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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:33

d’une actualité redoutable, sur les dettes publiques.
dimanche 9 mai 2010


Extrait du "Capital" de Karl Marx, Livre I, Section VIII, chapitre XXXI.


"(...)Le système du crédit public, c’est-à-dire des dettes publiques, dont Venise et Gênes avaient, au moyen âge, posé les premiers jalons, envahit l’Europe définitivement pendant l’époque manufacturière. Le régime colonial, avec son commerce maritime et ses guerres commerciales, lui servant de serre chaude, il s’installa d’abord en Hollande. La dette publique, en d’autres termes l’aliénation de l’État, qu’il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l’ère capitaliste.


La seule partie de la soi-disant richesse nationale qui entre réellement dans la possession collective des peuples modernes, c’est leur dette publique . Il n’y a donc pas à s’étonner de la doctrine moderne que plus un peuple s’endette, plus il s’enrichit. Le crédit public, voilà le credo du capital. Aussi le manque de foi en la dette publique vient-il, dès l’incubation de celle-ci, prendre la place du péché contre le Saint-Esprit, jadis le seul impardonnables.


La dette publique opère comme un des agents les plus énergiques de l’accumulation primitive. Par un coup de baguette, elle doue l’argent improductif de la vertu reproductive et le convertit ainsi en capital, sans qu’il ait pour cela à subir les risques, les troubles inséparables de son emploi industriel et même de l’usure privée.

 

Les créditeurs publics, à vrai dire, ne donnent rien, car leur principal, métamorphosé en effets publics d’un transfert facile, continue à fonctionner entre leurs mains comme autant de numéraire.


Mais, à part la classe de rentiers oisifs ainsi créée, à part la fortune improvisée des financiers intermédiaires entre le gouvernement et la nation - de même que celle des traitants, marchands, manufacturiers particuliers, auxquels une bonne partie de tout emprunt rend le service d’un capital tombé du ciel - la dette publique a donné le branle aux sociétés par actions, au commerce de toute sorte de papiers négociables, aux opérations aléatoires, à l’agiotage, en somme, aux jeux de bourse et à la bancocratie moderne.


Dès leur naissance les grandes banques, affublées de titres nationaux, n’étaient que des associations de spéculateurs privés s’établissant à côté des gouvernements et, grâce aux privilèges qu’ils en obtenaient, à même de leur prêter l’argent du public.


Aussi l’accumulation de la dette publique n’a-t-elle pas de gradimètre plus infaillible que la hausse successive des actions de ces banques, dont le développement intégral date de la fondation de la Banque d’Angleterre, en 1694.


Celle-ci commença par prêter tout son capital argent au gouvernement à un intérêt de 8 %, en même temps elle était autorisée par le Parlement à battre monnaie du même capital en le prêtant de nouveau au public sous forme de billets qu’on lui permit de jeter en circulation, en escomptant avec eux des billets d’échange, en les avançant sur des marchandises et en les employant à l’achat de métaux précieux. Bientôt après, cette monnaie de crédit de sa propre fabrique devint l’argent avec lequel la Banque d’Angleterre effectua ses prêts à l’État et paya pour lui les intérêts de la dette publique.


Elle donnait d’une main, non seulement pour recevoir davantage, mais, tout en recevant, elle restait créancière de la nation à perpétuité, jusqu’à concurrence du dernier liard donné.


Peu à peu elle devint nécessairement le réceptacle des trésors métalliques du pays et le grand centre autour duquel gravita dès lors le crédit commercial. Dans le même temps qu’on cessait en Angleterre de brûler les sorcières, on commença à y pendre les falsificateurs de billets de banque.


Il faut avoir parcouru les écrits de ce temps-là, ceux de Bolingbroke, par exemple, pour comprendre tout l’effet que produisit sur les contemporains l’apparition soudaine de cette engeance de bancocrates, financiers, rentiers, courtiers, agents de change, brasseurs d’affaires et loups-cerviers.


Avec les dettes publiques naquit un système de crédit inter­national qui cache souvent une des sources de l’accumulation primitive chez tel ou tel peuple.

C’est ainsi, par exemple, que les rapines et les violences vénitiennes forment une des bases de la richesse en capital de la Hollande, à qui Venise en décadence prêtait des sommes considérables.


A son tour, la Hollande, déchue vers la fin du XVII° siècle de sa suprématie industrielle et commer­ciale, se vit contrainte à faire valoir des capitaux énormes en les prêtant à l’étranger et, de 1701 à 1776, spécialement à l’Angleterre, sa rivale victorieuse.


Et il en est de même à présent de l’Angleterre et des États-Unis. Maint capital qui fait aujourd’hui son apparition aux États-Unis sans extrait de naissance n’est que du sang d’enfants de fabrique capitalisé hier en Angleterre.

Comme la dette publique est assise sur le revenu public, qui en doit payer les redevances annuelles, le système moderne des impôts était le corollaire obligé des emprunts nationaux.


Les emprunts, qui mettent les gouvernements à même de faire face aux dépenses extraordinaires sans que les contribuables s’en ressentent sur-le-champ, entraînent à leur suite un surcroît d’impôts ; de l’autre côté, la surcharge d’impôts causée par l’accumulation des dettes successivement contractées contraint les gouvernements, en cas de nouvelles dépenses extraordinaires, d’avoir recours à de nouveaux emprunts.


La fiscalité moderne, dont les impôts sur les objets de première nécessité et, partant, l’enchérissement, de ceux-ci, formaient de prime abord le pivot, renferme donc en soi un germe de progression automatique. La surcharge des taxes n’en est pas un incident, mais le principe. Aussi en Hollande, où ce système a été d’abord inauguré, le grand patriote de Witt l’a-t-il exalté dans ses Maximes comme le plus propre à rendre le salarié soumis, frugal, industrieux, et... exténué de travail.


Mais l’influence délétère qu’il exerce sur la situation de la classe ouvrière doit moins nous occuper ici que l’expropriation forcée qu’il implique du paysan, de l’artisan, et des autres éléments de la petite classe moyenne.

Là-dessus, il n’y a pas deux opinions, même parmi les économistes bourgeois. Et son action expropriatrice est encore renforcée par le système protectionniste, qui constitue une de ses parties intégrantes.


La grande part qui revient à la dette publique et au système de fiscalité correspondant, dans la capitalisation de la richesse et l’expropriation des masses, a induit une foule d’écrivains, tels que William Cobbett, Doubleday et autres, à y chercher à tort la cause première de la misère des peuples modernes.


Le système protectionniste fut un moyen artificiel de fabriquer des fabricants, d’exproprier des travailleurs indépendants, de convertir en capital les instruments et conditions matérielles du travail, d’abréger de vive force la transition du mode traditionnel de production au mode moderne.


Les États européens se disputèrent la palme du protectionnisme et, une fois entrés au service des faiseurs de plus-value, ils ne se contentèrent pas de saigner à blanc leur propre peuple, indirectement par les droits protecteurs, directement par les primes d’exportation, les monopoles de vente à l’intérieur, etc.

 

Dans les pays voisins placés sous leur dépendance, ils extirpèrent violemment toute espèce d’industrie ; c’est ainsi que l’Angleterre tua la manufacture de laine en Irlande à coups d’oukases parlementaires. Le procédé de fabrication des fabricants fut encore simplifié sur le continent, où Colbert avait fait école.


La source enchantée d’où le capital primitif arrivait tout droit aux faiseurs, sous forme d’avance et même de don gratuit, y fut souvent le trésor public.

Mais pourquoi, s’écrie Mirabeau, pourquoi aller chercher si loin la cause de la population et de l’éclat manufacturier de la Saxe avant la guerre ! Cent quatre-vingt millions de dettes faites par les souverains.


Régime colonial, dettes publiques, exactions fiscales, protection industrielle, guerres commerciales, etc., tous ces rejetons de la période manufacturière proprement dite, prennent un développement gigantesque pendant la première jeunesse de la grande industrie. Quant à sa naissance, elle est dignement célébrée par une sorte de massacre des innocents - le vol d’enfants exécuté en grand. Le recrutement des fabriques nouvelles se fait comme celui de la marine royale - au moyen de la presse !(...)"


http://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-31.htm

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:12

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10 mai 2010 - Le Télégramme

 

Cinq cents personnes se sont mobilisées, hier, à Trébrivan contre le projet de maternité porcine pour lequel le préfet a donné son feu vert.


Erwan Chotard, président de l'association «Sous le vent, les pieds sur terre», avait lancé un «eau-secours!» et sonné «l'alerte rouge» après le feu vert du préfet pour la maternité porcine de Trébrivan. Hier après-midi, sur la place de cette commune, les 500 personnes participant à l'opéra-apéro géant de protestation ont montré leur mobilisation contre le projet. L'ambiance de cette manifestation était bon enfant. Mais elle n'empêchait pas la détermination des opposants.

Une fédération armoricaine en projet

«Une autorisation d'exploitation a été donnée. Les travaux ont commencé. C'est aux risques et péril de ceux qui conduisent un tel projet. Car nous avons déposé un recours en annulation de la décision préfectorale devant le tribunal administratif de Rennes», rappelait Erwan Chotard.

 

Parallèlement, une demande de référé pour une suspension de cette autorisation suit son cours. «Actuellement, nous préparons une grande mobilisation des associations bretonnes de défense de l'environnement. Nous travaillons aussi sur une fédération armoricaine de défense. Les associations s'interrogent, également, sur une force militante et associative pour réfléchir sur la défense de l'environnement et la désertification rurale». La résistance ne fait, sans doute, que débuter...

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:09

10 mai 2010 Le Télégramme


La fédération ADMR 29 est sous procédure de sauvegarde depuis six mois. Dans un contexte douloureux pour tout le réseau - déficit, non jugulé, estimé à 10M€ en2008 et2009 -, elle demandera aujourd'hui, au tribunal de grande instance de Brest, la prolongation de la mesure.


Les six derniers mois ont été nerveusement éprouvants pour les 135 salariés de la Fédération ADMR 29 dont le siège se trouve à Plabennec. Sevrés d'informations et, un temps, de tout dialogue social, ils ont vécu la démission de deux présidents et celle du directeur. Depuis mars, ils sont aussi soumis à la méthode de gestion de Charley Trigano. Méthode dénoncée, sur un point au moins (ordres de mission), par l'inspection du travail.

Union nationale: un rôle trouble


Comme le conseil d'administration fédéral l'a dit, «Charley Trigano a été placé dans le Finistère, par l'Union nationale ADMR, pour palier les carences de la direction de la fédération, pour recadrer les chefs de service, (...) pour contrebalancer les actions du cabinet Price et de l'administrateur judiciaire, Me Robert».

 

Administrateur nommé par le TGI, qui présentera, aujourd'hui, son rapport, après trois audits étendus au réseau: les 92 associations locales (3.700 salariés, 28.000 personnes aidées) dépendent administrativement et économiquement de la fédération.


Une fédération représentée, elle, par Me Novel, avocat de l'Union nationale. Il plaidera pour que soit renouvelée pour six mois la procédure de sauvegarde. Yves Derrien, président, l'a confirmé. Malgré la volonté affirmée de Me Robert et des financeurs, tel le conseil général, de voir le projet de restructuration se faire hors Union nationale, celle-ci reste omniprésente. À Châteaulin, mi-mars, les responsables des associations, interloqués, ont assisté à une bagarre d'experts comptables opposant le cabinet marseillais Muselier (missionné par l'UN) au cabinet Price. Début avril, Charley Trigano s'assurait, lui, de la nomination, au poste de directeur fédéral par intérim, de Michel Mauthé avec qui il a oeuvré en 2009 à la restructuration de la fédération ADMR du Pas-de-Calais.

Audits contradictoires


L'Union nationale est déterminée, donc, à ne pas perdre la main sur son réseau le plus important en terme d'activité. Un terrain propice au développement des activités de ses filiales privées. Après six mois de procédure, le plan social de la fédération est en cours de finalisation. «Il sera présenté au CE avant l'été», a dit Yves Derrien.

 

Au gré des audits (185.000 € l'acte, selon la CFDT 29, syndicat majoritaire), les chiffres, contradictoires, sur le montant des pertes mensuelles actuelles de la fédération et du réseau n'ont cessé de varier. Alarmistes un jour, ils le sont nettement moins à la veille de la présentation du dossier devant le TGI. Le placement en redressement judiciaire de la fédération pourrait ainsi être évité. Le délibéré devrait être rendu en juin. Mais les élus locaux, souvent bénévoles des associations, disent leur inquiétude face au peu d'informations qui leur sont aujourd'hui délivrées.

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:06
lundi 10 mai 2010

La Redadeg, course à pied de relais pour la langue bretonne, passe par la Cornouaille le mercredi 12 mai. Où l'attendent de nombreux relayeurs et des festivités. Ouvert à tous.

C'est ce lundi 10 mai, que la Redadeg va partir de Rennes pour arriver à Pontivy, jeudi 15 mai. Entre temps, les défenseurs de la langue bretonne se seront relayés sur 1 200 km dans toute la Bretagne en passant par Nantes et Saint-Brieuc...
Un grand nombre de festivités sont organisées pour le passage de la course en Cornouaille. L'idée du projet est de financer les écoles bilingues, ainsi qu'une poignée de projets culturels bretons (création d'une troupe de théâtre, d'une web radio, ou des stages de lutte bretonne...). Enfin, il faut le savoir, sur le passage de la Redadeg, tous les noms de lieux reprennent leur origine bretonne.

Programme


Arrivée le mercredi 12 mai à Quimperlé (anciennement Kemperlé), à 10 h 58 ; Banaleg à 12 h 33 ; Elliant à 14 h 27 ; Quimper (anciennement Kemper) à 16 h 21 ; Pluguffan (Pluguën) à 17 h 16 ; Ploemeur (Ploeur) à 19 h 30 ; Douarnenez à 0 h 10 ; Châteaulin (Kastellin) à 3 h 05.


Dans la plupart des villes, des rendez-vous sont organisés avec les enfants des écoles bilingues (Div yez et Diwan), les cercles celtiques, les bagadoù, des stands d'information et même des cours de breton à ciel ouvert se tiendront à Quimper - Kemper ! Mais aussi des jeux traditionnels et des animations de rue de 21 h à 1 h du matin à Douarnenez et une soupe à l'oignon à Châteaulin...


Tout le monde peut rejoindre les relayeurs pour courir avec eux, avec ou sans tee-shirt de la Redadeg. On peut encore acheter des kilomètres avec les tickets de soutien à 5 €. Beaucoup de municipalités y participent, dont Kemper. Certains maires ou conseillers municipaux n'hésitent pas à courir dans le relais.


Du lundi 10 au jeudi 15 mai, site : ar-redadeg.org

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 08:45
humour noir mamie
 
Conclusion du meeting par Gérard Filoche :


Il me revient de conclure ce meeting tout comme ce fut le cas pour le première initiative de ce type, que nous avions organisé ensemble le 4 décembre dernier, en défense de la non imposition des indemnités des accidentés du travail, avec Copernic, Attac, toutes celles et tous ceux qui sont à cette tribune… et comme la fois précédente, il me revient d’insister en faveur de l’unité réalisée, et de son importance.
C’est précieux que dans cette salle, vous tous, et sur cette tribune, Cécile, Pierre, Razzy, Jean Luc, Olivier, Annick, Jean Marie, Willy… vous toutes et tous soyez ensemble. Que toutes les nuances se soient exprimées, soient présentes, L’unité est une construction, un combat, une pratique opiniâtre, elle est indispensable pour gagner et on peut, on doit, on va gagner.
Et pour cela, des meetings comme celui-là, on va en faire deux cent, et plus en France. Edwy, il n’y a pas seulement Marseille, mais Lyon, Toulouse, aujourd’hui trois nouveaux ont été connus, à Nice, Auxerre, Rouen, … tous ceux qui sont sur cette tribune vont faire le tour de France dans les semaines qui viennent, il y aura d’autres initiatives en juin à Paris, en septembre... .
Regardez sur le site « exigences-citoyennes-retraites.net », la liste est impressionnante, jusqu’en fin du mois de juin…plusieurs par soirées… Ca prend. On fera flèche de tout bois, dans cette campagne unitaire, par tous moyens d’action, en réclamant un référendum, en organisant une votation citoyenne, en soutenant la grève générale interprofessionnelle du 27 mai, en imposant le débat de fond, partout, pour désintoxiquer l’opinion des mensonges, des manipulations de la propagande gouvernementale.
Il y a du travail a faire encore et encore dans les six mois à venir, pour expliquer, expliquer encore pourquoi c’est réaliste de défendre nos retraites à 60 ans. Car si  on écoute Parisot, et c’est rarissime que cette femme soit optimiste, on va tous vivre cent ans en 2050, il y en a qui voient des nains partout, elle voit des centenaires partout.
Et elle voit des « trous » pire des « trous cumulés » dans le financement de nos retraites. Si on la croit, il y aurait 2 600 milliards manquants en 2050… elle ne voit que les « trous cumulés » pas les recettes cumulées (car sinon elle décompterait 120 000 milliards de recettes sur la même période…). Nous faire travailler plus, qu’est ce que cela veut dire quand s’étendent la souffrance au travail, le stress, les accidents cardiaques et vasculaires, vers 55/65 ans ?
Or l’espérance de vie ne croît que d’un demi trimestre à partir de 60 ans, pas d’un trimestre comme ils le prétendent. A 60 ans il n’y a que 20 d’espoir de vie en moyenne. Est-ce trop pour en profiter ? A partir de 55 ans, 2 maladies sur 5 sont liées au travail. A partir de 60 ans, c’est 3 maladies sur 5. La souffrance est telle que 2 salariés sur 3 sont inaptes, malades et qu’ils sont licenciés, écartés du travail par les employeurs à partir de 55,  56, 57 ans. S’ils allongent les annuités de cotisations, cela frise l’escroquerie : car il y a deux salariés sur trois qui ne peuvent cotiser le nombre d’annuités exigées depuis la scélérate loi Fillon.
Un sur trois cotise plus longtemps pour arriver à avoir tous ses trimestres, il faut arriver c’est vrai, pour y parvenir, dans ce cas, à 61, 62 ans…Mais la majorité des autres, 60 % n’y parviennent pas, et le dernier rapport de l’Insee, photographie du marché du travail de 2008, montre que la moyenne des trois tiers des salariés, a baissé, ce n’est plus 37,5 annuités cotisées, mais 36,5 cela a baissé !
Dans la vie réelle, pas dans les rapports bidons, pas dans les prospectives, mais dans la vie réelle, les salariés français travaillent en moyenne 36,5 annuités ! Alors quand on vous dit qu’il va falloir travailler 42, 43 annuités, c’est vous faire sauter à la perche sans perche. Ca ne marchera pas, bien sur.

Maintenir les « seniors au boulot » c’est du baratin (surtout quand 25 % des « juniors » sont sans emploi !). Christine Lagarde, elle, a affirmé, lorsqu’elle a suspendu le droit de ne plus rechercher d’emplois à partir de 57 ans, elle a expliqué « à 57 ans, on n’est pas foutu ».. Est-ce à dire qu’on a droit à la retraite « quand on est foutu » ?  Les plus belles années de la retraite, c’est entre 60 et 65 ans.
Les plus dures années au travail, c’est entre 60 et 65 ans.  Et rappelons ce que dit l’Insee, sur l’espérance de vie « en bonne santé », la statistique est de 63 ans pour les hommes et de 64 ans pour les femmes… et de 59 ans pour les ouvriers. Vous savez les assurances, celles qui vous mettent des prospectus dans vos boîtes à lettres pour remplacer la retraite par répartition par des fonds de pension individualisés, elles ont des tables de mortalité, c’est à dire qu’elles calculent que si vous travaillez un an de plus vous avez six mois de moins d’espérance de vie, si vous travaillez deux ans de plus vous avez un an de vie en moins…
En fait c’est grâce à la retraite à 60 si l’espérance de vie s’allonge, sinon si on travaille plus, on mourra plus tôt. Il faut donc garantir un niveau de retraite décent pour en profiter : 60 ans à taux plein, 75 % de taux de reversement, calculées sur les 10 meilleures années dans le privé, ou sur les 6 derniers mois pour les fonctionnaires, indexée sur les salaires, on y a droit.
Et pour financer cela, il ne faut pas escroquer les gens en prétendant augmenter d’impossibles « annuités »  de cotisations, il faut, pour garantir la prestation et augmenter les salaires et les cotisations sociales.  Le gouvernement bloque les cotisations, les recettes, les salaires, refuse de contrôler les licenciements, crée du chômage et veut bloquer la prestation, les retraites. Nous voulons l’inverse, garantir la prestation, moduler les cotisations sociales, patronales, partager le travail, que tous cotisent, notamment pour y parvenir.
Le COR a dit qu’avec 0,37 point de hausse annuelle des cotisations sociales on pouvait garantir nos retraites en revenant sur toutes les contre reformes depuis Balladur. C’est cela que nous voulons. 60 à taux plein ! Travailler mieux, moins, tous !  Une vraie retraite à 60 ans, c’est possible, pas un mois de plus, pas un sou de moins ! 
 
Gérard Filoche
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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 10:51

 

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  Retraites. Poignant «furieux» après le PS ("l'objet du délit" dans le Télégramme") Ceci est un lien

 

 

Donc, selon le bon docteur Bernard Poignant son parti (le PS) souffrirait d’un grave trouble de la personnalité : une forme de schizophrénie…

Ca peut se soigner, comme d’ailleurs les cauchemars qui hantent monsieur Poignant dès lors qu’il évoque le NPA et Olivier Besancenot….

 

Il est vrai que s’il pense que la direction du PS balance entre Straus-khan et Besancenot, il a vraiment du souci à se faire…

 

Mais peut-être que tout simplement nombres d’adhérents et d’électeurs du PS souhaitent l’unité pour défendre aussi leurs retraites..

Plutôt que de se mettre ridiculement en colère contre l’unité qui se construit,  Bernard Poignant pourrait-il nous faire part de ses propositions,

Y compris en ce qui concerne le régime des pensions des ex- députés !!

 

A moins que cette »furieuse » charge ne soit un avertissement à l’égard de « ses camarades quimpérois » invités par le NPA local à participer à la constitution d’un collectif en défense des retraites.

 


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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 13:06

Devant la mairie de Woerth le 1er mai....

Après la journée de mobilisation et de grève du 23 mars dernier, les manifestations du 1er Mai, qui ont rassemblé plus de 300 000 personnes, ont été dominées par la question des retraites.


Un mot d’ordre commun pouvait être entendu dans tous les cortèges : non au recul de l’âge de la retraite, non à la nouvelle contre-réforme. Mais le gouvernement continue de faire la sourde-oreille et multiplie les « bobards » pour justifier la « nécessité » de sa contre-réforme. Selon lui, la faible mobilisation du 1er Mai serait la preuve que sa réforme est partagée par la majorité des salariés et de la population. Mais cette mobilisation n’en est qu’à ses débuts, la bataille ne fait que commencer et nous devons le montrer dans les semaines qui viennent.


Dans les départements et les régions, de nombreux comités unitaires ont été mis en place autour de l’appel initié par la fondation Copernic et Attac : « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites ». Ces comités sont un moyen indispensable d’éducation populaire mais doivent aussi être des outils incontournables pour la mobilisation sur les lieux de travail comme dans les quartiers. Ils doivent permettre de rassembler les salariés du privé comme du public, les jeunes, les retraités, les chômeurs et les précaires contre la réforme du gouvernement.


La situation en Grèce doit nous alerter car elle ne sera pas un cas isolé, loin de là. Déjà le Portugal et l’Espagne sont dans la ligne de mire des agences de notation internationales. C’est une nouvelle étape de la crise capitaliste. Sarkozy, en voulant reculer l’âge de départ à la retraite, donne des gages à l’ensemble de l’Union européenne qui aujourd’hui n’a qu’une volonté : détruire les acquis sociaux.


L’enjeu est donc énorme. Face à cela, il faut sans attendre affronter le gouvernement tous ensemble et le faire reculer durablement.
C’est le moment !


Sandra Demarcq

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 12:56

Documentaire de Coline Serreau (1h53)
Coline Serreau ne se contente pas de dresser un énième constat de l'état déplorable de notre planète. Certes elle dénonce des politiques agraires aux conséquences néfastes, mais elle propose aussi quelques exemples de solutions sociales et humaines.

à CHATEAULIN - Cinéma AGORA

-Mercredi 12 Mai à 20h30
-Samedi 15 Mai à 17h00


Source : http://chaltauliberalisme.blogspot.com/

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 12:53


. Vidéo
Par LCR-Web le Vendredi, 07 Mai 2010


 

 

Dans le cadre du "Talk Elections" du site internet RTL-TVI, notre porte-parole Céline Caudron a été interviewée ce 30 avril dernier. Elle y a exposé notre point de vue sur la crise politique et institutionnelle actuelle, la diversion et les menaces qu'elle recouvre, ainsi que notre appel pour une liste unitaire de la gauche de gauche aux élections législatives anticipées.

s


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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 12:51
Par LCR le Jeudi, 06 Mai 2010 PDF Imprimer Envoyer

 

 

Ce mercredi 5 mai 2010, des dizaines de milliers de travailleurs, de chômeurs, de pensionnés et de jeunes des deux sexes sont descendus dans les rues d'Athènes et de Thessalonique pour s'opposer avec vigueur au vote par le parlement du plan de rigueur du gouvernement Papandréou.

 

Ce plan d'austérité vient en garantie d'un prêt de 100 milliards d'euros accordé par les autres pays de l'Union européenne. Il est colossal: suppression des 13e et 14e mois pour les fonctionnaires, les pensionnés du secteur privé et du secteur public; réduction des dépenses publiques; hausse de la TVA de 2%; allongement de 3 ans de la durée de cotisations pour avoir droit à la pension, taxes spéciales sur le tabac et sur l'alcool.


Tous les projecteurs de la presse internationale sont aujourd'hui braqués sur les affrontements spectaculaires qui se sont déroulés à Athènes entre manifestants et forces de police aux abords du parlement, et en particulier sur les trois victimes d'un incendie allumé dans une banque par un groupe de révoltés.

 

Ce drame profondément regrettable est avant tout la responsabilité des instigateurs du plan de pauvreté imposé à la population grecque. Il a été immédiatement récupéré par Papandréou et par l'Union Européenne, entre autres par Herman Van Rompuy, pour occulter l'ampleur des manifestations, les plus importantes que la Grèce ait connues depuis des dizaines d'années.


La volonté de l'Union Européenne, du FMI et du gouvernement Papandréou, avec l'appui de la presse internationale, est d'épargner les véritables responsables de la crise grecque, de poursuivre les politiques néolibérales qui font payer la population, de tenter de briser les résistances et de présenter les plans de rigueur comme une nécessité inéluctable.


La LCR apporte son soutien à la lutte de la population laborieuse de Grèce contre le plan de rigueur. Ce n'est pas aux travailleurs du privé ou du public, aux chômeurs, aux pensionnés de rembourser une dette qu'ils n'ont pas créée. Les banquiers, les spéculateurs, les politiciens corrompus sont responsables et doivent payer.


La LCR appelle les travailleurs de Belgique et leurs organisations (syndicats, partis) a soutenir la lutte de leurs camarades en Grèce (envoi de messages de solidarité, rassemblements de protestation devant l'ambassade Grèce et devant le parlement européen). Elle lance un appel à toutes celles et ceux qui refusent de payer la crise des capitalistes à soutenir la résistance en Grèce, y compris le droit légitime du peuple grec à la révolte dans la rue contre son propre gouvernement, contre les diktats de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.


La lutte qui se déroule aujourd'hui en Grèce fait partie du troisième acte de la crise internationale du capitalisme.

 

Acte Un: la crise financière provoquée par la spéculation internationale sur des créances douteuses (les subprimes) a entraîné la faillite de banques importantes et l'intervention des états pour sauver ces banques avec l'argent de la collectivité.

 

Acte Deux: la crise économique a fait suite à la crise financière et provoque la perte de millions d'emplois dans le monde.

 

Acte Trois: les gouvernements entendent aujourd'hui faire payer l'addition à la population laborieuse. Ce qui vient de se dérouler au parlement et dans les rues d'Athènes risque de se reproduire demain dans les rues de Madrid, de Lisbonne et de Rome, et après-demain de Bruxelles.


Si par sa détermination, la population grecque parvient à repousser les mesures d'austérité qui lui sont imposées, le recul du gouvernement Papandréou sonnera comme le signal de la défaite de plans d'austérité similaires ailleurs en Europe.


C'est pourquoi notre soutien aux travailleurs grecs ne se limite pas seulement à un geste de solidarité internationale élémentaire. C'est aussi un cri de guerre adressé aux banquiers, au FMI, à cette Union européenne du Capital et à tous les gouvernements capitalistes du vieux continent qui entendent suivre l'exemple du gouvernement Papandréou.


Ligue Communiste Révolutionnaire

Section belge de la Quatrième Internationale

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Soirée prisonniers palestiniens

AFPS Brest

mardi 16 avril

20H30

Maison des syndicats

 

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Quimper Gourmelen

Rassemblement

vendredi 19 avril

8 h 45


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Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

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  Concert à Lannion

 

no nuk

 

Dimanche 28 avril

Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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