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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 14:47

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 179 (24/01/13)

La réforme des rythmes scolaires est en train de mettre le feu dans l’Éducation nationale. Jeudi 17 janvier, environ 150 enseignantEs du 1er degré étaient en grève dans le 92, principalement dans le nord du département. Mardi 22 janvier, 90 % de leurs homologues de Paris étaient en grève, 366 écoles fermées, des chiffres historiques.


La manifestation parisienne a rassemblé plus de 3 500 personnes. Les enseignantEs du 92 les ont rejoints. Le projet de réforme des rythmes scolaires a mis le feu aux poudres en venant s’ajouter à un projet de loi qui, dans le premier comme dans le second degré, énerve de plus en plus. En effet, Peillon ne revient sur aucune des mesures de Fillon, ni la réforme des lycées ni les réformes « pédagogiques » rétrogrades, notamment l’aide personnalisée, ni les suppressions de postes. La rentrée a été encore plus difficile que les années précédentes.


Au nom des élèves, on attaque les profs !


La réforme des rythmes scolaires est particulièrement choquante car elle augmenterait la charge de travail d’enseignants déjà très fatigués et continuerait à attaquer leur statut. Elle n’est en rien une amélioration des conditions d’études pour les élèves, qui resteraient plus longtemps à l’école avec, pour Paris, une pause le midi allongée, avec un encadrement totalement artisanal.


La logique est simple : faire croire que le gouvernement se préoccupe de nous, mais en réalité c’est toujours la même politique de casse des statuts, du cadre national de l’éducation, une politique pour faire des économies.


Du côté syndical, la direction du SNUipp-FSU est très réticente à construire la mobilisation. Si à Paris elle est partie prenante de la mobilisation, dans le 92 ce sont seulement la CGT Educ’action et Sud qui la soutiennent officiellement, tandis que la direction nationale du SNUipp se contente, sous la pression de nombreuses sections départementales, d’une journée d’action sans grève mercredi 23 janvier.


Pour nous, l’enjeu est simple : rebondir après le 22 janvier pour construire une convergence entre les différents secteurs de l’Éducation, de nouvelles grèves pour faire reculer le gouvernement.


Antoine Larrache et Armelle Pertus

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 13:54
Nolwenn Le Blevennec | Journaliste Rue89
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 Contre le retour de la semaine de quatre jours et demi, des enseignants opposent la nécessité de cette journée « off » pour préparer la classe... et descendre du ring.
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Jérôme Lambert, du SNUipp-FSU Paris, principal syndicat du primaire, est en surrégime. Il répond aux journalistes à la chaîne, et des expressions toutes faites jaillissent : « ravalement de façade », « fond de teint », « miroir aux alouettes ».

Il faut « tenir bon » face à la désapprobation médiatique. Il est scandalisé par l’éditorial du Monde de ce mardi (« L’école ou le triomphe du corporatisme »), qui fait suite à un article de L’Express très hostile au mouvement des profs. Si une partie d’entre eux se mobilisent, ce n’est pas par corporatisme, mais parce que trop de questions sont encore en suspens (voir encadré).

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:23
changement-copie-1

MARTIAL Paul 24 janvier 2013

Hollande conduit la France dans une guerre sur la base d’un mensonge comme Bush l’a fait avec les armes de destruction massive en Irak, ou Sarkozy en Libye pour Benghazi d’une attaque imminente.

 

Une fois l’opération militaire française lancée, qui était initialement de bloquer une colonne d’une dizaine de véhicules de djihadistes vers le sud, l’objectif a évolué, et permet d’agir à sa guise puisqu’il s’agit désormais d’éradiquer le terrorisme au Mali. Evidemment, le gouvernement français tente de donner un vernis légal à cette intervention. Elle répondrait à l’appel du président malien, un président élu par personne contesté par beaucoup de monde, qui a été mis en place par la CEDEAO elle-même dirigée par Alassane Ouattara qui doit son pouvoir à l’armée française.

 

Quant à la résolution de l’ONU 2085, elle parle d’une intervention militaire seulement des troupes africaines. Enfin, l’accord de coopération militaire entre le Mali et la France est clair. Non seulement il n’autorise pas une intervention des troupes françaises mais il l’interdit expressément. En effet, dans son article 2 il est stipulé que les militaires français « ne peuvent, en aucun cas, prendre part à la préparation et l’exécution d’opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l’ordre ou de la légalité » et l’article 12 « exclut toute possibilité de stationnement d’unités constituées des forces armées françaises sur le territoire malien »(1)


Alors, la classe politique dans un beau consensus, argue que si la France est intervenue c’est parce que c’est un pays ami. La France, parmi les pays riches, serait donc le seul pays ami du Mali. Conscient que l’explication est un peu courte, certains nous expliquent que les relations entre la France et le Mali sont historiquement proches et privilégiées. En d’autres termes, si la France peut se permettre d’intervenir en toute impunité c’est parce que le Mali est une ancienne colonie. Pourtant on se rappellera trois mois plus tôt, que Hollande dans son discours à l’Assemblée Nationale à Dakar déclarait : « Le temps de la Françafrique est révolu » et plus précisément, « La France apportera un appui logistique. Mais à sa place. C’est dans cet esprit que je conçois la résolution de la crise malienne. »

Conséquences néfastes

Au lieu de protéger les pays voisins du nord Mali, qui est un des but affiché de cette guerre, cette opération pousse les djihadistes à étendre leur champ d’intervention avec des conséquences dramatiques comme la prise d’otages du centre gazier In Menas qui s’est terminée tragiquement par la mort d’une trentaine de salariés algériens et expatriés. Même au plus haut niveau de la guerre civile en Algérie dans les années 90, jamais les centres gaziers stratégiques pour le pays n’ont été pris comme cible. Par contre indéniablement ceux qui pour l’instant, profitent pleinement de cette crise, ce sont les dictateurs africains. Ainsi au Togo Faure Gnassingbé, qui envoie 500 hommes, peut en tout tranquillité emprisonner les dirigeants de l’opposition. Quant à Idris Déby d’un coup il devient courtisé lui qui est responsable au Tchad, des multiples atteintes aux droits humains et de la disparition de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, parce qu’il envoie 2000 hommes en renfort de l’armée française.


La menace d’une crise humanitaire se précise. En effet, les fermetures des frontières empêchent la circulation des denrées alimentaires et bloquent le carburant nécessaire à l’alimentation de l’eau potable dans les villes. Situation aggravée par l’impossibilité pour les populations de pratiquer les cultures de contre saison.

Enfin dans cette région où les différentes communautés restent divisées les risques de règlements de compte et de vengeances peuvent engranger un cycle de violence.

Why ?

L’enjeu de cette guerre est d’abord de sécuriser les mines d’uranium du Niger dans la région d’Arlit proche du nord Mali, exploitées par la multinationale AREVA Les enjeux sont importants car AREVA vient de mettre la main sur le gisement d’Imouraren, un des plus grand du monde. Elle est aussi géopolitique. En effet, la politique interventionniste de la France permet de conforter son pré carré africain et ainsi de maintenir sa stature de puissance mondiale avec là aussi des retombées économiques importantes pour les capitalistes.

 

La reconstruction de la Côte d’Ivoire est une aubaine pour les entreprises françaises. Quant à la Libye, il est déjà acquis que la France pourra faire main basse sur une partie de son pétrole. C’est peut être le général de division Desportes, ancien directeur du CID (Collège Interarmées de Défense) qui résume le mieux la situation : Nous ne pouvons pas espérer conserver nos modes de vie et notre prospérité si nous n’allons pas à l’extérieur du territoire national participer à la stabilisation et au règlement des crises

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http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article27670


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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:14
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ROUSSET Pierre 25 janvier 2013
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Le 11 novembre dernier, un nouveau parti est né au Pakistan :

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le Parti awami des travailleurs (Awami Workers Party, AWP). A cette occasion, trois organisations ont fusionné : le Parti ouvrier du Pakistan (Worker’s Party Pakistan, WPP), le Parti awami du Pakistan (Awami Party Pakistan, APP) et le Parti du travail du Pakistan (Labor Party Pakistan, LPP) avec lequel le NPA entretenait déjà des rapports fraternels.


Chacune de ces organisations était elle-même le produit de regroupements, y compris le LPP, par ailleurs lié à la Quatrième Internationale. Se retrouvent ainsi dans le nouveau parti des traditions issues du trotskisme, des PC pro-Moscou et, dans une moindre mesure, du maoïsme ou d’autres versants du marxisme. Les fondateurs du AWP ne veulent cependant pas qu’il se réduise à un cartel de courants, bien au contraire.


Ainsi, la volonté de doter d’emblée la nouvelle organisation d’une identité propre s’exprime dans son processus de constitution. Les trois partis préexistants se sont dissous à la veille du congrès de fondation et leurs militant.e.s ne sont pas automatiquement considéré.e.s membres du AWP : chacune et chacun doit faire individuellement acte de ré-adhésion. Des structures organisationnelles sont alors progressivement créées dans le pays.

 

Le premier congrès du Parti awami des travailleurs se tiendra après un délai de 6 mois (soit vers la fin avril si les rythmes sont tenus). Grâce à ce regroupement, le nouveau parti aura une surface géographique plus ample que les précédents, ce qui est très important dans un pays constitué de régions et nationalités aux identités affirmées. Il est implanté tant dans la classe ouvrière (en particulier du secteur textile) que dans la paysannerie ; il participe au combat des femmes. Sa constitution s’accompagne d’un renouveau du mouvement étudiant.

 


La fondation du AWP a donné lieu à de nombreux articles dans la presse et soulève de réels espoirs à gauche.

 

Rassembler ses forces est en effet ressenti comme une urgence vitale, alors que la répression se fait plus dure : syndicalistes, dirigeants paysans, cadres politiques incarcérés au nom des lois antiterroristes, torturés, condamnés à des peines ubuesques… Militants tués par les possédants… Menace constante d’attentats terroristes ou d’assassinats de la part de mouvements fondamentalistes… Soubresauts d’un Etat en crise, miné par la guerre d’Afghanistan…


La situation dans le pays est mauvaise et il est peu d’endroits au monde où la violence soit si prégnante. Le nouveau parti se construit donc dans des conditions très difficiles, mais les résistances sociales sont néanmoins nombreuses. Théâtre de guerres, le Pakistan est aussi terres de luttes. C’est ce qui donne au AWP ses racines et sa raison d’être. Le renouveau d’une gauche militante pakistanaise est une très bonne nouvelle pour les forces progressistes en Afghanistan et en Inde – et pour nous aussi. Il mérite notre soutien politique et financier*

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Pierre Rousset

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* Des dons peuvent être envoyés via le Fonds de solidarité d’ESSF, europe-solidaire.org

 Création d’un Fonds permanent de solidarité Asi

* Article à paraître dans TEAN Hebdo.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:57

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joëlle Fontaine, De la résistance à la guerre civile en Grèce (1941-1946), Paris, La Fabrique, 2012, 384 pages. 

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Contributrice au Monde diplomatique, professeur d'histoire-géographie, Joëlle Fontaine travaille depuis sa jeunesse sur la Résistance grecque et fréquente la Grèce depuis 1962.

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Partant du constat que demeure méconnu en France aussi bien la résistance grecque au nazisme que la période ayant précédée la guerre civile, l'auteure tente dans cette synthèse détaillée et documentée d'y remédier.


Les douze chapitres développent une thèse claire : en Grèce, le Royaume-Uni et Winston Churchill préférèrent écraser militairement la Résistance locale et collaborer avec les milices d’extrême droite plutôt que de voir le pays échapper à leur domination. Cette période d'une très grande  brutalité déboucha sur une guerre civile, puis sur trente années de violence qui ont forcé à l'exil des centaines de milliers de grecs.

 

Le développement du pays a été freiné par des élites parasitaires, corrompues et profondément asservies à la tutelle américaine (qui succéda à la tutelle britannique). La situation politique actuelle de la Grèce n'est donc en rien inédite et plonge ses racines dans des événements historiques identifiables. Ces années 40 sont donc toujours évoqués aujourd'hui sur les murs d'Athènes et restent une référence constante pour la Gauche grecque1.


L'ouvrage se concentre donc sur cette période décisive qui court des débuts de l'occupation allemande en 1941 à la première liquidation de la Résistance en 1946. Organisé de façon strictement chronologique, il s’appuie sur une bibliographie très large (française, anglo-saxonne, grecque) complétée par des archives, partiellement françaises mais essentiellement grecques, pour certaines ouvertes récemment.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:50

mittal

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Ce jeudi matin, lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire, la direction d’Arcelor- Mittal a confirmé sa décision de démanteler, de fait, l’ensemble de son implantation, en région liégeoise.

 

C’est donc le spectre de la perte de 10 000 emplois, directs et indirects, qui plane sur la région liégeoise.


Après avoir déjà fermé la phase à chaud,  entraînant la perte que quelque 800 emplois, elle vient d’annoncer la suppression de 7 lignes de la phase à froid, avec des usines, présentées pourtant comme l’avenir de la sidérurgie ;  ce qui devrait entrainer  la suppression de 1300 emplois directs, sur les 2000 actuels. Il resterait moins de 1000 emplois directs, dans la sidérurgie liégeoise.

 

Pour combien de temps encore ? On en était encore à plus de 5000, en 2005 !


Cette direction cynique, arrogante et sans scrupules –elle renie systématiquement ses engagements- a trouvé encore un nouveau prétexte pour avancer, dans son nouveau plan de fermetures : les syndicats du secteur avaient eu l’outrecuidance de conditionner leur signature du volet social, pour « le chaud », à un plan d’investissement industriel précis, pour la phase à froid.


L’affaire est entendue. Les syndicats liégeois, le SETCa et la FGTB durcissent le ton : « Mittal Go Home » !


Au-delà du lancement de ce mot d’ordre, qui est le seul à même de donner un véritable coup d’arrêt au bain de sang social,  maintenir l’emploi et sauver la sidérurgie, la question est comment le concrétiser. Ce qui s’est passé, suite à la décision de Mittal de fermer la phase à chaud, est éclairant : les organisations syndicales se sont engluées, pendant plus d’un an, dans la « procédure Renault », sans un véritable plan de mobilisation, une radicalisation de l’action et une démarche offensive vis-à-vis du pouvoir politique, régional et fédéral.


Aujourd’hui, devant ce tremblement de terre, les mots d’ordre de grève sur tous les sites liégeois, de manifestation  à Luxembourg, en liaison  avec les organisations syndicales des sièges Arcelor-Mittal, dans d’autres pays, sont déjà avancés par les organisations syndicales.


Mais l’arme de grève, avec occupation de sites, n’apparait-elle pas, de toute évidence, comme indispensable, pour organiser le mouvement de grève, pour contrôler et empêcher les manœuvres patronales.

 

Mittal aurait-il pu, s’il y avait eu occupation,  vider tous les stocks et les délocaliser un peu partout ? Plus de 7 000 tonnes viennent d’être évacuées, et cela, avant l’annonce de nouvelles suppressions de lignes dans le « froid » !


Dans les années 1970, à Glaverbel-Charleroi, les verriers en grève ont pu faire reculer la multinationale BSN-Gervais-Danone, qui avait décidé de démanteler le secteur verrier régional. A plusieurs reprises, ils ont fait grève, avec occupation de sièges verriers et la création de comités de grève.


La multinationale Arcelor –Mittal se porte bien et son PDG, Lakshmi Mittal est une des plus grosses fortunes mondiales.

 

La multinationale a sucé tout ce qu’elle pouvait, avalant subventions et aides diverses et utilisant, jusqu’à la corde, tous les moyens de ne pas payer l’impôt. Pour les années 2010 à 2012, elle a payé zéro euro d’impôts, sur notre territoire.


Alors, comme Mittal  continue,  de plus belle, sa course au maximum de profit, sur le dos des travailleurs et en les projetant dans des drames familiaux et sociaux, il n’y pas 36 solutions :

 

il faut l’exproprier, sans indemnisation – à la rigueur pour un euro symbolique- et sous contrôle ouvrier. Que le gouvernement de la Région wallonne prenne ses responsabilités, avec le gouvernement fédéral.


Mais, pour cela – cela parait tellement évident-, il s’agit de changer les rapports de force, tant vis-à-vis de Mittal que du pouvoir politique. Ce sont les sidérurgistes liégeois qui doivent compter sur leurs propres forces, avec la solidarité des travailleurs de la région et de la population.


Nous sommes tous concernés par l’enjeu de ce combat et son issue. La solidarité avec les travailleurs d’Arcelor- Mittal se pose en termes concrets.

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http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2755:arcelor-mittal-liege-le-bain-de-sang-social-continue-unenseulensolution-lexpropriation-sous-controle-ouvrier-&option=com_content&Itemid=53

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:38
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vendredi 25 janvier 2013
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Ce jeudi à 11 h, le personnel gréviste du conseil général envahit l'assemblée après une heure de débat entre élus.

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Chacun campe son rôle. Échanges de tirades, postures, monologue : c'est théâtral. À 11 h 45, Pierre Maille, président PS de l'assemblée, quitte son siège. Les manifestants, présents jusqu'à 12 h 30, annoncent qu'ils reviendront à 14 h. Le président reporte la séance à ce vendredi, 9 h.

Premier acte : entre élus

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Il est 10 h 15. Le rideau s'ouvre sur Pierre Maille qui conclut l'ouverture de la séance dédiée au budget 2013 par une citation de Richelieu : « Faire en sorte que la politique ne soit pas l'art du possible, mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire. » Michel Canevet lance quelques banderilles pour l'opposition : « Dans le budget culture, vous persistez dans des choix coûteux et élitistes. » L'élu de Carhaix, Christian Troadec, dit tout le mal qu'il pense du futur acte III de la décentralisation : « Je crains que nous restions en France l'État le plus centralisé d'Europe. Nous sommes des nains politiques. » Jean-Yves Cozan salue avec ironie les aires de covoiturages, à signalétique bilingue : c'est du breton d'usage. Soudain, le brouhaha des manifestants résonne dans le conseil général. Trompes et sirènes mettent fin au débat.


Deuxième acte : les manifestants

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« Social et routes, même combat ! » lancent les grévistes. Les agents du conseil général en grève sont « excédés ». L'intersyndicale CGT, CFDT, FO demande le retour « d'un vrai dialogue social. Aujourd'hui, un gouffre s'est créé, ce n'est plus du dialogue, c'est un monologue. » Pierre Maille suspend la séance, invite les représentants syndicaux à prendre le micro.


Les syndicalistes interpellent les élus sur la fermeture des centres d'exploitation des routes : « Une insécurité pour les agents et les usagers ». Ils revendiquent une autre politique d'action sociale. « Il n'y a aucune réflexion avec les équipes de terrain. Résultat, aujourd'hui, nous sommes dans une situation inextricable. » Les agents dénoncent « une pseudo-démarche participative qui n'est que pure démagogie. » « À quand une présidence expérimentale » se moque une manifestante CFDT ? Sourire de Pierre Maille.


Troisième acte : les routes


Le président du conseil général répond : « Les conditions de travail changent en permanence. L'organisation et les méthodes doivent évoluer. Ce n'est pas parce que nous fermons un centre d'exploitation des routes que le conseil général ignore la sécurité des routes. » Il cite l'exemple de Châteaulin et Pleyben, regroupés dans un nouveau centre neuf. « Je n'accepte pas qu'on laisse penser que le service public recule. » Les manifestants ne voient là que du « bla-bla ». « La moindre des choses, c'est qu'on ait des réponses. »


Quatrième acte : le social


Pierre Maille revient sur une déclaration faite à Brest lors du colloque en décembre. L'élu s'interrogeait sur la culture des intervenants sociaux. « Comment progresser par rapport à ce qui existe déjà dans l'action sociale et médico-sociale ? Pourquoi le nombre d'enfants placés, par exemple, est-il si différent d'un département à l'autre ? En Finistère, ce nombre est plus important, alors que la situation sociale y est moins dégradée qu'ailleurs. » Hier matin, il y revient : « Si certains de mes propos ont blessé, je le regrette. Mais, je me sens responsable d'évoquer les questions de formation des personnels. » Dans la salle, on crie : « Des excuses, des excuses. »


Cinquième acte : la sortie


Un grand coup de corne. Pierre Maille reprend la parole : « Ce ne sont pas les conditions idéales pour le dialogue social. » Il quitte la salle. Les élus de la majorité se lèvent. Les agents restent sur place. Dans l'après-midi, une quarantaine d'agents revient. Pierre Maille propose une rencontre à une dizaine de représentants. Refus des grévistes : c'est tout le monde ou personne. Pour dialoguer, il faut être deux.


Christian GOUEROUet Elodie RABÉ.
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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:33
Social vendredi 25 janvier 2013
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Ce vendredi matin, une centaine de sapeurs-pompiers sont en grève devant le service départemental d’incendie et de secours du Finistère, basé à Quimper. Ils dénoncent une « souffrance au travail ».

 

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Hier, l’adjudant-chef Jacques Calvez, sous-officier et pompier professionnel au centre de secours de Quimper, a annoncé qu’il arrêtait sa grève de la faim entamée il y a quatre jours. Le sous-officier protestait contre une « mauvaise » notation établie par son supérieur hiérarchique. Hier, lors d’une réunion, il a pu obtenir de Didier Le Gac, président du Sdis, une nouvelle notation, « plus juste », estime-t-il.

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Les pompiers du Sdis 29 maintiennent cependant leur grève jusqu’à ce soir, dans l’attente de négociations avec le Sdis.

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Finistere.-Une-centaine-de-pompiers-en-greve-a-Quimper_40820-2157161------29019-aud_actu.Htm

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:21

 

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Social jeudi 24 janvier 2013
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Une cinquantaine de personnes ont manifesté ce jeudi soir contre l’accord flexibilité-emploi. Un nouveau mode d’action qui a surpris les Lorientais.

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Cercueil et lampions

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À l’appel des unions locales CGT de Lorient et de Lanester, une cinquantaine de personnes ont participé à une manifestation ce jeudi soir. À 18 h, éclairé par des lampions, le petit cortège s’est dirigé de la place Alsace-Lorraine en direction de la sous-préfecture.

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Elles entendaient dénoncer l’accord paraphé par trois autres syndicats sur la flexibilité de l’emploi, projet qui sera soumis aux parlementaires en mai prochain. Un accord que les manifestants souhaitent « enterrer », d’où le cercueil porté par quatre syndicalistes au cœur du cortège.

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http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Social.-La-CGT-manifeste-de-nuit-a-Lorient-pour-l-emploi_40811-2156995_actu.Htm

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:13

caudan

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Social jeudi 24 janvier 2013
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Un protocole de fin de conflit a été signé, ce jeudi après-midi, entre la direction et les syndicats de la fonderie de Bretagne, à Caudan. Après le blocage de l’usine, le travail a repris.

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Blocage total ce matin

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La journée de jeudi avait pourtant mal démarré, avec le blocage total de l’usine, filiale du groupe Renault. La quasi-totalité des 450 salariés de la fonderie, installée dans la zone de Kerpont à Caudan, avaient cessé le travail dès mercredi.

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Accord de compétitivité

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Dans le collimateur des grévistes, l’accord de compétitivité qui se négocie actuellement au niveau national entre Renault et les partenaires sociaux. Les fondeurs défendus par la CGT considèrent en effet que leur entreprise n’est pas concernée, dans la mesure où elle a un accord d’entreprise qui lui est propre, depuis sa reprise par le groupe automobile français, en 2009.

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Après discussions, toute la matinée avec la direction, qui a mis en avant la situation économique de l’usine toujours déficitaire, les représentants de la CGT et de la CGC ont accepté de signer un protocole d’accord de fin de conflit.

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Première réunion à la mi-février

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Il fixe un calendrier, pour débattre en interne de la compétitivité à la fonderie. Une première réunion est prévue à la mi-février. Selon la direction, il faudra sans doute que les salariés acceptent quelques concessions. Les syndicats quant à eux restent fermes. « Pas question que les acquis sociaux soient remis en cause. » Le travail a repris normalement ce jeudi à 14 h.

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http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Social.-Le-travail-a-repris-a-la-fonderie-de-Bretagne-a-Caudan_40811-2156926_actu.Htm

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