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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:31

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Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. PRENDRE SUR LES PROFITS POUR PROFITER

DE NOS RETRAITES ! 
 
 

Ça commence en Grèce


La Grèce serait au bord de la faillite, dévorée par la spéculation du marché capitaliste.

Mais qui va payer la note ?

Pour avoir le droit d’être aidée par l’Union Européenne et le FMI dont le directeur est Monsieur Strauss-Kahn, membre de PS, il faudra que les salariés et la population se serrent la ceinture et que soit prélevé sur leurs salaires et leurs retraites la modique somme de 24 milliard d’Euros.

C’est ce que les gouvernements européens et le FMI appellent des « réformes structurelles » …

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Les retraites en France


Mais la Grèce n’est pas un pays à part. La cure d’amaigrissement que doit supporter le monde du travail grec peut être appliquée très rapidement à d’autres pays. En France, le pouvoir Sarkozy n’est pas en reste, sur les retraites en particulier. La dernière trouvaille en date : le gouvernement réfléchirait à « une astuce », dans le cadre de la soi-disant réforme des retraites. Les salariés pourraient, s’ils le souhaitent, continuer de partir à 60 ans, mais leur pension serait amputée, même s’ils ont acquis tous leur trimestres, avec la mise en place d’une décote liée à l ‘âge. L’offensive patronale et gouvernementale se poursuit donc, sans cesse relayée dans les médias par l’idée que les retraites c’est un problème démographique, et qu’il faut travailler plus longtemps, idée partagée par ailleurs par certains dirigeants du PS. 


De l’argent, il y en a !


Mais encore une fois, il faut l’affirmer haut et fort : les retraites c’est avant tout une question de répartition des richesses et du travail. 

Il est inacceptable qu’une écrasante majorité de la population - les salariés d’aujourd’hui comme de demain - soit amenée à travailler plus pour gagner moins à la retraite alors qu’une poignée de grands patrons bénéficient de « retraites chapeaux ».

Il est indécent que 40 dirigeants des plus grosses sociétés cotées en bourse, aient pu toucher pour 2009, 79,5 millions d’euros (soit 3 millions d’euros de progression par rapport à 2008, merci la crise), alors que les mêmes exigent pour la majorité de la population de se serrer la ceinture tous les mois. 
 

Premier mai, début de la riposte


La défense du système des retraites et le refus d’un recul social généralisé sont à l’honneur pour ce Premier mai. C’est l’occasion d’exiger, pour tous et toutes, une retraite à taux plein, à 1500 euros net minimum, à 60 ans.

Mais ce n’est que le début d’un affrontement qui sera rude. Partout nous devons multiplier les cadres collectifs de débats et d’action pour sauver nos retraites. Il n’y a pas d’alternatives possibles : il faut combattre et battre ce pouvoir réactionnaire et illégitime. 
 

Gros mensonges et vérités sur les retraites 
 

On doit combattre avant tout l’offensive idéologique et l’idée que les retraites sont un problème de démographie. Les politiques, les experts de tout poil et le MEDEF, relayés par de nombreux médias, veulent nous le faire croire : le nombre de retraités augmentant, l’espérance de vie également, il serait tout naturel de travailler plus longtemps. 

  • L’espérance de vie augmente, mais il est faux de faire croire qu’elle est la même pour tous. L’espérance de vie chez les hommes varie de 6 ans entre un ouvrier et un cadre. Ce qui est vrai, c’est qu’un ouvrier peut espérer vivre en bonne santé jusqu’à 59 ans, soit 10 ans de moins qu’un cadre.

 

  • On nous dit que le nombre d’actifs diminuant menace nos retraites. Faux. Ce qui est vrai, c’est que la productivité du travail est plus importante, les 2 actifs d’aujourd’hui produisent plus que les 4 de 1960.

 

  • Pour faire face aux difficultés, il faudrait retarder l’âge de départ à la retraite. Faux. Au contraire, en embauchant les 5 millions de chômeurs et précaires, on crée l’emploi et les cotisations sociales. Un million d’emplois à plein temps supplémentaires représentent 20 milliards d’euros de cotisations vieillesse de plus en moyenne. Il faut exiger de travailler moins, mieux et de travailler tous, en réduisant le temps de travail à 32 heures avec obligation d’embauches.

 

  • Reculer l’âge de départ à la retraite permettrait de faire travailler plus longtemps les seniors. Faux. Ce qui est vrai, c’est qu’aujourd’hui, au moment de la retraite, 6 salariés sur 10 sont sans emploi ou touchent des aides sociales. Si l’âge de la retraite est repoussé à 62 ans, une majorité des salariés de 60 ans à 62 ans survivra des Assedic ou du RSA. Quelle solution leur restera-t-il alors? Se tourner vers une retraite par capitalisation? C’est ce qu’attendent en embuscade, fonds de pensions et assureurs privés.

 

  • Si on ne cotise pas plus longtemps, il n’y aurait pas suffisamment d’entrées d’argent pour les caisses de retraite. Faux. De l’argent, il y en a. Ce qui est vrai c’est que si on avait gardé la répartition qui existait en 1980 entre capital et travail, il y aurait 171 milliards de plus qui seraient allés aux salaires. Et c’est chaque année que ce déséquilibre en faveur des capitalistes se maintient. Donc, en gros, 168 milliards de perdus pour les salariés en 2009 et plus de 170 milliards sûrement en 2010. en prenant sur les profits pour augmenter les salaires de 300 euros net, on épongerait largement les 8,2 milliards d’euros de déficits des caisses de retraites.

 

Pour organiser la riposte contre la contre réforme de Sarkozy et son gouvernement, le comité NPA de Quimper invite toutes les organisations politiques, syndicales de gauche, toutes les associations progressistes et toutes et tous les personnes sur la base de l’appel lancé par Copernic et ATTAC pour « faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites » à une première réunion unitaire le mardi 4 mai à 18 heures 30 à la MPT de Penhars. Nous pourrions ainsi commencer à envisager de manière très large à populariser les éléments de cet appel. 

Vous pouvez consulter l'appel à l'adresse

http://www.exigences-citoyennes-retraites.net/ 

 Comité Quimper

npa29quimper.over-blog.fr

quimper.npa@gmail.com

06 59 71 42 21

  

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:24

predieu

 

communiqué de presse du Comité de Quimper 
 
 
 
 
 

Madame l’Inspectrice d’Académie a bien tort de persévérer dans sa volonté de fermer cette classe d’intégration scolaire (CLIS de Kerjestin). En effet : 

  • La maison des handicapés y oriente des élèves dont l’intégration en classe ordinaire n’est pas la bonne solution, le handicap nécessitant un effectif réduit, un enseignement spécialisé pour des progrès réels, un bien être indispensable.
  • L’aide offerte par un AVS (assistant de vie scolaire) n’est d’ailleurs pas garantie tant le Ministère de l’Education Nationale se montre défaillant dans l’attribution des postes aux départements.
  • La solution proposée individuellement à chaque famille obligera à de longs et coûteux déplacements non seulement préjudiciables aux familles les plus démunies de ce quartier très populaire, mais aussi dans l’organisation de la vie quotidienne, sans oublier l’inconfort accru de la vie scolaire des enfants.
  • L’argument de comparaison avec l’Ille et Vilaine pour fermer 10 classes d’ici 2012 ne tient pas. En effet les besoins d’un département dont la population est concentrée en 2 pôles urbains (Rennes et Saint Malo) ne peuvent être similaires à ceux du Finistère avec des villes et  gros bourgs très denses et dispersés. C’est pourquoi le maillage actuel réalisé entre 1975 et 2000 ne saurait être déconstruit sans de graves dommages portés au service public d’enseignement spécialisé.
  • Le NPA appelle donc à soutenir activement parents et enseignants dans leur lutte justifiée contre toutes les fermetures de CLIS.
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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:21

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Crédit Photo: 

Photothèque Rouge/ Franck Houlgatte


1. La crise économique globale continue. Des quantités énormes d'argent ont été injectées dans le système financier – 14 000 milliards de dollars pour les mesures de sauvetage aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans la zone euro, 1 400 milliards de dollars en nouveaux prêts bancaires en Chine l'année dernière – autant d'efforts pour donner une nouvelle stabilité à l'économie mondiale. . Mais ces efforts seront ils suffisants pour produire un rétablissement durable, la question reste ouverte.

 

La croissance reste très molle dans les économies avancées, tandis que le chômage continue d'augmenter. Il y a des craintes qu’une nouvelle bulle financière, centrée cette fois ci sur la Chine, soit en train de se développer. Le caractère prolongé de la crise – qui est la plus grave depuis la Grande Dépression – est symptomatique du fait qu'elle trouve ses racines dans la nature même du capitalisme en tant que système.


2. Après une vague sévère de suppressions d’emplois, e n Europe le centre de la crise est maintenant sur le secteur public et sur le système de protection sociale. Les mêmes marchés financiers qui ont été sauvés grâce aux plans de sauvetage sont à présent sur le pied de guerre contre l'augmentation de la dette publique que ces plans ont entraînée. Ils demandent des réductions massives dans les dépenses publiques.

 

C'est là une tentative ayant un caractère de classe pour faire payer les coûts de la crise non à ceux qui l'ont déclenchée – avant tout, les banques – mais aux travailleurs-es – non seulement à ceux qui sont employés dans le secteur public, mais aussi à tous les usagers des services publics. Les exigences d'austérité et de « réforme » du secteur public montrent de la manière la plus claire que le néolibéralisme, discrédité sur le plan intellectuel par la crise, continue néanmoins de dominer la prise de décision politique.


3. La Grèce est actuellement au cœur de la tempête. Comme plusieurs autres économies européennes, elle est particulièrement vulnérable, en partie du fait d'une accumulation de dette durant la phase d'expansion, en partie parce qu'elles a du mal à rivaliser avec l'Allemagne, le géant de la zone Euro. Sous la pression des marchés financiers, de la Commission Européenne et du gouvernement allemand, le gouvernement de Geórgios Papandréou s'est assis sur ses promesses électorales et a annoncé des coupes budgétaires qui équivalent à 4 % du produit national.


4. Heureusement, la Grèce possède une histoire riche en résistances sociales depuis les années 1970. A la suite de la révolte de la jeunesse, en décembre 2008, le mouvement ouvrier grec a répondu au paquet de coupes budgétaires gouvernementales avec une vague de grèves et de manifestations.
Nous saluons aussi l'exemple du référendum en Islande dans lequel le peuple a rejeté le principe du remboursement de la dette imposé par les banques.


5. Les travailleurs grecs ont besoin de la solidarité des révolutionnaires, des syndicalistes et des anticapitalistes de tous les pays. La Grèce n'est que le premier pays européen à se retrouver visé par les marchés financiers, mais la liste de leurs objectifs potentiels en comprend beaucoup d'autres, en premier lieu l'Etat espagnol et le Portugal.


6. Nous avons besoin d'un programme de mesures qui puissent sortir l'économie de la crise sur la base de la priorité donnée aux besoins sociaux plutôt qu'aux profits et qui impose un contrôle démocratique sur le marché. Nous devons nous battre pour une réponse anticapitaliste : nos vies, notre santé, nos emplois valent plus que leurs profits.


· Toutes les coupes dans les budgets publics domestiques doivent être arrêtées ou inversées : arrêt des « réformes » des systèmes de retraite ; la santé et l'éducation ne sont pas à vendre ;

· Un droit garanti à l’emploi et un programme d'investissement public dans des emplois verts : transports publics, industries des énergies renouvelables et adaptation des bâtiments privés et publics pour réduire les émissions de dioxyde de carbone ;

· Pour un système bancaire et financier public unifié sous le contrôle populaire !

· Les immigrants et les réfugiés ne doivent pas être les bouc-émissaires de la crise : des papiers pour tous !

· Non aux dépenses militaires : retrait des troupes occidentales d'Irak et d'Afghanistan, réductions massives des dépenses militaires, et dissolution de l'OTAN.


7. Nous décidons d'organiser des activités de solidarité dans toute l'Europe contre les réductions des budgets sociaux et les attaques capitalistes. Une victoire des travailleurs grecs renforcera la résistance sociale dans tous les pays.


Grèce : Aristeri Anasynthes, Aristeri Antikapitalistiki Syspirosi, Organosi Kommuniston Diethniston Elladas-Spartakos, Sosialistiko Ergatiko Komma, Synaspismos Rizospastikis Aristeras ;

Portugal : Bloco de Esquerda ;

Allemagne : internationale sozialistische linke, marx21, Revolutionär Sozialistischen Bund ;

Autriche : Linkswende ;

Belgique : Ligue Communiste Révolutionnaire - Socialistische arbeiderspartij ;

Croatie : Radnička borba ;

Chypre : Ergatiki Dimokratia ;

État Espagnol : En lucha/En lluita, Izquierda Anticapitalista, Partido Obrero Revolucionario ;

France : Nouveau Parti Anticapitaliste ;

Grande-Bretagne : Socialist Resistance, Socialist Workers Party ;

Italie : Sinistra Critica ;

Irlande : People Before Profit Alliance, Socialist Workers Party ;

Pays-Bas : Internationale Socialisten, Socialistische Arbeiderspartij ;

Pologne : Polska Partia Pracy, Pracownicza Demokracja ;

Russie : Vpered ;

Serbie : marks21 ;

Suisse : Gauche anticapitaliste, Mouvement pour le socialisme /Bewegung für Sozialismus, solidaritéS ;

Turquie : Devrimci Sosyalist İşçi Partisi, Özgürlük ve Dayanışma Partisi.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 21:19

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Ce 1er Mai doit être à la fois un prolongement aux luttes déjà entamées mais aussi un rendez-vous unitaire pour poursuivre et amplifier les résistances contre les attaques incessantes du gouvernement Sarkozy et du Medef.

 

Un front uni, solide et revendicatif, de l’ensemble des syndicats, des partis politiques, des associations de lutte est nécessaire pour contrer le désastre social et imposer une autre répartition des richesses….

Et la défense de notre système de retraites.

 

C’est tous ensemble qu’il faut organiser la riposte.

 

Le NPA appelle et sera présent ce 1er mai à Quimper, place de la Résistance à 10h30.

 

Pour le comité NPA Quimper

 

Janine Carrasco

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 12:15
Communiqué du NPA.

Pour un certain nombre de femmes, Hassi Messaoud, ville pétrolière abritant les sièges de multinationales, c'est la possibilité de trouver un travail, d'avoir un salaire et ainsi la possibilité de subvenir à leurs besoins ainsi qu'à ceux de leurs familles.


Mais Hassi Messaoud est aussi un lieu où les femmes seules sont en danger, menacées et victimes de violences, de viols.


Les graves événements de 2001 se sont répétés ces dernières semaines.

Des groupes d'hommes se sont attaquées à elles, de nuit et leurs maisons a été saccagées, dans l'indifférence générale.


Ces faits témoignent de l'oppression des femmes qui perdure en Algérie, d'un statut qui les empêche d'être autonomes, indépendantes et de pouvoir gagner elles-mêmes leur vie.


Pour le NPA, ces violences sont inacceptables et il est indispensable que des initiatives unitaires soient prises le plus rapidement possible pour condamner ces violences et exiger que les autorités algériennes fassent respecter l'égalité des droits entre hommes et femmes.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 11:54

 



Les fachos de Landivisiau dont la manif est interdite semblent répondre aussi à cette volonté de "noyautage" à partir de leur "sanctuaire" du Trégor.
Ar fachoed er maez! Nazis raus!
Comment Juppé et Sarkozy ont protégé l'Eglise traditionaliste

Le maire de Bordeaux, le chef de l'Etat et son directeur de cabinet n'ont pas hésité à bafouer la justice dans cette « affaire d'Etat ».

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy à un congrès de l'UMP à Paris, en juin 2003 (Philippe Wojazer/Reuters)

 

 

« C'est une affaire d'Etat. » Vice-président du conseil général de Gironde, le socialiste Gilles Savary prononce calmement ces mots, comme pour ne pas les galvauder. Une affaire qui ressurgit et prend une autre dimension depuis la diffusion mardi soir, lors de l'émission Les Infiltrés sur France 2, d'un reportage produit par Capa et intitulé « A l'extrême droite du père ».

 


Une affaire qui révèle comment Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Christian Frémont, ancien préfet de Gironde devenu directeur de cabinet à l'Elysée, ont protégé l'Eglise traditionaliste dénoncée dans ce reportage.


On y voit notamment Dies Irae (« jour de colère », en latin), un groupuscule d'extrême droite basé à Bordeaux, tenir face à la caméra cachée du journaliste des propos racistes et antisémites, emprunts d'une haine de la « démocratie moderne ». Maire de la ville, Alain Juppé se montre offusqué dans une lettre envoyée mercredi à l'actuel préfet de Gironde, Dominique Schmitt :

« Les comportements et les propos présentés aux téléspectateurs ont été absolument scandaleux. […] Je demande ardemment, une fois les faits avérés, que cette affaire fasse l'objet de poursuites judiciaires. »

Les mêmes mots sont aussi adressés le même jour par le maire, cette fois au recteur de l'académie de Bordeaux, Jean-Louis Nembrini. Car le reportage s'immisce également dans l'école Saint-Projet, un établissement bordelais hors contrat, qui « propage des idées qui contreviennent à nos valeurs républicaines », selon Alain Juppé.

 Téléchargez les lettres d'Alain Juppé au préfet et au recteur

« C'est Fafa le patron. Fafa, c'est un copain »

Mais rien à propos de la partie du reportage consacrée à l'Institut du Bon-Pasteur, qui officie à l'église Saint-Eloi de Bordeaux et qui est dirigé par Philippe Laguérie. Issu de la Fraternité Saint-Pie-X, cet abbé est un disciple de Mgr Lefèvre, évêque traditionaliste excommunié par Jean-Paul II, mais dont les partisans ont ensuite été réintégrés au sein de l'Eglise catholique par Benoît XVI.


Si l'Institut du Bon-Pasteur assure l'aumônerie de l'école Saint-Projet, l'abbé Laguérie réfute dans La Croix être proche de Dies Irae : « Nous n'avons aucun lien avec ce groupe. » Pourtant, le journaliste explique que certains de ces jeunes en sont des fidèles et montre une séquence où ils aménagent une « cave gracieusement mise à disposition par des catholiques intégristes » sous les yeux de l'abbé. Lequel affirme aujourd'hui : « Je ne savais pas de qui il s'agissait. »

Or le journaliste, qui a infiltré Dies Irae mais aussi l'Eglise traditionaliste, filme, toujours en caméra cachée, la visite de l'abbé dans ce sous-sol en plein chantier, et entame une conversation avec lui :

- « Monsieur l'abbé, vous soutenez notre mouvement ? »
- « C'est Dies Irae ? C'est Fafa le patron. Fafa, c'est un copain. »

« Fafa », c'est effectivement le président de Dies Irae. Fabrice Sorlin de son nom complet. Il est la vitrine politique du groupuscule de 150 personnes, candidat FN aux législatives de 2007. Fabrice Sorlin et Philippe Laguérie se connaissent donc très bien.


Pour achever sa démonstration, le journaliste s'invite d'ailleurs au cours de catéchisme dispensé à l'église Saint-Eloi et dit dans le reportage en voix off : « L'abbé m'a tenu des propos identiques à ceux que j'entends à chaque rendez-vous avec les jeunes de Dies Irae. » Ces propos, filmés aussi, sont sans équivoque :

« L'islam est une religion de guerre et une religion politique. C'est porté dans le bouquin même, dans le Coran. C'est là que c'est dangereux. Il se pourrait qu'un jour il y ait une guerre civile. […] Le problème est de savoir s'il y aura encore des gens qui auront les tripes de réagir. C'est pour ça qu'il faut former. »

« C'est cela l'équilibre démocratique »

Alain Juppé n'a donc pas jugé utile de condamner ces propos, alors même qu'il condamne ceux « identiques » tenus par le groupuscule et dans l'école. Pour une raison : l'Eglise traditionaliste a pu prospérer depuis 2002 à Bordeaux grâce aux bons soins du maire. Aidé en cela par l'ancien ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, ainsi que l'ancien préfet de Gironde, Christian Frémont, aujourd'hui directeur de cabinet du président de la République

28 janvier 2002, le maire fait adopter une délibération : « La ville de Bordeaux met l'église Saint-Eloi, sise rue Saint-James à Bordeaux, à la disposition de l'association Eglise Saint-Eloi. » En échange, ladite association s'engage à prendre à sa charge la restauration de l'église et à l'ouvrir au public.

 Téléchargez la délibération du conseil municipal de Bordeaux

Alors leader de l'opposition municipale, Gilles Savary s'aperçoit que se cache derrière la Fraternité Saint-Pie-X et dit au maire qu'il est en train de donner l'église à des traditionalistes. La réponse du maire est dans le compte-rendu du même conseil municipal : « C'est cela l'équilibre démocratique. » Rapport au cinéma Utopia qualifié par Alain Juppé de « foyer d'animation trotskiste, anarchiste ».

Egalement conseillère d'opposition à l'époque, l'actuelle députée socialiste de Gironde, Michèle Delaunay, se souvient aussi sur son blog :

« La municipalité nous a présenté une délibération ou, sciemment, les mots “association culturelle” étaient utilisés à la place d'“association cultuelle”. Il y avait clairement volonté de cacher et cela seul méritait notre opposition. »

« L'arrêt préfectoral n'a pas été retrouvé »

Gilles Savary ne désarme pas et demande « au préfet de faire jouer son contrôle de légalité », mais il « ne bouge pas ». Alain Juppé comme Christian Frémont fondent la légalité de la délibération sur le fait que l'église est désaffectée. Mais, si le culte n'y est plus exercé depuis 1981, la désaffection d'une église répond à « une procédure administrative extrêmement précise », qui n'a jamais été mise en œuvre, explique l'élu socialiste :

« Elle n'était pas désaffectée du tout, c'est-à-dire qu'elle appartenait [à l'Etat en vertu de la loi de 1905 et devait être dévolue] au culte catholique romain et que Monsieur Juppé, volontairement, essayait de lui soustraire pour la donner à l'équipe de l'abbé Laguérie et de la Fraternité Saint-Pie-X. » (Ecouter le son)

 

« Les services m'assurent qu'elle est désaffectée », répond invariablement au téléphone Christian Frémont à Gilles Savary, tout en lui indiquant qu'il ne retrouve toutefois pas le document le démontrant. L'élu socialiste demande au préfet de mettre par écrit cette réponse. Ce qu'il fait en 2002 dans un peu banal courrier officiel :

« Désaffecté, cet édifice est utilisé à d'autres fins que le culte, par la maire de Bordeaux, depuis 1981. Toutefois, malgré les recherches entreprises par mes services dans les archives conservées par la préfecture, l'arrêt préfectoral prononçant la désaffection n'a pas été retrouvé. »

 Téléchargez la lettre du préfet de Gironde

« La République ordonne au ministère de l'Intérieur »

Savary « censuré » ?

Invité à débattre sur le plateau de l'émission après la diffusion du reportage, Gilles Savary affirme à Rue89 qu'il a été « censuré lourdement ». Son intervention, enregistrée le 10 avril, a été réduite à quelques secondes. Exit les références à Christian Frémont et Nicolas Sarkozy.

Contacté par Rue89, Capa « assume » la coupe et explique que l'élu socialiste « évoquait également dans les deux mêmes phrases l'abbé Laguérie et l'église Saint-Eloi », alors que Capa était tenu juridiquement de conserver l'anonymat des personnes et des lieux filmés en caméra cachée.

« C'est faux, il serait intéressant de voir la coupe pour montrer que j'ai longuement parlé et qu'il était possible de couper en laissant les noms de Christian Frémont et Nicolas Sarkozy », rétorque Gilles Savary. Ce que Rue89 a demandé à Capa, qui a refusé.

Gilles Savary et l'archevêque Jean-Pierre Ricard engagent alors deux recours parallèles en 2002. Le tribunal administratif abonde dans leur sens et annule la délibération en question. L'église Saint-Eloi n'est pas désaffectée. N'en déplaise à la droite qui aime séduire l'électorat de l'extrême droite.

 Téléchargez le jugement du tribunal administratif

Devant l'inertie conjuguée du maire et du préfet, Gilles Savary prend alors sa plume pour en référer au ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, à qui il demande, « dans le respect des principes républicains, de veiller à l'application des décisions de justice administrative ».

 Téléchargez la lettre au ministre de l'Intérieur

L'intéressé ne répond pas. Ni en 2002 ni en 2004, lorsque la cour administrative d'appel confirme le jugement. L'arrêt sera pourtant notifié à Nicolas Sarkozy, avec cette injonction finale :

« La République mande et ordonne au ministère de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, en ce qui le concerne, et à tous huissiers de justice à ce requis, en ce qui concerne les voies de droit commun contre les parties privées, de pourvoir à l'exécution du présent arrêt. »

 Téléchargez l'arrêt de la cour administrative d'appel

 Téléchargez l'arrêt du Conseil d'Etat

« Tout l'appareil d'Etat couvrait Juppé »

Le rejet du pourvoi devant le Conseil d'Etat de l'association Eglise Saint-Eloi, un an plus tard, n'y changera rien. L'abbé Laguérie officie toujours dans le bâtiment et des préceptes, condamnés dans d'autres lieux, y sont toujours librement dispensés. La conséquence d'un dysfonctionnement de tout « l'appareil d'Etat », conclut Gilles Savary :

« Il y a un acte politique volontaire, notoirement illégal et assumé comme tel de la part à l'époque d'Alain Juppé, mais aussi de tout l'appareil d'Etat qui le couvrait pour installer ces gens là. » (Ecouter le son)

 

Interrogé sur cette affaire lundi en conseil municipal, Alain Juppé a balayé le sujet, rapport Sud-Ouest : « Saint-Eloi n'a rien à voir avec l'ordre du jour. » Ce jeudi, en réponse à Rue89, la mairie s'est défaussée sur Christian Frémont : « La ville a installé l'agrégation avec le soutien du préfet. » L'Elysée n'a pas souhaité répondre à nos sollicitations, ni sur le président de la République ni sur son directeur de cabinet.

Photo : Alain Juppé et Nicolas Sarkozy à un congrès de l'UMP à Paris, en juin 2003 (Philippe Wojazer/Reuters)

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 11:30
vendredi 30 avril 2010

Ils protestent contre la fermeture de la classe d'inclusion scolaire qui accueille des enfants porteurs de handicap. D'autres actions sont prévues.

« Tant que la décision n'est pas gelée, nous continuerons à nous battre. On ne prend pas en compte le handicap des enfants et la souffrance des parents. »

 

Patrick Chaud, président de l'association des parents d'élèves de l'école de Kerjestin ne baisse pas les bras.


Un mur symbolique


Hier matin, une soixantaine de personnes se sont rassemblées dans la cour de l'établissement afin de protester contre la fermeture de la classe d'inclusion scolaire (Clis). Des parents, des syndicalistes mais également des élus venus soutenir les familles. Symboliquement, ils ont formé un mur dans la cour « pour témoigner de notre capacité de résistance. »


La Clis de Kerjestin accueille des enfants orientés par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Sept élèves sont déjà inscrits pour la rentrée. Ce sont des maintiens. « On ne sait pas encore où ils iront à la rentrée, précise Patrick Chaud. Lors d'un entretien, l'inspection académique a évoqué la possibilité de les inscrire à Paul-Langevin et à Léon-Blum. Mais il n'y a plus de places. Autre solution : aller jusqu'à Châteaulin ou Châteauneuf-du-Faou. Ou alors se retrouver sur une liste d'attente. C'est inacceptable. »


Déjà, les manifestants envisagent d'autres actions comme une manifestation devant l'inspection académique. « Et si cela n'aboutit pas, on prévoit également de durcir le blocage, informe le président. Depuis lundi, nous occupons le bureau du directeur en l'empêchant d'accéder à l'outil informatique. Mais on peut aller plus loin... » Un recours devant le tribunal administratif est également évoqué. « J'ai bien peur que cela ne change pas grand-chose », répond une maman, résignée.


Parmi les élus présents, Jean-Marc Tanguy, conseiller municipal : « Le sujet est éminemment politique. On est ici dans le Clis située dans une zone d'éducation prioritaire. On s'en prend aux élèves les plus vulnérables. L'accueil des enfants handicapés est difficile. Il faudrait réunir les acteurs, et notamment les familles pour trouver des solutions. Ce n'est pas en fermant les Clis que l'on va régler le problème. Et qu'en est-il de l'application de la loi sur le handicap ? »


« Surcroît de fatigue »


Pour le Snuipp, la fermeture de trois Clis dans le département (à Quimper, Brest et Plouzané) n'est pas justifiée. « L'argument du manque d'élèves dans ces classes ne tient pas, l'inspection académique ne tenant compte dans ses prévisions d'effectifs que des départs et non des arrivées, déclare Thierry Le Goff. Par cette fermeture, on impose aux enfants les plus fragiles un surcroît de fatigue en éloignant toujours plus leur lieu de scolarisation de leur domicile. »


Yvonne Rainero, du parti communiste français, estime que cette fermeture « serait un grave préjudice pour ces enfants et leurs familles qui ont droit à toute notre solidarité et ont besoin plus encore que d'autres d'attention, de stabilité, de proximité, d'un encadrement éducatif sécurisant et formé pour cela. »


Pour Marc Barthélémy, membre du NPA et retraité de l'Éducation nationale, « l'aide offerte par un assistant de vie scolaire n'est d'ailleurs pas garantie [...]. La solution proposée individuellement à chaque famille obligera à de longs et coûteux déplacements [...] préjudiciables aux familles les plus démunies [...] mais aussi à l'organisation de leur vie quotidienne. »


Le Parti socialiste de Quimper trouve « que la fermeture des cinq Clis dans le département, dont deux à Quimper, est profondément choquante. Parallèlement, nous notons que cette décision s'inscrit pleinement dans la logique comptable du gouvernement actuel et reflète pleinement l'absence totale de réelle prise en compte des situations de handicap dans notre pays. »

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 11:26
Social vendredi 30 avril 2010

Les salariés de l'ascensoriste Otis vont entamer une grève illimitée à partir de cet après-midi à Brest.

 

Ils répondent ainsi à l'appel lancé par l'intersyndicale CGT, CFDT, CGC, CFTC et FO. Les grévistes réclament une augmentation du salaire fixe de 3 % et une hausse des primes au mérite également de 3 %.

 

Ils se joindront demain au cortège du 1er mai.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 11:22

30 avril 2010 - 


C'est un anniversaire dont ils auraient aimé se passer. Mercredi, à Vannes, le collectif du cercle de silence fêtera ses douze mois d'existence émaillés d'actions mensuelles non violentes, en soutien aux sans-papiers.


«Jeudi dernier, en fin d'après-midi, un Africain a été arrêté à Pontivy lors d'un contrôle d'identité. Cela fait deux mois qu'il est en France, il n'a pas eu le temps de demander l'asile politique». La preuve, selon le collectif du cercle de silence, que «la politique du gouvernement se durcit à l'encontre des étrangers sans-papiers». D'autant plus si la nouvelle loi sur l'immigration, prochainement déposée à l'Assemblée nationale, est adoptée. «Il y a, disent ses adhérents de l'association, un processus de déconstruction des droits actuels des sans-papiers. Si elle est votée, ce sera la quatrième réforme depuis 2002 et l'arrivée de Sarkozy au pouvoir».

«Faire entendre le cri des "sans voix "»


C'est pour les soutenir que le collectif a vu le jour en décembre2008. Au lendemain de la commémoration du 60e anniversaire de la déclaration des droits de l'Homme. Le seul dans le Morbihan. La manifestation est silencieuse pour «faire entendre le cri des ?sans voix?, enfermés derrière des grillages, des barbelés, parce qu'ils ne sont pas en règle avec les dispositions administratives». Le premier mercredi de chaque mois, ils sont en moyenne entre 30 et 50 à se tenir par la main, sur l'esplanade du port de Vannes, durant une heure (18h30 à 19h30). Au plus fort de la mobilisation, ils ont été 85, avec «des personnes qui peuvent venir simplement cinq à dix minutes».

«Aller un peu plus loin dans notre action»

Le douzième rendez-vous anniversaire sera l'occasion «d'aller un peu plus loin dans notre action». Il n'y aura pas de bougie d'anniversaire, mais «une banderole qui annonce les "un an", une guirlande ornée de cartes d'identité agrandies ainsi qu'un gros ballon gonflé et tenu par des rubans». Un temps d'échanges, à la fin du cercle, est prévu entre les responsables et les personnes intéressées.

 

Pratique  

 

Premier anniversaire du cercle de silence en soutien aux étrangers sans-papiers, mercredi, 18h30, sur l'esplanade du port de Vannes. Renseignements sur internet:

 

http://cercledesilence.info/

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 11:18

 

30 avril 2010


Il est dans le collimateur des apiculteurs. Le maïs traité avec l'insecticide Cruiser est, selon eux, à l'origine d'une forte mortalité des abeilles. À Kervignac, GillesLanio monte au créneau.


Il a tout perdu ou presque. Il ne lui reste qu'une quarantaine de ruches. En l'espace d'un an ses colonies d'abeilles ont disparu. Un phénomène de dépopulation qu'il avait du mal à expliquer jusqu'ici. Aujourd'hui il pointe du doigt le maïs enrobé avec l'insecticide Cruiser. Gilles Lanio est apiculteur à Kervignac, vice-président de la fédération d'apiculture Bretagne, Pays-de-la-Loire et président du syndicat des apiculteurs du Morbihan.

 

«Depuis longtemps je soupçonnais la présence de maïs Cruiser dans le secteur pour expliquer une telle mortalité. J'ai même appris qu'en 2008, des expériences avaient été menées en plein champ à proximité de chez moi, sans en être informé». Depuis jeudi dernier Gilles Lanio ne décolère pas. Par hasard il a découvert que la Cecab, coopérative agricole de Saint-Allouestre qui commercialise ledit maïs, menait, avec un agriculteur, un test sur un champ voisin de sa maison et de ses ruches. «Je les ai pris sur le fait, en train de semer le maïs». Pour l'apiculteur, le Cruiser agit comme un neurotoxique. «À son contact les abeilles perdent la mémoire et ne retrouvent plus leur ruche. Or une abeille est incapable de vivre seule, elle doit être en colonie». En Allemagne le Cruiser est homologué sur la betterave et le colza mais plus sur le maïs. En Italie son utilisation est également interdite sur le maïs.

650.000 hectares de maïs Cruiser

Laurent Peron, directeur de la communication de Syngenta-France se défend, bien évidemment, de commercialiser un produit phytosanitaire dangereux pour les abeilles. «Nous avons une autorisation de mise sur le marché qui a été renouvelée cette année par le ministère de l'Agriculture. Nous n'avons pas eu de plainte depuis que le Cruiser est en vente, il y a cinq ans, après dix ans de recherche. Le Cruiser, c'est le produit phytosanitaire qui a fait l'objet du plus grand nombre d'études d'impact sur les abeilles. En2008 et2009 ce sont 650.000 hectares de maïs traité Cruiser qui ont été semés et aucune colonie d'abeilles n'a été mise en danger».

 

Chez Syngenta, on admet, en revanche, «des disparitions de ruches, mais les causes sont multiples». Laurent Peron évoque la présence d'un acarien ou encore d'une maladie, la nosémose, qui affaiblit l'abeille. «L'alimentation peut être en cause. À certaines périodes de l'année, les abeilles n'ont plus rien à manger». Ces explications, Gilles Lanio les connaît et n'y accorde guère de crédit : «C'est un produit hautement toxique. D'ailleurs, au moment des semis les agriculteurs doivent prendre des précautions. Il doit travailler sous protection, porter un masque et une combinaison. Enfin, il faut semer par vent faible». Ce que confirme de site internet de Syngenta.

«40% de l'alimentation dépend des abeilles»

Preuve, pour l'apiculteur, que le Cruiser n'est pas tout à fait inoffensif. Selon certains scientifiques la molécule du Cruiser serait même 5.400 fois plus toxique que le DDT, premier insecticide moderne. «Or, 40% de l'alimentation humaine dépend des abeilles. 20.000 espèces de végétaux n'existent que grâce à la pollinisation des abeilles», rappelle l'apiculteur.

  • Laurent Marc
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