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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:22

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Toutes les finances publiques pillées pour remplir les poches du patronat

Le président PS du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, a annoncé son intention de faire voter jeudi 8 avril un budget en déficit, ce que la loi interdit aux collectivités locales. Le budget serait alors imposé par le préfet. Ce bras de fer avec le gouvernement se veut une réponse à la non-compensation des missions que l'État a déléguées aux départements.

Cette situation n'est pas propre à la Seine-Saint-Denis. Selon la Direction générale des collectivités locales, 23 conseils généraux devraient avoir le plus grand mal à boucler leur budget cette année, présidés aussi bien par la gauche que par la droite. En 2011, 62 départements seraient sur la sellette, soit la majorité, selon le ministère de l'Intérieur. Les départements se disent plombés par les dépenses sociales obligatoires dont l'État leur a transféré la charge depuis des années sans en assurer le financement : RMI-RSA, allocations handicap. Ainsi en 2010, 3,5 milliards ne seraient pas compensés par l'État.

L'État se défausse de plus en plus de ses missions sur les collectivités locales, et cela dans tous les domaines, enseignement, investissements publics les plus variés, action sociale, logement, transport, santé. Cette politique a été menée par tous les gouvernements, quelle que soit leur couleur politique. C'est même la gauche qui a donné un coup de fouet à ce désengagement de l'État en 1983, avec la décentralisation.

Ainsi c'est le gouvernement de la Gauche plurielle de Jospin qui a transféré aux départements l'APA (l'aide pour la garde des adultes handicapés), en décidant d'entrée de ne pas compenser totalement ce transfert. Quant au RMI et au RSA, c'est le rapport Mauroy en 2002 qui en préconisait le transfert et c'est la droite qui l'a mis en application.

Cette politique de mise à mal des finances locales n'a qu'un but, qui est de réserver une part toujours plus grande des fonds publics, issus des impôts, pour garantir les revenus du grand patronat, des banques et des classes riches. Car parallèlement, les impôts des entreprises réservés aux collectivités locales ont baissé considérablement, pour en arriver à supprimer la taxe professionnelle aujourd'hui.

La crise donne maintenant à cette évolution un tour dramatique, les besoins sociaux augmentant rapidemment pendant que les financements ne cessent de baisser. La fronde des présidents de Conseils généraux, comme celui de Seine-Saint-Denis, découle de cette situation. Cependant ce n'est pas le fond de la politique en faveur du patronat qui est mis en cause, mais seulement la répartition des finances entre celles de l'État et de ces collectivités.
Dans aucun département on n'a vu les présidents de gauche annoncer qu'ils allaient, face à cette situation critique, supprimer les aides directes et indirectes qu'ils attribuent aux employeurs et au privé, y compris ceux du bâtiment et des travaux publics. Nulle part on n'a vu ces collectivités décider par exemple de mettre sur pied des organismes publics pour faire les travaux à prix coûtant, au lieu d'aides au financement d'entrepreneurs privés. Cela ne résoudrait sans doute pas les problèmes issus de la crise, mais cela montrerait au moins qu'une autre politique est possible que celle qui consiste à favoriser les plus riches.

Maurice Leroy, ex-notable du PC devenu député de la majorité sarkoziste, a déclaré que « même Arlette Laguiller à la tête d'un département n'y pourrait rien ! » Mais le problème n'est pas là : il est de changer de politique et de cesser de croire et faire croire que c'est en favorisant le capital privé et les plus riches que l'on pourra améliorer la situation.

Paul SOREL
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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:17

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Au lendemain de la victoire du PS aux élections régionales, Martine Aubry a déclaré qu'avant de se choisir un candidat pour l'élection présidentielle de 2012, il faudrait que le PS se dote d'un programme. Ce serait bien la moindre des choses !

Aux élections, et plus particulièrement à l'élection présidentielle, il est demandé aux électeurs de choisir un candidat et une politique. Il serait en effet normal que les électeurs puissent connaître les mesures que prendrait le (ou la) candidat(e) choisi(e) et, surtout, au service de quel camp il agirait une fois élu, celui des exploiteurs ou celui des exploités.

 

Or la gauche comme la droite donnent une même réponse à cette question. Ils prétendent être au service « des intérêts du pays et de son économie », ce qui est une manière d'éluder la réponse alors que les intérêts des banquiers, des patrons de tout poil sont contradictoires, foncièrement antagonistes, avec les intérêts des travailleurs.

Les dirigeants du PS se gardent bien de préciser ce qu'ils feraient si l'un d'entre eux accédait à la présidence de la République. Selon leurs dires, ils en sont seulement à élaborer un programme, et il faudrait une année pour que les éléphants et les jeunes loups du PS échangent leurs idées, de colloques en conventions, se choisissent le meilleur positionnement, à la façon des starlettes qui cherchent à se faire photographier sous leur meilleur profil, pour participer à la finale de la compétition électorale...

Le PS se donne jusqu'à la fin de l'année 2010 pour arrêter son programme pour l'élection de 2012. Comme s'il était un parti nouveau-né ! Comme s'il n'avait pas gouverné et viendrait d'ouvrir les yeux pour découvrir la société et son économie, pour s'apercevoir qu'il y a la crise et ses conséquences dramatiques pour le monde du travail !

 

Et ses dirigeants de jouer à s'interroger sur les mesures à prendre, certains se déclarant favorables à la suppression de l'impôt sur la fortune (ISF), d'autres envisageant, avec une fraction de la droite, la suppression du bouclier fiscal, d'autres encore s'interrogeant sur l'opportunité de reculer à nouveau l'âge de la retraite et tous cherchant la meilleure façon de se placer gagnants.

Et on voudrait faire croire aux électeurs, et aux travailleurs, qu'ils auraient la possibilité de choisir des candidats et des politiques en déposant un bulletin dans une urne, un jour donné ! En fait, on ne saurait mieux démontrer qu'avec ces gens-là les élections ressemblent à une partie de bonneteau pour piéger les électeurs.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:16

Fin mars, la SNCF a annoncé que l'année 2009 se soldait par une perte de 980 millions d'euros, alors qu'en 2008 elle avait fait 721 millions de bénéfices.

 

La direction de l'entreprise publique déclare par la voix de ses responsables que, la situation économique étant mauvaise, il faudra enrayer la « lente dégradation de nos marges », liée à « une hausse des charges », c'est-à-dire toujours et encore faire des économies aux dépens du personnel et des usagers.

 

En matière de hausse des charges, la SNCF pointe l'augmentation des péages exigés auprès d'elle par RFF, détenteur des voies et faisant payer un droit de circulation. Ces péages ont augmenté de 5 %. Elle cite également l'augmentation de 1,8 % des charges de personnel des TGV.

 

Mais il n'existe aucun moyen de vérifier ces données et ce ne sont certainement pas les embauches ou les augmentations de salaire - nulles les unes comme les autres - qui ont alourdi les charges en question !

 

Aujourd'hui, le « groupe SNCF » se définit comme « l'un des premiers groupes de mobilité et de logistique au monde », qui en 2010 affichera 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires, totalisera près de 235 000 salariés (dont un peu plus de 100 000 en France) dans 120 pays, avec une activité diversifiée : transport urbain, périurbain, infrastructure ferroviaire, lignes à grande vitesse, transport et logistique des marchandises, gares, etc.

 

Et ce groupe est bien décidé, non pas à améliorer son rôle de service public, mais à se battre efficacement contre la concurrence européenne, qui permet l'introduction de nouvelles sociétés ferroviaires sur le réseau du territoire français. Pour ce faire, comme n'importe quelle entreprise capitaliste, la SNCF place au premier rang de ses préoccupations la recherche de la rentabilité maximum.

 

Dans ce bilan 2009, la direction SNCF met donc l'accent sur les activités dont elle veut se débarrasser parce qu'elles ne lui permettent pas de faire assez de profit. Elle revient à la charge contre le transport de marchandises par chemin de fer. Le Fret afficherait une perte de 520 millions d'euros (sur le déficit total de 980 millions d'euros).

 

Il est donc question d'abandonner complètement l'activité dite de « wagons isolés » (ayant des destinations diverses, et imposant donc des manœuvres de triage) pour ne conserver que le trafic impliquant des trains complets de marchandises dont tous les wagons ont la même destination, et de réduire considérablement les effectifs cheminots affectés au Fret. Cet abandon s'effectue de plus en plus au profit du transport par route ou est laissé à des entreprises privées comme Veolia.

 

De même, le trafic voyageurs TGV diminuant, la SNCF menace de fermer certaines lignes non rentables, de façon à compenser le manque à gagner sur les lignes à grande vitesse. Si le gouvernement souhaite qu'il en soit autrement, il lui faudra satisfaire aux demandes d'aides financières de la SNCF. Quels que soient les chiffres annoncés par la SNCF, invérifiables répétons-le, il n'est pas question de la laisser faire. Il faut empêcher que la situation se dégrade.

 

Pour les cheminots, des embauches sont nécessaires dans tous les secteurs et des augmentations des salaires (bloqués depuis plusieurs années) sont indispensables. Et pour les usagers, le service public que représente le transport par le train à grande ou à moins grande vitesse doit être efficace, confortable et bon marché. Mais pour que de tels choix d'investissement soient imposés à la direction de ce « groupe SNCF », il sera indispensable que cheminots et usagers se mobilisent.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:13

 

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« C'est une grève incompréhensible et affligeante », a déclaré le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, à propos de l'appel de la CGT et de Sud-Rail à faire grève à partir du mardi 6 avril à 20 heures.

 

Évidemment, pas plus Dominique Bussereau que ses compères du gouvernement, et pas plus que Guillaume Pepy, président de la SNCF, ne peuvent comprendre combien les cheminots sont excédés de leur politique : blocage des salaires depuis maintenant des années, suppressions d'emplois, disparition de secteurs entiers comme dans le cas des triages de marchandises, menaces sur les avantages acquis avec une politique de filialisation, de sous-traitance et de cession aux industriels ferroviaires privés qui se précise régulièrement, etc.

 

Et s'il y a bien quelque chose d'affligeant, c'est de constater combien gouvernement et direction SNCF méprisent cheminots et usagers. Car les responsabilités de la dégradation de la situation actuelle dans l'ensemble des transports par rail, qu'il s'agisse des grandes lignes (où on ne compte plus les retards, les incidents techniques, etc.) ou des lignes de banlieue (avec des rames mal entretenues, parfois vétustes, des retards, voire des suppressions de trains), doivent être recherchées du côté de ces gens-là.

 

Et c'est pourquoi tous les cheminots qui montrent leur mécontentement ont raison, et c'est pourquoi aussi la solidarité de tous les autres travailleurs doit leur être acquise. Certes, ce 6 avril vient après les journées du 3 février et du 23 mars derniers, c'est-à-dire après deux journées successives, mais isolées, chacune sans lendemain ni perspective. Certes, sa préparation a été surtout marquée par les rivalités syndicales entre les directions de la CGT et de Sud-Rail, les deux syndicats majoritaires à la SNCF.

 

Certes, les revendications mises en avant sont très générales, voire inexistantes puisque Didier Le Reste, le leader de la CGT cheminots, explique que la grève a pour principal objectif d'obtenir de « véritables négociations » de la direction SNCF ! Les cheminots sont profondément mécontents et conscients qu'il faudrait trouver les moyens d'exprimer cette colère tous ensemble, de façon coordonnée et efficace.

 

Mais la défiance vis-à-vis des directions syndicales et la certitude qu'elles ne veulent pas engager véritablement le fer contre la direction SNCF l'emportent souvent dans les esprits. Cela ne contribue pas à créer un climat favorable à une mobilisation d'ampleur. Pourtant, c'est bien celle-ci qu'il faudrait préparer, non seulement à la SNCF, mais dans toutes les entreprises du secteur public comme du secteur privé, car les problèmes d'emploi et de salaires se posent partout.

 

Lucienne PLAIN

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 09:03
Social mercredi 07 avril 2010

Des salariés de Navtis ont démarré mardi un mouvement de grève qui a été reconduit ce mercredi. L’entreprise est spécialisée dans la réparation navale et compte 175 salariés. De 10 h à 14 h aujourd'hui, les grévistes ont effectué un blocage tournant des rond-points proches du port, brûlant ici et là des pneus. Ils ont également défilé dans les environs de l'entreprise qu'ils ont bloquée. Ils étaient environ 90 à défiler aux environs de 14 h.


Par la voix de Serge Boubennec, délégué du personnel cégétiste, ils réclament « la réouverture des Négociations annuelles obligatoires (NAO) ».

 

Celles-ci se sont achevées vendredi mais sont jugées « insuffisantes ». « On nous propose seulement 0,4% d’augmentation de salaire alors qu’on réclame 3 % », poursuit Serge Boubennec.


Côté promotion, là aussi les propositions « ne sont pas à la hauteur ». Selon le délégué CGT, 20 à 25 salariés seulement seraient concernés. «Nous avions demandé que 30% des effectifs le soient. » Leur employeur a accepté de recevoir une délégation aujourd'hui à 15 h.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 08:50

8 avril 2010

L'affaire des temps de pause chez Doux n'en finit pas de s'éterniser, la société ne voulant rien lâcher. Le principe de la rémunération de certains temps de pause, non payés depuis 2004, est à peu près admis. Reste le calcul des sommes à verser aux salariés. La société Doux conteste certains commandements à payer. Hier, le juge d'exécution de Quimper a rendu son délibéré dans ce dossier touffu. Il devait statuer sur deux décisions différentes rendues par les prud'hommes de Lorient et Quimper.

Sommes brutes à Lorient

Concernant les prud'hommes de Lorient, Doux faisait valoir la nullité du commandement à payer au motif d'irrégularités dans les actes de l'huissier. Le juge a entériné les vices de forme mais estimé qu'ils n'entachaient pas de nullité les actes car il n'y avait pas de grief démontré. Sur le fond, les prud'hommes de Lorient n'avaient pas indiqué si les sommes à verser aux salariés étaient brutes ou nettes.

 

Le juge a estimé qu'il s'agissait de sommes brutes, desquelles il fallait déduire les charges sociales, ce qui supposait de nouveaux calculs. Un délai d'un mois a donc été accordé à Doux pour payer. Le problème est qu'entre l'audience de février et le délibéré d'hier, une décision de la cour de cassation, le 17mars, a annulé le jugement des prud'hommes de Lorient pour 58 salariés. Doux en a profité pour demander la réouverture des débats. Le juge de l'exécution a accepté cette demande et une nouvelle audience a été fixée au 28 avril.

Sommes nettes à Quimper

Concernant la décision des prud'hommes de Quimper, le problème était différent. Une somme de 2.000 € a été octroyée comme provision à 220 salariés de Châteaulin et Quimper, le jugement sur le fond n'étant pas encore intervenu. La contestation de Doux portait sur la définition des provisions accordées: somme brute ou nette? Le juge d'exécution a répondu qu'il s'agissait de sommes nettes, qu'il n'y avait donc pas lieu de donner un délai de paiement à Doux, qui devra payer 150 € pour frais d'avocat aux salariés. Il est probable que Doux fasse appel des deux décisions. «Je tire mon chapeau à la justice à Quimper pour leur travail», a salué, hier, le délégué CGT Raymond Gouiffès.

  • Ronan Larvor
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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 08:44

Petit enfance. Les crèches grincent des dents (Le Télégramme)

8 avril 2010

Ti Poupigou, à Bégard, sera fermé aujourd'hui. Comme nombre de crèches de France. Un projet de décret donne des boutons aux professionnels de la petite enfance.


Plus d'enfants à accueillir avecdu personnel moins qualifié(*)... C'est bien simple: elles n'en veulent pas. Christine, infirmière et coresponsable du multi-accueil (nouvelle appellation des crèches et haltes garderies) de Bégard, Sylvie, éducatrice, et Josette, auxiliaire éducative, seront en grève, toute la journée, comme leurs cinq collègues (deux autres sont en congés).

La fin des activités?


Elles sont d'autant plus remontées que l'association, créée en 1985, venait de bénéficier, il y a deux ans, d'une splendide maison de l'enfance, grâce au Pays de Bégard et à la communauté du Centre Trégor. «C'est rageant. On a un équipement superbe, avec des salles multiples et adaptées aux diverses activités et âges, et on va être obligées de faire de la garderie dans une salle unique. D'un adulte pour huit enfants en moyenne - un pour cinq bébés -, on passerait d'un pour douze. C'en sera fini des activités d'éveil». Fini, disent-elles, le gâteau fait par les enfants, le mercredi matin, pour leurs copains écoliers accueillis l'après-midi, l'activité lecture avec la dame de Livre en bulles, bibliothèque itinérante, le jardinage dans le délicieux petit carré à ciel ouvert, les exercices de motricité, la peinture ou la visite aux anciens au foyer...


Couches «à la va-vite»


«Sans compter qu'on pourra moins s'adapter au rythme de chaque enfant. C'est ridicule. On vient de faire des stages insistant sur l'importance de parler aux enfants quand on les change. Désormais, il faudra changer les couches à la va-vite», souligne Sylvie. «Ce serait d'autant plus dommageable de ne plus avoir de temps d'écoute et d'échange, que l'on touche à une tranche de vie fondamentale pour l'enfant. C'est le démarrage de sa vie», ajoute Christine. Si ce décret est publié, la qualité de l'accueil, à l'ouverture et à la fermeture de Ti Poupigou risque également de se dégrader: «C'est un moment privilégié où l'on discute avec les mamans ou les papas, sur le sommeil, le comportement de leur enfant, sur les selles du bébé... Là encore, l'humain est essentiel. Une maman qui laisse son bébé de quinze semaines, ce n'est pas évident. C'est particulièrement important, à ce moment-là, de nouer une relation de confiance. Mais ce sera impossible s'il n'y a pas de collègue, derrière, pour s'occuper des enfants».


Sensibiliser les parents


Bref, les Bégarroises ont décidé de fermer, exceptionnellement Ti Poupigou: «On s'y est pris il y a quinze jours, pour que les parents aient le temps de se retourner». Elles espèrent, en tout cas, que lesdits parents comprendront les raisons de cette grève et qu'ils se sentiront concernés par la question.


* Actuellement devant le Conseil d'État, ce décret augmente la capacité des multi-accueils de20% et abaisse de 50 à 40% l'obligation d'employer du personnel très qualifié (éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture...) au bénéfice de titulaires du CAP Petite Enfance.

 

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Une nouvelle journée de grève dans les crèches (Ouest France)
jeudi 08 avril 2010

Des enfants plus nombreux, du personnel moins formé, un accueil de moindre qualité ? Les éducateurs le craignent. La secrétaire d'État, Nadine Morano, dément.

Journée portes fermées dans de nombreuses crèches, aujourd'hui. Les professionnels de la petite enfance - éducateurs, puéricultrices, auxiliaires de puériculture - sont en grève. Ils manifestent contre un décret annoncé dans les « meilleurs délais » par Nadine Morano, visant à assouplir les règles d'accueil. Une trentaine de rassemblements sont prévus.

« Une marge de manoeuvre »


La secrétaire d'État à la Famille et le collectif Pas de bébés à la consigne, déjà à l'origine de la bonne mobilisation du 11 mars, s'affrontent sur les conséquences du texte. Pour la trentaine de syndicats et d'association familiales qui composent le collectif, elles sont très claires : il y aura plus d'enfants à accueillir dans les crèches avec du personnel, globalement, moins qualifié. Résultat : la qualité de l'accueil des tout petits va se dégrader.


« Faux, faux et archifaux », martèle Nadine Morano. Qui met en avant la concertation  « un an et demi avec les professionnels et les collectivités » ainsi que la validation du projet, même s'il l'a jugé imparfait, par le conseil d'administration de la Cnaf (allocations familiales).


Sur le fond, la secrétaire d'État maintient que cela « ne modifie en rien le taux d'encadrement » d'un adulte pour cinq bébés et d'un adulte pour huit enfants qui marchent. Elle constate que le taux d'occupation moyen des crèches est de 67 %. Parfois, toutes les places sont occupées, parfois non. D'où « une marge de manoeuvre ».


« Des conditions déjà difficiles »


Nadine Morano propose, dans « ces zones libres », d'accueillir d'autres enfants « de manière temporaire et exceptionnelle pour rendre service aux parents ». Dans le jargon, le « taux d'accueil exceptionnel » serait de 10 % dans les crèches de moins de 20 berceaux, de 15 % de 20 à 40 berceaux et de 20 % au-delà de 40 berceaux. Avec l'objectif, en « optimisant les places existantes », de tendre vers une occupation mensuelle à 100 %. Bref, de rentabiliser au maximum les crèches.


Deuxième point d'achoppement, le niveau de qualification de l'encadrement. L'objectif du gouvernement est de passer le taux de CAP et de BEP de 50 à 60 % dans les grandes structures. Jusqu'à 30 berceaux, rien ne changerait. « Nous avons de grosses difficultés à recruter, cela empêche parfois l'ouverture de crèches », insiste Nadine Morano. L'enjeu ? « Recruter 60 000 personnes dans le secteur de la petite enfance d'ici à la fin du quinquennat pour faire face aux 200 000 offres de garde supplémentaires que nous allons créer. »


Au-delà du décret dont il demande l'abandon, sans trop d'illusions, le collectif Pas de bébés à la consigne souligne que l'accueil des jeunes enfants se fait déjà « dans des conditions très difficiles ». Et réclame « un plan d'urgence petite enfance ».


 

Hervé BABONNEAU.
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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 15:03

1267698281576fosamaldn.jpg Un des 349 enfants de moins de 10 ans

 

Le juge Garzon connu pour avoir tenté de faire arrêter Pinochet pour crime contre l'Humanité, est inculpé en Espagne pour avoir tenté d'enquêter sur les crimes du franquisme.


Trois associations fascistes:  Manos Limpias, Falange et Libertad e identidad ont porté plainte pour un délit (pas un crime quand même!) de "prévarication": il a osé enquêter alors qu'une loi d'amnistie a été votée en 1978, blanchissant tous les crimes.

Il a en particulier fait rouvrir des fosses communes, comme celle de Malaga, où gît le poète Garcia Lorca.

Dans la fosse ci-dessus, reposent 4 471 personnes. Les enfants sont morts en 1937 de faim, de maladies, de blessures.

Amesty International a déclaré qu'enquêter est un devoir, pas un délit.


 

martes 9marzo


La Cour suprême d'Espagne a autorisé le parti fasciste, la Phalange, à s'associer à des poursuites judiciaires privées contre le juge Baltazar Garzón pour avoir tenté d'enquêter sur les crimes de la dictature de Franco. La Phalange, qui est la seule organisation politique autorisée sous le régime, a perpétré un nombre de crimes incalculable contre la classe ouvrière espagnole durant la guerre civile (1936-1939) et ensuite durant la dictature. Aujourd'hui, le nombre de ses adhérents est minime.


Garzón qui est un membre de la plus haute cour d'Espagne, l'Audiencia Nacional, s'est fait connaître internationalement par ses enquêtes judiciaires controversées. En 1999, il avait cherché à faire extrader de Grande-Bretagne le dictateur chilien Augusto Pinochet afin de le juger en Espagne pour génocide, terrorisme et torture. Il a enquêté sur les activités de l'organisation séparatiste basque ETA ainsi que sur les escadrons de la mort anti-ETA établis dans les années 1980 par le gouvernement du Parti socialiste (PSOE) de Felipe González. Garzón a aussi participé à l'enquête sur la corruption au sein du Parti populaire (PP).


Il a été critiqué récemment à la fois par les Etats-Unis et par Israël après avoir tenté d'inculper des membres de leur gouvernement respectif de crimes contre l'humanité, les Etats-Unis pour leurs actions en Irak, en Afghanistan et à Guantanamo Bay, et Israël pour les crimes commis à Gaza. Il a également invité des ministres du gouvernement chinois à témoigner sur la répression des manifestations au Tibet.


En septembre 2008, Garzón a ouvert une instruction sur les meurtres commis à l'époque de Franco après avoir reçu les pétitions lancées par les familles des victimes regroupées dans l'Association pour la récupération de la mémoire historique (ARMH) et qui souhaitent retrouver les restes de leurs proches et connaître les circonstances exactes de leur mort. En conséquence de son instruction, Garzón a accusé Franco et 44 anciens généraux et ministres ainsi que 10 membres de la Phalange de crimes contre l'humanité. Il a exigé l'ouverture de dizaines de fosses communes où plus 100.000 de leurs victimes avaient été fusillées sommairement et enterrées.


Garzón a soulevé le cas des séparations forcées d'avec leurs parents, principalement pratiquée par le service étranger de la Phalange, d'approximativement 30.000 enfants, le plus souvent des opposants du régime. Il a remarqué que les tribunaux espagnols n'avaient jamais enquêté sur aucun de ces crimes et pas un seul auteur de ces crimes n'avait jamais comparu en justice.


Toutefois, à peine quelques semaines après avoir émis cette mise en accusation accablante contre Franco et ses acolytes, le juge a abandonné ces chefs d'accusation après que des magistrats nommés par le PSOE ont mis en cause son autorité à poursuivre l'enquête. Selon eux, Garzón a violé une loi de 1977 accordant l'amnistie sur les atrocités et qui avait été promulguée dans le cadre de la soi-disant « transition pacifique vers la démocratie » après la mort de Franco en 1975.


L'action du PSOE a marqué une capitulation significative devant l'opposition à Garzón du Parti populaire et qui était partie de la Phalange, de l'Eglise catholique et des médias. Encouragés par leurs actions, deux nouvelles organisations d'extrême droite récemment formées, le Manos Limpias (Mains propres) et le Libertad e Identidad (Liberté et Identité) ont lancé une pétition pour engager des poursuites judiciaires contre Garzón pour « prévarication dans l'exercice de ses fonctions » et qui a été acceptée par la cour. Si Garzón était inculpé, il pourrait être immédiatement suspendu dans l'attente du procès.


L'action intentée contre Garzón est une indication claire que l'élite dirigeante est déterminée à intimider quiconque chercherait à mettre en question le « pacte du silence » sur les crimes franquistes, approuvé par la droite, le PSOE et le Parti communiste (PCE) durant la transition. Nombreux sont ceux au sein de l'élite dirigeante et des hauts responsables qui sont des héritiers directs du régime de Franco.


Non seulement Garzón est sur le banc des accusés, mais les gens qui lui avaient demandé de lancer une enquête sont mis en danger. Le tribunal a mis à la disposition de ceux qui cherchent à intenter les poursuites judiciaires, et dont maintenant la Phalange fait partie, les documents présentés par les associations pour la mémoire historique et concernant des milliers de victimes de la dictature.


Une investigation sur les crimes du régime fasciste exposerait le rôle joué par la soi-disant « transition vers la démocratie », qui a sauvegardé l'ordre capitaliste en Espagne après la mort de Franco et qui a empêché tout jugement des fascistes. Depuis 35 ans, toute tentative de démasquer ce qui s'était passé a été déjouée.


Ce qui fait aussi partie du procès intenté contre Garzón c'est la crainte qu'une telle enquête sur le passé ne devienne un catalyseur pour un nouvel éclatement de colère de la classe ouvrière et une lutte politique contre l'ordre existant, vu notamment le mécontentement économique et politique grandissant.


Il y a eu un vaste soutien pour Garzón en Espagne et internationalement. L'Union progressiste des procureurs (Unión Progresista de Fiscales) a dit appuyer l'enquête de Garzón parce qu'« elle entrait tout à fait dans la légalité nationale et internationale » et « ne pouvait en aucune manière être considérée comme judiciairement infondée ou arbitraire ». Ils ont critiqué les poursuites à son encontre menées par des « organisation associées aux extrémistes les plus à droite dans le pays, certains étant des héritiers directs de ceux impliqués dans les crimes actuellement instruits ».


L'ancien procureur général anti-corruption à la retraite, Carlos Jiménez Villarejo, a déclaré, « L'extrême droite espagnole a réussi à rallier de son côté une partie du pouvoir judiciaire [.] La question décisive est qu'il a osé faire ce que personne n'avait fait, enquêter sur les disparitions, une centaine de milliers de disparitions. »


Un groupe d'éminents écrivains, d'avocats, d'universitaires et de musiciens ont signé un manifeste de soutien au juge et ont déclaré qu'ils étaient « tristement convaincus » qu'il allait être soumis à un procès « kafkaesque ».


Des lettres adressées au journal El Pais exprimaient leur appui pour un règlement de compte politique et judiciaire avec les franquistes.


Une lettre a précisé, « C'est incroyable qu'aucun de ceux impliqués dans les crimes de la dictature n'ait jamais payé pour eux et cependant ils exigent des explications de la part du juge qui veut enquêter sur ces crimes. »


Garcia a remarqué, « Et, penser que les gens même qui attaquent Garzón, s'ils venaient à arriver au pouvoir demain, ils commettraient les mêmes crimes que leurs ancêtres, c'est effrayant rien que d'y penser. »


« Les mêmes juges ont donné à la Phalange des précisions sur ceux qui ont critiqué Franco, mettant en danger leur sécurité. Ceci ne permet d'autre interprétation que celle consistant à penser que le juge (qui l'avait permis) est aussi un franquiste et qu'il assiste les fascistes qui cherchent à se protéger dans la légalité. Il est bien connu que l'extrême droite cherche à s'approprier des positions de pouvoir, dans l'armée, la police, le système judiciaire, des postes politiques, etc., pour établir un gouvernement de facto, indépendamment du parti qui est au pouvoir. Telle est sa stratégie. »


José a concentré sa colère sur le PSOE et sa collusion avec l'extrême droite : « La droite franquiste a gagné. Et que fait le gouvernement ? Il la laisse manipuler. Je ne sais pas qui ils redoutent le plus, les fascistes ou Garzón découvrant la vérité [.] Zapatero m'a déçu. La ARMH n'est arrivé à rien. Ont-il fait un pacte avec la droite ou quoi ? »

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 12:59

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 12:43

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mercredi 7 avril 2010 (09h05)


Prise de position du Comité central de la LDH


Depuis l’affaire de Creil en 1989, la LDH a maintenu avec constance sa position, joignant la critique du port du foulard et du voile, au nom de l’émancipation des femmes, au refus de toute loi excluante, stigmatisante et empiétant sur les libertés publiques. Or, il se trouve qu’aujourd’hui cette position est celle de nombreux citoyens et responsables politiques et en particulier celle de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, alors même que le débat s’est crispé. Bien plus rédhibitoire que le foulard, on a vu apparaître le port ultra-minoritaire mais spectaculaire du voile intégral ; le gouvernement a lancé un débat sur l’identité nationale, très vite identifié par l’opinion comme un débat sur l’Islam ; le premier ministre nous annonce une loi interdisant le port de la burqa. Disons tout de suite, pour sortir de la confusion, que parler de « burqa » est un abus de langage : le mot désigne le costume généralement bleu, entièrement fermé, avec un grillage devant les yeux, imposé aux femmes par la société afghane. Le voile intégral, noir, d’origine saoudienne, est une négation rédhibitoire de la personne, mais il ne renvoie pas à l’horreur meurtrière des talibans. Dramatiser le débat, s’il en était besoin, n’est pas innocent.

Nous tenons à affirmer un certain nombre d’éléments essentiels.


1- La laïcité n’a rien à voir dans la question du voile intégral


Les législateurs de 1905 s’étaient résolument refusés à réglementer les costumes, jugeant que c’était ridicule et dangereux : ils préféraient voir un chanoine au Parlement en soutane plutôt qu’en martyr. La laïcité qu’ils nous ont léguée et à laquelle nous sommes fortement attachés, c’est la structure du vivre ensemble : au-dessus, la communauté des citoyens égaux, la volonté générale, la démocratie ; en dessous, des communautés partielles, des syndicats, des associations, des Eglises, une socialisation multiple et libre qui peut même se manifester ou manifester dans l’espace public, mais en aucun cas empiéter sur la volonté générale, et enfin la singularité des individus qui choisissent librement et combinent entre elles leurs croyances et leurs appartenances.


En conséquence, le politique n’a ni à se mêler de religion, ni à traiter une religion différemment des autres ; la loi n’a pas à régler les convictions intimes qu’elle suppose chez les individus ; la République n’a pas à dire ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas mais à protéger également tous ceux qui résident sur son territoire, sauf s’ils mettent en cause l’ordre public.

Le pluralisme religieux et culturel est constitutif de l’unité de la France, qui a toujours connu à la marge des dérives fanatiques, intégristes ou sectaires déplorables mais éphémères. Donc laissons la laïcité tranquille.


2- L’égalité hommes-femmes attend une vraie politique


L’argument principal, et tout à fait justifié sur le fond, contre le port du voile, c’est qu’il signale de manière radicale l’infériorisation des femmes. C’est bien le cas si le port du voile est imposé par le mari ou un autre homme de la famille. Dans ce cas, la France dispose des outils législatifs permettant à une femme de déposer une plainte pour contrainte ou séquestration et d’obtenir le divorce aux torts de son mari ; sachant bien sûr combien cette démarche peut être difficile pour elle.


Mais il peut s’agir aussi, comme l’attestent de nombreux témoignages, d’une servitude volontaire. Or la liberté ne s’impose jamais par la force ; elle résulte de l’éducation, des conditions sociales et d’un choix individuel ; on n’émancipe pas les gens malgré eux, on ne peut que leur offrir les conditions de leur émancipation. Pour faire progresser l’égalité et la mixité entre les hommes et les femmes, ce qui est urgent, c’est de promouvoir des politiques dans les domaines éducatifs, salariaux et professionnels, des droits sociaux, un meilleur accès à la santé et à la maîtrise de la procréation. Ces problèmes concernent des millions de femmes dans la France d’aujourd’hui et ne sont en rien traités de façon prioritaire. Un abcès de fixation sur quelques centaines de cas ne fait certainement pas avancer l’égalité, qui appelle au contraire à revenir à la solidarité entre toutes les femmes.


3- Une surenchère de discriminations n’est pas la solution


La question du voile intégral renvoie en réalité à un profond malaise des populations concernées, auxquelles la République n’a pas pu ou pas été capable de faire une place. D’où l’apparition de vêtements et de coutumes dont la signification est très complexe, depuis le port du foulard par des adolescentes des banlieues comme signe identitaire jusqu’à ce voile intégral qui est un paradoxe : à la fois dissimulateur de la personne et signe ultra-visible, provocateur, d’un refus de la norme sociale, sous prétexte tantôt de religion, tantôt de pudeur. Même si nous réprouvons ce choix, ce n’est pas une raison pour essentialiser et déshumaniser des femmes qu’on réduit à un signe abstrait et que l’on exclut de toute vie publique.


Interdire le voile, c’est conforter la posture de ces femmes, c’est en faire doublement des victimes : résultat absurde d’une volonté soit-disant émancipatrice. Elles porteraient seules le poids d’une interdiction imposée en grande partie par la domination masculine, et cette interdiction les exclurait à coup sûr de la cité. En revanche tous les musulmans, hommes compris, se sentiraient blessés par une loi qui ne toucherait que l’islam.


4- Droits et libertés


Ce serait en plus ouvrir une voie extrêmement dangereuse en termes de libertés publiques. Réglementer les costumes et les coutumes est une pratique dictatoriale ; que ce soit de façon discriminatoire, pour signaler une population donnée, ou au contraire par l’imposition d’une règle universelle. Obliger les femmes à porter le voile comme leur interdire de cacher leur visage (sauf dans les cas prévus où l’identité doit être prouvée) est également liberticide.


Si une telle hypothèse est présente, c’est que la société française a été profondément intoxiquée par des idées venues de l’extrême-droite et qui se sont infiltrées jusque dans la gauche : la peur de l’immigré, de l’étranger, les relents de notre histoire coloniale, la tentation de l’autoritarisme.

La LDH a une tout autre conception de la démocratie, des droits, de l’égalité et des libertés.


4- Vivre ensemble


La LDH refuse les termes d’un débat instrumentalisé, qui risque de déboucher sur une loi perverse et dangereuse.

Des millions de musulmans vivent en France, et pour beaucoup vivent mal. Ce n’est pas un ministère de l’Identité nationale qui résoudra leurs problèmes et qui leur offrira un avenir, mais des politiques sociales et anti-discriminatoires ; c’est un travail politique, citoyen, de réflexion sur les conditions du “vivre ensemble“.


C’est aussi leur responsabilité individuelle et collective, qui attend par exemple, pour ceux qui sans en avoir la nationalité résident en France, le droit de vote pour pouvoir s’exercer.


source : http://www.ldh-france.org/Prise-de-...

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