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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 09:37

 

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10 avril 2013 

 

Deux cents manifestants, hier matin dans les rues de Quimper, pour demander le retrait de l'accord national interpro- fessionnel : une mobilisation bien maigre. En soirée, la loi était adoptée par l'Assemblée nationale.

 

Répondant à l'appel de quatre syndicats (CGT, FO, FSU et Solidaires) et de la section du PCF du Pays de Quimper, 200 personnes se sont rassemblées en fin de matinée place de la Résistance avant de rejoindre la préfecture. Lors de la précédente manifestation, le 5 mars, 500 Cornouaillais étaient descendus dans la rue. Hier, les salariés étaient bien peu nombreux. Quelques agents hospitaliers un entonnoir sur la tête, des ouvriers syndiqués de Doux Châteaulin...

« Une régression en matière de droits »

Opposés à la transcription dans la loi de l'Accord national interprofessionnel signé le 11 janvier par le patronat de trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC), les manifestants considèrent que cet accord constitue « une régression en matière de droits et protection des salariés ». Le texte prévoit d'accroître la flexibilité au sein des entreprises en échange de droits élargis pour les salariés au chômage. « Cet accord, dénonce Alain Le Berre de l'union locale CGT, va augmenter la précarité. Les licenciements collectifs seront validés par la loi ».

Quid des prud'hommes ?

Les syndicats redoutent également les conséquences de la loi sur le fonctionnement du tribunal des prud'hommes. « Les salariés n'auront plus que 15 jours pour les saisir. Il faudra qu'ils trouvent des avocats ou des syndicats disponibles pour les aider », commente Patrick Velin, secrétaire de l'union locale de FO.

 

Il poursuit : « Les CE ne pourront plus contester un plan de sauvegarde de l'emploi. Une simple lettre à la direction du travail validera le plan de licenciement ». Alain Le Berre intervient comme conseiller du salarié dans les entreprises de moins de onze salariés. Il ne cache pas son pessimisme. « Il se passe des choses dans les entreprises. On assiste à une destruction des droits des salariés. Un inspecteur du travail m'a indiqué qu'il y a chaque mois dans le Finistère 300 ruptures conventionnelles de contrat ». Nadine Hourmant, déléguée FO à Doux Châteaulin, est en colère. « Il faut que les salariés réagissent. Et qu'on arrête de dire qu'il y a la crise. On favorise le capital au détriment des salariés alors que ce sont eux qui créent la richesse ».

  • Cathy Tymen

http://quimper.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimper/ville/loi-sur-l-emploi-200-opposants-dans-la-rue-10-04-2013-2065309.php

 

Quimper.150 manifestants contre la réforme des licenciements économiques (OF)
Social mardi 09 avril 2013

Ce mardi, les députés de l’Assemblée nationale votent la réforme des licenciements économiques. À Quimper, 150 manifestants venus du département ont protesté contre celle-ci.


« Avec cette réforme, la liberté des salariés sera mise à mal. Les licenciements collectifs seront validés par celle-ci, les employés n’auront que 15 jours pour saisir les prud’hommes. C’est quasiment supprimer ce recours », tonne Alain Le Berre, de la CGT. Des manifestants de Quimper, Douarnenez, Carhaix sont venus protester place de la Résistance, à Quimper.


Ils espèrent un retour en arrière du gouvernement. « Si la loi est adoptée, nous continuerons à manifester. Nous ne lâcherons rien », apostrophe Patrick Vélin, de l’union locale FO.

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Quimper.150-manifestants-contre-la-reforme-des-licenciements-economiques_40820-2181642------29232-aud_actu.Htm

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 09:31

9 avril 2013 à 14h45 

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Des milliers de salariés sont descendus ce mardi une nouvelle fois dans la rue pour s'opposer à l'accord sur l'emploi, à l'appel de quatre syndicats - CGT, FO, FSU, Solidaires - le jour-même où les députés votent le texte.

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Le projet de loi transcrit dans le code du travail l'accord sur la sécurisation de l'emploi signé en janvier par le patronat et trois syndicats - CFDT, CFTC, CFE-CGC - mais rejeté la CGT et FO pour lesquelles le texte "sécurise les licenciements et non pas l'emploi".


Les deux grandes centrales, rejointes par Solidaires et la FSU, avaient déjà organisé le 5 mars des manifestations dans tout le pays et revendiqué 200.000 personnes.


Cette fois, 170 cortèges étaient prévus, mais les organisateurs ne s'attendaient pas à une mobilisation massive alors que les dés semblent jetés.  En Bretagne, plusieurs manifestations se sont déroulées dans la matinée

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A Rennes, environ 6 à 700 manifestants ont défilé ; le NPA et LO se sont joints au cortège.

A Brest : entre 250 et 300 personnes
A Quimper : environ 200 manifestants
A Quimperlé : une soixantaine de manifestants 
A Lorient : près de 400 manifestants contre l'accord sur l'emploi [Vidéo]
A Lannion : 150 à 200 personnes
A Vannes : Près de 100 manifestants
A Pontivy :  60 manifestants
A Saint-Brieuc : Près de 250 manifestants
A Morlaix : Environ 150 manifestants contre le projet de loi sur l'emploi

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/bretagne-en-images-les-manifestations-contre-la-loi-sur-l-emploi-09-04-2013-2064462.php

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 09:07

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9 avril 2013 à 19h35 - 

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La Commission du dialogue vient de rendre sa copie : l'utilité de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes est "confirmée".

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Mais le projet devra être revu et corrigé pour devenir ce que le gouvernement souhaite : "un projet exemplaire". Les opposants ne baissent pas la garde.

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Il faudra ainsi que les recommandations des commissions soient suivies, pour limiter l'impact du projet sur les terres agricoles ou les espaces naturels. Ainsi "tout hectare qui peut être gagné le sera". Tout devrait être fait aussi pour accompagner les agriculteurs dans un projet de relocalisation et de mutation de leur activité.


Les recommandations de la mission du dialogue, pilotée par Claude Chéreau étaient très attendues. Le rapport n'a pas été remis à Jean-Marc Ayrault, ex-maire de Nantes, dans la ligne de mire des opposants au projet. Il était trop occupé, tout à sa rédaction de ses textes de lutte contre la corruption. C'est Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports qui hérite du "bébé" d'Ayrault et qui devient chef d'orchestre du projet.


Tout est fait pour que personne ne perde la face

 
Ce n'est pas un mais trois rapports qui sont tombés hier : celui du dialogue mais aussi le rapport de la mission agricole , chargée d'évaluer les moyens de limiter l'impact du projet d'aéroport sur la consommation des terres agricoles, et le rapports des experts scientifiques chargés quant à eux d'évaluer le méthode de compensation environnementale. Dans cette histoire, tout est fait pour que personne ne perde la face.Les irreductibles, de l'ordre de 200, n'y trouveront évidemment pas leur compte. D'autres opposants pourraient avoir envie de de re-discuter. Les pelleteuses n'entreront pas tout de suite en action. Il faudra attendre l'automne. Au plus tôt.

 

Ayrault confirme son "attachement" au projet


Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en a profité pour réaffirmé son "attachement" au projet d'aéroport. "Le Premier ministre réaffirme son attachement à poursuivre la conduite de ce projet dans le respect de cette méthode de travail fondée sur le dialogue et l'échange constructif", a indiqué Matignon dans un communiqué.


Les opposants ne baissent pas la garde


Pour la fondation Nicolas Hulot, ces rapports "montrent clairement le manque d'éléments fiables sur de nombreux aspects du projet". "De nouvelles études sont nécessaires", explique la Fondation dans un communiqué. "En conséquence", elle demande "un arrêt immédiat de tous les travaux préparatoires sur le site".


Même tonalité du côté des opposants sur site. "Cela conforte tous les arguments apportés depuis dix ans", estime Cyril Bouligand, membre du collectif Copain 44 : "surdimensionnement" et "contournement de la loi sur l'eau" en particulier.


Michel Tarin, opposants historique au projet, résume : " On a compris que ce n'était pas un abandon direct. C'est un rapport en demi-teinte pour faire plaisir à tout le monde. La décision semble vouloir faire trainer les choses jusqu'aux prochaines échéances électorales".


Quant aux organisateurs de la manifestation prévue samedi, ils l'ont logiquement confirmée.

 

 Nos articles sur Notre-Dame-des-Landes

 

 

Le rapport complet de la commission de dialogue est disponible ici.

 

  • Catherine Magueur et Benjamin Brehon

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/notre-dame-des-landes-utilite-confirmee-projet-a-ameliorer-09-04-2013-2064483.php

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 14:59

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 14:48

bobby_sands_10a.jpg

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« M. Sands était un criminel condamné. Il a choisi de s’enlever la vie. C’est un choix que son organisation n’a pas donné à beaucoup de ses victimes. » C’est en ces termes provocateurs et ignobles que Margaret Thatcher commenta la mort, le 5 mai 1981, de Bobby Sands à l’issue de 66 jours de grève de la faim.

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Le début des années 1970 marqua un renouveau du mouvement républicains irlandais auquel répondit une vague de répression de la part des autorités britanniques : des centaines de républicains – militants ou sympathisants de l’IRA (armée républicaine irlandaise) ou simplement partisans de l’égalité des droits civiques entre catholiques et protestants en Ulster – furent emprisonnés à la prison de Long Kesh et à celle d’Armagh pour les femmes.


Néanmoins, ils pouvaient alors bénéficier de la « catégorie spéciale », une sorte de statut de prisonniers politiques. Ce droit fut aboli en mars 1976 : les républicains irlandais seraient désormais traités comme des criminels de droit commun. Au cours des années suivantes, la lutte pour la reconnaissance du statut de prisonnier politique devient un des principaux axes de mobilisation, aussi bien des prisonniers que du mouvement de solidarité.

 

Les prisonniers républicains refusent notamment de porter « l’uniforme des prisonniers » et revendiquent le droit de porter leurs propres vêtements civils. Face au refus de l’administration pénitentiaire, ils décident de rester nus ou enveloppés dans des couvertures. Ce mouvement est connu sous l’appellation « blanket protest ».

 

Pour protester contre les agressions dont ils sont victimes de la part des gardiens lorsqu’ils se rendent aux WC, les prisonniers recouvrent d’excréments les murs de leurs cellules. Ils formulent cinq revendications : le droit de ne pas porter l’uniforme de prisonnier ; le droit à ne pas participer aux travaux de prisonnier ; le droit de libre association avec d’autres prisonniers et celui d’organiser des activités de formation ou de loisir ; le droit à une visite, une lettre et un colis par semaine ; et la restauration des remises de peine supprimées après le déclenchement du mouvement de protestation.


Mouvement de solidarité


À l’extérieur, un vaste mouvement de solidarité se développe au-delà même de la zone d’influence du Sinn Féin, la principale organisation politique républicaine qui agit en solidarité avec l’IRA : des comités de soutien aux prisonniers se constituent et se coordonnent au niveau national.

 

Bernadette McAliskey, figure très connue du mouvement nationaliste non liée au Sinn Féin, devient la principale porte-parole du Comité national H-block/Armagh. Alors que le Sinn Féin boycotte toutes les élections (organisées de fait par les occupants britanniques), Bernadette McAliskey se présente aux élections européennes de 1979, sur une plateforme de solidarité avec les prisonniers.


Un premier mouvement de grève de la faim entre fin octobre et début décembre 1980 semble déboucher sur une prise en compte des revendications des prisonniers. En fait, il n’en n’est rien.

 

Le 1er mars 1981, Bobby Sands « officier commandant » de l’IRA, entame une grève de la faim. Puis, progressivement, à intervalles et un individu à la fois, de nouveaux prisonniers se joignent au mouvement attirant ainsi l’attention du monde entier sur leurs conditions d’emprisonnement. À la suite du décès d’un député, une élection législative partielle est organisée. Rompant avec sa démarche de boycott des élections, Sinn Féin présente la candidature de Bobby Sands… qui est élu à la Chambre des Communes du Royaume-Uni le 9 avril 1981.

 

Malgré cette démonstration éclatante de soutien populaire aux prisonniers républicains et la dégradation de l’état de santé des grévistes de la faim, le gouvernement britannique refuse de faire la moindre concession. Margaret Thatcher déclare : «Nous ne sommes pas disposés à considérer la possibilité d’octroyer un statut spécial à certains groupes purgeant une peine pour avoir commis un crime. Un crime est un crime, ce n’est pas politique».


Le 5 mai, Bobby Sands meurt. Des émeutes éclatent dans les quartiers républicains. 100 000 personnes participent à son cortège funéraire. Neuf autres grévistes de la faim – liés à l’IRA ou à l’Armée irlandaise de libération nationale (INLA) – vont mourir dans les semaines suivantes.

 

Sans réussir à faire fléchir le gouvernement britannique. Mais pour Thatcher, il s’agit d’une fausse victoire. À l’étranger, son intransigeance soulève une vague d’indignation. En Irlande même, le sacrifice de Bobby Sands et de ses camarades va considérablement élargir et amplifier le soutien populaire au mouvement républicain, principalement à l’IRA et au Sinn Féin.

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http://npa2009.org/node/36537

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 14:42

La crise ouverte par l'affaire Cahuzac exige une réaction la plus large possible. C'est pourquoi le NPA a décidé de participer à la manifestation du 5 mai initiée par Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche en défendant nos propres exigences sociales et démocratiques.

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Dans le même temps, nous avons pris l'initiative de nous adresser à l'ensemble des organisations politiques de gauche ne participant pas au gouvernement : AL, LO, le MOC et toutes les composantes du Front de Gauche. Voici le courrier que nous leur avons adressé samedi 6 avril en vue de l'organisation d'une réunion unitaire les jours suivants.

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CherEs camarades,

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L'affaire Cahuzac devenue aussi l'affaire Augier, l'onde de choc qu'elles provoquent ouvrent une crise politique qui accentue non seulement le discrédit et l'impopularité du gouvernement Hollande-Ayrault mais plus globalement des institutions elles-mêmes.


Ces affaires viennent en continuité des affaires Boutin, MAM, Woerth, Karachi, Lagarde et Tapie, Sarkozy. Elles ne sont ni les simples faiblesses ou « faute morale » d'individus mais bien l'expression de la complaisance du pouvoir, de droite ou de gauche, avec les puissances de l'argent, des liens entre eux, de leur complicité.


Le véritable scandale est bien celui de cette République du fric et des menteurs. Il est celui de ces hommes politiques serviteurs et amis des classes privilégiées qui osent imposer l'austérité, le chômage et la précarité au monde du travail et prétendent servir l'intérêt général alors qu'ils sont tout dévoués aux intérêts d'une minorité de grands patrons ou financiers.


Bien que Marine Le Pen, la millionnaire, est elle-même compromise par ses liens avec celui qui a géré l'ouverture du compte suisse de Cahuzac, l'extrême droite pourrait tirer bénéfice de cette situation délétère.

C'est bien tout le système qui est mis en accusation.


Une telle situation exige de toutes les forces de gauche qui ne participent pas au gouvernement qu'elles réagissent ensemble pour ouvrir une perspective qui combine l'urgence démocratique et l'urgence sociale. Il faut certes en finir avec les institutions de la V° République et les remplacer par une démocratie réelle qui mette fin au pouvoir de l’argent au profit d’assemblées élues, qui interdise les concentrations des pouvoirs et le cumul des mandats qui impose le contrôle direct des travailleurs et de la population sur les élus, des élus révocables, rémunérés à un niveau équivalent au salaire moyen. Mais on ne peut dissocier questions sociales et démocratiques. Comment pourrait-il y avoir une démocratie réelle tant que les finances publiques sont entre les mains des capitaux privés, tant que le chômage ou la précarité, la pauvreté délitent les rapports sociaux ?


L'idée d'une manifestation le 5 mai a été lancée par Jean Luc Mélenchon. Cette initiative va dans le bon sens et mérite discussion, mais il nous semble que les propositions devraient d'abord viser à rassembler le plus largement possible tout en ouvrant la discussion sur les réponses qu'appelle la crise à laquelle les travailleurs, la population sont confrontés.


Pour que nous puissions échanger et confronter les points de vue pour construire ensemble une riposte sociale et démocratique, le NPA propose qu'une réunion unitaire de toute la gauche non gouvernementale puisse se tenir dans les meilleurs délais (...)

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http://npa2009.org/node/36539


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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 14:37

Du jeudi 28 au dimanche 31 mars s'est tenu à Buenos Aires le « campamiento internacional de la juventud », 1er camp international de jeunes anticapitalistes et anti-impérialistes sud-américains. Une réussite !


Réunissant 1 500 personnes, avec des délégations importantes d'Argentine bien sûr (Mouvement socialiste de travailleurs) et du Brésil (Juntos, MES-PSOL), et d'autres plus réduites du Venezuela (Marea socialista), du Chili, du Pérou (COEN) ou encore de Saint­-Domingue, ce camp était la première tentative de réunir la jeunesse du continent pour échanger autour des situations, débattre des alternatives et resserrer les liens internationaux.


Comme partout sur la planète, la crise capitaliste montre les faillites du système et la nécessité d'en changer. La période est donc à l'offensive. Ont été évoqués les principaux combats qui, bien que prenant des formes particulières selon les pays, donnaient des lignes directrices pour la gauche latino-américaine.


Il en va ainsi des questions anti-impérialistes et de la récupération des matières premières. Ce combat est mené avec une dimension écosocialiste pour la protection des ressources : le projet de mine d’or géante exploité par des entreprises étrangères en Argentine offrant le meilleur exemple de la combinaison des luttes écologiques, anti­-impérialistes… et donc anticapitalistes.


Dans chaque pays, la question démocratique occupe une place centrale. La justice pour les victimes des crimes commis par les dictatures militaires, la place des oligarchies bourgeoises, la reconnaissance des peuples indigènes ou les luttes contre les bureaucrates, les thématiques ne manquaient pas pour souligner la nécessité du combat démocratique.


Les alternatives politiques en question


Une grande partie des échanges ont tourné autour des questions de stratégie. Il faut dire qu'entre la trahison politique de Lula, la mort de Chavez et le kirchnerisme au pouvoir en Argentine, ici aussi, l'extrême gauche se trouve à la croisée des chemins.


Les débats ont mis en avant la nécessité de front large avec les mouvements de masse, la combinaison des processus électoraux et d'intervention dans les luttes et la place que devraient occuper les révolutionnaires dans les processus de transition socialiste, comme au Venezuela. Loin de se limiter à une problématique continentale, tous ces développements ont été soumis au débat avec les camarades européens présents pour confronter les réalités et les expériences.


Le NPA, la Quatrième Internationale et tous les anticapitalistes ne peuvent que se réjouir de l'existence d’une telle initiative. Il est urgent de développer davantage de liens avec les militantEs latino-américains, par des invitations aux Rencontres internationales de jeunes et/ou à notre Université d'été, ou en nous rendant au prochain camp qui aura lieu au Brésil.


Apprendre collectivement des expériences, les confronter, discuter d'alternatives au plan régional et international, sont autant de façon de faire vivre notre internationalisme. Comme le chantent les sud-américains : « Me parece, me parece que el socialismo crece ! » 1


De Buenos Aires, Antoine Chauvel
1. « Je pense, je pense que le socialisme grandit »

 

http://npa2009.org/node/36508

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 14:23

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Par Sophie Chapelle (9 avril 2013)


C’est une petite clause de cinq lignes, très loin d’être anodine.

 

Elle a été introduite dans la loi budgétaire pour l’agriculture, qui vient d’être adoptée par le Congrès américain. Que dit ce paragraphe ? « Dans le cas où une décision [d’autorisation d’une culture] est ou a été invalidée ou annulée, le ministère de l’Agriculture doit, nonobstant toute autre disposition de droit, sur simple demande d’un agriculteur, d’un exploitant agricole, ou d’un producteur, immédiatement accorder une autorisation temporaire ».

 

Concrètement, cette clause permet au ministère de l’Agriculture de ne pas prendre en considération d’eventuelles décisions de justice interdisant, par exemple, certains types de cultures OGM. 


« Si la Justice, comme ce fut le cas avec la luzerne génétiquement modifiée, suspend l’autorisation accordée par le ministère de l’Agriculture, celui-ci pourra, si un agriculteur lui demande, contourner cette décision de Justice et accorder une autorisation temporaire de mise en culture de la luzerne OGM », illustre Christophe Noisette, de l’association Inf’OGM. Pas étonnant dans ces conditions que cette loi, surnommée le « Monsanto Protection Act » (Loi de protection de Monsanto, ndlr), provoque la colère des opposants aux OGM.


Des sénateurs financés par Monsanto


Les associations environnementales soupçonnent le sénateur républicain du Missouri, Roy Blunt, décrit par le magazine Mother Jones comme « l’homme de Monsanto à Washington », d’être l’auteur de cet amendement. Selon le site Open Secrets, ce sénateur aurait reçu de la part de l’entreprise Monsanto plus de 74 000 dollars US pour ses campagnes électorales entre 2009 et 2012. D’après Christophe Noisette, « à titre indicatif, Monsanto, au cours de la dernière élection, a financé 55 députés et 24 sénateurs (principalement républicains, mais pas uniquement), pour un montant total de 316 000 US$ ».


Le « Monsanto Protection Act » est censé n’être que provisoire et expirer lors de l’adoption finale du budget, fin septembre 2013. Mais les défenseurs de l’environnement craignent que la décision ne crée un dangereux précédent qui permette de justifier, plus tard, son transfert dans d’autres lois. Cette clause intervient à un moment où les États-Unis font pression sur l’Europe, dans le cadre de la négociation d’un accord de libre-échange, pour que Bruxelles simplifie sa réglementation en matière d’importation de produits OGM, jugée « lourde » et « inapplicable »...


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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 14:17

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mardi 9 avril 2013 - 09h23

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Bobby Sands, leader des détenus républicains irlandais, est mort après soixante-six jours de grève de la faim, le 5 mai 1981, sans avoir recouvré le statut de prisonnier politique.

La première fois, il était mort. Ce fut donc la dernière. Une nuit de mai comme seul novembre en ose.

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Une nuit de brouillard glacé, d’anoraks humides, d’écharpes relevées et de poings dans les poches. L’émeute avait cessé. Belfast chuchotait. La ville avait sa gueule grise. Celle des jours mauvais. Juste avant le drame, ou alors juste après. Tout allait renaître avec l’aube, les cris, les pierres et les bruits du feu. Bientôt, les vieilles reprendraient leur place sur les trottoirs, à genoux, leur rosaire à la main, nous le savions. Mais ce soir, tout se taisait. Tout se taisait parce que Bobby Sands était mort. Et que c’était impossible.

 

« Ne pose pas de questions. Ne prends pas de notes », avait dit notre accompagnateur. « Ne parle plus », a commandé un autre.

 

Que savons-nous de Bobby Sands ? En fait, rien. Ou peu. Ce que chacun savait de lui. Son visage, d’abord. Un sourire en noir et blanc sur les murs nationalistes, son regard à chaque fenêtre, au-dessus des cheminées, dans les portefeuilles, sur les agendas d’écoliers, piqué au revers des vestes, imprimé sur les maillots d’enfants, dans les pubs, les magasins, tatoué sur des peaux, brodé sur des drapeaux, en affiches, en calicots, en banderoles. Une photo. La même, toujours. La seule presque, prise en 1976 à la prison de Long Kesh. L’image unique que nous avions de lui.

 

« Respecte le silence », avait dit notre accompagnateur.

 

C’était la nuit du 7 mai 1981. Nous étions à Twinbrook, un quartier catholique du sud-ouest de Belfast. Au coin des rues, dans les jardinets, contre les murs, adossés aux réverbères orangés, assis à quatre dans des voitures mornes, des femmes et des hommes faisaient le guet. Des combattants de l’IRA, des amis, des gamins larmes aux yeux, des jeunes dents serrées, des mères en peignoir, des voisins. La maison des Sands était de brique. Pareille aux autres. Avec juste un ruban noir accroché sur le seuil.

 

« Ne parle plus », avait dit l’homme.

 

Il a frappé à la porte. Une entrée minuscule de papier peint, et l’escalier qui mène aux chambres. La chaleur, la maison. Ces endroits familiers où l’on se dit qu’on a la vie devant. Qu’il y aura des portes, et d’autres portes après, et des pièces à n’en plus finir jusqu’à croiser la mort. Et qu’on aura le temps. Le temps de s’y faire. Tout le temps. Et voilà que le salon s’ouvre. Et voilà que Bobby Sands est là.

 

Que savons-nous de lui ? En fait, rien. Ou peu. Des nouvelles de journaux.

 

Gamin, Robert Sands joue au football. Il porte les couleurs de clubs ennemis des nationalistes. Né à Rathcoole la protestante, quartier nord de Belfast, l’enfant n’a pas été bercé aux frissons de l’hymne irlandais. Après, nous savons que la guerre le rattrape. Qu’en 1972, des voisins protestants attaquent sa maison catholique. Nous savons que sa famille se réfugie à Twinbrook, quartier né d’exodes successifs. Qu’il est apprenti carrossier, menacé de mort par ses collègues protestants. Puis qu’il a 18 ans, et qu’il quitte son emploi. Puis qu’il a 18 ans, et qu’il rejoint l’Armée républicaine irlandaise.


Que savons-nous de lui ? En octobre 1972, il est arrêté dans une maison de Belfast.

 

Quatre pistolets y sont cachés. Cinq ans de prison. Nous savons que les combattants bénéficient alors d’un statut spécial, qui les fait prisonniers de guerre, ou presque. Nous savons qu’en cellule Sands apprend le gaélique, l’histoire de son pays. Qu’il écrit des poèmes, des nouvelles, des textes politiques, qu’il rattrape toute cette école absente. Nous savons qu’il est libéré. Qu’il se marie. Que son fils s’appelle Gerard. Six mois plus tard, il est arrêté avec une arme de poing. Nous savons qu’entre-temps, le 1er mars 1976, le statut spécial a été aboli. Condamné à quatorze années de prison, Bobby Sands devient un droit commun. Comme les autres, il refuse le costume carcéral. Comme les autres, il vit nu, recouvert de sa seule couverture de lit. Plus de visite, plus de courrier, plus rien.

 

Nous savons que le jeune homme s’improvise alors professeur de gaélique. Les mains en porte-voix, visage contre le mur de sa cellule, il hurle les mots de sa langue, il les chante, et les prisonniers récitent après lui. Tout cela, nous le savons.

 

Un matin de 1978, alors que des centaines de républicains vivent nus depuis deux ans, les Britanniques décident de confisquer leurs tinettes. Sands et les autres urinent sur le sol et répandent leurs excréments sur les murs des cellules. Les douches leur sont interdites. Ils sont lavés au jet.

 

En mars 1981, cela fait cinq ans que les hommes sont nus, et trois années qu’ils vivent dans leurs excréments.

 

Nous savons que, sans l’aval de l’IRA, les hommes de Long Kesh entrent en grève de la faim. Bobby Sands a 26 ans. Nous savons qu’il prend le commandement des détenus républicains, et qu’il mène le jeûne. Les prisonniers ont cinq revendications. Simples à fendre l’âme, nous les savons. Les enfants les récitent, elles griffent les murs des villes, elles labourent les gorges à force d’être scandées. Pas d’uniforme carcéral, pas de travail obligatoire, libre association, une visite, un colis, une lettre par semaine et remise normale des peines.

 

C’est alors que nous avons rencontré son visage sur les murs. Ce regard et ce nom. Ses poèmes ont été récités, chantés, ses écrits brusquement découverts. « Notre revanche sera le rire de nos enfants », disait Bobby Sands. Nous savons que l’alouette, son emblème, est devenue symbole de résistance.

 

Après Bobby, Francis s’est porté volontaire. Et puis Ray, et Patsy, et Joe, Martin, Kevin, Kieran, Thomas et Michael. Nous le savons.

 

« Respecte le silence », nous avait dit cet homme. Le cercueil de Bobby Sands était levé, posé contre le mur, gardé par deux hommes de l’IRA en uniforme. Sur le satin blanc, un visage de cire. Poudré, maquillé de vie, du coton dans les joues. Ses os perçaient. Il était translucide. Entre ses doigts, le petit crucifix envoyé par le pape. Un visage, deux mains et puis rien. Un corps en creux. Posé sur son torse, le drapeau de la république, son béret noir et ses gants de soldat. Derrière, un canapé. Des amis, des proches. Ils parlaient bas. Ils parlaient dignes. Ils étaient soulagés. Depuis plus de deux mois, chaque regard irlandais portait sa mort en lui.

 

Nous savons beaucoup de Sands. Son visage, ses poèmes, son alouette, son combat pour la république et son espoir en la justice. Nous savons qu’il est mort le 5 mai 1981 à 1h17, après 66 jours de supplice. Nous savons qu’il avait 27 ans. Qu’il venait d’être élu député à Westminster. Nous savons que ses neuf camarades l’ont suivi dans l’agonie. Nous savons que Margaret Thatcher n’a pas cédé. Nous savons que jamais ce jeune homme n’a baissé la tête. Nous savons aujourd’hui le processus de paix.

 

« Ne prends pas de notes », avait dit l’homme, et nous avons gardé les mains vides.

 

Pourtant, un mot nous reste. Un mot de plus, encore. Une phrase, écrite sur une carte pieuse déposée sur le corps, au milieu des autres, des saints éparpillés qui recouvraient sa mort. C’était une Vierge colorée et signée par plusieurs. En bas, à droite et au stylo rouge, il y avait une question : « Est-ce que demain se souviendra ? » Oui.

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Bobby Sands en 7 dates

1954 Naissance à Belfast.

1972 Sa famille est expulsée du quartier par les protestants.

1972 Rejoint l’IRA.

1973 Condamné à cinq ans de prison.

1977 Condamné à quatorze ans de prison.

Avril 1981 Elu député à Westminster.

5 mai 1981 Meurt en grève de la faim.

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http://bellaciao.org/fr/spip.php?article134617

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 13:51

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Tomi Mori

 

La grève des dockers de Hong Kong se prolonge depuis plus d’une semaine et promet de durer. Les travailleurs s’affrontent à Li Ka-shing, qui est considéré comme l’homme le plus riche d’Asie et propriétaire de l’entreprise qui administre le port de Hong Kong.


Depuis le 28 mars, plusieurs centaines de travailleurs ont commencé à camper sur les docks de Hong Kong pour exiger une augmentation de 100 HKD (plus ou moins 13 dollars nord-américains) par tour de 8 heures, ce qui représente 20% d’augmentation. Ils dénoncent le fait que depuis 2003 les salaires n’ont pas été augmentés et qu’ils sont aujourd’hui inférieur à ceux de 1997.

 

Les conditions de travail sont pénibles et certains sont obligés de travailler 24 heures d’affilée. Le coût de la vie à Hong Kong est élevé et l’inflation affecte le pouvoir d’achat des salariés.

 

Le patronat, les entreprises Wing Fung Forwarders et la Containers Service Limited, qui opèrent pour le compte de la Hutchison International Terminals, qui administre les docks, refuse de céder et n’offre qu’une misérable augmentation de 5%.

 

Les travailleurs sont désormais empêchés, par sentence judiciaire, d’entrer dans les terminaux de débarquement et se concentrent dans la rue, à proximité de l’entrée. Les combatifs dockers agitent leurs banderoles et scandent leur cri de guerre : « Nous allons lutter jusqu’à la fin ».


Cette lutte vise directement Li Ka-shing, considéré comme l’homme le plus riche d’Asie et le propriétaire de l’entreprise qui administre le port. Le port de Hong Kong est l’un des importants au monde et Li Ka-shing contrôle 70% du trafic de chargement de la ville. Le port de Hong Kong est l’un des principaux points d’entrée et de sortie des produits avec la Chine. La grève, qui n’affecte pas toutes les entreprises sous-traitantes du port, provoque d’importants retards dans les chargements.

 

La grève bénéficie du soutien de la population et des activistes socialistes et révolutionnaires qui se mobilisent pour contribuer à faire plier l’un des hommes les plus puissants d’Asie. Des étudiants et des activistes récoltent des vêtements, des sacs de couchage et de l’eau pour les grévistes. La Confédération des syndicats de Hong Kong a lancé un fonds de grève pour soutenir la lutte des dockers.

 

D’après un article de Tomi Mori publié dans « Esquerda.net ». Traduction pour Avanti4.be.
http://www.esquerda.net/artigo/hong-kong-uma-semana-de-greve-nas-docas/27372

http://www.avanti4.be/actualite/article/hong-kong

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