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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 09:06

21 mai 2010 - Le Télégramme


Ce week-end, Cavan remet au goût du jour la fête de la langue bretonne, en sommeil depuis plus de dix ans. Au programme, concerts et festoù-noz, veillées et conteurs, marché artisanal et animations diverses...


Après plus de dix ans de sommeil, la fête nationale de la langue bretonne (gouel broadel ar brezhoneg) se réveille en fanfare, ce week-end, à Cavan. Jusqu'à dimanche, ce bourg féru de culture bretonne, autour de sa maison culturelle Ti Ar Vro, résonnera de concerts et festoù-noz, avec près de 200 artistes attendus.

 

Nolwenn Korbell et Gilles Servat, qui se produiront dimanche soir, en seront les têtes d'affiche. Mais la commune résonnera aussi et surtout aux accents de la langue bretonne, dont cette fête se veut un événement militant, ouvert à tous ceux qui la pratiquent et à ceux qui veulent la découvrir.

Ce soir.

À 21h, à la salle des fêtes, veillée en breton avec conteurs, chanteurs et musiciens. Entrée libre.

Samedi.

À partir de 15h, concerts, cabaret, fest-deiz et fest-noz, avec, entre autres, Dom'Duff, Francis Jackson, les frères Guichen.

Dimanche.

À partir de 15h, concerts, avec, notamment, Nolwenn Korbell (à 20h), Gilles Servat (à 21h45), Les Ramoneurs de Menhirs et Louise Ebrel (à 0h30).

 

Cabaret, fest-deiz et fest-noz, marché artisanal et forum associatif, animations pour les enfants.  

 

Pratique Fête de la langue bretonne à Cavan (entre Guingamp et Lannion).

 

Entrée 12 € pour une journée, 20 € pour le week-end. Camping et restauration sur place.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 08:56

20 mai 2010 à 18h45 - Le Télégramme


La CGT FAPT dénonce "l'arrogance de la direction de La Poste" et envisage de lancer une nouvelle grève, 15 jours après la fin de la précédente.


Dans un communiqué, le syndicat explique : "Les factrices et facteurs de Brest Rive droite ont du faire 18 jours de grève pour sauvegarder leurs emplois afin de pouvoir continuer à assurer la distribution du courrier dans les meilleures conditions ". Résultat : l'accumulation de dizaines de milliers de lettres en souffrance.

"La direction a voulu négocier au rabais"
 


À la reprise du travail, le lundi 10 mai, la CGT s'est dite ouverte à une négociation pour un accord honnête permettant un retour rapide à la normale. Mais le syndicat explique aujourd'hui que "la direction a voulu négocier au rabais et a claqué la porte de ces négociations en décidant de faire appel à des entreprises d'intérim pour écouler le courrier stocké pendant la grève ". Onze jours après la reprise du travail, les plaintes des usagers se multiplient.

Nouvelle grève ?
 


Pour la CGT : "C'est bien à la Poste de répondre aux multiples réclamations générées par ses choix. Facteurs, c'est un métier qui ne s'improvise pas, qui demande formation, expérience, professionnalisme. La direction veut faire porter la responsabilité de cette situation intolérable aux facteurs et à la CGT en incitant les usagers à se retourner contre eux ".

 

La CGT dénonce "cette attitude irresponsable" et organise demain une assemblée générale pour mettre en débat le dépôt d'un nouveau préavis de grève.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 08:54

21 mai 2010 à 07h40   Le Télégramme


Les personnels de service et d'éducation de l'enseignement privé du Finistère manifesteront, samedi, à 10 h, place Saint-Corentin à Quimper, à l'appel des syndicats CFDT et CFTC.


Ils revendiquent "une revalorisation de leurs salaires et l'aboutissement des négociations sur les classifications qui durent depuis trois ans".

 

Un transport en car est envisagé 

Brest (parking du Géant, 8 h30),

Saint-Eloi Mescoden (parking près du restaurant, 8 h 45),

Daoulas (échangeur, 9 h) 

Le Faou (place de la mairie, 9 h 15).

Inscriptions au 06.20.36.73.02.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 08:42

... à Quimper comme à Brest!

 

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 11:00

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 10:57

Image MMF : « Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous marcherons ! »

 

Depuis le 8 mars, la troisième Marche mondiale des femmes contre les violences et la pauvreté1 a commencé. Partout dans le monde, des militantes réfléchissent, débattent, écrivent des textes, élaborent des revendications, définissent leurs priorités et manifestent dans les rues pour faire entendre, encore et toujours, la voix des femmes, leurs forces et leurs exigences. Parmi elles, Nelly Martin, porte-parole de la coordination française.

 

La Marche mondiale des femmes (MMF), qu’est-ce que c’est ? Depuis quand existe-t-elle ?

 
L’idée a été lancée fin 1998 par des féministes québécoises. Elles proposaient de créer un mouvement féministe mondial antipatriarcal, antilibéral et anticapitaliste. Vu le nombre de pays qui ont répondu à cet appel (82 en 2000) et le succès des marches de 2000 et 2005, cela correspondait à un vrai besoin, je crois. Pour nous, être en marche exprime l’idée d’avancer librement, sans contraintes ni empêchements.

 

Nous sommes en marche pour dire la force des femmes organisées de manière collective, avec des expériences, des cultures politiques, des origines différentes, mais qui poursuivent un objectif commun : dépasser l’ordre actuel injuste qui engendre violences et pauvreté. Notre marche exprime également notre solidarité internationale et le fait que nous sommes vigilantes vis-à-vis des situations vécues par les femmes dans toutes les régions du globe.

Quelles sont les thèmes de la Marche en 2010 ?
 


Cette année, nous avons travaillé sur quatre champs d’action : biens communs et services publics ; paix et démilitarisation ; travail des femmes et autonomie financière ; violences envers les femmes. La diversité de nos thèmes prouve que la MMF souhaite partager ses préoccupations avec des associations et organisations moins acquises a priori à la question du droit des femmes. Nous travaillons ensemble sur des textes et des propositions de revendications.

Quelles sont les spécificités et les enjeux de la MMF cette année en France ?

 
Il y a la crise, bien sûr, dont le système capitaliste se fait fort de profiter pour rogner un peu plus nos acquis. Les prétendues solutions que veulent y apporter nos gouvernements pourraient rendre la situation des femmes encore plus critique qu’elle ne l’est aujourd’hui, en aggravant la précarisation, le chômage et la privatisation des services publics, notamment.


Nos droits acquis sont en très grand danger ! Pensons aux fermetures de centres d’IVG qui menacent le droit des femmes à avorter dans de bonnes conditions et dans les délais. Pensons aux essais de casse du service public de la petite enfance : crèches, maternelles... Pensons aux attaques sur les retraites, déjà bien maigres pour une majorité de femmes abonnées aux emplois les moins bien payés et les plus précaires. Combien de femmes pauvres en plus, à faire les fins de marché, alors qu’elles auront travaillé toute leur vie, dans et hors la maison.

 

Pensons aussi aux violences faites aux femmes, alors qu’une loi est en passe d’être votée à l’Assemblée nationale, une loi poussée par le Collectif national Droits des femmes, qui représente sans doute une avancée mais oublie les moyens financiers permettant son application. Nous devons aussi nous battre contre la montée des intégrismes religieux en réaffirmant notre attachement à la laïcité, seule capable de garantir le respect des droits et des libertés des femmes.

Quelles sont les échéances prévues ?
 


En France, nous aurons un évènement en trois parties à Paris les 12 et 13 juin : un forum national « Femmes en marche, femmes en luttes », à la salle des fêtes de Montreuil, du samedi matin au dimanche après-midi ; une manifestation nationale le samedi à 16 heures, place de la République ; un concert et banquet féministe à partir de 18 h 30, place de Stalingrad.
L’action européenne de la MMF se tiendra le 30 juin, à Istanbul, en Turquie. Il y aura un forum de discussion traitant des quatre champs d’action de la Marche, des expositions sur les luttes des femmes turques et kurdes, des actions auprès des médias et une manifestation à 19 heures dans les rues d’Istanbul.


La mobilisation mondiale de clôture se tiendra en Afrique, à Bukavu en République démocratique du Congo (RDC), un pays rongé par les conflits guerriers et où la situation des femmes a depuis longtemps atteint l’intolérable. La coordination congolaise propose deux journées consacrées à des débats sur les quatre thèmes, une journée de foire pour la souveraineté alimentaire, une journée de marche contre la guerre et pour la paix. Les activités comprendront la plantation d’arbres et l’inauguration d’un mémorial en hommage aux femmes victimes de la violence en RDC, surtout à celles enterrées vivantes dans le territoire de Mweda (Kasika). Des délégations limitées par pays se rendront au Congo pour atteindre environ 1 000 femmes, mais il semble maintenant qu’il pourrait y avoir plus de monde. La délégation européenne est de 40 femmes dont six françaises.

1. Le site français :
www.mmf-france.fr
Le site mondial : www.mmf2010.info

Propos recueillis par Lisbeth Sal et Odile Cointet

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 10:56

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Le gouvernement vient de rendre public un document d’orientation sur la réforme des retraites. Sous prétexte de « sauver » notre système de retraites par répartition, ce document continue de développer les contre-vérités afin de mieux le détruire et encourager la capitalisation et les fonds de pensions.

 

Pour le gouvernement, la seule façon de sauver notre système de retraites est de reculer l’âge de départ et d’allonger la durée de cotisation. Woerth et Sarkozy nous resservent les mêmes vieilles recettes qui n’ont qu’une seule conséquence depuis plus de 20 ans : la baisse drastique du montant des pensions.


Pour permettre à certaines organisations syndicales de valider la contre-réforme, le gouvernement propose de créer une « contribution supplémentaire de solidarité sur les hauts revenus et les revenus du capital ». Cette proposition n’a pour seul but qu’éviter la véritable solution : s’attaquer à la répartition des richesses. C’est pour cela qu’ils refusent clairement d’augmenter les cotisations patronales et les salaires.


Même si ce document n’est pas encore le projet de loi, qui sera présenté début juillet au conseil des ministres, il nous renseigne sur les grandes lignes de la contre-réforme à venir.


Si l’on veut bloquer l’offensive du gouvernement, cela suppose un rapport de forces, une mobilisation sociale, un mouvement d’ensemble s’appuyant sur la partie combative du mouvement syndical et les salariés.

 

Cette contre-réforme s’inscrit totalement dans le plan de rigueur que veut nous imposer le gouvernement pour nous faire payer leur crise. La journée de grève et de manifestations du 27 mai ne doit donc pas rester une date confidentielle comme c’est actuellement le cas dans de nombreux secteurs.

 

Cette date doit être une étape dans la construction de la mobilisation et doit être réussie. Les comités unitaires locaux sur les retraites doivent mobiliser afin qu’un maximum de jeunes, de salariés du privé comme du public, de retraités, de privés d’emploi et de précaires affichent leur détermination pour faire reculer ce gouvernement.


Sandra Demarcq

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 10:40

18 mai 2010

Une délégation de travailleurs coréens est, pour la troisième fois, venu en France pour exiger de la direction du groupe Valeo qu’elle ouvre des négociations après la fermeture de leur usine. Nous reproduisons ci-dessous le dépliant d’information que cette délégation a préparé à l’intention des travailleurs français, qui se conclut par un historique de leur lutte.


 Le groupe Valeo doit arrêter la liquidation de l’usine en Corée et engager des négociations directes en tant que responsable

Nous sommes venus pour vous informer de ce qui se passe actuellement dans notre usine en Corée du Sud et pour vous demander de la solidarité. Notre vol a pris 12 heures et c’est déjà notre troisième visite. En fait, après l’acquisition des usines coréennes en 2005, le groupe Valeo a produit des compresseurs pour les climatiseur automobiles.


En Corée, Renault-Samsung Motors, Ssangyong Motors, Hyundai Heavy Industries ont été les clients de Valeo-Corée. Celui-ci fournit également des entreprises à l’étranger telles que GM, Nissan et Mazda. C’était donc une entreprise rentable. Cependant, le 26 Octobre 2009, au moment où l’ensemble du personnel (186 salariés) se rendaient au travail, Valeo a annoncé la fermeture immédiate de l’usine sous le prétexte qu’il prévoyait un déficit.


Sans aucune consultation préalable avec le syndicat, Valeo a fermé l’usine et renvoyé ses salariés.


Comme nous étions surpris par cette décision, nous avons demandé à la direction d’expliquer la situation. Nous étions prêts à partager les difficultés rencontrées par l’entreprise dans la crise économique. Mais, la direction a refusé nos propositions. Seulement quatre jours après l’annonce de la fermeture, le 30 Octobre 2009, nous avons tous reçu un avis de licenciement. 186 salariés ont perdu leur emploi et 500 membres de famille se trouvent dans une situation difficile. Même les salariés hautement qualifiés qui ont travaillé pendant plus de 15 ans pour le développement de l’entreprise ont tous été licenciés. Parmi eux, il y a un travailleurs qui était en train de se soigner après un accident du travail.


Valeo a mis à la porte également les ouvriers qui travaillaient dans une autre usine à Gyeongju.


Durant l’une des plus grande fêtes en Corée, au moment de nouvel an lunaire (le 16 février), Valeo a fait un lock-out illégal. D’un service de sécurité, 400 hommes de ont été embauchés uniquement pour empêcher les syndicalistes d’entrer dans l’usine. Valeo a fait travailler des employés temporaires pour continuer la production. L’entreprise veut réduire les coûts, mais dépense plusieurs millions de Won pour le service de sécurité. Ce n’est pas tout. L’entreprise nous envoie des e-mails et des SMS pour menacer les travailleurs de porter plainte contre eux.


Le gouvernement régional en Corée et le Parlement accusent le groupe Valeo.


La fédération des travailleurs de la métallurgie coréenne a de son coté intenté un procès contre Valeo en raison de la violation des lignes directrices de l’OCDE. Malgré tout, l’ambassadeur français à Séoul qui connaît toute cette situation n’accepte pas de rencontrer les travailleurs coréens de Valeo.

Nous organisons des manifestations devant les 6 compagnies qui sont en relation avec Valeo. Nous faisons également des manifestations devant l’Office du Travail de la ville de Cheonan où notre usine se trouve. Plus de 200 organisations non-gouvernementales sont solidaire avec nous pour la réouverture de l’usine.


Le Conseil municipal de Cheonan et le Conseil départemental du Cungnam (département au centre de la Corée du sud), représentant respectivement les 520 mille citoyens et les 2 millions d’ habitants du département, ont envoyé une lettre de protestation au siège du groupe Valeo France et au gouvernement français. A l’Assemblé nationale en Corée, certains députés ont déjà posé des questions sur cette situation et souligné les abus du Valeo devant le Premier ministre.


Une centaine d’ouvriers sont en attente de la réouverture de l’usine depuis novembre dernier.


Nous, les ouvriers de Valeo, exigeons depuis 6 mois la réouverture de l’usine et entretenons comme toujours les machines et les outils. Aujourd’hui encore, nous continuons.


Le responsable de la section automobile de la CGT a visité la Corée pour la solidarité internationale.


En février dernier, le responsable de la section automobile de la CGT est venu voir la situation des travailleurs en Corée et il a eu de nombreuses conversations avec eux. Il nous a promis le soutien de notre lutte et la solidarité de la part des travailleurs français. Les Français et les médias ont porté attention à ce problème au cours de nos deux dernières visites à Paris, mais la direction de Valeo n’a toujours pas accepté de discuter directement avec les travailleurs coréens concernés. Pour la victoire des travailleurs, nous ne perdrons ni courage ni solidarité et nous continuerons avec ténacité à lutter contre Valeo.


Pour que les travailleurs défendent leur droit de vivre, nous vous demandons la solidarité.


En accusant les travailleurs, le Valeo a déposé une plainte auprès de la police. Nous sommes menacés par Valeo : nous sommes forcés de quitter l’usine et de payer des dédommages et intérêts. Face à notre lutte, la réponse du gouvernement sud coréen est simple : arrestation des ouvriers. Nous demandons au Groupe Valeo qui peut résoudre cette crise d’entamer la négociation directe avec nous, en assumant sa responsabilité.

Pour cesser les abus de Valeo, nous vous demandons donc de nous témoigner de votre solidarité.


Pour protester auprès du Groupe Valeo
Tel : 01 40 55 20 20 / E-mail : jose.schoumaker@valeo.com
(directeur des relations du travail du Groupe)


Union des syndicats des travailleurs du Valeo Corée
Contact pour la solidarité (metalkoreavaleo@gmail.com)

 « La direction générale du groupe Valeo doit intervenir en urgence pour le problème de VALEO COMPRESSOR KOREA (VCK) à CHEON-AN »

Une usine à laquelle nous avons consacré plus de vingt ans, Fermeture sans préavis, tous les ouvriers licenciés sans négociation du syndicat, Vente des actifs de l’usine, Plainte contre le syndicat, Réclamation au syndicat d’un dédommagement, et Demande du jugement exécutoire d’accès à l’usine


Nous sommes les ouvriers coréens licenciés de Valeo Compresseur à CHEON-AN. Nous sommes revenus en France pour la troisième fois, après douze heures d’avion qui nous ont fait traverser la moitié de la planète, la première venue à lieu du 8 au 23 décembre 2009 et la deuxième venue du 19 janvier au 1 février 2010.


En 2005, la société française en prétextant une gestion « éthique et environnementale », a acheté Valeo-Corée, société développée par les efforts des ouvrières pendant vingt ans. La société Française s’est en effet octroyée chaque année des commissions de 3,9% sur les ventes bruts de l’usine coréenne sans jamais réinvestir un centime dans les équipements coréens. Elle a enfin caché son intension de procéder à la vente du terrain de l’usine. Valeo compresseur coréen faisait des profits chaque année grâce aux efforts des travailleurs et le taux d’endettement était seulement de 28% jusqu’en 2008.


En 2009, elle a restructuré les effectifs sans négocier avec le syndicat. Le 26 octobre 2009, quand nous nous sommes rendus comme d’habitude à l’usine. Nous avons appris que le PDG de Valeo avait appelé la section syndicale pour les informer de la fermeture de l’usine. Nous avons su ensuite la liquidation de notre entreprise à compter du 30 octobre, quatre jours après par le coursier Quick service. Nous travaillions en moyenne depuis quinze ans dans cette usine de jour comme de nuit. Nous avons su faire vivre une entreprise et nos efforts n’ont pas été vains puisqu’elle était ‘saine’. Nous trouvons inadmissible que nous soyons rayés de la carte sans véritables négociations avec les représentants des salariés.


Nous ne pouvons croire que la direction générale du groupe soit à ce point inhumaine pour tous les salariés et leur famille, soit plus de 500 personnes.

En 2010, nous luttons contre la multinationale française Valeo depuis six mois sans salaire.


Aujourd’hui, nous sommes dans l’usine en revendiquant la reprise normale de nos activités, et organisons des manifestations et des rassemblements, chaque jour au centre ville, ainsi que dans d’autre site de Valeo-Corée. Le gouvernement local a envoyé une lettre au siège de Valeo (rue Bayen à Paris) grâce à l’organisation des mouvements civiques. Enfin, la République de Corée a signalé cette situation au bureau de liaison de la Corée OCDE.

Nous demandons une négociation immédiate avec un responsable Valeo compètent dans le groupe. Nous poursuivrons les actions de lutte contre le groupe Valeo. Nous comptons sur votre soutien et votre solidarité.


Pour protester auprès du Groupe Valeo
Tel : 01 40 55 20 20 / E-mail : jose.schoumaker@valeo.com
(directeur des relations du travail du Groupe)

Union des syndicats des travailleurs du Valeo Corée
Contact pour la solidarité (metalkoreavaleo@gmail.com)

 Notre lutte historique de VALEO COMPRESSOR KOREA

► 23 octobre 2009 : Réunion des actionnaires : Décision de supprimer notre usine.

► 26 octobre 2009 : Les salariés prennent connaissance de la liquidation de l’usine le jour de sa fermeture.

► 27 octobre 2009 : La direction envoie aux ouvriers une lettre leur signifiant la fin de leur contrat pour le 30 novembre, lettre envoyée par coursier.

► 1er novembre 2009 : L’ensemble des membres du syndicat organise un « sit-in » pacifique devant l’usine.

► 5 novembre 2009 : Le président du syndicat tient une conférence de presse dans l’usine et appelle à la reprise normale des activités.

► 12 novembre 2009 : Le syndicat métallurgiste coréen envoie une délégation de lutte au Japon devant le siège de Valeo en Asie.

► 18 novembre 2009 : Le directeur français Valeo se rend en Corée mais la réunion est annulée à la dernière minute.

► 23 novembre-27 novembre 2009 : Délégation de lutte au Japon, « Sit-in » devant les différentes usines Valeo en Corée (Province du GYEONGNAM et de la ville de CHANG-WON).

► 1er décembre 2009 : Le syndicat métallurgiste organise une manifestation devant l’usine Renault- Samsung Motors et des réunions devant les autres usines Valeo en Corée.

► 2 décembre 2009 : Réunion devant le siège de Valeo-Corée situé dans le Building 63 (le plus haut gratte-ciel de Séoul).

► 5 décembre 2009 : Le syndicat métallurgiste, des citoyens et des groupes civiques organisent une pétition pour condamner les agissements de la multinationale française Valeo en Corée.

► 8 décembre 2009 : Le syndicat métallurgiste envoie une délégation de lutte en France.

► 11 décembre 2009 : La notification de fin de contrat est envoyée aux salariés. Le syndicat la refuse.

► 15 décembre 2009 : Réunion et manifestation devant les usines Valeo et Renault-Samsung.

► 16 décembre 2009 : Trois partis progressistes de la province du CHUNGNAM condamnent Valeo au cours d’une conférence de presse et demandent la reprise normale des activités de l’usine.

► 17 décembre 2009 : La direction du groupe Valeo poursuit en justice le président du syndicat de l’usine, Taek-Ho Lee ainsi que dix autres membres.

► 24 décembre 2009 : La délégation de lutte du syndicat métallurgiste revient en Corée et organise un rassemblement pour établir un compte rendu.

► 25 décembre 2009 : Journée de solidarité avec les ouvriers et leurs familles.

► 29 décembre 2009 : Les membres de syndicat métallurgiste de la région du CHUNGNAM organisent un rassemblement régional devant l’usine Valeo.

► 15 janvier 2010 : L’organisation d’une deuxième venue en France.

► 19 janvier – 1 février 2010 : Lutte en France.

► 22 janvier 2010 : Rassemblement régional de CHUNGNAM devant Renault-Samsung.

► 27 janvier 2010 : Conférence de presse devant l’Hôtel de ville de CHEON-AN.

► 2 - 5 février 2010 : Lutte à l’usine de BU-SAN et de CHANG-WON.

► 5 février 2010 : Rassemblement au Bureau de Travail de CHEON-AN.

► 24 février 2010 : Rassemblement à la société d’investissements de Valeo Pacifique.

► 24 -27 février 2010 : Visite du responsable du secteur « automobile » de la CGT. ► 3 mars 2010 : Déclaration commune de la CGT et du syndicat coréen.

► 24 mars 2010 : Manifestation de la Province du CHUNGNAM pour la reprise d’activité normale de l’usine.

► 6 avril 2010 : Rassemblement au Bureau de Travail de CHEON-AN.

► 9 avril 2010 : Rassemblement dans l’usine de Valeo Corée.

► 10 avril 2010 : Journée de solidarité des membres de famille de Valeo.

► 14 avril 2010 : Rassemblement et manifestation de Valeo CHUNGNAM à la gare de CHEON-AN.

► 16 avril 2010 : Manifestation devant l’usine de la ville DAE-GOU, KYUNG-JOU, CHANG-WON, et BU-SAN, tous les mercredis, rassemblement de bougies à la gare de CHEON-AN.


Voici le liens vers deux vidéos sur les initiatives précédentes des travailleurs coréens envers la direction de Valeo :

http://www.dailymotion.com/video/xb...

http://www.dailymotion.com/video/xb...


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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 10:38
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17 mai 2010

 

Malgré les demandes répétées des dirigeants du Front uni pour la démocratie et contre la dictature (UDD) de négocier une trêve, le gouvernement d’Abhivit Vejjajiva a envoyé des chars militaires « nettoyer » le quartier de Rachaprasong et a donné l’ordre à l’armée de tirer sur les Chemises rouges qui occupent un secteur de Bangkok.

 

L’escalade de la répression a franchi un pas supplémentaire.

Déjà, ces derniers jours les snipers et les militaires étaient responsables de plusieurs dizaines de morts.


Les Chemises rouges réclamaient de nouvelles élections et la démission du Premier Ministre, Abhisit Vejjajiva, mis en place en décembre 2008 à la faveur d’un renversement d’alliance au parlement organisé par les militaires. Le gouvernement a donc choisi d’écraser toute contestation démocratique des élites au pouvoir.


Pour éviter un bain de sang et de nouveaux morts, des dirigeants des Chemises rouges ont décidé d’arrêter le combat et de se rendre.


Le NPA, solidaire du petit peuple thaïlandais, condamne la répression en cours et exige l’arrêt de l’intervention militaire contre les Chemises rouges.

Avec l’instauration du couvre-feu, une chape de plomb va s’abattre sur la Thaïlande au détriment des libertés démocratiques.


L’assassinat de manifestants qui réclament la justice et le respect de la démocratie n’est en rien une solution à ce conflit politique.


La solidarité internationale doit s’exercer en défense des Chemises rouges et de leurs dirigeants pour les protéger de la vengeance d’Etat qui pourrait mettre leurs vies en danger.


Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)

Le 19 mai 2010.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 10:36

FEM
12 mai 2010

Le Comité sectoriel de l’Automobile de la Fédération européenne des Métallurgistes (FEM) et les organisations françaises affiliées à la FEM condamnent fermement la conduite de Valeo dans ses activités en Corée du sud.


Ignorant complètement les règles de la responsabilité sociale d’entreprise et les droits les plus fondamentaux des travailleurs, Valeo a fermé sans annonce préalable son site de fabrication de Cheon-An qui fait partie de la division de Valeo Compressor en Corée. Les travailleurs ont été mis à la porte sans aucune indemnité ou quelconque aide. Ils ont reçu une notification officielle de la fermeture seulement après les faits.


Basé en France, Valeo est un fournisseur majeur de l’industrie automobile, qui compte parmi ses clients en Corée du sud Renault-Samsung Motors, Ssangyong Motors, Hyundai Heavy Industries ainsi que GM, Nissan et Mazda.

Il est tout simplement inacceptable que Valeo exploite les déficiences du droit du travail en Corée du sud. La liste des violations des droits de l’OIT y est longue, et les syndicats des métallurgistes ont déjà déposé de nombreuses plaintes auprès de l’OIT contre ce pays.


Ayant sa maison mère en Europe, la Direction de Valeo connaît parfaitement les règles et les lois qui accompagnent la fermeture d’une entreprise, notamment en ce qui concerne la participation des travailleurs et leurs droits à l’information et la consultation.


En France, tenter de fermer un site de production sans respecter les règles serait impensable ; les travailleurs toucheraient des indemnités et bénéficieraient d’une aide au replacement avec, si nécessaire, de vastes programmes de reconversion et de relocalisation.


Le Comité sectoriel de l’Automobile de la FEM et les organisations françaises affiliées expriment leur solidarité avec les travailleurs de Valeo en Corée du Sud qui subissent les conséquences de cette décision unilatérale de Valeo. Ils condamnent fermement la conduite de Valeo en Corée du Sud.


La Direction générale de Valeo doit maintenant ouvrir d’urgence des négociations avec les représentants des travailleurs de Valeo en Corée du Sud pour définir des mesures d’aide à la main d’œuvre touchée sur place. Les syndicats européens soutiendront leurs collègues sud coréens pendant leur lutte, et le Comité d’entreprise européen de Valeo suivra de près ce processus.


Pour la FEM et ses organisations affiliées, il est indispensable de définir des principes fondamentaux pour gérer les cas de restructurations d’activités internationales. Il ne devrait pas être permis que Valeo abuse des déficiences du droit du travail dans les pays étrangers, une situation qui ne se produirait jamais dans ses activités européennes.


Valeo doit réaliser que le travail n’est pas une marchandise, et que son code de Responsabilité sociale d’entreprise crée des obligations pour l’entreprise. La législation sociale doit être respectée.


Les autorités publiques en Europe doivent prendre en compte la situation des droits fondamentaux des travailleurs en Corée du Sud lorsqu’elles négocient avec le Gouvernement Sud Coréen.


Cette résolution sera traduite dans les différentes langues des organisations affiliées de la FEM et transmise aux travailleurs de Valeo en Europe.

Séville, 12 mai 2010

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(pays Valencian)

 

 

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  Concert à Lannion

 

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Dimanche 28 avril

Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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