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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 13:13
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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 13:09
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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 11:29


Derniers sondages au Portugal, nos camarades du Bloc de Gauche se maintiennent en troisième position.
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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 10:34
Marc Mahuzier

À Sarrebruck, Die Linke est très visible. Elle bénéficie de la notoriété d'Oskar Lafontaine, un ancien président de ce land.

Quel sera, dimanche, le score de Die Linke ? Le parti d'Oscar Lafontaine espère rééditer, au plan national,sa performance des régionales d'août. Tailler des croupières au SPD et s'installer dans le paysage.

Reportage

SARREBRUCK (de notre envoyé spécial). Comme à chaque élection, le centre-ville s'est couvert d'affiches. Dans le flot d'images, le portrait d'un homme au visage rond revient à tous les coins de rue.


Avec ce slogan : « Votez Oskar ». Oskar ? Lafontaine, bien sûr.

L'enfant terrible de la gauche allemande. Ex-ministre des Finances. Ex-président du Parti social-démocrate (SPD) dont il a claqué la porte, voici quatre ans, pour lancer avec Gregor Gysi, un ex-communiste d'Allemagne de l'Est, sa propre formation : Die Linke (La gauche). Radicale pour les Allemands, avec un positionnement qui, en France, le situerait entre Mélenchon et le PS.


On le disait fini, Oskar. À 66 ans, le voici qui renaît de ses cendres. Lors des régionales d'août, Die Linke a été la grande gagnante dans trois länder où l'on votait. En Thuringe et en Saxe, dans l'ex-Allemagne de l'Est, c'était attendu. Mais en Sarre, les 21,3 % obtenus l'étaient moins. Du coup, la gauche pourrait être associée à l'administration du land  avec le SPD et les Verts. Du jamais vu à l'Ouest, où le parti a la réputation de n'être qu'un ramassis d'anciens communistes et de nostalgiques de la RDA.


« Le copain Oskar »

Évidemment, ce succès d'« Oskar » dans son fief tient beaucoup à sa personne. « Vous savez, c'est quelqu'un de très simple, avec qui on peut facilement discuter dans la rue », explique Volker Schneider, candidat de Die Linke aux législatives de dimanche prochain, à Sarrebruck, alors qu'il tente d'accrocher les gens qui entrent et sortent de l'Arbeitsamt (l'ANPE).


À Sarrebruck, on l'appelle « Kumpel Oskar », le copain Oskar. Ou « le Napoléon de la Sarre », personnage qu'il doit admirer puisqu'il s'amuse à en porter le costume lors de reconstitutions historiques. Pas banal l'Oskar, on vous le disait.


Les habitants de la capitale de la Sarre (180 000 habitants) lui sont aussi gré d'avoir rénové le centre-ville. « Ici, avant, c'étaient des taudis. Regardez comme, maintenant, le quartier est agréable », prend à témoin le journaliste Jörg Wingertszahn, en montrant les terrasses de café et les magasins dans les rues piétonnes, autour de Sankt Johann.


« C'est aussi le premier président de la Sarre à avoir pesé au niveau fédéral. Ses prédécesseurs étaient considérés comme des seconds couteaux. Lui s'est fait entendre. Cela lui a permis de sauver les aciéries », ajoute Dietmar Hüser, professeur d'histoire contemporaine à l'université.


Certes, la sidérurgie qui, avec le charbon, a employé jusqu'à 40 % de la main-d'oeuvre sarroise, ne fait plus travailler que quelques milliers de personnes. Mais sur des aciers spéciaux à très haute valeur ajoutée.

L'homme n'explique cependant pas à lui seul le succès de son parti. En cette période de crise, alors que nombre d'Allemands craignent pour leur emploi, les idées de la gauche radicale trouvent un écho particulier. « Une de nos principales revendications est de réformer le système d'assurance chômage », précise Volker Schneider.


Avec les lois dites Hartz IV, votées alors que le social-démocrate Gehrard Shröder était au pouvoir, les indemnités sont plafonnées à 660 € par mois après un an. Die Linke n'y va pas par quatre chemins : « Hartz IV, ça dégage ! » Sur la question de l'Afghanistan, la gauche rejoint aussi le sentiment d'un nombre grandissant d'électeurs quand elle demande le retrait immédiat des troupes.


Le cinquième parti

Quel sera, dimanche, le score de Die Linke ? Les sondeurs lui prédisent autour de 10 %. Si tel est le cas, le parti d'Oskar Lafontaine n'aura pas démérité. En deux années seulement d'existence, il aura réussi à devenir le cinquième parti politique du pays. Après des décennies d'affrontement gauche-droite, l'Allemagne est en train de verser, pour de bon, dans le multipartisme.


Il y eut d'abord les libéraux, qui ont grandi au point de pouvoir éventuellement gouverner seuls avec la CDU. Puis l'arrivée des Verts, dans les années 1980. Et maintenant la gauche radicale, avec laquelle les sociaux-démocrates seront bien forcés de faire alliance, même si, pour le moment, ils s'y refusent de façon catégorique au niveau national. « C'est bon pour la démocratie, toutes les opinions peuvent être représentées », commente, beau joueur, Stephan Schweitzer, secrétaire du SPD dans la Sarre. À l'évidence, les Allemands n'en ont pas fini avec les gouvernements de coalition.

Marc MAHUZIER.
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 13:04

 

Urgence climatique, justice sociale

Copenhague décembre 2009


 Nous sommes à la croisée des chemins. Issu de l’activité humaine, dans le cadre d’un modèle de production agricole et industriel que les sociétés industrialisées ont mis en place et qui se répand sur l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains, et menace d’extinction des millions d’espèces. D’ores et déjà, des populations entières sont affectées, en particulier les femmes, les peuples indigènes, les paysan-ne-s et, de façon générale, les plus défavorisés.

Face à cette crise écologique et sociale, mouvements sociaux, organisations écologistes, politiques et scientifiques du monde entier appellent à une action urgente et radicale.

Du 7 au 12 décembre prochains, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour prolonger le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990). Faire diminuer les émissions dans ces proportions est impératif pour limiter à 2°C la hausse des températures par rapport au niveau de l’ère préindustrielle. Au-delà, l’emballement climatique se produirait. Il ne serait plus possible de maintenir une température vivable sur terre.

Les politiques actuelles sont dans l’impasse


Jusqu’ici, les mesures mises en œuvre et prévues par les différents États sont tout à fait insuffisantes. Les mesures que préconise notamment l’Union Européenne, qui n’envisage de réduire ses émissions que de 20 % en 2020, sont très en deçà des enjeux. Et alors que leurs émissions de GES par habitant sont les premières au monde, la proposition des Etats-Unis (réduction de 5 % des émissions sur la même période) est, quant à elle, une véritable provocation vis-à-vis des autres Nations.

Les solutions proposées actuellement ne sont pas crédibles. Car elles reposent essentiellement sur les mécanismes de marché alors que la crise économique et financière a, une fois encore, montré leur incapacité à se substituer à l’action publique et collective. La politique du « marché pilote » international de droits à polluer est clairement défaillante et les projets de l’Union européenne et des Etats-Unis en la matière relèvent du mirage idéologique.

Les fausses solutions sont également technologiques. Le nucléaire, outre qu’il s’agit d’une technologie porteuse de risques majeurs, ne peut être en aucun cas la solution : même un développement ambitieux du parc nucléaire ne réduirait les émissions de gaz à effet de serre que de façon très marginale. Les agrocarburants industriels quant à eux posent de nombreux problèmes environnementaux et aggravent la crise alimentaire sans contribuer à la baisse des émissions.

Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires

Les objectifs de réduction des émissions de GES à atteindre ne peuvent l’être que par l’adoption, par les collectivités, les pays et les ensembles régionaux, de mesures radicales et alternatives :

- Démocratisation de l’économie, qui doit être orientée vers la satisfaction des besoins sociaux et le respect des contraintes écologiques, et non par le profit à tout prix, par les diktats de la société de consommation et du productivisme ; cela implique le soutien aux circuits courts, à l’économie sociale et solidaire, au secteur coopératif ;
- Réorientation des investissements (notamment de recherche) vers les énergies renouvelables, la cogénération, l’efficacité énergétique et les projets écologiquement soutenables ; valorisation de la sobriété énergétique ;
- Reconnaissance et protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; arrêt de la déforestation, protection des forêts primaires et des océans, et, de façon générale, défense de la biodiversité sauvage et cultivée ;
- Relocalisation des activités économiques, rapprochement des lieux de vie et de travail, maîtrise de l’urbanisation, développement des transports collectifs, limitation du transport aérien ; taxation juste et progressive, au niveau national et international, de l’énergie et des transports les plus polluants ;
- Retour à la régulation du commerce international, garantissant notamment la souveraineté alimentaire et le développement massif de l’agriculture paysanne, au Nord comme au Sud ;
- Promotion d’un modèle alimentaire alternatif au modèle des pays industrialisés (majoritairement à base de protéines animales) afin de pouvoir diminuer les surfaces cultivées pour l’alimentation animale, donc réduire les émissions de GES du secteur agricole ;
- Rénovation massive des bâtiments et promotion de la construction écologique.


La Justice climatique et sociale doit être au centre des politiques mises en œuvre

Les responsabilités historiques des pays du Nord et du mode de développement productiviste dans cette crise globale doivent être reconnues. La justice et l’équité exigent que soit réparée la dette écologique du Nord, a minima par l’annulation des dettes du Tiers-Monde. Les transferts technologiques respectueux de l’environnement et des sociétés au Sud doivent être financés et l’aide publique au développement augmentée, sans que cela exonère le Nord de ses propres objectifs de réduction des émissions. Les réfugiés climatiques doivent être reconnus et accueillis.

Au sein de chaque pays, des mesures d’accompagnement et de justice sociale sont indispensables afin que chacun puisse faire face aux changements à opérer, en ayant la certitude que les efforts seront partagés par tou-te-s. Il faut garantir un accès juste et équitable aux biens et services essentiels tels que l’énergie, qui ne doivent pas être laissés au marché mais faire l’objet d’une réappropriation par la société.

Une autre répartition des richesses doit permettre une transition solidaire vers des économies écologiques, au Nord comme au Sud. Le droit au travail pour tous est au cœur de cette répartition. C’est pourquoi un emploi décent permettant un revenu digne doit être garanti à chacun-e. Les revenus financiers et du patrimoine doivent être lourdement taxés afin de dégager les moyens nécessaires à la transformation des économies.

La gestion des financements doit être démocratique et garantir la participation des populations locales.

Les sommes colossales investies dans le sauvetage du système bancaire montrent que les moyens financiers existent. Les mesures à prendre doivent être débattues démocratiquement et faire l’objet de politiques publiques audacieuses, passant outre les intérêts des grands lobbies – notamment des hydrocarbures, et définissant une production industrielle axée sur les besoins et non sur le profit ainsi qu’une répartition plus juste des richesses naturelles et produites.

En France, nous appelons les associations de défense de l’environnement, syndicats, associations de solidarité internationale, organisations politiques, collectivités locales, et plus généralement tous les citoyen-ne-s à rejoindre la mobilisation internationale et à organiser des initiatives communes pour peser sur les décisions du sommet de Copenhague de décembre 2009.

Mobilisons-nous maintenant pour le climat et la justice sociale.
 
Premiers Signataires :
 
Acme France (Association pour le Contrat Mondial de l’Eau), Action Consommation, A.C.! Agir ensemble contre le chômage, AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), Aitec – IPAM (Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs – Initiatives Pour un Autre Monde), Amis de la Terre, Attac France, Avenir Climat, Bizi !, CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde), Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid), Comité Pérou, Compagnie NAJE (Nous n’Abandonnerons Jamais l’Espoir), Confédération Paysanne, Ecorev’, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fac Verte, Fondation Copernic, Fondation Sciences Citoyennes, France Amérique Latine, FSU (Fédération Syndicale unitaire), IDD (Immigration Développement Démocratie), Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau (IERPE), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), Mouvement de la Paix, MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), Réseau Action Climat (RAC-F), Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Sortir du Nucléaire, Union Syndicale Solidaires, Vélorution Paris Île-de-France, Zone d’Ecologie Populaire (ZEP)

 
 Soutenu par :
Alter Ekolo, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Jeunes Verts, Les Alternatifs, Les Verts, Parti de Gauche, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Utopia
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 12:56


Relayant une action nationale, le collectif quimpérois contre la 
privatisation de La Poste organise un référendum le 3octobre.


«Nous organisons le référendum que le gouvernement nous a refusé. C'est 
notre façon de protester contre le fait que la population n'est pas consultée sur l'évolution irréversible d'un service public vers une privatisation», souligne Jean-Paul Le Pohon pour le collectif.

«Voter, c'est un engagement plus fort que signer une pétition. Ceux qui vont 
se déplacer vont faire un signe fort et montrer qu'ils tiennent au service public», poursuit le comité.

Des consultations dans les collèges et lycées

Ce vote, qui se tiendra dans plusieurs communes de Cornouaille, dont 
certaines adoptent ou vont adopter des voeux contre le changement de 
statut de La Poste, sera aussi précédé de consultations dans les collèges et les lycées. À Quimper, des urnes, mises à disposition par la Ville, seront installées devant les différents bureaux de poste, au centre-ville et dans les quartiers. Sans doute aussi à Ergué-Gabéric et au Rouillen.

Comme dans un référendum officiel, les électeurs seront appelés à voter «oui» ou «non» à la question suivante:

«Le gouvernement veut changer le statut de La Poste pour la privatiser, 
êtes-vous d'accord avec ce projet?».

Pratique, les consultations:

  • région de Brest:
Votation durant la foire St Michel si possibilité de stand.
Votation le 3 octobre devant les bureaux de poste de Brest.
La CGT Cheminot s'occupe du vote devant la gare et la FSU dans les collèges et lycées.

  • région de Quimper:
Le 30 septembre au restaurant inter entreprise de Creac'h Gwenn entre 11h30 et 13h30

 Le samedi 3 octobre, toute la matinée, devant les bureaux de poste de:

Centre-ville, Chapeau-Rouge, Kerfeunteun, Braden, Penhars, Kermoysan et
Ergue Gabéric.
  • région de Pont L'Abbé:
Votation le jeudi 1er octobre sur les marchés de Pont L'Abbé le matin
Votation le samedi 3 octobre de 9h00 à 12h00 devant les bureaux de poste du pays Bigouden (10 points de vote)
 
  • région de Concarneau:
Votation le 3 octobre devant les bureaux de Concarneau ,Trégunc,et Quimperlé.

 
  • région de Douarnenez:
Votation le 30 septembre sur le marché de Tréboul
Votation le 2 octobre à 16 h00 devant l'agence postale de Ploaré et devant l'école de Pouldavid
Votation le 3 octobre à partir de 10h00,

- devant les bureaux de poste de Douarnenez,
- aux Halles de Douarnenez,
- au marché de Tréboul et devant le bureau de poste de Plogonnec.


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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 12:49



Le NPA appelle à  la manifestation de dimanche prochain à Hillion (22) contre les marées vertes


Comment vivre ensemble sur un même territoire ? C’est bien l’objet de la politique ! A ce titre, le comité NPA de Quimper est bien dans son rôle de dénoncer la propagation des algues vertes sur les côtes bretonnes.


Depuis 1971 le problème a été posé plus d’une fois et il a fallu la mort d’un cheval pour relancer les prises de conscience. Mais la réaction de l’Etat, on l’attendra longtemps.


Parce qu’il ne faut pas se voiler la face : tout ce qui favorise le système capitaliste (grosses entreprises agroalimentaires et industrielles) sera soigneusement accompagné par l’Etat. Tant qu’il ne sera pas mis un coup d’arrêt à l’agriculture intensive, le problème des algues vertes se posera longtemps encore.


Les structures étatiques et celles de l’Europe libérale en particulier, subventionnent l’agriculture intensive. Elles multiplient les directives étouffantes dont seules les grandes exploitations agro-industrielles profitent.


Le soi-disant « capitalisme vert » que certains prônent reproduit déjà cette logique au profit des grands groupes, des lobbys phytosanitaires et agrochimiques (pesticides, OGM) !

Une autre politique agricole est possible et nécessaire pour préserver l’emploi et la ressource naturelle.


Que propose le NPA dans l’immédiat?


- Aller vers la suppression de l’élevage intensif hors sol particulièrement destructeur d’emplois paysans et grande source de pollution tout en tirant la qualité des produits agricoles vers le bas.


- Aller vers la suppression du traitement chimique des parcelles et des élevages.


- Engager une politique permettant la suppression de toutes les productions polluantes (industrielles et agricoles)


- Le NPA défend l’urgence à soutenir massivement des exploitations à dimension humaine et écologique, en coopératives, autogérées, avec un statut valorisé pour les « petits » paysans et les ouvriers agricoles.


Une autre agriculture est possible parce que nos vies valent plus que leurs profits.


Pratique :

manifestation dimanche 27 septembre à 15h à Hillion (près de St Brieuc) à l’appel du collectif « Urgence Marées Vertes ». Départ en car de Quimper à 10h à Penvillers inscriptions au 02 98 90 05 94

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 11:31



Le 26 septembre 1939, le président du Conseil, le radical Daladier (on dirait aujourd'hui le Premier ministre), signait un décret-loi prononçant la dissolution du Parti Communiste. Depuis le 25 août, la presse de celui-ci était empêchée de paraître ; ses journaux l'Humanité et Ce Soir avaient été saisis, puis suspendus, et les militants qui collaient des affiches ou distribuaient des tracts étaient systématiquement pourchassés ou arrêtés.

Alors qu'il avait été en 1935 l'inventeur de la formule du « Front populaire » qui avait sauvé la mise d'un Parti Radical en plein recul électoral à la veille des élections de 1936, le Parti Communiste se retrouvait trois ans après isolé, attaqué par tous les partis - et ses anciens alliés socialistes n'étaient pas les derniers à s'en démarquer. La bourgeoisie, à qui le secrétaire général du Parti Communiste, Thorez, avait rendu de signalés services pendant la vague de grèves de 1936, en proclamant « il faut savoir terminer une grève », ne se montrait pas plus reconnaissante.

DU PACTE LAVAL-STALINE...

Après la prise du pouvoir par Hitler en 1933, Staline, conscient du danger que représentait pour l'URSS le choix que venait de faire la bourgeoisie allemande, avait cherché des soutiens auprès des « démocraties » occidentales.

 Cela aboutit au pacte franco soviétique Laval-Staline, avec pour conséquences le renoncement du PCF à toute agitation antimilitariste et le ralliement à la défense nationale. Jusqu'en 1938, le PC défendit une politique visant à intégrer l'URSS dans un « front international contre Hitler » et proclamait : « Il faut une collaboration honnête, loyale, loyale avec l'URSS, si l'on veut défendre la France. » Cela conduisit le PC à approuver les budgets militaires.

Avec la montée ouvrière qui avait suivi février 1934, le PC avait vu ses effectifs se gonfler. Il revendiquait 300 000 membres. Il avait, en 1938, 72 députés et deux sénateurs, était à la tête de plus de 3 000 municipalités ainsi que de nombreux syndicats et fédérations, au sein de la CGT, même si la majorité y appartenait encore au Parti Socialiste.

Mais les accords de Munich, en septembre 1938, montrèrent que la bourgeoisie française, malgré son alliance formelle avec l'URSS, entendait tout faire pour laisser les mains libres à l'est à l'Allemagne hitlérienne. Dès lors, le PCF, lié à l'URSS, lié aussi à la fraction la plus combative de la classe ouvrière, devenait un ennemi à éliminer.

Le 13 novembre 1938, une série de décrets détruisit ce qui restait des acquis des grèves de 1936. Au nom de la « défense nationale », la semaine de 40 heures était annulée par le rétablissement de la semaine de six jours et l'obligation d'effectuer des heures supplémentaires non majorées.

La grève du 30 novembre, baroud d'honneur organisé par la CGT, se solda par une catastrophe pour la classe ouvrière : 800 000 travailleurs furent mis à pied, 10 000 licenciés et inscrits sur une « liste rouge » qui leur interdisait de retrouver un emploi. Bien évidemment, beaucoup de militants ouvriers du PC figuraient dans le lot, et la presse lança dès décembre une campagne pour demander l'interdiction du PC.

Devant le renforcement du danger de guerre, la bourgeoisie voulait mettre au pas la classe ouvrière, rendre toute résistance de celle-ci impossible.

Même si elle fut décrétée à la suite de la mise en œuvre du pacte germano-soviétique, l'interdiction du Parti Communiste fut aussi le dernier acte de la contre-offensive que la bourgeoisie avait menée contre la classe ouvrière pour reprendre tout ce qu'elle avait dû céder sous la frayeur en Juin 36.

... AU PACTE GERMANO-SOVIETIQUE


C'est cependant la politique internationale défendue par le Parti Communiste, qui servit de prétexte à la bourgeoisie française pour l'interdire.

Après la signature, le 23 août 1939, du pacte de non-agression entre l'Allemagne et l'URSS, les dirigeants du PC continuèrent un certain temps à clamer leur adhésion à la « défense de la patrie ». Le jour même où l'Humanité cessait de paraître, Thorez envoyait un communiqué dans lequel il déclarait que, « si Hitler, malgré tout, déclenche la guerre, qu'il sache bien qu'il trouvera devant lui le peuple de France uni, les communistes au premier rang, pour défendre la sécurité du pays, la liberté et l'indépendance des peuples ».

Il fallut en effet du temps aux dirigeants français pour prendre le virage, eux qui, depuis des années, avait substitué « l'antifascisme » à la lutte pour la révolution sociale.

 Le PC connut même nombre de désertions dans ses rangs, y compris parmi ses dirigeants, il vit s'éloigner nombre d'intellectuels, « amis de l'URSS », qui jusque-là n'avaient jamais critiqué la politique menée par Staline.

Tous les partis le rejetèrent pour se rallier à l'Union sacrée avec la droite, à commencer par ses anciens alliés de la SFIO, qui ne furent pas les derniers à demander sa dissolution. Il en alla de même avec les dirigeants socialistes de la CGT qui déclaraient qu'« il n'est plus possible de collaborer avec ceux qui n'ont pas voulu condamner le pacte germano-soviétique ».

Entre-temps, l'impérialisme français était entré en guerre, le 1er septembre. Mais malgré le déchaînement de tous les autres partis contre le Parti Communiste, ses députés applaudirent le lendemain le discours de Daladier et votèrent l'augmentation des crédits militaires qu'il demandait.

 Le 19 septembre, lorsqu'on sut que les troupes de l'URSS avaient envahi l'est de la Pologne, le PC se retrouva complètement isolé. Il fut interdit le 26 septembre par un décret du gouvernement Daladier, et ses militants obligés de passer dans la clandestinité pour continuer à survivre politiquement.

En janvier 1940, les députés communistes qui étaient restés fidèles à leur parti furent déchus de leur mandat. En mars, le gouvernement présentait son bilan : en six mois, « 3 400 militants furent arrêtés, 500 fonctionnaires municipaux révoqués, 3 500 affectés spéciaux renvoyés au front, 1 500 condamnations prononcées ».

Plus de 300 municipalités contrôlées par le PC furent dissoutes, 2 500 conseillers municipaux et 87 conseillers généraux démis de leurs fonctions, des centaines de fonctionnaires révoqués, des députés arrêtés à leur domicile ou assignés à résidence en vertu d'un décret du18 novembre, dit « loi des suspects », dirigé contre « les individus dangereux pour la défense nationale », c'est-à-dire les communistes. Parmi les militants communistes arrêtés, certains ne quittèrent les prisons françaises que pour être enfermés dans les prisons ou les camps nazis.

Enfin, le 8 avril 1940, le « décret Sérol » du nom du ministre de la Justice socialiste du gouvernement Reynaud, prévoyait la peine de mort pour « tout Français qui aura participé sciemment à une entreprise de démoralisation de l'armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale ». Il visait là aussi le Parti Communiste qui, ayant fini de s'aligner sur la politique extérieure de Moscou, se faisait alors le défenseur d'une caricature du défaitisme révolutionnaire.

La « croisade des démocraties » avait commencé par la mise en place d'un régime qui après avoir piétiné toutes les libertés démocratiques finirait par remettre le pouvoir à Pétain.

Elle s'achèverait, quelques années plus tard, avec l'entrée au gouvernement d'un Parti Communiste redevenu aux yeux de la bourgeoisie et de son personnel politique un allié indispensable pour remettre en selle l'appareil d'État bourgeois, pour imposer à la classe ouvrière de renoncer à toute revendication et de remettre en route au profit du patronat la machine économique.
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 11:25


Pour manifester leur colère face à l'effondrement des prix auxquels les industriels leur achètent le lait, estimé à près de 30 % depuis un an, les producteurs continuent la grève des livraisons aux usines de conditionnement ou de transformation ainsi que leurs opérations spectaculaires.

Dans la seule journée du vendredi 18 septembre, plus de dix millions de litres de lait ont été répandus un peu partout en France. Dans plusieurs régions frontalières, les manifestants ont d'ailleurs été rejoints par des producteurs belges ou allemands qui connaissent les mêmes difficultés.

La plupart des producteurs sont bien conscients que ces destructions massives choquent une partie de l'opinion publique. Nombreux sont ceux qui disent ne pas être fiers d'en être arrivés là, qu'ils ne jettent pas de gaieté de cœur le fruit de leur travail, mais qu'ils n'ont guère d'autre choix que ces actions pour faire connaître largement leur situation désespérée.

Les médias donnent d'ailleurs plus d'écho à ces rassemblements de tombereaux dispersant des centaines de milliers de litres de lait devant le Mont Saint-Michel ou à Bruxelles, qu'aux blocages des usines Lactalis, Danone et Entremont ou aux distributions gratuites de lait qui sont organisés dans le même temps.

Quoi qu'il en soit, on ne peut qu'être solidaires de ceux qui manifestent. Ce ne sont d'ailleurs pas les producteurs qui ont inventé la régulation du marché par la destruction d'une partie de la production.

Cela fait des décennies que les dirigeants des pays européens poussent au développement de la production agricole, qui conduit régulièrement à une surproduction de certains produits. Surproduction qu'ils résorbent en éliminant une partie de la production, en dénaturant les produits pour les rendre inconsommables, ou en les détruisant.

En ce qui concerne le lait, cela s'est traduit depuis 1984 par la mise en place de quotas de production, qui fixent pour chaque exploitation les droits à produire et garantissaient jusqu'à récemment encore un certain niveau de prix. Et tant pis si les vaches donnent plus de lait que prévu. Chaque année, ce sont ainsi des millions de litres qui partent dans les égouts ou les champs, puisque les éleveurs ne peuvent les commercialiser.

Cette politique n'a d'ailleurs pas empêché des dizaines de milliers d'exploitations de disparaître. Rien qu'en France, le nombre d'exploitations laitières est passé de 427 000 en 1984 à 90 000 aujourd'hui. Et en Europe, plus de 300 000 exploitations ont disparu au cours des trois dernières années.

C'est là un des aspects révoltants du mode de production et de distribution capitalistes. Tandis qu'à un bout de la planète, sous la pression des industriels de l'agro-alimentaire, les prix s'effondrent et ne permettent plus aux producteurs de vivre de leur activité, à l'autre bout, les mêmes trusts poussent des millions de gens à la famine en spéculant sur les produits alimentaires de première nécessité comme le riz, le maïs, l'huile ou le lait, ou en limitant leurs livraisons parce que ces populations n'ont pas les moyens de payer.

Mettre fin à ces gâchis et à ces famines est une urgence, qui confirme la nécessité de renverser ce système de production absurde et inhumain.
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 11:18
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Jeudi 17 septembre, 3 000 salariés de la filière automobile manifestaient de la gare du Nord à l’Opéra, puis jusqu’à la place de la Bourse de Paris. Cette manifestation marque de la meilleure des façons la rentrée sociale par ses mots d’ordre, la combativité et la détermination des participants.


Les salariés engagés depuis des mois dans la lutte contre les licenciements et les fermetures de sites se sont retrouvés avec les équipes militantes de la filière automobile (Goodyear, Continental, Michelin, Dunlop, Delphi, PSA Poissy et Aulnay, Renault Cléon, Le Mans et Guyancourt, Ford Blanquefort, GM Strasbourg, Freescale, Molex, New Fabris), des syndicats de Solidaires et de la CFDT.


La manifestation réclamait l'arrêt des sanctions et des poursuites contre les Conti et tous les salariés en lutte, l'interdiction des licenciements, dénonçait les logiques financières et l'aggravation des conditions de travail et proclamait la nécessité de la convergence des luttes.


À l'arrivée, l'esplanade de la Bourse était largement remplie et certains en ont profité pour une visite rapide du symbole des jeux financiers.


Les directions fédérales et confédérales qui avaient, dans les jours précédents, dépensé plus d’énergie pour décourager que pour construire, entravant ainsi le développement de la mobilisation, ont été fort discrètes pendant la manifestation. Mais elles avaient bien l’intention de reprendre la main au cours du meeting final.


Mal leur en a pris, car la détermination des Conti et des Goodyear a imposé la prise de parole par les leaders de ces deux luttes. C’est à ce moment que la profonde coupure entre les appareils et les équipes en lutte a éclaté : discours soporifiques sur la Sécurité sociale professionnelle, contre les excès du capitalisme financier, revendication d’une politique industrielle fondée sur l’emploi d’un côté, interventions combatives et bruyamment soutenues par les salariés pour les deux camarades dénonçant la casse de l’emploi, la répression et insistant sur la nécessité de la solidarité et de la coordination des luttes.


Ils ont terminé en demandant aux confédérations d’organiser la nécessaire centralisation des luttes pour faire reculer patronat et gouvernement. Cet appel à l’unité n’effaça pas les grimaces hargneuses sur les visages des dirigeants fédéraux.


Certes la coordination des luttes reste compliquée en raison de la disparité des combats engagés, de leur caractère relativement éphémère, des résultats inégaux. Pourtant la rencontre des expériences, des histoires, la confrontation des tactiques et des stratégies dans des mobilisations concrètes, réelles, sont des pas en avant significatifs.


La coordination de tous les salariés engagés dans ces batailles est indispensable. Cependant, si les équipes militantes en sont convaincues, il reste à construire des initiatives permettant d’élargir la mobilisation et à trouver les revendications, les mots d’ordre, les initiatives qui rassemblent tous et toutes pour modifier le rapport de forces en faveur des travailleurs.


Ce « tous ensemble » doit se construire sur l’interdiction des licenciements, l’expropriation des licencieurs, les augmentations uniformes des salaires, la lutte contre la dégradation des conditions de travail et le soutien concret aux dizaines de luttes qui se développent jour après jour.


Il faut travailler patiemment à consolider les liens fragiles tissés, à aller vers des coordinations régionales capables de peser dans les luttes au fur et à mesure de leur développement et poser les jalons d’une centralisation des mobilisations. Le meeting de soutien aux Conti à Compiègne (Oise), le 26 septembre sera l’occasion, en manifestant notre solidarité, de poursuivre la construction du « tous ensemble ».


Collectif automobile du NPA

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