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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 09:24


Traduction des paroles de la chanson :

(chanson de Gisso Shakeri (Karzar) peut être téléchargée avec d'autres à cette adresse)

Les oiseaux de la liberté volent au loin
Nous les voyons depuis les fenêtres à barreaux
Assises en silence plein de tristesse
Dans le coin de nos chambres !
L'avenir est de plus en plus flou chaque minute !
Prisonnières dans la plus sombre des nuits
Même la lune part au loin !

Debout et finissons-en
Quel est ce genre de monde ?
Nous ne pouvons plus attendre
C'est l'heure du combat !
C'est l'heure du combat !

Témoins de femmes condamnées à la mort par lapidation
Etre amoureuses est leur crime
Les liens du travail et du capital brisent le dos des ouvriers
Partout des enfants affamés, tristes et en larmes
Les rêves et l'imagination s'effritent et disparaissent

Debout et finissons-en
Quel est ce genre de monde ?
Nous ne pouvons plus attendre
C'est l'heure du combat !
C'est l'heure du combat !

A moins que nous ne brisions nos chaînes
L'ignorance, la religion et le capitalisme poussent l'humanité à sa perte !
Par nostalgie pour la libération et la liberté
Les corps de jeunes sont pendus sur les arbres des places publiques

Debout et finissons-en
Quel est ce genre de monde ?
Nous ne pouvons plus attendre
C'est l'heure du combat !
C'est l'heure du combat !

Cliques sur le bandeau pour l'info sur l'Iran

capture1iran.png

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 09:19

salaires


Hong Kong May Day 2010, 5,000 took to the streets to demand a minimum wage of HK$33

Chine,

Hong Kong

pour un salaire minimum de 33 yuans

éclatant de vie

le secteur de la restauration rapide a été particulierement visé dans cette bataille pour le salaire minimum.   

La présence dans la métropole chinoise de plus  de 250.000 migrants en provenance d'Indonésie, des Philippines, du Népal et d'autres pays asiatiques , souvent employés comme domestiques, a rajouté un caractère encore plus coloré et internationaliste à la bataille menée par les syndicats indépendants de Hong Kong Confederation of Trade (HKCTU) 

plusieurs sources, dont

http://chinaworker.info/templates/images/logo.png

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 09:04

KZD-2.jpg

 

 

Le IVe Congrès national des délégués du Syndicat libre “Août ’80” (WZZ “Sierpien ’80”), qui s’est tenu le 26 mars 2010 à Ruda Slaska (région de Silésie au sud de la Pologne) a décidé que le syndicat poursuivra les efforts afin de construire le Parti polonais du travail (PPP) et soutiendra les candidatures de ce parti lors des prochaines élections. La mort du président Lech Kaczynski a accéléré les échéances : une élection présidentielle anticipée aura lieu le 20 juin.


A cette occasion le PPP présente la candidature de Boguslaw Zietek, dirigeant du parti et du syndicat et a déposé170 000 signatures citoyennes de soutien (le législation polonaise exige 100  000 signatures pour pouvoir se présenter).


Boguslaw Zietek a commencé à militer pour les droits des travailleurs en étant encore lycéen. Il a été emprisonné 18 mois par la dictature du général Jaruzelski.

 

Il a coorganisé de nombreuses grèves en Pologne, dont la plus grande grève d’occupation de la sidérurgie à Huta Katowice en 1992 et les mobilisations des mineurs de fond.

 

Il a pris part aux mouvements des travailleurs de la Santé, en particulier des infirmières et sages-femmes, qui durant trois semaines ont occupé le devant de la scène en Pologne en installant un «village blanc» devant la chancellerie du Premier ministre en juin-juillet 2007, activement soutenu par les mineurs de fond d’“Août ’80”.


Parmi les neuf candidats à la présidentielle en Pologne, il est le seul qui aspire à représenter les intérêts des travailleurs et non ceux des employeurs, le seul qui lutte contre le privatisations, contre l’austérité, pour une alternative au capitalisme, c’est-à-dire «la socialisation des secteurs de l’économie et des institutions essentielles pour le développement du pays et pour la satisfaction des besoins sociaux» qui «constitue le fondement permettant de développer l'autogestion des travailleurs».

 

Il est le seul à exiger l'avortement libre et gratuit. Le seul qui demande à ce que l'Église catholique polonaise — le plus grand propriétaire terrien dans ce pays — soit soumis à l'impôt…

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 09:01


 En Bretagne, nous avons recensé des dizaines d’officines locales, sous-traitantes de Pôle Emploi qui sont chargées de «suivre» certains «demandeurs d’emploi» de longue durée : De l’activisme sans obligation de résultats !

 

 

 


Pour 6 mois de «suivi» ces boites perçoivent 1995 € par personne — pardon, par «livrable», puisque tel est le vocabulaire officiel de leurs échanges avec Pôle Emploi !


Ces «spécialistes» de la recherche/placement ne prennent pas de gants. Dès le début des «Trajectoires» (3 mois, 6 mois, 8 mois) il faut que le chômeur signe un «contrat» impossible :


— Entretiens fréquents avec un «conseiller» qui contrôle l’activité frénétique de réécriture des CV et autres lettres de motivation, les recherches «autonomes» tous azimuts, etc. L’important étant de brasser des informations, de produire des données, d’écrire n’importe où chaque jour en laissant de côté les contraintes de la personne (enfants, véhicule, logement, santé…).
— Ce «conseiller» est là pour exercer une pression permanente par courriel, SMS, téléphone pour maintenir chacun dans un activisme sans autre objectif que de prouver au commanditaire Pôle Emploi qu’on a fait bouger le chômeur «inerte».
— Par ailleurs le «conseiller» est explicite : Il est là pour rendre compte à Pôle Emploi des faits et gestes des «demandeurs d’emploi» … et livre même un bilan caractérologique sur la personne «suivie» !

De la sorte, Pôle Emploi est averti immédiatement par la liaison informatique «DUDE» des cas d’absence, de refus d’activités, d’opposition au «conseiller».


Très clairement ces coatches font le sale travail de ségrégation, de flicage, de dénonciation des chômeurs et précaires, sur directives de Pôle Emploi.

Il s’agit, au nom d’un hypothétique et improbable retour à l’emploi sous CDI, d’écarter les chômeurs de longue durée et/ou en fin de droits par des pratiques de harcèlement technique (plus d’emploi du temps personnel !) et moral (menaces explicites de radiation, manipulations mentales délibérées).

 

C’est pourquoi nous pensons qu’il est prioritaire de neutraliser ces exploiteurs et leurs directions (Il y a même des GRETA publics dans le lot !) Et de dénoncer haut et fort leurs dispositifs juteux de liquidation des personnes légitimement aidées.

À bas Pôle Emploi / Big Brother et ses sbires
qui s’engraissent sur la misère à étouffer !

Coordination bretonne :
AC 35 Rennes, MCPL Rennes, CBECIS Brest, AC Quimper, APEIS Finistère, MNCP Morlaix, collectif Lannion, AC Trégor, SEMSIS Trégor, AC Saint Brieuc, MNCP Vannes.
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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 08:54


Il y a urgence à s'unir pour contrecarrer le projet gouvernemental sur le financement des retraites . C'est pourquoi un collectif sur le bassin de Châteaulin allié aux secteurs de Crozon et Pont-de-Buis va se mettre en place.

La première réunion aura lieu

MARDI 25 MAI à 20H30 à Châteaulin , salle Penmez

(direction la gare puis prendre à droite vers le terrain de rugby :la salle se trouve en face de la coop de St Yvi ).

Faites le savoir autour de vous , notamment auprès des jeunes !
"Résister , c'est créer" , alors , soyons inventifs !
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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 08:34

 

Youenn Gwernig. À la télévision... et sur le web

 

14 mai 2010 Le Télégramme


La Saint-Yves, fête des Bretons, prend cette année une nouvelle ampleur; et ce sera l'occasion de rendre hommage à l'un de nos Yves les plus connus, YouennGwernig.

 

Déjà, sa commune natale de Scaër (29) multiplie les rendez-vous pour honorer la mémoire de cet artiste touche-à-tout qui nous a quittés en 2006; ce sera encore le cas ce week-end avec notamment un concert du Trio EDF demain soir. Et France 3 Bretagne s'associe aussi à cet hommage en programmant deux documentaires de 26 minutes, réalisés par Jean-Charles Huitorel, et sous-titrés en français, qui seront diffusés dans le cadre de l'émission Red an Amzer les dimanches 16 et 23mai, à 11h30.

 

Le premier décrit le parcours de cet homme hors du commun qui vivra notamment plus de dix ans à New York, dans les années 60, où il deviendra l'ami du célèbre Jack Kerouac, apôtre de la «beat generation». Avant d'être un des acteurs les plus actifs du premier «revival» breton, dans les années 70, au côté de Stivell, Servat et autres Tri Yann. Le second documentaire laisse la parole à de nombreux chanteurs qui interprètent encore le répertoire du «grand Youenn».

En ouverture du cyber fest-noz


Précision importante: ces deux documentaires feront aussi l'ouverture du 12e cyber fest-noz, programmé le samedi 22mai, à partir de 19h. Ils seront donc visibles ce soir-là par la planète entière, et notamment par les Bretons... de NewYork, où des festivités sont également prévues dans ce cadre.

 

 

Cyber : l'hommage à Gwernig(Ouest France)
vendredi 14 mai 2010

La douzième édition du plus grand fest-noz interactif célèbre, avec France 3, le poète et l'artiste engagé.

Né à Scaër (Finistère), en 1925, Youenn Gwernig était sculpteur sur bois. Mais, dans les années 1950, le métier se perd, tué par le formica. Comme beaucoup de ses compatriotes du Centre-Bretagne, le « Grand Youenn » s'expatrie à New York où il s'embauche, un temps, auprès d'artisans italiens.

Ses douze années passées aux États-Unis (pays dont il prendra la nationalité) seront celles de multiples rencontres. Notamment avec les artistes de la Beat Generation, dont l'écrivain et poète Jack Kerouac, avec qui il se lie d'amitié. Gwernig, le folk singer, avait le projet de faire découvrir la Bretagne à Kerouac. La disparition de l'auteur de Sur la route, en 1969, empêchera ce retour aux sources bretonnes des deux hommes.


En duplex de New York


Dès la fin des années 1970, le cinéaste Jean-Charles Huitorel a enregistré Youenn Gwernig, en entretien et en concert. Il a retrouvé quelques images familiales de la période américaine du sculpteur-poète et puisé dans le fond d'archives, plus important, de l'INA.


Il en a fait deux films documentaires de 26 minutes. L'un, Gant Youenn Vraz (Avec le Grand Youenn), retrace le parcours de Gwernig, ses créations en breton, français et anglais, sa vision de la Bretagne et du monde. L'autre, En-dro da Youenn (Autour de Youenn) réunit les chanteurs et musiciens qui ont interprété Gwernig : Graeme Allwright, Gilles Servat, Nolwenn Korbell, les frères Quefféléant, Dan ar Braz, le Trio EDF, etc.


France Télévisions (Youenn Gwernig, décédé en 2006, fut aussi le directeur des programmes en langue bretonne de France3) a coproduit avec Aligal Production ces deux documentaires.


Ils seront projetés au Musikhall de Rennes et diffusés sur Internet, le samedi 22 mai, dans le cadre du douzième cyber fest-noz d'An Tourtan. Avec un duplex en direct de New York, où Youenn Gwernig reste une figure emblématique pour tous les émigrés d'origine bretonne.

 

Note:


Grâce à Denez Abernot, dans le cadre de notre "prise de conscience de la question bretonne" les rédacteurs de "Bretagne Rouge" journal de la LCR Brest Quimper, avait pu interviewer Youenn Gwernig en 1976.  Nous lui avions présenté notre réflexion en cours sur la Bretagne contenue dans un numéro de "Critique Communiste", spécial Bretagne, Alsace, Occitanie...

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 08:27

14 mai 2010  Le Télégramme


À la suite d'un débrayage lancé à l'appel de la CGT et de la CFDT, le ferry L'Armoriqueen partance pour Plymouth a appareillé de Roscoff mercredi après-midi avec deux heures de retard. Les deux syndicats qui réclament une modernisation du système de classement des marins exigent de la direction de Brittany Ferries l'ouverture de négociations. Le classement du régime social de l'Enim, qui date de 1952, est de plus en plus décrié par les personnels. Les syndicats dénoncent aussi l'absence de hausse générale des salaires et le développement de la précarité: départs en retraite non remplacés, contrats à durée déterminée qui se prolongent...

Roscoff et Ouistreham


Avant de bloquer l'appareillage de «l'Armorique», les manifestants ont occupé pendant quelques heures le siège de la compagnie à Roscoff. Hier, c'était au tour du Normandie d'être bloqué à Ouistreham. Le départ vers Porstmouth, initialement prévu à 16h30, n'a pu avoir lieu qu'à 20h30.

 

Brittany Ferries. Un débrayage à l'origine de deux heures de retard de l'Armorique

13 mai 2010 Le Télégramme


A la suite d'un débrayage lancé à l'appel de la CGT et de la CFDT, le ferry de la Brittany ferries L'Armorique, en partance pour Plymouth, a appareillé de Roscoff (29), mercredi après-midi, avec deux heures de retard.


Les deux syndicats qui réclament une modernisation du système de classement des marins exigent de la direction de l'armement l'ouverture de négociations. 

Le classement du régime social de l'Enim qui date de 1952 est de plus en plus décrié par les personnels. Les syndicats dénoncent aussi l'absence de hausse générale des salaires et le développement de la précarité : départs en retraite non remplacés, contrats à durée déterminée qui se prolongent ...


Avant de bloquer l'appareillage de l'Armorique, les manifestants ont occupé pendant quelques heures le siège de la compagnie à Roscoff. Les deux syndicats n'écartent pas la possibilité de nouvelles actions dans les jours à venir.

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 09:50

La solidarité internationale, qui s'organise en soutien aux femmes agressées de Hassi Messaoud, risque d'embarrasser les autorités algériennes, qui préfèrent nier ce drame survenu dans une ville pétrolière ultra-sécurisée… Les associations de femmes, elles, ne comptent pas se taire.

En Algérie, quand une femme est agressée, lynchée, on dit qu'elle est prostituée. Quand elle dépose plainte, on dit qu'elle est manipulée. Quand elle suscite la solidarité internationale, on la trouve carrément suspecte.

Les femmes de Hassi Messaoud, ville pétrolière du sud algérien, accumulent toutes ces tares aux yeux des autorités du pays. En avril dernier, plusieurs dizaines d'entre elles ont été agressées, violentées et volées par des bandes d'hommes armés. Et leur cause « ose » bénéficier du soutien de femmes en France…

L'appel des algériennes, « Halte à la fatalité à l'encontre des femmes », circule sur Internet, tandis qu'un Collectif de solidarité s'est créé, à Paris, le 20 avril 2010, afin de dénoncer ces violences, l'impunité des coupables et le silence, considéré comme complice, du pouvoir algérien.

Un rassemblement devant l'ambassade d'Algérie à Paris

Parmi elles, l'Initiative féministe européenne a remué ses réseaux afin que tous les pays européens déposent des lettres de demande de soutien d'audience aux ambassades algériennes. Ce qui s'est fait en Belgique, en Suède, et même au Canada.

Enfin, lundi 10 mai, toutes ces organisations ont appelé à un rassemblement devant l'ambassade algérienne, à Paris. (Voir la vidéo)


Même si le rassemblement n'a été permis qu'à quelques rues de l'ambassade protégée par trois cars de police, son initiative même dérange les autorités algériennes. Sans le travail de la journaliste Selima Tlemçani, du quotidien algérien El Watan, cette affaire n'aurait aucun écho.

C'est en avril dernier que cette reporter, célèbre, entre autres, pour son combat de terrain contre l'intégrisme depuis plus de quinze ans, va enquêter sur les violences de Hassi Messaoud.

La plupart des victimes ont émigré dans cette ville pétrolière pour y gagner leur vie. Divorcées ou répudiées, elles y vivent seules, ou avec leurs enfants. Autrement dit, sans tutelle d'homme, dans ce pays encore régi par le code de la famille de 1984 qui, même amendé en 2005, considère la femme comme une mineure à vie.

Les deux dernières semaines de mars et les premiers jours d'avril, une bande d'hommes armés et cagoulés forcent la porte du domicile de plusieurs travailleuses, les pillent, les frappent et tentent d'en violer une. Leur récit, publié, est terrifiant.

« Les forces de l'ordre n'ont pas protégé les victimes »

Dans le pays, une quinzaine d'associations de défense de droits des femmes et de droits humains se réunissent en comité de soutien à ces victimes. Leur voix est peu relayée.

Le comité ambitionne pourtant, aujourd'hui, de devenir un observatoire de veille pour alerter sur les violences à l'égard des femmes.

Le comité a été « choqué par les violences subies par les femmes travailleuses et par l'inertie des forces de l'ordre qui n'ont pas protégé les victimes […] », a déclaré Cherifa Bouatta, son porte-parole, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADH) à Alger, il y a quelques jours.

« […] Il est important d'inscrire notre action dans la durée et la pérennité. Ces femmes sont des citoyennes à part entière et elles ont le droit d'aller où elles le veulent.

L'Etat a le devoir de les protéger. […] L'impunité, qui a régné en 2001, a engendré la récidive en 2010. »

2001… Terrifiant flash-back. Nous sommes le 13 juillet. Dans cette région, la température peut atteindre 60 degrés à l'ombre. Pour supporter cette fournaise, une seule raison. Elle est économique.

« Je vois la situation des femmes régresser »

Ici, les multinationales s'appellent Total, Schlumberger, les femmes, qui y sont souvent employées au ménage, obtiennent des salaires au-dessus de la moyenne nationale. Ce soir-là, après le prêche virulent d'un imam vociférant contre les femmes, des centaines d'hommes se sentent légitimes pour aller lyncher, littéralement, une quarantaine de femmes.

Deux d'entre elles, Rahmouna Salah, et Fatiha Maamoura, sont « Laissées pour mortes », titre de l'ouvrage dans lequel elles oseront témoigner des cruautés subies aurès de la comédienne Nadia Kaci, co-auteur.

Ce livre a été publié en février 2010. Sans que ces deux victimes n'aient imaginé, qu'à peine deux mois plus tard, l'horreur se reproduirait. Sans l'imaginer, mais sans, non plus, en être surprises.

La justice n'a-t-elle pas minoré leur dossier ? Peu de condamnations effectives, plusieurs par contumace et aucune indemnisation. Et l'Etat algérien n'avait-il pas promis, à ces femmes démunies, un travail et un logement après le drame ? Elles attendent toujours. Nadia Kaci raconte, d'une voix douce et ferme à la fois :

« Aujourd'hui, les victimes, auteurs de ce livre, sont tristes. Elles avaient de l'espoir après sa publication, et elles voient que ça recommence, encore et encore…

Et moi aussi, je suis triste, je vois la situation des femmes régresser. »

Car même si depuis l'article d'El Watan, la police effectue désormais des rondes dans les quartiers, et que les attaques ont cessé, les femmes restent dans ce pays une cible facile, évidente, et surtout, considérée comme légitime. C'était inhérent à la société algérienne avant la montée des intégristes, par l'officialisation du code de la famille.

« Se taire, c'est tuer ces femmes »

L'islamisme des années 90 n'a fait que conforter cette tradition machiste et patriarcale. Dans ce pays, une femme comptera toujours moins qu'un homme. Ou ne comptera pas du tout. Lorsque SOS femmes en détresse, association féminine de terrain, a alerté la police et la gendarmerie de cette ville ultra-sécurisée dès le 4 avril, dernier jour de l'agression, celles-ci n'ont concédé à effectuer des rondes seulement 24 heures plus tard. Mais comment coffrer des coupables puisque, cagoulés et silencieux, on ne peut les identifier ?

En 1997, au moment des massacres de Benthala, pas un répresentant du gouvernement ne s'était rendu sur les lieux. Les inondations d'Alger de 2001, ou le tremblement de terre de la même année, ne les avaient guère plus émus…

Comment ne pas s'étonner que pas un élu -ou quasiment aucun représentant de parti- n'a élevé la voix dans le pays, sur le drame des femmes de Hassi Messaoud ? Seul un écho international donnera du poids à celles et ceux, minoritaires, qui se battent pour tenter de bousculer cette inertie des autorités et, plus généralement, cette impunité instaurée comme règle d'or d'état.

Nadia Kaci, arrivée d'Alger depuis peu, en est convaincue : « Se taire, c'est tuer ces femmes ». Surtout, précise-t-elle, lorsque longtemps, pétri de nationalisme, prendre la parole s'apparentait à trahir son pays. Affranchies de cette culpabilisation, les Algériennes maudissent aujourd'hui le silence. (Voir la vidéo)

Vidéos Samia Allalou.

« Laissées pour mortes » de Rahmouna Salah, Fatiha Maamoura, Nadia Kaci - éd. Max Milo - 18 €.

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 09:47

Le mur vandalisé par le Bloc Identitaire (maire de Billère).

Info signalée par un internaute

 

 

 

 

 

Samedi dernier à Billère, près de Pau, des membres du Bloc identitaire, un mouvement proche de l'extrême droite, ont recouvert de peinture le Mur des expulsés, une fresque en hommage aux étrangers expulsés de France. Le maire a fait nettoyer la souillure dès lundi matin, mais le feuilleton est loin d'être terminé.


Depuis son inauguration le 5 septembre dernier, déjà perturbée par des militants ultranationalistes du Bloc identitaire, le Mur des expulsés de Billère est au centre de toutes les attentions. Outre la contestation active des membres du Bloc, le maire PS Jean-Yves Lalanne doit aussi faire face à une décision de justice.


La fresque originale.

 

Peu après l'inauguration de la fresque, Philippe Rey, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, a attaqué en justice le maire, jugeant qu'une « expression ayant une connotation politique » n'avait pas sa place sur le mur d'une salle communale.


Le tribunal administratif lui a donné raison lors de son jugement du 12 janvier, enjoignant le maire à retirer la fresque pour motif du « non respect de la neutralité du service public », sans préciser de date d'exécution du jugement.

Le maire a fait appel de la décision, mais le préfet insiste pour que la fresque soit rapidement retirée, comme il l'a rappelé dans un communiqué publié lundi :

« Le maire a l'obligation de procéder à cet effacement, l'appel qu'il a introduit n'ayant pas d'effet suspensif. »

M. Lalanne rétorque qu'il n'est pas question de retirer la fresque tant qu'il n'a pas utilisé « tous les recours administratifs ».

Passage à l'acte

Les militants du Bloc identitaire, eux, n'ont pas attendu. Samedi, ils ont recouvert d'une peinture jaune et beige le Mur des expulsés, en taguant le message : « C'est fait, M. le préfet ». Une action revendiquée sur leur site.

La peinture à l'eau a pu être retirée par les services techniques de la ville mais la mairie, qui ne veut pas en rester là, a porté plainte.

Interpellé par les identitaires, le préfet n'a pas directement condamné cet acte. Mais il s'en est détaché dans un communiqué en insistant sur l'action de justice en cours :

« Il est du devoir des responsables publics, et notamment du maire, de respecter le droit et d'exécuter les décisions de justice.

En cas de défaillance de leur part, c'est bien évidemment selon les seules procédures légales que le respect du droit doit être obtenu. »

Le maire de Billère, joint par téléphone, s'étonne du « harcèlement du préfet » pour une « simple fresque ». Il lui demande de retirer sa plainte et de régulariser deux étudiantes comoriennes sans-papiers sur qui a rejailli l'affaire :

« Le préfet doit se dissocier de ces actes et régulariser les deux étudiantes comoriennes qui sont inscrites à la faculté de Pau et ne troublent pas l'ordre.

Ce qui trouble l'ordre, c'est le zèle du préfet et de l'administration à harceler ces personnes-là. Maintenant il ne faut plus des mots, mais des actes. »

M. Lalanne, qui loue « la résistance des associations à la politique de l'identité nationale », veut rencontrer le préfet pour réitérer ses demandes.

Conscient que cette affaire met les militants de la droite conservatrice sur le devant de la scène, le maire n'en est pas moins déterminé :

« On ne va pas se coucher sous prétexte de ne pas faire de publicité aux ultranationalistes ».

Photo : le mur vandalisé par le Bloc Identitaire (maire de Billère) et la fresque originale.

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 09:43

 

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