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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 13:54
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Netanyahou humilie l'envoyé d'Obama en faisant construire sous son nez, des logements en Palestine occupée. (On frémit de ce qu'il aurait fait à Kouchner!)
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 13:27

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-¡¿No me diga que este especulador y este banquero también irán al cielo?!
-Huy, es que esto ha cambiado mucho. Des de que se privatizó, trabajamos por objetivos…


-¡¿No me diga que este especulador y este banquero también irán al cielo?!
-Huy, es que esto ha cambiado mucho. Des de que se privatizó, trabajamos por objetivos…

 

-Ne me dis pas que ce banquier et ce spéculateur iront aussi au paradis?!

-Bah, tout çà a bien changé. Depuis qu'on est privatisés, on travaille par objectifs.

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 10:08

En Bretagne, dans le Limousin et en Picardie, la gauche n'est pas parvenue à un accord pour le deuxième tour. Explications.


Une mêlée du rugby (Frederic Humbert/Flickr)


Quelque 48 heures de négociations, quelques confusions, des portes fermées ou claquées… Le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche sont parvenus à un accord dans la quasi-totalité des régions afin de fusionner leurs listes pour le deuxième tour des élections.


Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a annoncé que seules deux régions n'étaient pas parvenues à un accord. Concernant la Picardie, il a déclaré ne pas être au courant d'une absence d'entente.

Les négociations ont duré jusqu'à la dernière minute du dépôt officiel des listes, fixé ce mardi à 18 heures.


Dans le Nord-Pas-de-Calais, à une heure et demie du dépôt des listes, Fabien Roussel, porte-parole du PCF Nord, ignorait encore si le Front de gauche fusionnerait avec le PS.

Le socialiste sortant, Daniel Percheron (29,16%), n'avait toujours pas trouvé d'accord avec Alain Bocquet du Front de gauche (10,78%). Le FdG réclamait 20 élus contre 19 dans la précédente législature. Le PS refusait de leur accorder plus de 16 sièges.


Finalement, FdG et PS fusionnent bien pour le second tour. Fabien Roussel précise :

« Nous ne participerons pas à l'éxecutif. Nous conservons notre liberté. »*** (Note du blog: Pardon???)

En Bretagne, en Picardie et dans le Limousin, la gauche n'est pas parvenue à fusionner ses listes.


Bretagne : le PS n'a pas besoin d'Europe Ecologie


Lundi soir, alors que Claude Bartolone annonce un accord national entre Europe Ecologie et le PS, reste un désaccord majeur : la Bretagne.

Les deux listes n'ont pas trouvé d'accord pour le second tour et ont annoncé une triangulaire. Le président socialiste sortant, Jean-Yves Le Drian, fort de ses 37,19% des voix, a rejeté la liste EE de Guy Hascoët (12,21%).

Christian Guyonvarc'h, militant UDB et candidat Europe Ecologie en Bretagne,  accuse le PS d'avoir refusé tout dialogue. Les écologistes réclamaient 14 ou 15 sièges alors que Jean-Yves Le Drian refusaient d'en négocier plus de 10. Une attitude contestée par EE :

« Le PS a refusé d'appliquer les règles de la proportionnelle. Pour se justifier, Jean-Yves Le Drian a voulu imputer sur notre quota des candidats écologistes qui ne représentent qu'eux-mêmes. C'est là l'explication mécanique de l'impossibilité de trouver un accord.

Après, il y a aussi des raisons politiques. Notre liste présente René Louail, un candidat de l'agriculture traditionnelle, paysanne. Là-dessus, le PS est plus proche de l'UMP et de Bernadette Malgorn [candidate UMP, ndlr] que d'Europe Ecologie.

Ni le PS, ni l'UMP ne veulent remettre en cause l'agriculture productiviste, pourtant responsable de la pollution de la Bretagne. »

Dans un communiqué envoyé en fin de journée, Bretagne Ecologie (associée au PS) récuse toute divergence politique et regrette l'attitude d'Europe Ecologie :

Le programme porté par Jean Yves Le Drian a été approuvé par Europe Ecologie Breizh comme mettant effectivement l'écologie, dans ses dimensions sociales, économiques et environnementales au cœur du projet régional.

[…] Bretagne Ecologie, qui a toujours prôné un rassemblement constructif à gauche, regrette, qu'au final, tout se passe comme si le seul programme d » Europe Ecologie consistait à en découdre avec le parti socialiste. »

Si, malgré la Bretagne, PS et écolos se félicitent de leur accord national, Cécile Duflot ne cache pas son agacement contre les socialistes bretons dont la liste (PS, PCF et dissidents Verts) a été déposée… dès lundi soir.


Limousin : le NPA rejeté par le PS


Si le PS est bien parvenu à un accord avec Europe Ecologie (au petit score de 9,73%) dans cette région ancrée à gauche, c'est avec la liste PCF-PG-NPA que la fusion ne se fera pas.

Le président socialiste sortant, Jean-Paul Denanot (38,05%), refuse d'intégrer la liste conduite par Christian Ardouin (13,13%) à cause du NPA.

Stéphane Lajaumont, candidat de la liste antilibérale Limousin terre de gauche, parle de « bras d'honneur » du PS :

« On a annoncé dès le début qu'on appellerait à une liste unitaire pour que la droite fasse le moins de voix. Hier, on a discuté et on s'est mis d'accord pour six sièges.

Concernant la façon de gérer la région, notre but n'est pas de jouer les francs-tireurs et de bloquer les dossiers. On tient seulement à la diversité politique. »

L'une des divergences de programme concernait la ligne de TGV Limoges-Poitiers, rapidement évacuée pour des raisons de calendrier : le débat ne surviendra qu'après 2014, soit au moment des prochaines élections régionales.

Pour Stéphane Lajaumont, la seule explication valable à cet échec est à chercher du côté de la culture hégémonique du PS :

« La fédération socialiste de la Haute-Vienne a dit clairement “On ne veut pas du NPA”. Le PS de la Creuse et de Corrèze ont essayé de nous héberger sur leurs listes mais on a refusé : on a nos implantations.

Je rappelle que tout cela se passe malgré les pressions de François Hollande et l'engagement initial de Jean-Paul Denanot. C'est une triangulaire dont on n'a pas voulu. »

Le secrétariat national du Parti de gauche déplorant « le résultat lamentable des réflexes dominateurs du PS » et étant assuré de l'échec de la droite, Jean-Luc Mélenchon prévoit un meeting à Limoges le 18 mars et appelle « sans réserve les électeurs de gauche à soutenir au second tour la liste Limousin terre de gauche. »


Picardie : le président de région n'ouvre pas la porte

C'était pourtant bien parti. Une alliance entre Claude Gewerc, le président socialiste sortant (26,62%), Europe Ecologie (9,98%) et le Front de gauche (5,35%) était quasiment scellée.

Jusqu'à la porte claquée par le Front de gauche lundi soir. Depuis, c'est face à la porte fermée de Claude Gewerc que le Front de gauche tente de négocier. Brigitte Dionnet, cadre du PCF, nous a répondu depuis Amiens où elle patiente avec Thierry Aury, la tête de liste FdG :

« On est à la région depuis ce matin et le président refuse toujours de nous recevoir. Attendez… Là, Thierry Aury vient de forcer l'escalier pour aller lui parler.

On nous a d'abord donné trois sièges. La proportionnelle nous en donne quatre ou cinq. Nous, on veut démarrer les négociations à cinq pour en obtenir quatre.

Hier, j'ai téléphoné à Claude Gewerc qui m'a répondu : “Dis à tes camarades que ce sera trois ou rien ! ” Claude Bartolone est venu pour essayer de régler ça. »

Dans ce cas, les divergences de projets ne sont pas vraiment en cause :

« On ne va pas refaire un programme entre les deux tours. On a des idées à défendre au sein d'une majorité. Ce qu'on veut, c'est faire respecter la proportionnelle du premier tour.

Bon, la porte est toujours fermée… Notre tête de liste est devant et le président l'a bloquée. »

A 17h55, Claude Gewerc n'avait toujours pas ouvert la porte. L'accord ne sera pas fait, à la grande déception et incompréhension du FdG.

Photo : une mêlée (Frederic Humbert/Flickr)


Note du blogueur:


*** Et dire qu'on a essayé (et assez joliment réussi globalement) de nous faire croire que "l'unitééééé" avait échoué avec le PCF ou le Front de Gauche ou vice versa, uniquement à cause du NPA qui s'enfonçait dans le sectarisme avec sa "prétention" à ne pas entrer dans les exécutifs avec le PS, et voilà que...

________________________________________________________


Bon, faut dire aussi que pas mal de gens nous avaient annoncé leur envie de nous punir pour présenter une femme voilée, non éligible. Rappelons que ceux ( PCF et PS) qui ont dit des âneries sur ce sujet (le fameux "opium du peuple" de Marx à la rescousse ) ont eux même chacun une élue qui porte le voile et que çà ne dérange personne ... Pas plus que ce prêtre ( un peu à droite de la droite ?) qui siège en soutane dans le Morbihan:

Insolite: un moine sur une liste aux municipales
Publié le 03 mars 2008 


A Plouharnel (56), sur la liste du maire sortant, Gérard Pierre, divers droite, un moment proche de Philippe de Villiers, figure le frère Pierre-Marie Jourdan, 59 ans, économe de l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan. La liste «Plouharnel ensemble» n’ayant pas de concurrence, le frère Jourdan devrait siéger au conseil aux côtés de 18 autres élus. La chapelle de l’abbaye Saint-Michel de Kergonan, où sont les soeurs bénédictines, a été détruite par un incendie en avril dernier. Un épisode qui semble avoir été le détonateur de l’engagement du frère Jourdan dans la vie publique. Il indique :

"C’est un concours de circonstances. À la suite de l’incendie de la chapelle des moniales, on a assisté à une prise de conscience et à une solidarité assez remarquable de la population. Le maire et le frère supérieur de l’abbaye ont réfléchi et abouti à l’idée d’une candidature d’un religieux".

Il n’a pas levé le doigt pour se porter candidat, simplement obéi à Don Philippe Piron, père abbé.

"J’ai accepté. Le moment est propice aujourd’hui pour être un peu plus présent dans la vie de la commune".

Si, comme tout bénédictin, la priorité est le recueillement et le silence, le frère Jourdan, en tant qu’économe, est le religieux qui a le plus de relations avec la vie locale. Comme élu, le frère Jourdan siégera en habit.


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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:58

Par Nolwenn Weiler (16 mars 2010)


Chez les médecins généralistes, la coupe est pleine : trop de boulot et trop de mépris. Se jugeant « mal reconnus » par rapport aux autres spécialistes, dont le prix de la consultation est plus élevé, ou « harcelés » par la Sécurité sociale pour limiter les dépenses, nombre d’entre eux ont fermé leur cabinet le 11 mars dernier. La mobilisation était particulièrement forte en Bretagne, d’où est parti le mouvement.



« Si rien ne change, à l’horizon 2025, il y aura moins de 23 000 généralistes en cabinet, contre 56 000 aujourd’hui. Qui soignera les enfants, les parents, les personnes âgées à domicile ? », interroge MG France, premier syndicat de généralistes français, et membre de l’intersyndicale qui a appelé à la grève jeudi dernier, le 11 mars.


En Bretagne, d’où le mouvement a été lancé, la mobilisation a été très forte. « Près de 50 % des collègues ont fait grève, souligne Hervé le Neel, du CSMF (confédération des syndicats médicaux français). C’est du jamais vu ! »


Il faut dire que l’heure est grave. Aujourd’hui, seulement 10% des généralistes formés s’installent. Quand ils peuvent être formés ! On constate un manque criant d’enseignants de médecine générale. « A Rennes, c’est emblématique, précise Hervé Le Neel, Il n’y a qu’un seul professeur de médecine générale et il part à la retraite au mois de mars. Resteront trois maîtres de conférence assistants pour 90 étudiants. Les 90 autres étudiants, qui ont choisi d’autres spécialités, ont 210 enseignants ! » Les dossiers de candidatures aux postes d’enseignants en médecine générale ne manquent pourtant pas. Il semble que ce soit le ministère de l’Enseignement supérieur de Valérie Pécresse qui bloque leur nomination. Pourquoi ? Qui donc craint la reconnaissance des médecins généralistes ?


Une suspicion de délinquance intolérable


Ceci dit, même reconnu, le métier de médecin généraliste fait de moins en moins rêver les jeunes. Respecter le serment d’Hippocrate est en effet devenu tout à fait épuisant. 60 heures de boulot par semaine, dont 20h à remplir des papiers. « J’en ai ras-le-bol de toute cette paperasse, témoigne une jeune généraliste présente à l’AG de Rennes, jeudi 11, au matin. La stagiaire que j’accueille en ce moment s’est étonnée du fait que, certains jours, j’y passais quasiment autant de temps qu’avec mes patients. »


Répondre aux contestations des ALD (arrêts longue durée) ou des arrêts de travail prend du temps et de l’énergie. « Tout est contesté, maintenant », regrette la jeune praticienne. Cette suspicion à l’encontre des médecins généralistes, accusés de prescrire quantités d’arrêts de complaisance, ou de dépasser les délais de transmission des feuilles de soin électroniques, fait partie des éléments qui ont poussé les médecins à se mettre en grève.


La non reconnaissance par l’Etat et la sécurité sociale de la spécialité « médecine générale » est une autre raison de leur colère, et du sentiment de mépris qu’ils ressentent. Cette reconnaissance ferait passer le prix de la consultation de 22 à 23 euros. Mais « ce n’est pas parce qu’on passera le prix de l’acte à 23 euros que nous retournerons dans nos cabinets, et que nous la fermerons », ont averti les membres de l’AG rennaise. Ce que réclament les médecins, c’est une véritable refondation de la médecine générale libérale en France.


Pour le moment, ils sont si perdus que, selon un sondage publié le 4 mars par Le quotidien des médecins, 50% d’entre eux s’apprêtaient à voter à gauche aux Régionales. Une première, pour une profession qui soutient traditionnellement la droite.

Nolwenn Weiler

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:51

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Dictature de la finance

Par Nadia Djabali (16 mars 2010)


On les croyait temporairement stigmatisés suite à leur responsabilité dans la crise financière. Loin de faire profil bas, les marchés financiers repartent à l’assaut de ce qui reste du « modèle social européen ». Objectif : faire payer les populations en menant une offensive sans précédent contre les salaires, les services publics et les droits sociaux, avec la complicité des gouvernements. Si la Grèce est aujourd’hui dans le collimateur, tous les pays européens sont concernés.


Le 27 janvier 2010, l’état grec lève sans difficulté 8 milliards d’euro d’emprunt sur les marchés financiers. La demande pour ces obligations était cinq fois plus importante que l’offre proposée. Le 4 mars, la Grèce réussit à nouveau à emprunter 5 milliards d’euros. « Preuve qu’en dépit de la conjoncture extrêmement néfaste, l’économie grecque reste forte », déclare-t-on au ministère des Finances à Athènes. Ces deux épisodes laissent perplexes compte tenu de la kyrielle de déclarations alarmistes sur la possible faillite des finances publiques de la péninsule hellénique.


Fonds spéculatifs, Hedge Funds et banques d’affaires joueraient-ils à la spéculation, tout en sachant qu’un État ne peut pas faire faillite et que les contribuables passeront tôt ou tard au guichet pour éponger les dettes ? Ne serait-ce pas là une opportunité politique pour donner un sérieux tour de vis à l’État « providence » en le démantelant encore plus ?


Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne et Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe, ont complimenté Athènes pour les efforts de rigueur déployés par le gouvernement social-démocrate de Georges Papandréou. Selon Jean-Claude Trichet, le gel des salaires et celui des retraites sont des mesures « convaincantes » pour réduire un déficit estimé à 30 milliards d’euros. Avec une question : qui doit payer la crise ? Les populations ou les acteurs des marchés financiers ?


Hausse des prix, baisse des salaires et chômage de 18%


Beaucoup moins convaincue par ces mesures, la population grecque craint de payer le plan de rigueur par une longue récession. « Ces mesures sont cruelles, injustes et partiales », s’indigne Stathis Anestis, de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE). « Les travailleurs ne doivent pas payer seuls la crise par une baisse des salaires et la remise en cause d’acquis sociaux. Le pays subit une attaque sans précédent qui ne concerne pas seulement la Grèce, mais aussi d’autres pays visant à la suppression des droits sociaux. » Pourtant, les dirigeants syndicaux continuent à soutenir le gouvernement Papandréou tout en subissant une pression très forte de leur base pour qu’ils s’opposent aux mesures de rigueur.


Les grèves de 24 heures proposées par les deux principales centrales syndicales (GSEE et Adedy) en laissent plus d’un dubitatifs. Le 3 mars, un rassemblement devant le Parlement a rapidement dégénéré. Yannis Panagopoulos, dirigeant de la GSEE, a été molesté par des jeunes manifestants et a dû être évacué alors qu’il entamait son discours.


Le Parlement grec votait, en procédure d’urgence, un texte intitulé « Mesures d’urgence pour faire face à la crise financière ». Objectif : regagner la crédibilité des marchés en économisant 4,8 milliards d’euros en 2010. Outre le gel des pensions de retraite des fonctionnaires et des salaires du public comme du privé, les 13ème et 14ème mois versés aux fonctionnaires seront amputés de 30% et 60%. La TVA passe de 19 à 21%, les taxes sur l’alcool augmentent de 20%, le prix des cigarettes de 63%. Le prix de l’essence monte de 8 centimes au litre, et le diesel de 3 centimes, alors qu’un mois plus tôt le prix des carburants avait déjà augmenté de 25 centimes. Et ce n’est pas fini : « De nouvelles solutions devront être envisagées en 2011 et 2012 », prévient le Finlandais Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires.


« Le renforcement des restrictions budgétaires va briser toute reprise de la consommation et de l’activité, commente Agnès Benassy-Quéré directrice du CEPII (Centre d’études prospectives et d’informations internationales), au moment où le taux de chômage pourrait atteindre 18% suite à l’expiration des programmes d’emplois publics financés par l’Union européenne. »


Où est passée la solidarité européenne ?


L’électrochoc subi par la population grecque ne comporte aucune contrepartie. Ni le FMI (Fonds monétaire international), ni les États européens n’ont prêté de l’argent. Ces derniers y sont contraints par le traité de Maastricht : celui-ci prévoit une clause qui interdit à un État membre de répondre des engagements financiers d’un autre. Le 15 mars à Bruxelles, les ministres des Finances de l’Eurogroupe (de la zone euro) sont tombés d’accord. Des prêts bilatéraux d’un montant de 20 à 25 milliards d’euros pourraient être consentis à la Grèce en cas de besoin. « Mais nous pensons que la question ne se posera pas » a d’ores et déjà annoncé Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe et Premier ministre du Luxembourg. Aucun calendrier, aucun montant, aucun taux d’intérêt n’est rendu public. Jean-Claude Juncker a évoqué des taux élevés afin d’ « inciter fortement » la Grèce à retourner au plus vite vers les marchés financiers pour trouver de l’argent. Les 11 millions de Grecs apprécieront cette grande solidarité. Cette solution « dont n’aurait pas besoin la Grèce » devra néanmoins être avalisée par les dirigeants européens lors d’un prochain sommet, sans doute les 25 et 26 mars.


Grande absente du dispositif : la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a le droit de prêter de l’argent aux banques privées, mais ses statuts l’empêchent d’acheter directement des obligations d’État. « On a aujourd’hui cette chose absolument inouïe que, quand vous vous appelez la République française, vous devez payer 3,4% ou 3,5% d’intérêts alors que si vous vous appelez BNP-Paribas, vous allez payer 0,5% », s’insurge l’économiste Jacques Sapir, « le fait que la BCE n’ait pas aligné les taux auxquels les État peuvent emprunter sur les taux auxquels elle prête aux banques, c’est aujourd’hui scandaleux. »


Cette situation illustre également les choix politiques qui ont présidé à la construction européenne : mettre à la disposition des banques privées un véritable marché européen de la dette publique. Car la BCE peut en revanche racheter à des banques les obligations d’Etat qu’elles détiennent, à condition qu’elles soient bien notées. « C’est l’acquisition directe de titres souverains par la BCE qui est interdite. Mais pas l’acquisition tout court. Celle-ci n’est pas seulement possible : elle est quotidienne », écrit Frédéric Lordon.


« Les titres de la dette publique, abondamment détenus par les banques, sont l’un des instruments privilégiés de leur refinancement auprès de la banque centrale. Et pour cause : quoi qu’on daube à leur sujet, ils demeurent les plus sûrs ». Parmi les institutions financières qui ont spéculé sur la dette grecque, on trouve les américains Goldman Sachs ou JP Morgan, et en Europe, BNP-Paribas ou la Kommertzbank. Selon la banque des règlements internationaux, les banques françaises détiendraient 75,4 milliards de dollars d’obligations grecques.


Les agences de notation contre-attaquent


La crise grecque a été déclenchée après la décision de deux agences de notations (Fitch et Standard & Poor) de dégrader la note de la dette grecque en décembre 2009. « Attention, la Grèce ne pourra faire face à ses échéances de remboursement » : tel est le message envoyé aux marchés. Cette décision est amplifiée par l’annonce concomitante de la BCE de renforcer ses critères de rachat de titres, sous-entendant qu’elle refuserait les obligations helléniques. Parallèlement, la valeur des « CDS » - des titres financiers qui assurent un créancier en cas de défaillance de l’emprunteur (l’Etat grec en l’occurrence) - adossés à la dette grecque s’envole. Rappelons que ces mêmes agences de notation et CDS avaient été montrés du doigt pour leur rôle dans la crise lors des sommets du G20 à Washington en 2008 puis à Londres en 2009. Que s’est-il passé depuis pour les réglementer ? Absolument rien.


La Grèce est par ailleurs loin d’être le seul État confronté à des déficits élevés. Vingt-trois des vingt-sept pays de l’UE sont sous le coup d’une procédure pour déficit excessif. Devant une telle déroute, on peut s’interroger sur les règles édictées par le traité de Maastricht. « Les objectifs de 3% du PIB pour le déficit et de 60% du PIB pour la dette n’ont aucun fondement économique », assènent François Denord et Antoine Schwartz [1], « ils expriment une conception libérale de l’action publique. Celle qui prône un État respectueux du principe d’équilibre budgétaire, solvable, pouvant se présenter auprès des investisseurs et des marchés. »


Il faut dire que la crise des subprimes est passée par là. Les États ont assuré à travers l’argent des contribuables la survie de la finance mondiale. Après avoir injecté des centaines de milliards de dollars dans le système financier, les moyens publics se sont raréfiés à mesure que les marchés reprenaient du poil de la bête. Ceux-là même qui ont été sauvés par les États les menacent aujourd’hui en utilisant l’argent qu’États et banques centrales leur ont prêté à des taux historiquement bas. « Ils ont commencé par l’Islande, l’Ukraine et la Hongrie et montent en gamme avec la Grèce,par la fondation Terra Nova, avec en perspective demain, l’Espagne, le Portugal, l’Italie et le Japon. » explique l’économiste Julia Cagé dans une note publiée

 

Mesures draconiennes en Irlande, résistance en Islande


En Irlande, la situation n’est pas fameuse. Après avoir voté des économies budgétaires de 3 milliards d’euros en 2009, le gouvernement a mis en place un plan d’économie de 4 milliards pour 2010. La somme est colossale pour un pays de 4,5 millions d’habitants. L’État irlandais prévoit ainsi d’économiser 1 milliard en réduisant les salaires dans la fonction publique, 760 millions dans les dépenses sociales et 2 milliards dans les dépenses de fonctionnement et d’investissement. Ces mesures draconiennes seront inévitablement accompagnée d’une hausse du chômage, de la baisse des recettes fiscales et, par voie de conséquence, de l’aggravation des déficits publics.


Les Islandais ne s’y sont pas trompés. Le 6 mars, ils ont massivement rejeté par voie de référendum une loi qui prévoyait que l’Islande rembourse 3,8 milliards d’euros au Royaume-Uni et aux Pays-bas pour indemniser les clients fortunés britanniques et néerlandais de la banque islandaise Icesave qui avaient perdu leurs avoirs lors de la crise financière. « Ce vote du peuple islandais prend une signification particulière alors que le peuple grec essaie de résister à la violente purge que le gouvernement grec et l’Union européenne veulent lui imposer pour, là aussi, lui faire payer le prix d’une crise dont il n’est nullement responsable. Une même politique d’austérité drastique touche, ou va toucher, tous les pays européens », prévient l’Union syndicale Solidaires le 8 mars.


Budgets sociaux dans le collimateur


Le lendemain, l’agence Fitch menace le Royaume-Uni, la France et l’Espagne de dégrader leur note si ces pays ne prennent pas des mesures de réduction de déficit « plus crédibles ». Le message est clair : ce ne sont pas les Etats qui régulent la finance mais celle-ci qui fixe les grandes orientations de leurs politiques budgétaires. Pour la France, qui a décidé de lever sur les marchés les 35 milliards du « grand emprunt », une telle mesure serait lourde de conséquences. Paris a déjà émis 8,1 milliards d’euros d’obligations. Il reste près de 27 milliards à récupérer. Une dégradation de la note augmenterait le taux d’intérêt et creuserait le montant de la dette à rembourser par les contribuables.


Pourtant, depuis près d’une décennie, la France fait de gros efforts pour plaire à l’orthodoxie des marchés. La révision générale des politiques publiques (RGPP) prévoit d’ici 2012, le non remplacement de 160 000 fonctionnaires et l’économie de 7,7 milliards d’euros. Le 11 mars dernier, l’Insee a publié le résultat d’une étude démontrant que 360 000 emplois avaient été détruits en 2009 (600 000 depuis 2008). Dans le cadre de cette économie de pénurie, les dysfonctionnements des services publics se multiplient : de la protection sociale (notamment les Caisses d’allocation familiale) à l’éducation, en passant par les hôpitaux ou le Pôle emploi, la machine s’enraye au détriment des usagers, élèves ou patients. Quant aux chômeurs en fin de droit leur nombre est estimé par le Pôle emploi à un million d’ici la fin 2010, dont 400 000 se retrouveraient sans aucune ressource.


Faudra-t-il tailler encore plus dans les budgets sociaux pour satisfaire les marchés ? « Des solutions existent pour sortir du piège de la dette. Mais elles supposent un affrontement avec le patronat et les marchés financiers. Tous les gouvernements européens sont aujourd’hui en train de préparer une politique d’austérité drastique pour faire payer la crise aux salariés et plus largement aux populations, le tout sous le contrôle étroit de la Commission européenne et de la BCE. Il est aujourd’hui grand temps que les salariés européens se mobilisent pour imposer d’autres orientations », souhaite l’Union syndicale Solidaires. La balle est dans le camp du mouvement social et syndical.


Nadia Djabali

Notes

[1] L’Europe sociale n’aura pas lieu, Raisons d’agir, avril 2009

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:26
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Au second tour, amplifier la déroute de la droite

Porter les vraies valeurs de gauche

16 mars 2010

LIMOUSIN TERRE DE GAUCHE


Dimanche dernier, au premier tour des élections régionales, vous avez massivement rejeté la politique de Nicolas Sarkozy et manifesté votre souhait de voir mis en œuvre, à gauche, des choix plus résolument offensifs contre le libéralisme.


Avec 36.000 voix et plus de 13 % des suffrages exprimés, la liste « Limousin Terre de Gauche », à créé l’événement. Associant pour la première fois le Front de Gauche (PCF, Parti de Gauche), le NPA, les Alternatifs, GAEL (Gauche Alternative Ecologiste Limousine) et des personnalités, elle ambitionne de construire à gauche un rassemblement autour d’un projet en rupture avec le capitalisme et le social libéralisme.


Fidèles aux engagements pris durant la campagne, nous avons engagé, dès dimanche soir, des négociations avec les autres partenaires de la gauche, en particulier le PS, afin de construire ce rassemblement le plus large possible au second tour, dans le respect de la diversité des sensibilités.


Avec l’objectif de battre la droite et de mettre en œuvre, au sein du conseil régional, des orientations répondant aux attentes et aux besoins des habitants de la région.


Nous étions sur le point de parvenir à un accord lundi, en début d’après-midi, lorsque la fédération de la Haute-Vienne du PS a déclaré refuser toute présence de candidats NPA sur la liste Haute-Vienne et a interrompu, unilatéralement les discussions.


C’est là un déni de démocratie, un affront au suffrage universel, à tous ceux qui ont porté leurs suffrages sur notre liste, et plus largement à l’ensemble des électrices et électeurs de gauche, attachés au rassemblement.

Nous n’acceptons ni les arrangements ni les renoncements. Ils sont à l’origine de l’abstention massive du premier tour traduisant le rejet des arguments politiciens et condamnant l’abandon de toute ambition à transformer la société.


De toute évidence, le PS limousin avait décidé, dès le départ, de ne pas aboutir, à une liste d’union.


Le Parti Socialiste porte aujourd’hui, seul, la responsabilité de l’échec de l’union.


Conduits à une triangulaire qu’ils ne souhaitaient pas, les candidats de la liste Limousin Terre de Gauche vous appellent à manifester dans les urnes cette volonté de rassemblement en votant massivement en leur faveur dimanche prochain 21 mars, lors du second tour.


Ce sera la meilleure façon d’amplifier la déroute de la droite constatée au premier tour et élire des conseillers régionaux porteurs d’un programme en phase avec les vraies valeurs de gauche.



M E E T I N G

Jeudi 18 mars 2010

A 20 h 30

LIMOGES

Pavillon Buxerolles (Parc des Expositions)

avec

Christian AUDOUIN – tête de liste régionale

Patrice BESSAC – Parti Communiste Français

Jean-Luc MELENCHON – Parti de Gauche

Alain KRIVINE – NPA

Roland MERIEUX - Alternatifs

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:19

 Vers un nouvel appel d'offres?

17 mars 2010 à 07h30


Dans un courrier adressé au maire de Ploufragan il y a quelques jours, le directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo indique qu'une décision concernant le projet de centrale à Ploufragan sera prise peu de temps après les élections régionales.


12juillet 2009: Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie annonce que la centrale à gaz de Ploufragan (quatre turbines de 50MW) «ne se fera pas en l'état». Pour les opposants au projet porté par GDF-Suez, c'est - pensent-ils - la fin heureuse d'un combat long de deux ans. Mais depuis quelques jours, l'inquiétude est réapparue chez les militants écologiques et les élus locaux.

«La seule solution»


À l'origine de cette agitation, un courrier de Jean-François Carenco à destination de Rémi Moulin. Dans cette lettre, le directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo rappelle au maire de Ploufragan la fragilité électrique de la région: «Le caractère alarmant de la situation en Bretagne nécessite des mesures d'urgence».


Avant de poursuivre: «La mise en service d'un moyen de production dans la région de Saint-Brieuc, en complément du parc de production existant qu'il est nécessaire de pérenniser, apparaît comme la seule solution permettant de faire face à la situation dans les délais impartis pour mettre en oeuvre le renforcement du réseau de transport en Bretagne». Et Jean-François Carenco de conclure: «Je crois pouvoir affirmer que des décisions pourraient être présentées aux élus dans les toutes prochaines semaines». L'annonce du lancement d'un nouvel appel d'offres pour une unité de production électrique dans la région de Saint-Brieuc n'est donc pas encore officielle. Mais se rapproche...

Une centrale d'appoint au gaz ou au fuel


Car à la fin du mois de février, Rémi Moulin s'est aussi entretenu avec Gérard Yvé, le délégué régional de GDF-Suez. Et ce dernier l'a également informé qu'aucune décision ne serait prise avant le second tour des élections régionales. Mais il a ajouté que la construction d'une unité de production, de plus faible puissance, permettant de couvrir les périodes de pointe, était à l'étude.


Cette centrale d'appoint, faisant appel aux énergies fossiles, le B15 (structure rassemblant les plus importantes collectivités locales bretonnes) ne s'y était pas opposé l'été dernier. Mais uniquement si les actions «de maîtrise de la demande et de production renouvelable» étaient trop difficiles à mettre en place d'ici 2012. Depuis, le B15 prône l'installation de petites unités de production.

  • Julien Vaillant
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:16

17 mars 2010

    Le tribunal administratif de Rennes vient d'autoriser la SCEA de la Ville Quinio, exploitation porcine de 3.650 têtes à Tréveneuc, à épandre une partie de ses effluents sur des terrains du canton de Plouha, sur le bassin du Leff. Le 14avril 2008, la préfecture des Côtes-d'Armor avait pris un arrêté en ce sens qui avait été attaqué par l'association Eau et rivières de Bretagne.


    Cette dernière réclamait l'annulation de cet arrêté en s'appuyant sur plusieurs arguments dont la non-conformité en termes de concentration de nitrates de deux captages d'eau destinée à la consommation humaine (Lannebert et Yvias). Mais aussi par la présence d'algues vertes dans l'estuaire du Trieux. Le tribunal administratif n'a pas retenu ces arguments. Il a notamment considéré que les taux de nitrates étaient désormais conformes aux exigences européennes et que l'épandage en question n'était pas «susceptible d'aggraver cette situation, ni même le phénomène des marées vertes».

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    17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:10

    Mobilisation le 23 mars

    17 mars 2010  


    Les syndicats font le pari de la mobilisation pour la future journée nationale interprofessionnelle, le 23mars.


    Les cinq organisations de l'intersyndicale dans le Finistère (CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA) annoncent une «convergence des actions». «Nous avons demandé à nos équipes de se concentrer sur le 23.


    Certaines avaient prévu des actions avant ou après,en fonction de leurs échéances», indique la CFDT. Comme à l'ADMR, par exemple. La CGT évoque, elle, des arrêts de travail dans l'ensemble des services publics et dans le privé à l'occasion des négociations annuelles obligatoires. Salaires, emploi, réduction du temps de travail, services publics et retraite sont les cinq mots d'ordre de cette nouvelle journée interprofessionnelle. Pas de troisième tour social mais les références aux élections régionales ne sont pas totalement écartées. «Sarkozy a annoncé qu'il n'y aurait aucun changement de cap. Il faut arrêter avec l'idéologie sur la baisse des impôts. Quand va-t-on avoir un débat sur le partage des richesses, la fiscalité, les prélèvements sociaux et les salaires?».

    Quatre cortèges départementaux


    «Le chômage a augmenté de 20,7% dans le Finistère en un an, la reprise de l'économie n'est toujours par là», constate l'intersyndicale. Dans un contexte de «précarité et d'insécurité sociale grandissantes» pour Solidaires. L'intersyndicale espère une «mobilisation visible» en appelant à participer aux quatre cortèges départementaux.


    Pratique

    Rassemblements et manifestations le mardi 23 mars,

    à 10h30,

    à Brest, place de la Liberté;

    à Morlaix, place de la Mairie;

    à Quimper, place de la Résistance;

    à Quimperlé, place de Coat-Kaër.

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    17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:05



    17 mars 2010 -


    Tombée la semaine dernière, l'annonce de la suppression d'un des troispostes de CPE des collège et lycée Jean-Moulin, à Châteaulin, n'en finit plus de faire des vagues. Depuis vendredi, les actions menées par les professeurs et les élèves se succèdent. Hier, ce sont plus de 200lycéens qui ont investi les rues de la ville, procédant à deux longs sit-in devant la mairie et la sous-préfecture. Un peu plus tôt, les parents d'élèves de l'établissement s'étaient également déclarés solidaires du mouvement. C'est le 22mars, à l'occasion d'un comité technique paritaire départemental, que l'inspection académique devrait entériner sa décision.



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