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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 10:39

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 10:00
Interview de Céline Caudron: Une réponse unitaire pour préparer les luttes au-delà du 13 juin (Vidéo)
Par Céline Caudron le Jeudi, 10 Juin 2010 PDF Imprimer Envoyer

 

Céline Caudron, porte-parole de la LCR et tête de liste du Front des Gauches dans le Hainaut, nous livre ici quelques opinions sur la campagne en cours et des pistes sur les perspectives au-delà du 13 juin.


À quelques jours du scrutin du 13 juin, quelle évaluation fais-tu du Front des Gauches ?


Céline Caudron: Dans le contexte actuel d'urgence et de crises, la liste Front des Gauches constitue un événement important et une réponse adéquate de la part des anticapitalistes. C'est une réponse unitaire qui peut aider à préparer et à intervenir dans les luttes après le 13 juin. À la LCR, on est donc heureux que notre appel « pour une liste unitaire de la gauche de gauche » lancé le 28 avril a pu finalement, après pas mal de péripéties, déboucher sur un tel résultat.


Et ce n'était pas gagné d'avance, loin de là ! Les difficultés ou les tensions ont été nombreuses, à la fois externes et internes. Mais quoi de plus normal lorsqu'on réunit 6 organisations différentes qui, si elles ont de nombreux points de convergence, ont aussi leurs divergences, parfois sérieuses, leurs spécificités programmatiques, leur traditions ou identités militantes particulières. Sans oublier un passé qui n'est pas exempt de rivalités, de concurrence et de méfiances. On ne doit pas se voiler la face : tout cela ne peut pas s'effacer en un coup de baguette magique.


Ça ne rend évidement pas toujours les choses faciles, mais c'est cette réelle « unité dans la diversité » qui définit au mieux le Front et qui constitue, paradoxalement, un gage de succès pour cette liste car elle nous permet de toucher des milieux différents et de mettre en commun nos forces, nos réseaux, nos moyens, nos capacités et de démultiplier ainsi notre impact, ce qui était indispensable vu le temps très court pour cette campagne. Les militantes et les militants de la LCR s'impliquent donc vraiment à fond dans cette campagne, avec le Front des Gauches.


Le travail accompli par toutes les composantes du Front est admirable et mérite le respect. En quelques jours 7 listes paritaires complètes ont été mises sur pied avec 141 candidat-e-s, des milliers de signatures de parrainage récoltées, un logo, une plate-forme commune, des affiches, des tracts, des communiqués de presse, un site Internet, des vidéos… Tout cela a été réalisé en un temps record et pour un résultat pas mauvais du tout. Tout cela n'a pas été fait sans « couacs », sans erreurs ou sans problèmes de communication mais, vu les délais, c'était inévitable et le résultat, dans l'ensemble, est vraiment impressionnant !


Le Front des Gauches rassemble presque toute la gauche radicale, sauf le PTB… (Le PTB, d'origine maoïste, est la principale force à la gauche du PS en Belgique note diu blog)


CC: Le PTB n'a pas voulu s'inscrire dans la dynamique unitaire et nous le déplorons. Partie remise ? L'avenir nous le dira car la porte peut rester ouverte. Pour l'instant, il y a de réelles divergences stratégiques : le PTB se campe comme un « parti de gauche » et pense pouvoir jouer à lui seul un rôle politique à côté du PS et des Verts. Il est clair qu'il veut « jouer dans la cour des grands » et fait tout pour se démarquer d'une gauche radicalement contestatrice du système en place et de ses partis.


Dans sa campagne, il donne l'illusion qu'il est à deux doigts de décrocher un élu qui fera le « moustique » au Parlement pour déranger les partis traditionnels et rappeler au PS qu'il est un parti de gauche. Le porte-parole du PTB, Raoul Hedebouw, a déclaré à la télé que le PS est un parti de gauche qui ne s’assume pas. A la radio, il a dit qu’il envisageait de réaliser son programme avec le PS et ECOLO comme partenaires. Or, on n'a jamais vu un moustique pousser à gauche un mammouth tel que le PS, qui a définitivement dérivé à droite.


Comment vois-tu la suite pour le Front des Gauches ?


CC: On pense qu'il est important de faire un bilan commun, mais chaque organisation devra aussi tirer un bilan global et surtout avec un peu de recul parce que depuis quatre semaines, on a le nez sur le guidon. Un bilan sérieux devra être fait, à la fois de la campagne dans son ensemble, de la collaboration au sein du Front et des résultats électoraux détaillés.

 

Mais quel que soit le résultat, une chose est sûre ; nous pensons à la LCR que, d'une manière ou d'une autre, l'expérience du Front des Gauches doit être prolongée au-delà du 13 juin. Elle constitue un point d'appui important pour l'unité dans les luttes ou pour une unité électorale encore plus large pour les prochaines élections, tout comme l'an dernier les listes LCR-PSL aux européennes ou PC-PSL-LCR-PH aux régionales à Bruxelles ont pu « préparer » le terrain pour la liste Front des Gauches aujourd'hui.


Ce bilan implique aussi la clarté : le Front des Gauches n'est pas un nouveau parti ni un mouvement politique. C'est avant tout une alliance électorale entre des organisations de la gauche radicale et écologique, qui n'ont par ailleurs pas vocation à se dissoudre, et qui ont décidé d'ouvrir leurs listes à la participation et au soutien de militant-e-s syndicaux ou associatifs. Je pense qu'un tel front correspond bien à la tactique classique du « front unique » résumé par Trotsky par la formule « Marcher séparément, frapper ensemble ». Nous avons réussi à « frapper ensemble » sur le terrain politique et électoral, c'est déjà en soi un progrès et un succès importants par rapport au passé.


Nous pensons qu'il faudra maintenant et en priorité transformer l'essai sur le terrain des mobilisations sociales. Par exemple en menant, ensemble et comme Front des Gauches, des actions de soutien aux luttes des travailleurs/euses, des sans-papiers etc. On pourrait également se mettre d'accord sur une campagne commune à mener sur le long terme, par exemple sur la réduction du temps de travail, qui permet de combiner les sensibilités sociales et écologiques des composantes du Front, ou sur la question de la dette publique.


Par ailleurs, si l’on veut « marcher ensemble », un travail programmatique et de réflexion stratégique doit être mené sur le long terme également entre les organisations partenaires afin de renforcer nos convergences et voir jusqu'où nous pourrions aller ensemble. Les banquiers et les spéculateurs ont leurs partis politiques. Les travailleurs ne disposent pas d'un tel outil : le PS ne les représente plus, c'est un parti social-libéral qui accepte l'économie de marché capitaliste et le néolibéralisme comme horizons indépassables. Les Verts l’ont rejoint en un temps record.


Il faut donc remettre à l'ordre du jour la nécessité d'un parti qui défende à la fois les intérêts immédiats des travailleurs, mais qui défende aussi une rupture avec le système capitaliste en faveur d'une société alternative qui, pour nous, doit être écosocialiste, féministe et internationaliste. L'expérience du Front des Gauches pourrait aider à faire émerger cette perspective. Tout en sachant qu'elle ne pourra être le fruit, elle aussi, que d'une montée des luttes et des résistances sociales, qui amèneront à une échelle importante parmi les salariés et les opprimés, la prise de conscience qu'il est vital et nécessaire de construire un instrument politique qui soit aussi fidèle à leurs luttes que les partis traditionnels le sont aux intérêts des capitalistes.


Comment se passe la campagne ?


CC: Les gens sont dégoûtés par ce qui se passe, par la politique politicienne menée par les quatre grands partis traditionnels qui sont tous au pouvoir et qui gèrent la crise sur leur dos. Alors que le capitalisme traverse une crise globale multiforme — sociale, écologique, économique — c'est sur la question communautaire que le gouvernement est tombé et cela au moment où le chômage, la précarité et les inégalités montent en flèche. Bref, il est clair que pas mal de gens vont s'abstenir ou voter blanc ou nul en signe de protestation et qu'il n'est pas toujours facile de les aborder avec un discours politique, même quand on se démarque nettement de la politique des partis traditionnels.


Ceci dit, quand on arrive à « accrocher » les gens, des discussions extrêmement intéressantes et enrichissantes s'engagent et c'est d'ailleurs là un des principaux intérêts de mener une campagne électorale pour une organisation comme la nôtre, c'est de prendre le pouls de ce qui vit dans la population, de l'état du niveau de conscience de classe des gens.


Il est clair que le Front des Gauches jouit d'une sympathie et d'un soutien parmi une couche relativement importante autour de nous, même si cela ne se traduit pas toujours par un soutien actif et concret. Mais on ne compte plus le nombre de personnes qui nous disent « On va voter pour vous ». Le caractère unitaire et large de notre liste est vu de manière très positive, même si ici ou là certains émettent des critiques sur telle ou telle composante du Front. Mais cette sympathie se concentre avant tout dans des secteurs plus ou moins un peu politisés ou conscientisés, parmi des militants syndicaux ou associatifs, etc. Au-delà, il ne faut pas rêver, ce n'est pas en 2 semaines de campagne top chrono qu'on aurait pu toucher et convaincre « les larges masses », même si les échos médiatiques, surtout dans les médias locaux, ont été significatifs.


Quel pronostic pour le score du Front des Gauches ?


CC: Ici ou là, une bonne surprise n'est pas à écarter, mais dans l'ensemble une « percée » est peu raisonnable évidement vu le délai court pour notre campagne. Et d'ailleurs on ne se présente pas avant tout pour faire du chiffre. Bien sûr on espère, et on fera tout pour, avoir le meilleur score possible, mais sans se faire d'illusions ni en créer outre mesure. Ce qu'on veut avant tout, c'est faire passer un message : une alternative unitaire de la gauche radicale et écologique existe et d'autres choix sont possibles face au patronat et au gouvernement.


À la LCR, on insiste tout particulièrement sur un point essentiel : ce ne sont pas les élections — surtout avec un seuil électoral fixé par les quatre gros partis de manière antidémocratique à 5% pour avoir un élu — en tant que telles qui vont inverser la vapeur en faveur de la majorité sociale, c'est l'auto-organisation et les luttes des travailleurs, des femmes, des jeunes, des immigrés, des sans-papiers, des précaires qui va fondamentalement changer la donne. Les élections ne sont qu'un baromètre qui indique, très imparfaitement dans ce pays, le rapport de forces dans la société entre le capital et le travail. Pour que les élections amènent un changement, il faut d'abord que ce rapport de forces commence à changer dans la rue avant de se traduire dans les urnes.


Justement, les perspectives sont plutôt sombres…


CC: Oui, on connaît les chiffres : 350 suppressions d'emploi par jour, 1 habitant sur 7 est pauvre (et 1 femme sur 5 !)… Et ça ne va pas s'améliorer si on ne fait rien. Les capitalistes préparent activement leur offensive d'austérité : le Bureau du Plan annonce 22 milliards d'économies par an jusqu'en 2015 sur les salaires, les retraites, les services publics… comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal. Alors qu'il y a 700.000 chômeurs, la FEB veut liquider 70.000 emplois publics ! Et pendant ce temps, les journalistes s'échinent à te demander « C'est quoi votre solution pour BHV ? »…


Ce serait risible si la situation n'était pas aussi dramatiques pour la population ! Bref, la bourgeoisie, les capitalistes et les partis de droite et d'extrême-droite à leur solde ont leur programme et préparent le terrain depuis des mois. On nous annonce qu'il faudra encore faire des « sacrifices » pour sauver « notre compétitivité ».

 

On nous dresse des écrans de fumée pour masquer les vrais enjeux et les véritables coupables. On stigmatise la population musulmane et particulièrement les femmes pour désigner un bouc émissaire à tout ce qui ne va pas. On nous ressort le thème de l'insécurité, évidement liée à l'immigration, pour faire peur aux gens et alimenter le racisme… Tout cela ne sert qu'un seul et même objectif ; nous diviser pour nous affaiblir, casser les solidarités et les résistances unitaires. Les capitalistes sont parfaitement conscients qu'ils ne sont qu'une toute petite minorité. Ils savent que si nous nous unissons ils seront balayés et c'est pourquoi ils font tout pour nous diviser.


Notre réponse doit donc être l'unité, l'unité et encore l'unité. Pas seulement dans les urnes, mais surtout dans et par les luttes, en faisant converger nos mobilisations, nos revendications. En montrant les liens, les intérêts, les besoins qui unissent les différents secteurs exploités et opprimés de la population. En soulignant sans cesse que l'ennemi est commun : le patronat, le gouvernement, les partis traditionnels et in fine ce système capitaliste barbare et inhumain, qui casse nos conquêtes sociales et détruit l'environnement.


Dans ce sens, le slogan du Front des Gauches tape dans le mille : « Tous ensemble contre leurs crises ! » C'est plus qu'un slogan de campagne électorale, c'est un appel à la résistance et à la mobilisation qui sera nécessaire au delà du 13 juin pour faire payer la crise aux capitalistes et à eux seuls !


Dans les médias: Interview de Céline Caudron dans

Le Soir (10.06.2010)  en format PDF

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:49
jeudi 10 juin 2010 (Ouest France)

Le projet de « rapprochement » a été présenté mercredi en comité d'entreprise extraordinaire. L'entreprise prendrait le nom de « Compétence » et se lancerait dans la production solaire.

« Gentil mais pas c... ! » C'est ce qu'on peut lire sur le tee-shirt, vieux de dix ans, de Serge Roudaut de FO Jabil. Il résume parfaitement son état d'esprit. La direction de Jabil-Circuit Brest a convié mercredi les syndicats à un comité d'entreprise extraordinaire. À l'ordre du jour : un projet de « rapprochement ». Pendant ce temps, des salariés ont débrayé.


Il est prévu « que 100 % des titres Jabil Circuit French Holdings détenus par Jabil Circuit seraient cédés à la société de droit américain « Compétence », filiale de la société Mercatech », assurent les élus FO et CGT du comité d'entreprise. Les salariés de Jabil Circuit SAS resteraient salariés de l'entité juridique actuelle qui changerait d'actionnaire et de nom. La cession s'effectuerait en juillet 2010.


Vers le solaire ?


Le noyau de la nouvelle société baptisée « Compétence » serait constitué en Europe de l'Ouest entre les usines italiennes et françaises, soit cinq sites de production : Cassina de Pecchi (465 employés), Marcianise (832) et Scandicci (371) en Italie, ainsi que Brest (216) et Gallargues (25).


Tout en conservant les activités de sous-traitance électronique, il est envisagé d'implanter une ligne de production solaire pour fin 2010. « On nous a dit que la production de panneaux solaires représenterait 40 à 60 emplois directs et 8 à 14 emplois indirects, poursuit Serge Roudaut de FO. De l'emploi intérimaire oui ! »


On parle de 3 à 4 millions d'euros investis pour l'implantation de la ligne de production de tuiles solaires d'une capacité de 800 000 tuiles par an pour 2012. La formation des employés démarrerait en novembre-décembre 2010.


« On n'est pas dupes »


Pour Serge Roudaut et d'autres, « on n'est pas dupes. Il s'agit d'une vente pure et simple ! ». Et de rappeler « l'accord de fin de conflit de novembre 2008 qui dit que la société et l'actionnaire de Jabil circuit SAS s'engagent pour deux ans à ne lancer aucune procédure de vente de l'activité sans accord des élus du personnel et de 80 % des salariés ».


Avec un patrimoine de 210 millions de dollars, Mercatech est une société américaine d'investissement en fonds propres... « Une petite société qu'on ne connaît pas. On nous présente un plan fondé sur la fabrication de panneaux solaires. On veut faire vite mais cela mérite une expertise sérieuse », ajoute le syndicaliste.


« Les contrats de travail des salariés Jabil Circuit ne seraient en rien modifiés », rapportent les représentants. D'après eux, la direction lancerait un referendum. Et si les salariés, qui ont « du mal à y croire », se prononcent contre ce projet ? « En gros si on n'est pas vendu là, on le sera plus tard ! » ironise Serge Roudaut.


Hier, sollicitée à maintes reprises, la direction n'a pas souhaité s'exprimer.

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:36

11 juin 2010 - Le Télégramme


Depuis l'annonce, mercredi, du projet de vente de l'entreprise Jabil à Mercatech, la tension monte chez les salariés. Après une assemblée générale à laquelle était convié leur directeur, ils n'ont pas repris le travail.


«Dans ses réponses, M. Petit ne nous a pas convaincus», informe la cgt-FO. «L'intention de la direction de vendre notre usine et toutes les usines d'Europe de l'Ouest était devenue une évidence depuis quelques mois. Plusieurs choses allaient dans ce sens : la vente de l'usine de Meung-sur-Loire en septembre dernier, le transfert de la quasi-totalité de l'activité d'Amsterdam en Hongrie, le silence de Renzo Polesel, patron de Jabil-France, depuis sa visite du 22octobre...».

 

Pour la cgt-FO, ce nouveau projet de vente intervient après l'échec de la vente de l'usine Alcatel à Jabil en 2002. «En six ans, l'entreprise a connu cinq plans de licenciement pour un total de 500 personnes licenciées. Nous constatons aussi l'échec du plan à trois ans élaboré par M. Charmet et son comité de direction en novembre 2007, lors du plan de 207 licenciements.

 

Nous constatons encore l'échec du plan à trois ans élaboré par M. Petit et son comité de direction en décembre 2008, lors du plan de licenciement de 102 personnes. Aujourd'hui, la direction revient avec un plan à trois ans basé cette fois sur la reconversion dans les panneaux solaires. En mars 2009, M. Petit parlait, au tribunal de grande instance, d'un chiffre d'affaires de 70M€ pour l'année fiscale 2011. Le nouveau plan à trois ans n'en prévoit plus que 59M€. Et, pour 2012, la direction prévoit un sérieux recul du chiffre d'affaires dans les activités actuelles.

 

Or, depuis huit ans, on nous ressasse tous les bienfaits d'être dans un grand groupe mondial de 100.000 salariés, comme Jabil. Pourquoi avoir attendu le 9juin, deux semaines avant les premiers départs en congés d'été, pour présenter ce projet de vente ? Pourquoi vouloir clore l'affaire d'ici le 30 juin ? Pourquoi M. Petit et Mme Picard ont-ils convoqué, mercredi soir, le comité d'établissement nº1 de la procédure légale pour mardi prochain, malgré l'opposition de la secrétaire ?», interroge la cgt-FO, pour qui il est permis de douter que la réalisation de cette vente profiterait à l'ensemble des salariés dans les deux ou trois prochaines années.

Pas de vente avant le 13 novembre sans accord


«Jabil ne veut plus de nous mais il y a un problème. Elle ne peut vendre notre usine avant le 13novembre sans l'accord de 80% des salariés au moins (*). Hier, la direction a été très claire en nous disant que, si nous refusions la vente aujourd'hui, nous serions vendus après le 13novembre à quelqu'un d'autre. Nous ne savons pas qui est Mercatech. Quelles entreprises en Europe de l'Ouest fabriquent des panneaux solaires ? Comment ont évolué leurs comptes d'exploitation ces trois dernières années ? Jabil est-elle prête à discuter d'une prime de transfert ? ». Toutes ces questions ne peuvent être résolues d'ici le 21 juin, estime la cgt-FO.

(*) Il s'agit d'une clause signée dans le cadre de l'accord de fin de conflit du 13 novembre 2008, sous l'égide de la direction départementale du Travail.

  • Karine Joncqueur
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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:29

11 juin 2010 - Le Télégramme


Le «Groupe des7», délégation de syndicats et d'associations de psychologues scolaires, organisait, mardi, une réunion-débat sur l'avenir des psychologues de l'Éducation nationale


 

 

Les praticiens des quatre départements de l'académie de Rennes, étaient conviés, mardi, à l'IUFM de Vannes. Face aux décisions du gouvernement, ce qui ne devait être qu'une journée de réflexion sur l'avenir de la profession s'est transformé en tribune de crise. Il y a une semaine, une révélation fortuite a, en effet, accentué les craintes des psychologues du milieu scolaire.

«Mise en extinction»

Des documents internes destinés aux inspecteurs académiques, pour supprimer des postes dans les trois prochaines années, ont annoncé trois sénarios concernant la profession. L'un d'entre eux parle de «la mise en extinction des psychologuesscolaires». Les professionnels montent au créneau pour défendre ce qu'ils considèrent comme un service public dans l'institution scolaire. «La seule chance que les jeunes ont de rencontrer un psychologue, c'est bien souvent à l'école, a expliqué un représentant syndical.Ce que nous voulons, c'est maintenir un accès gratuit de ce service à toute la population car nous agissons pour les enfants, leur famille et en direction du système éducatif». «On nous demande de recevoir tous les enfants, ceux en difficulté scolaire comme ceux qui sont en situation de handicap. C'est une bonne initiative mais cela complexifie le travail, qui ne peut se faire avec la réduction des effectifs et des moyens», tempête le «Groupe des 7» (*).

Baisse des moyens

L'organisation craint que la disparition des psychologues n'entraîne une charge supplémentaire pour les enseignants. Alors que ceux-ci voient leurs effectifs diminuer et qu'ils sortiront bientôt avec un Bac+5, «prêt pour la théorie mais très peu pour la pratique».
Cependant, ces prévisions ne devraient pas avoir de conséquences pour l'académie de Rennes car le rectorat a jugé «la présence des psychologues scolaires primordiale». Des états généraux de la psychologie à l'école sont prévus à la rentrée pour mettre en commun les réunions régionales et les psychologues participeront à la grève du24juin.

* Le Groupe des 7 est composé de Acop-France, Afpen, Snes, SNUIpp et SNpsyEN

  • Klervi Le Cozic
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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:23

11 juin 2010 - Le Télégramme


La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) des Côtes-d'Armor remonte au créneau concernant le coût des manuels scolaires.

 

Dans une lettre ouverte adressée aux parents d'élèves du département, l'association réclame la gratuité des manuels. Dans ce courrier, la fédération de parents rappelle qu'elle est opposée au système chèque livres du conseil régional (six chèques de 10 € pour chaque lycéen breton) et qu'elle a «mis en place un système de location de livres offrant aux lycéens la possibilité de disposer de tous les manuels requis pour un montant égal au chèque livres».

 

Mais, à la rentrée prochaine, la réforme des lycées va entraîner le remplacement de tous les manuels. Un renouvellement que la FCPE «n'aura pas les moyens de financer». Voilà pourquoi l'association demande au conseil régional de «revoir sa position pour mettre en place un dispositif qui garantisse réellement la gratuité des manuels scolaires».

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:16

10 juin 2010 à 20h33 -Le Télégramme


 

La direction de la Fonderie de Bretagne (ex-SBFM), qui fabrique des pièces en fonte pour l'industrie automobile a annoncé, ce jeudi, en comité d'entreprise qu'elle allait mener des travaux de modernisation (2,7 M d'euros) cet été sur la principale ligne de fabrication.


Cette ligne ne devrait pas pouvoir repartir à pleine cadence avant octobre. La Fonderie a donc demandé à ses principaux clients de transférer la fabrication de certaines pièces sur d'autres fonderies européennes.


Actionnaire à 100 % de la Fonderie de Bretagne, Renault va s'adresser à une fonderie de Roumanie. On attend encore la réponse de PSA qui pourrait transférer la fabrication de vilebrequins sur une fonderie de Charleville-Mézières (08).


La CGT a vivement réagi à cette annonce. Le syndicat redoute que la production ne revienne plus en Bretagne à l'automne.


Flore LIMANTOUR

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:10

11 juin 2010 - Le Télégramme


La SBMO (Société bretonne de modelage et d'outillages), 17 salariés, à Saint-Avé, a été mise en liquidation, hier, par le tribunal de commerce de Vannes. Cette entreprise, qui fabrique de l'outillage pour l'aéronautique, l'automobile, la plasturgie, l'agroalimentaire, subit le choc de la crise économique et de deux gros impayés.

 

L'an passé, elle avait déjà dû licencier sept personnes. Le patron et fondateur, Raymond Hervé, espère une solution de reprise.

 

Autre décision du tribunal de commerce de Vannes : le placement en redressement judiciaire de Le Gal Log, sept salariés. Le Gal Log est la filiale pour les mécaniciens des transports routiers Le Gal de Vannes ( 150 salariés ), mise en redressement le 21 mai dernier.

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 08:57

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 10 juin 2010 à 20h30 Maison des Jeunes et de la Culture de Kerfeunteun


La protection de la ressource

François Le Saux (Maire d’Elliant), Guy Pagnard (Adjoint au Développement Durable de Saint Yvi), Christine Salabert (présidente du SIVALODET), Youen Henry (membre de l’association CAREPA)

Jeudi 17 juin 2010 à 20h30
Maison des Jeunes et de la Culture de Kerfeunteun

 
La marchandisation de la ressource
. Les aspects sanitaires et sociaux en lien avec la consommation de l’eau.
Projection du film “Eau, service public à vendre“,
réalisation Leslie Franke et Hermann Lorenz, suivi d’un débat avec Michel Giraud (CLCV) et Jean-Paul Osmas (UFC Que Choisir).

Samedi 19 juin 2010 à partir de 18h
Maison Pour Tous d’Ergué Armel (Restauration sur place possible)

 

Les aspects politiques de la question de l’eau : la problématique jusqu’à Quimper
Dans quelques mois, le conseil municipal va devoir choisir entre une gestion publique directe de l’eau et une délégation de service à une multi-nationale.
Jean-Louis Linossier, Attac Rhône, membre de la CACE (Coordination nationale des Associations de Consommateurs d’Eau).
Il présentera les différentes formes de gestion de l’eau (régie(s), délégations de service public…) et la dimension souvent intercommunale de l’organisation de cette gestion.

Mohamed Larbi Bouguerra, chimiste et universitaire tunisien. i
l a également été directeur de recherche associé au CNRS et en charge du Programme mobilisateur eau de l’Aliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire. Il a publié : Les batailles de l’eau, Pour un bien commun de l’humanité, éd. Alliance des éditeurs indépendants, coll. Enjeux Planète. Il parlera du poids des multinationales de l’eau dans différents pays et des conséquences de la gestion de l’eau par leurs services.

Yves Jardin, Responsable du groupe local de France-Palestine
. Il évoquera plus précisément les problèmes de l’eau dans le conflit Israëlo-Palestinien.

Marc Laimé, journaliste spécialisé et conseil sur les politiques publiques de l’eau. Auteur du blog « Les eaux glacées du calcul égoïste »
. Il évoquera des exemples réussis d’un retour en gestion publique de l’eau dans différentes villes, les démarches qui ont été suivies et l’aspect politique de ces décisions.

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 08:48

10 juin 2010 à 08h21 - Le Télégramme


Le projet de réorganisation de Nutrea, qui prévoit de supprimer 72 emplois en particulier sur les sites de Cast (29) et Questembert (56), continue de faire des vagues.

 

La CFDT a déposé un préavis de grève pour demain à l'usine de Questembert où 31 emplois sont menacés.

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