewski, qui a racheté terres, maisons et hôtels sous couvert de programme social. C’est ce que montre le réalisateur José Huerta. Dans son film, « une semaine à Parajuru », il promène sa caméra de l’« hôtel-école » de Giselle aux barques de l’association de pêcheurs de Chico Mariano qui tente de défendre la plage et leurs ressources contre l’appétit des promoteurs autrichiens.


Car au-delà de l’impact du tourisme sur la communauté de pêcheur et sur le village lui-même, José Huerta essaye de démêler ce qu’une des “résistantes” au projet n’hésite pas à qualifier de « nouvelle forme de colonisation » : « Il y a 500 ans, les Portugais sont arrivés avec des colliers et des miroirs pour les échanger avec les Indiens. La colonisation a changé et les cadeaux d’autrefois se sont transformés en projets sociaux. Mais ce qu’il y a derrière, c’est la spéculation immobilière.  »


Film censuré


Il est en effet facile de proposer des cours d’anglais ou d’allemand, de cuisine et de tourisme en échange d’un travail dans l’hôtel-école. Et d’envoyer les meilleurs éléments pour un « stage » de trois mois en Autriche. Au final, les meilleurs sont recrutés dans la structure hôtelière de Giselle et payés au salaire minimum ! De quoi laisser amer un certains nombres d’entre eux qui ont pourtant cru au développement économique et aux promesses de bienfaits sociaux de ces « généreux amis autrichiens ».


Le documentaire, diffusé en 2009, vaut aujourd’hui à son réalisateur d’être poursuivi au Brésil par les promoteurs autrichiens. Huit procédures, dont une pour crime, ont été ouvertes contre José Huerta et des pressions ont été exercées sur les participants du film. Une campagne de soutien au film et à son réalisateur a été lancée. Diverses structures, dont l’association Autres Brésils, la Société civile des auteurs multimédia et Reporters sans frontières, se sont particulièrement engagées auprès de José Huerta qui attend le résultat de ces différents procès. Il risque au total plus de 60.000 euros d’amendes pour un film qui est loin d’être un brûlot et essaye de donner la parole à tous.


Stéphane Fernandez

En savoir plus

Pour soutenir José Huerta, vous pouvez acheter le DVD de son film ici.

Brésil en mouvements, films documentaires et débats sur les droits de l’homme et l’environnement, du 15 au 20 juin 2010 à Paris (20ème)

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 09:40

3 juin 2010

Après un premier congrès à Schaffhouse en novembre 2009, qui a jeté les bases d’un regroupement des forces anticapitalistes sur le plan national, le mouvement La Gauche s’est réuni à Lausanne le weekend dernier  ; quelque 200 militants y ont participé.

 

SolidaritéS* est partie prenante du processus.


Rassembler l’essentiel des forces situées à la gauche du PS et des Verts dans une seule organisation structurée sur le plan national et susciter une dynamique qui incite des militant·e·s non encore engagés dans une organisation politique à rejoindre le mouvement  : voilà un projet ambitieux, mais qui apparaît aux yeux de beaucoup comme une nécessité, compte tenu du tournant social- libéral du PS et des Verts, de l’émiettement et de la faiblesse des organisations anticapitalistes existantes, incapables d’intervenir sur la scène politique nationale, et du contexte inédit de crise économique et écologique qui rend plus urgente que jamais l’émergence d’une alternative anticapitaliste.

Programme, fonctionnement, stratégie

Pour autant, un tel rassemblement, pour être consistant et tenir sur la durée, ne peut se faire à n’importe quel prix. Il nécessite d’abord un socle programmatique commun qui dessine les contours d’un changement social anticapitaliste, démocratique, écologique, féministe. A cet égard, les discussions autour d’un premier document d’orientation politique ont permis de clarifier certains points. D’abord, il a été décidé d’ajouter une référence claire à une transformation de la société sur des bases anticapitalistes, ce qui n’apparaissait pas dans le texte initialement proposé au vote. Ensuite, en y éliminant des expressions pour le moins ambigües, telle l’idée de «  codécision  » dans les entreprises, susceptible d’être interprétée comme une promotion de la paix du travail et du partenariat social  ; à cette formulation initiale, il a été préféré de rappeler l’urgence de défendre les droits syndicaux régulièrement bafoués en Suisse et l’exigence d’une démocratie qui ne s’arrêterait pas à la porte des lieux de travail. D’autre part, un amendement a permis de souligner les liens structurels qui unissent destruction de l’environnement, réchauffement climatique et mode de production capitaliste. Enfin, d’autres amendements, proposés comme le précédent par des militant·e·s de solidaritéS, ont permis d’ajouter une dimension internationaliste et féministe au texte d’orientation qui en était dépourvu.

La priorité  : construire des fronts de résistance

La Gauche doit aussi se doter de règles de fonctionnement qui soient à l’image de la société qu’elle veut construire – c’est-à-dire favorisant une démocratie horizontale et pluraliste où les décisions ne sont pas accaparées par une minorité de professionnels de la politique. Si les statuts votés par le congrès sont à cet égard acceptables, c’est surtout dans la réalité et le fonctionnement quotidien qu’aura lieu le test de la démocratie interne  : reconnaissance du droit de tendance, circulation des informations et transparence, formations des militant·e·s et mise à niveau des débats pour que toutes et tous puissent y prendre part sont ainsi des gages incontournables de démocratie.

Enfin, le mouvement La Gauche sera inévitablement amené à des clarifications sur la stratégie à mettre en œuvre pour construire des rapports de force sociaux et changer la société. Il y a ici un point sur lequel solidaritéS ne transigera pas  : il s’agit de construire une organisation qui ne soit pas la troisième roue du char de la «  gauche plurielle  », qui ne soit pas obsédée par l’idée de siéger à tout prix – c’est-à-dire en renonçant à son programme – dans des parlements, voire dans des gouvernements, aux côtés du PS et des Verts.

De ce point de vue, la priorité de La Gauche, dans l’immédiat, c’est la construction de fronts de résistance aux attaques néo-libérales et aux politiques d’austérité qui veulent faire payer la crise aux salarié·e·s. Un travail militant dans les syndicats, dans les associations, dans les quartiers populaires et en direction de la jeunesse sont autant de passages obligés pour la reconstruction d’une gauche combative et qui ne cède pas aux illusions électoralistes à court terme.

Hadrien Buclin et Guillaume Thion


* Paru en Suisse dans « solidaritéS » n°169 (03/06/2010), p. 11..

 

* Solidarités (Suisse) était proche de la Lcr et l'est maintenant du Npa.

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 09:23
lundi 14 juin 2010 Ouest France
Un millier de personnes ont investi dimanche, dès onze heures, un champ du village de Trédudon, sur la commune de Berrien dans les monts d'Arrée, pour participer au premier pique-nique résistant de Bretagne organisé par un collectif porté par L'Autre rive, le café librairie de la commune.
L'objectif était de susciter, autour d'un rendez-vous convivial, des débats sur des thèmes proposés par les participants en réponse à l'appel lancé en 2004 par les anciens membres du Comité national de la Résistance qui estimaient alors que les conquêtes sociales de la Libération, comme la Sécurité sociale, les retraites généralisées, le droit à la culture ou la liberté de la presse, étaient sérieusement remises en cause.
Au son du Biniou-braz de Georges Cadoudal, 81 ans et légende vivante de la musique bretonne, les participants ont débattu sur le thème de la décroissance ou sur des questions telles que, comment résister au quotidien.
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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 09:03

14 juin 2010 - Le Télégramme


Le tribunal de grande instance de Brest rend, aujourd'hui, sa décision dans le dossier ADMR 29. La prolongation, pour six mois, du placement sous procédure de sauvegarde de la fédération devrait être acquise. Mais le réseau est prêt à imploser.


Les temps changent à l'ADMR du Finistère (Aide en milieu rural et périurbain). Six mois de placement sous procédure de sauvegarde de la fédération (130 salariés) ont eu raison de ses fondements, solidarité et mutualisation des moyens financiers. Le dernier acte a achevé de creuser un fossé entre des associations (20.000 clients, 4.600salariés) vertueuses et celles qui ne le sont pas, ainsi qu'avec leur gouvernance.


51 licenciements annoncés par courrier


Jeudi, chaque association, indépendante juridiquement comme l'est aussi la fédération, a ainsi reçu un courrier de BlandinePolard, vice-présidente fédérale (Yves Derrien, le président, est en vacances), informant du licenciement pour motif économique de 51 salariés fédéraux (84 suppressions de postes et 33 créations, N.D.L.R). Les conseillers techniques qui encadrent les associations, des secrétaires détachées par la fédération seraient licenciés à la mi-juillet.

 

Une méthode jugée insupportable par des salariés. Juridiquement surtout, elle paraît répréhensible. Les membres du CHSCT de la fédération l'ont fait savoir par courrier à Yves Derrien, président, avec copie à l'inspection du travail et à la médecine du travail. «Une information, en amont, au personnel de la Fédération devait être faite (comme demandé par le CE et le CHSCT) pour éviter stress et angoisse chez les salariés, et préserver leur santé mentale. Ce courrier dévoile le nombre de postes supprimés avant même que la proposition ne soit validée légalement en comité d'établissement et présenté au CHSCT (...). Nous constatons une nouvelle fois que les présidents d'associations sont destinataires d'informations précises concernant le plan de restructuration, avant même le personnel fédéral (...)».

Solidarité contestée


Bien que confidentiels, le plan de restructuration du réseau et le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), remis aux administrateurs fédéraux lundi dernier, circulent également dans quelques associations locales, alimentant les tensions. Aujourd'hui, des présidents s'élèvent contre le système de péréquation qui régit l'ADMR.

 

Il aboutit à faire payer à des associations à l'exercice positif quatre fois le montant de cet excédent, pour donner à celles qui sont principalement déficitaires. Il a été noté que, avant des démissions en cascade, elles étaient présidées par des administrateurs fédéraux. Ce n'est plus la solidarité. En 2009, vingt des 92 associations du réseau ont dégagé un solde positif (*). Après péréquation, elles ne sont plus que trois. Une trentaine de responsables locaux se réuniront ce soir, prêts à s'adjoindre les services d'un avocat. Le conseil général du Finistère et Marguerite Lamour, députée de Brest-Rural, les rencontreront dans la foulée.

* Le déficit cumulé des associations locales ADMR du Finistère, au 31décembre 2009, s'élève à 2,9M€, celui de la fédération à 1,8M€. Le passif gelé au 6décembre de la fédération s'élève à 5,8M€.

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