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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 12:50

3 mai 2010  Le Télégramme


Les opposants à l'installation d'une maternité porcine de près de 900 truies à Trébrivan ne désarment pas. Alors que le préfet vient de donner son feu vert à ce projet, ils lancent une «alerte rouge» et crient «eau-secours».


Dimanche prochain, 9mai, aura lieu sur la place de l'église de cette commune, à partir de16h, un «grand rassemblement citoyen, républicain et durable de soutien aux opposants à la maternité porcine industrielle et moderne», organisé par l'association «Sous le vent les pieds sur terre». De nombreux artistes de la Bretagne intérieure feront de cette manifestation un événement culturel et festif, ce qui n'empêchera pas les militants de faire passer leur message de refus, dans la bonne humeur, si possible.

 

Seront notamment présents, autour de Jean Kergrist et de la compagnie Bococo: les frères Morvan, Patrick Molard, Re An Are, Mona Jaouen, Soig Sibéril, Cédric Le Bozec, Sylvie, Azeline et Christian Rivoalen, Laurent Bigot et Pierre Crépillon, DominiqueJouve et Michel Guerveno, Los Trognos Coulos, Laurent Jouin.

 

Pendant le spectacle, prises de parole avec le soutien de nombreuses associations bretonnes de défense de l'environnement et, sur place, buvette, crêpes, gâteaux, jeux... Entrée libre. En cas de pluie, le rassemblement aura lieu à la salle polyvalente.

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 13:11

29 avril 2010

Les coups terribles portés contre les conditions de vie du peuple grec sont mis en scène, afin de les faire accepter comme une fatalité.


Les institutions grecques et l’Union européenne (UE) font tout pour exclure la possibilité d’une protestation radicale face à leurs attaques contre la population. De leur côté, les journaux étrangers n’en finissent pas de radoter sur «  les Grecs  » qui «  truquent les chiffres  » et «  vivent au-dessus de leurs moyens  », ou sur la «  tragédie grecque  » à l’œuvre, avec l’impossibilité d’échapper aux spéculateurs. Quant au Premier ministre Georges Papandréou (Pasok), il a choisi le joli port d’une petite île pour demander l’activation du programme de prêts de l’UE (30 milliards d’euros), et du FMI (entre 10 et 15 milliards), en s’appuyant sur des références littéraires comme l’Odyssée.


De telles mises en scène semblent fonctionner  : le gouvernement socialiste, malgré la trahison totale de ses promesses électorales, devance la droite de 8,5 % dans les sondages. Mais elles offrent aussi des contradictions qu’on ne se privera pas de mettre en avant  : qui sont les terribles Cyclopes que combat Ulysse, les magiciennes qui transforment les marins en pourceaux (en «  PIGS  »  : Portugal, Irlande, Grèce, Espagne  !), sinon les représentants des gouvernements et des patrons qui, en s’attaquant au petit Ulysse grec, veulent surtout engager une totale remise en cause de tous les acquis du mouvement ouvrier en Europe  ?


Inutile donc de s’appesantir sur les dangers du célèbre chant des sirènes  : «  Ouvrez les yeux, fermez la télé  !  » est dans la période plus vrai que jamais, en Grèce comme ailleurs. N’a-t-on pas ainsi entendu le présentateur des infos sur France 2 indiquer que la manifestation du vendredi 23 avril, appelée par les syndicats de base et la gauche antilibérale et anticapitaliste pour protester contre les diktats de l’UE et du FMI, était une initiative de «  l’ultra-gauche  », sous-entendu violente et minoritaire  ?

 

En revanche, ce qui n’est pas souligné aux infos, mais qui est ressenti sur le terrain par la population, c’est la bonne idée des émissaires du FMI de fouler le sol grec à la date anniversaire du début du régime de la junte militaire soutenue par les USA (du 21 avril 1967 à l’été 1974). Un tel symbole parle beaucoup plus que toutes les mises en scène évoquées et ne peut que renforcer la colère populaire face aux nouvelles menaces. Les mesures accablantes déjà prises en février et mars ne suffisent pas à l’UE et au très socialiste président du FMI Dominique Strauss-Kahn, qui explique qu’il faut étendre au privé les coupes appliquées au secteur public et qu’il faut aller plus loin (salaires, droit du travail) avec une cure de déflation pour que la Grèce devienne concurrentielle  !


Tout est donc fait pour que les travailleurs se résignent devant l’ampleur de la riposte à construire, et la riposte syndicale (les syndicats sont dirigés par le courant Pasok) n’est pas à la hauteur, malgré la pression exercée par les syndicats de base. La crainte des bureaucrates est alignée sur celle des bourgeois  : la colère ouvrière, telle qu’on l’a vue le 22 avril (grève du secteur public) et le 23, pourrait devenir explosive. Après un 1er Mai qui pourrait être très très combatif mais s’annonce divisé, et avec la perspective d’une grève générale le 5 mai, comment élargir et unifier les mobilisations, très nombreuses chaque jour mais partielles (actuellement  : grève des marins, des transports en commun…)  ? Un début de réponse est la constitution, encore trop faible, de comités unitaires contre les mesures scélérates.


Andreas Sartzekis


* Paru dans Hebdo TEAN 53 (29/04/10).


Editorial de L’Anticapitaliste (Suisse)

« Les marchés l’exigeaient ; le premier ministre grec Georges Papandreou, a fini par s’y résoudre ». C’est en ces termes qu’est tombée il y a une semaine l’annonce de la décision grecque de demander l’aide de l’Europe et du Fonds Monétaire International.


La cause est entendue : ce sont « les marchés » qui l’exigent. Impersonnels, abstraits, ils dictent la loi. La Grèce doit emprunter : quarante-cinq milliards d’euros que l’Europe et le FMI vont (peut-être) lui octroyer. A condition qu’elle s’engage, comme on dit pudiquement, à « sauver ses finances publiques ». Ce que « sauvetage des finances publiques » signifie, les salariés en Grèce, tout comme en Espagne et au Portugal, en ont déjà eu un premier aperçu. Allongement de la durée du travail, relèvement de l’âge de la retraite, blocage des pensions, réduction des salaires et des prestations sociales, privatisations à outrance et accélérées : les voilà les contreparties pour ces quarante-cinq milliards ! Comme pour nombre de pays du Tiers Monde qui ont jadis « bénéficié de l’aide » du FMI, la Grèce va, elle aussi, être mise sous tutelle : c’est aux plans d’ajustement structurels décidés à Washington -et à Bruxelles- qu’elle va devoir se soumettre pour satisfaire aux « exigences des marchés ».


Qui, quoi qu’on en dise, ne sont ni anonymes, ni impersonnels ! Les marchés qui « exigent » ont des noms, des adresses : ceux de Goldman Sachs, que l’aide publique a conforté dans une position dominante et qui spécule sur la dette grecque, ou ceux des deux grandes banques suisses détentrices de bons d’emprunt helléniques pour un montant de… 64 milliards de francs. Des bons qui, compte tenu des risques, atteignent des rendements à deux chiffres !


Ce qu’elles exigent aujourd’hui de la Grèce – les sacrifices pour tous pour accroître leurs bénéfices – ils vont l’exiger demain de l’Espagne, du Portugal, de l’Irlande. Par les « efforts » qu’elles vont imposer aux dizaines de millions de salariés et de chômeurs de ces pays, c’est un mouvement d’ensemble de baisse des conditions générales de vie dans l’Europe toute entière que les « marchés » initient.


A défaut de délocaliser dans le Tiers Monde, c’est le Tiers Monde, avec ses salaires, qu’on délocalise en Europe ! Et on fait d’une pierre deux coups : tandis que des pays sont condamnés à la spirale infernale de la dette et de son remboursement, plus de trois-cent millions de travailleurs sont livrés au dumping salarial et social. Y compris en Suisse.

Dès lors, c’est une autre exigence qui doit s’imposer, d’en bas. C’est celle, urgente, immédiate, de l’annulation sans condition de la dette de la Grèce ; de celle de l’Espagne, du Portugal et de l’Irlande ensuite. Et tant pis pour les bénéfices de l’UBS !


Car, on ne peut à la fois soutenir les plans d‘aide aux banques et prétendre défendre les intérêts des salariés. C’est l’un ou l’autre, l’un contre l’autre. Il faut choisir son camp…


Paolo Gilardi

* Parus en Suisse dans l’Anticapitaliste n° 24 du 29 avril 2010



Les syndicats appellent à la grève générale le 5 mai


Les syndicats des secteurs public et privé grecs ont annoncé, mardi 27 avril, qu’ils appelaient à une grève générale le 5 mai. Dans un communiqué, la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), forte d’un million d’adhérents, explique vouloir « repousser les chantages néo-libéraux et les exigences de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international pour niveler les droits sociaux et économiques des travailleurs ». Elle rejette également tout projet de réforme des retraites « qui diminuerait le montant des pensions et repousserait les seuils de départ à la retraite ».


La Fédération des fonctionnaires grecs (ADEDY, 375 000 adhérents) lui a immédiatement emboîté le pas, en se joignant au mouvement. L’ADEDY a déjà organisé quatre grèves de 24 heures dans le secteur public depuis le début de l’année pour protester contre les mesures d’austérité et de rigueur. Le Front de lutte syndicale (PAME), proche du parti communiste grec (KKE) et influent dans plusieurs secteurs et divers syndicats du secteur privé a aussi appelé ses membres à se mettre en grève le 5 mai.


« Tout changer » dans le pays


Par cet appel à la grève générale, les syndicats montrent qu’ils ne sont pas disposés à entendre les incitations aux sacrifices lancées plus tôt dans la journée par le premier ministre, Georges Papandréou, qui a estimé devant les députés de son parti (PASOK) qu’il fallait « tout changer » dans le pays pour rendre l’économie viable. « Nous souhaitons nous occuper enfin des ruptures, des grands changements. (...) La condition principale pour réussir c’est de tout changer dans ce pays, économie, Etat, habitudes, mentalités, comportements, pour fonder une économie viable », a martelé M. Papandréou sous les applaudissements de tous les députés de son groupe.

Pour résorber le déficit et la dette publics, maintenant chiffrés respectivement à 13,6 % du PIB et 115,1 % du PIB en 2009, le gouvernement socialiste, au pouvoir depuis octobre, a pris des mesures draconiennes de réduction des dépenses, notamment salariales, dans la fonction publique.


AFP, 27 avril 2010

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 12:59

 

Le point de vue de Sortir du nucléaire Cornouaille -

 

28 Avril 2010


Lors de la réunion du 24 août de la commission « études et expertises » de la CLI du démantèlement de Brennilis, l’association locale Sortir du nucléaire Cornouaille (SDNC) par la voix de sa représentante Chantal Cuisnier, s’était opposée à l’engagement d’une expertise du dossier d’enquête, à ses yeux inutile au vu de la seule insuffisance de la justification du choix du scénario, raison amplement suffisante pour que la CLI prononce un avis défavorable.


 Cette lacune a été soulignée par la commission d’enquête dans ses conclusions publiées ce 24 mars 2010. Les propos de SDNC ne figurent dans aucun compte-rendu de la CLI. SDNC jugeait préférable que ces 15000 euros économisés sur cette expertise soient utilisés à faire l’inventaire radiologique du site, demandé par les associations dans leur courrier du 13 novembre 2007 au ministre de l’écologie. Cet inventaire figure aussi dans les préconisations de la commission d’enquête.


La CLI a émis majoritairement un avis favorable au dossier d’enquête de Brennilis car induit en erreur par les recommandations de l’expert choisi, l’ACROEDF pour pallier les lacunes du dossier concernant la justification du démantèlement immédiat. Mais ses arguments ne sont que « présupposés », et ne reposent sur aucune étude scientifique, ce qui est dé ontologiquement grave pour un organisme scientifique.

 

L’ACRO ignorait même l’existence de l’étude comparative de 3 scénarios de 1999 faite par EDF. A noter qu’aucune des sept associations du collège « écologiste » de la CLI n’a voté pour l’avis favorable de la CLI. qui a volé au secours d’


La CRIIRAD n’avait pas voulu répondre à l’appel d’offres lancé par la CLI en l’absence de ces préalables fondamentaux demandés par les associations avant ouverture de toute enquête publique (inventaire radiologique, absence de débat public).


La commission d’enquête ne s’y est pas trompé en rendant un avis défavorable notamment en faisant une remarque de bon sens : « l’urgence de démanteler le bloc réacteur, actuellement confiné dans l’enceinte réacteur, largement au-dessus de la nappe phréatique, n’est pas démontrée et que ce démantèlement est prématuré tant que l’ICEDA (Installation de Contrôle et d’Entreposage des Déchets Activés) n’est pas opérationnelle ».


En clair, il est urgent d’attendre et de ne pas faire n’importe quoi, qui en fait ne pourrait qu’aggraver le risque de dispersion radiologique en cas d’inondation comme en 2000. Cette remarque, l’ACRO ne l’a pas fait apparaître clairement dans son rapport ce qui aurait sans doute modifié l’avis des élus La position de la commission d’enquête est d’autant plus remarquable qu’elle s’oppose à l’avis de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qui réitère dans son communiqué du 16 avril 2010 son opposition à différer le démantèlement.


Au sein de la CLI, la nécessité du débat public demandé par les associations depuis l’annulation du décret de démantèlement de Brennilis en juin 2007, a finalement été reconnue et une lettre au ministre en ce sens a été envoyée le 27 novembre 2009. Mais la CLI n’a pas été cohérente jusqu’au bout de sa démarche et aurait du en faire un préalable à l’enquête publique.

La commission d’enquête estime qu’il y a matière à organiser un débat public national sur le démantèlement des installations nucléaires. Même l’ASN a indiqué à la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) qu’elle y était favorable en avril 2009.


Mesdames et Messieurs les ministres concernés, permettront-ils d’ouvrir enfin ce débat public qui leur est réclamé depuis juin 2007 avant de sortir un quelconque décret et respecteront-ils les conclusions de la commission d’enquête ?


Avec la sortie, le 25 avril 2010 du décret autorisant l’entreposage provisoire des déchets les plus radioactifs issus des démantèlements des installations nucléaires au Bugey, les autorités montrent qu’elles font toujours la sourde oreille en continuant à sortir les décrets un à un, morcelant les dossiers et refusant d’ouvrir un débat global sur la question du démantèlement.


Dans ses préconisations, la commission d’enquête demande que la CLI dispose des moyens financiers nécessaires pour mener sa mission d’information de la population et faire procéder à des expertises contradictoires.


Quel budget pourra être mis à disposition de la CLI pour enfin mener un inventaire radiologique exhaustif plus particulièrement sur le carbone 14 et le tritium organiquement lié, et des études épidémiologiques notamment pour les travailleurs qui sont intervenus lors du fonctionnement sur les circuits tritiés ainsi que lors des premières phases du démantèlement ?


SDNC le répète encore, mais il est anormal que pour une commission dite d’information, les citoyens ne puissent assister à ses séances plénières comme c’est le cas à la CLI de Flamanville ou dans tout conseil municipal. Au minimum elles devraient être enregistrées et retransmises. L’expertise du dossier d’enquête a été financée sur les deniers du contribuable.


Celui-ci n’a pu avoir accès qu’à la version électronique du document et n’a pu assister aux présentations de l’ACRO qui ont été faites aux membres de la CLI à partir de septembre 2009. Il ne doit pas y avoir 2 niveaux d’informations pour les citoyens. L’exercice de la démocratie fait elle peur aux élus dans le domaine du nucléaire ?


SDNC réitère sa demande pour que le règlement intérieur soit modifié, que les séances soient publiques. Plus de 9000 citoyens l’ont demandé en signant la pétition en mars 2009.


SDNC continuera à œuvrer pour que la vérité se fasse sur ce dossier opaque du démantèlement, que les citoyens prennent la dimension de l’impasse où nous mène l’industrie nucléaire, que l’on cesse de produire au plus vite des déchets radioactifs hautement nocifs pour la santé. .


Les associations


Agir pour un Environnement et un Développement Durables, 

Consommation Logement et Cadre de Vie,

Eaux et Rivières de Bretagne,

Vivre Dans les Monts d’Arrée

 

approuvent le point de vue de Sortir du nucléaire Cornouaille.


  Sortir du nucléaire Cornouaille

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 12:45

 

1 mai 2010


Environ 2.500 personnes ont manifesté ce matin dans les rues de Brest à l'occasion du 1er mai.

 

L'intersyndicale CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA voulait une démonstration de force pour appuyer les revendications en matière d'emploi, de salaires et des retraites. Des parents d'élèves d'écoles menacées de fermeture se sont joints à la manifestation.

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 12:44
Social samedi 01 mai 2010

Environ 1 700 personnes défilent actuellement dans le centre-ville de Quimper dans le cadre des manifestations du 1er mai.


CGT, CFDT, Unsa, Solidaires et FSU sont regroupés derrière une banderole unitaire. Comme prévu, Force ouvrière est absente. Des partis (NPA, PS, Alternatifs) sont également présents dans le défilé.

 

1.700 manifestants. «On sent que ça monte»

2 mai 2010 -Le Télégramme


500 manifestants en 2008, plus de 5.000 l'an passé: en réunissant environ 1.700 personnes ce samedi 1ermai, le traditionnel rassemblement des travailleurs n'a pas trop démérité. Certains sont déçus, d'autres préfèrent croire à la mobilisation qui monte.


«Vous savez il y a quelques années, le 1er-Mai c'était la rencontre avec les collègues et puis le pot après. Le moment de camaraderie primait», commente Jean-Claude Le Guen (CGT) dans le cortège. «Cette année on ne pouvait pas savoir ce que cela allait donner. On sent que ça bouillonne partout, dans la rue, dans les entreprises.

C'est sensible au niveau des adhésions. Il y a une montée en puissance qui se confirme». Il n'est pas trop déçu à l'annonce de 1.700 manifestants. Jean-Marc Cléry, du SNES-FSU, estime aussi que «la mobilisation est satisfaisante». «C'est mieux qu'il y a quelques années. Le choix de l'unité syndicale est important. On sent une volonté de se rassembler et il y a le contexte de crise. Le problème des retraites sera un thème très fort, d'autant qu'il est lié à celui de l'emploi».

Sentiment plus mitigé un peu plus loin. François Riou, militant CFDT, conseiller général de Châteauneuf-du-Faou, arbore au veston l'autocollant de son syndicat. «Et je suis à jour de mes cotisations», dit-il en montrant la vignette dans son portefeuille. Il ne cache pas sa déception devant la mobilisation. «Où sont les jeunes, alors qu'ils sont dans la merde concernant leur travail, leur avenir? Je pensais qu'il y aurait foule. J'ai du mal à comprendre. Pour nous les anciens, c'est inquiétant de voir cela. D'accord, on sent que ça monte, mais pas assez vite. Il y a beaucoup d'individualisme dans la société d'aujourd'hui».

Michel Bondis est, lui, militant de l'UNSA. «C'est mon premier jour de retraite aujourd'hui», dit-il en souriant. Il avoue ensuite qu'il a tout juste 50 ans. «J'étais chauffeur de bus à la RATP à Paris. 28 ans de maison». N'est-il pas difficile d'expliquer cette retraite précoce? «Si, dit-il. Le statut de l'entreprise change en juillet et la retraite passera progressivement à 60ans d'ici 2012. Mais il faut prendre en compte la pénibilité du travail. Vous n'imaginez pas l'importance du taux d'inaptitude dans notre métier. Il y a des métiers pénibles qui méritent une retraite à 55 ans. De toute façon, on ne doit pas partir en retraite après 60 ans. Car que fera-t-on des jeunes et des seniors qui n'ont déjà pas d'emploi».

AFOBAT, Kerjestin

Le cortège de ce samedi matin était ponctué des banderoles qui font l'actualité. L'an passé, les salariés de Livbag et Cummins étaient en première ligne. Cette année, on a vu et surtout entendu ceux de l'Afobat qui vivent une crise sans précédent avec leur direction et leur conseil d'administration. Le comité de soutien nouvellement créé a ainsi eu l'occasion d'expliquer sa démarche.

En fin de cortège, les parents d'élèves de l'école de Kerjestin ont aussi manifesté leur présence, soudés par de longues journées d'occupation de l'école où la Clis doit être supprimée. Un groupe affichait aussi son soutien à «L'IUFM en lutte pour sa survie». Le cortège avait de quoi remplir les rues du centre-ville et perturber la circulation rue Amiral-Ronac'h. Ce premier mai 2010 aura ainsi plutôt satisfait les vieux syndicalistes qui ont connu d'autres époques plus désespérantes.
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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 11:00

bretagne antifascsiste

2 mai 2010 -


Un temps interdite, la manifestation de Jeune Bretagne, un groupe apparenté à l'extrême droite, a eu lieu hier, à Landivisiau (29). Une contre-manif s'est organisée provoquant un face-à-face très tendu.


Alors que le maire de Landivisiau, Georges Tigréat, avait pris un arrêté pour interdire la manifestation de Jeune Bretagne sur sa commune, le tribunal administratif de Rennes en a décidé autrement, vendredi.

 

La juridiction a ainsi autorisé la manifestation, qui s'est donc tenue hier, à l'un des ronds-points situés à l'entrée de la commune. Issue du Bloc identitaire, apparenté à l'extrême droite, JeuneBretagne a mobilisé environ cent personnes, hier, à 13h, à Landivisiau (29).

 

Arborant une banderole «L'emploi aux Bretons d'abord», les manifestants avaient prévu de défiler, mais ils ont été immédiatement bloqués par une contre-manifestation comprenant également cent jeunes individus, qui provenaient essentiellement de mouvements d'extrême gauche.

 

Au cours d'un face-à-face plutôt tendu, où les deux groupes étaient séparés par un cordon d'une cinquantaine de gendarmes, quelques échauffourées (jets de pierre, de canettes et de fusées de détresse) se sont produites, sans toutefois faire de blessés.

 

Un contre-manifestant a également été interpellé par les gendarmes. Il a été laissé en liberté en fin d'après-midi. À l'issue de plusieurs prises de parole, dont celle de Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, les militants de Jeune Bretagne n'ont finalement pas défilé en ville.

 

Vers 15 h, ils ont quitté les lieux pour se retrouver à Guerlesquin (29), à la Maison de l'identité bretonne, dont la création, il y a un an, avait suscité une polémique, des habitants de la commune redoutant «l'installation d'une base d'extrême droite». Quant à la contre-manifestation, elle s'est dispersée dans le calme.

 

 

 

 

Landivisiau : la manifestation de "Jeune Bretagne" émaillée par des échauffourées

1 mai 2010


La manifestation organisée à Landivisiau (29) ce samedi à l'appel de "Jeune Bretagne" s'est achevée peu après 15 h. Des échauffourées se sont produites entre ce groupe d'une centaine de personnes défendant "L'emploi breton d'abord" et des contre-manifestants.


 

Contrairement à ce que les organisateurs avaient prévu, les participants n'ont pas pu défiler dans les rues de la ville. Ils sont restés à hauteur du rond-point du supermarché Casino de Landivisiau. Les gendarmes ont dénombré une centaine de participants.


Des échauffourées se sont produites entre les membres de "Jeune Bretagne" et un groupe d'une centaine de contre-manifestants qui a répondu à un appel lancé par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), la CNT et les Libertaires.


Aucun contact direct n'a été observé entre les différents protagonistes, séparés par une cinquantaine de gendarmes venus de Morlaix et de Landerneau, mais des jets de cannettes et de fusées de détresse ont eu lieu peu après 13 h.


Une partie des membres de "Jeune Bretagne" venus de Paris se sont rendus en car à Landivisiau pour prendre part à la manifestation.


"Jeune Bretagne" se définit comme  "un rassemblement de Bretonnes et Bretons sensibles à leur identité régionale, nationale et européenne". Ce groupe fait partie de la nébuleuse des organisations dites "identitaires".

Le rassemblement de "Jeune Bretagne" avait initialement été interdit par le maire de Landivisiau. Mais les militants avaient finalement obtenu gain de cause en justice devant le tribunal administratif de Rennes, lequel a annulé l'arrêté municipal d'interdiction.


Les militants de "Jeune Bretagne" ont prévu de se retrouver en fin de journée à Guerlesquin (29), à la Maison de l'identité bretonne, dont la création avait suscité une polémique, des habitants de la commune redoutant l'installation d'une base "d'extrême-droite".


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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:36

  bretagne antifascsiste

30 avril 2010  Le Télégramme


Cet après-midi, le tribunal administratif de Rennes a débouté le maire de Landivisiau, qui avait pris un arrêt municipal pour interdire la manifestation prévue demain, à partir de 13h, dans les rues Landivisiennes. A l'issue de la manifestation, les participants ont prévu de se retrouver à la maison de l'identité bretonne, à Guerlesquin, où se tiendront des concerts et diverses animations.

 

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En fait, il s'agit de deux manifestations annoncées ce samedi. La première est organisée par «Jeune Bretagne», une association qui prône «un rassemblement de Bretonnes et Bretons sensibles à leur identité régionale, nationale et européenne».
 
«Pas d'extrême droite»

 

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À ceux qui qualifient Jeune Bretagne de groupe d'extrême droite, le président de l'association, Yann Valérie, répond: «Nous refusons catégoriquement cette appellation d'extrême droite. On refuse d'ailleurs de se situer sur un échiquier politique».

Contre-manifestation
 


Pour s'opposer à ce rassemblement, une contre-manifestation est également programmée. «Face à l'extrême droite, riposte immédiate. Manifestation antifasciste» est-il écrit sur les tracts.
Craignant des débordements, le maire de Landivisiau, Georges Tigréat, avait pris, cette semaine, un arrêt municipal pour interdire les deux rassemblements. Mais Yann Valérie a décidé de déposer un recours (un référé-liberté) auprès du tribunal administratif de Rennes. Celui-ci autorise donc le rassemblement.

«Un bon point pour la démocratie»
 


«C'est un bon point pour la démocratie, se réjouit le président de Jeune Bretagne, qui attend 150 à 200 sympathisants. Nous allons défiler pour commémorer le 1ermai, la fête des travailleurs. On réclame une hausse des salaires, car on ne peut plus vivre avec un smic à 1.000 €».

Le maire dépité
 


À la sortie du tribunal administratif de Rennes, Georges Tigréat était plutôt dépité. «Le tribunal estime que la difficulté pour gérer ce type de manifestation n'est pas avérée, commente-t-il. Je n'apprécie pas du tout cette décision, mais, en cas de problème, cela transfère les responsabilités sur le tribunal administratif qui a pris cette décision».

«Ça se passera mal»
 


«C'est aux autorités préfectorales de faire le nécessaire pour éviter les débordements. Si cela devient agressif, cela ne sera pas de notre responsabilité», prévient Yann Valérie. «Les slogans de la contre-manifestation sont suffisamment tendancieux pour supposer que ça se passera mal», craint le maire de Landivisiau.

 

Note:

 


Le Npa soutient les contre manifestants.

Pas de fascistes en Bretagne!

N'oublions jamais:

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:32

30 avril 2010

Envoyez l'article à un ami

 

 

Un manifestant carhaisien qui avait participé à une manifestation de blocage de la voie express, dans le cadre de la défense de la maternité de sa ville, en 2008, a été jugé, ce matin, par le tribunal de police de Quimper.


Il lui était reproché diverses contraventions, parmi lesquelles l’utilisation d’avertisseurs sonores. Le prévenu s’est présenté seul. L’affaire a été mise en délibéré au 28 mai prochain.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:17

1 mai 2010  - Le Télégramme


La préfecture du Morbihan a confirmé la présence du président de la République Nicolas Sarkozy, à Lorient, mardi prochain.


 

Il viendra assister au dévoilement de la frégate multimission (FREMM) Aquitaine dont la coque vient d'être mise à flot sur le site de DCNS Lorient.


Le président de la République, qui est attendu en fin de matinée, sera accompagné d'Hervé Morin, ministre de la Défense et de Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie.


Nicolas Sarkozy doit arriver à Lanester (DCNS) à 11 h 15 avant de se rendre ensuite à 12 h au dévoilement de la frégate Aquitaine.

 

Note:

Déja ? Alors qu'il vient à peine d'arriver à pied par la Chine.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:04

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Les facteurs de Brest rive droite  sont en grève illimitée depuis le 20 avril en intersyndicale SUD PTT/CGT/CFDT.


 Ils se prononcent : contre la suppression de 4 tournées de facteur - contre les nouvelles méthodes de management du directeur - contre la casse du service public.


Une séance de négociations c'est tenue cet après midi... La réunion a tournée au "vinaigre", la boîte proposant du (donnant/donnant) on vous accorde X choses mais on vous rajoute X . Les délégués syndicaux ont claqué la porte et le personnel en attente dans les couloirs ont "hué" les responsables de la poste. 


La direction pensait à l'approche du week end que les grévistes allaient flancher ! Ils sont plus motivés que jamais pour continuer la grève jusqu'à satisfactions des revendications...qu'on se le dise !


merci d'apporter votre soutien moral aux grèvistes et soutien financier pour celles ou ceux qui le peuvent à SUD PTT 33 avenue de la libération 29000 QUIMPER.


 

Quelques photos jointes : la plancha est de sortie. Les grévistes déjeunent le midi sur place en pleine air, car en Bretagne le soleil brille toujours.

 

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diapo prisonnier palestine

Soirée prisonniers palestiniens

AFPS Brest

mardi 16 avril

20H30

Maison des syndicats

 

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Quimper Gourmelen

Rassemblement

vendredi 19 avril

8 h 45


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Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

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  Concert à Lannion

 

no nuk

 

Dimanche 28 avril

Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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st nnonon

 

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