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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 08:58
COMMUNIQUE DE VIA CAMPESINA

Crise laitière : la Coordination Européenne Via Campesina soutient les producteurs de lait en grève

La crise laitière s’aggrave dans l’Union Européenne. L’inertie et l’absence de volonté politique des gouvernements et de la Commission Européenne engendrent la colère et le désespoir des producteurs [1]. Dans ce contexte, une grève du lait est lancée ce jeudi en France, à l’initiative du European Milk Board.

La Coordination Européenne Via Campesina soutient et soutiendra les producteurs et productrices de lait en grève.

* Elle appelle les organisations paysannes à entreprendre des actions de blocage des laiteries, des usines de fabrication de poudre de lait, ainsi que des centres de stockage de poudre de lait (pour éviter un déstockage briseur de grève).
* Elle appelle les consommateurs à soutenir la revendication des producteurs pour un prix du lait à la production qui reconnaît la valeur de leur travail et pour une limitation des marges entre la production et la consommation.
* Elle appelle les contribuables à refuser que le budget de l’UE serve à exporter des produits laitiers à des prix en-dessous des coûts de production (dumping), qui ruinent la production laitière locale dans les pays du Sud.

C’est la mauvaise politique laitière qui est responsable de la situation de surproduction : il faut en changer, comme nous l’avons proposé ces derniers mois. Il s’agit d’abord de réduire la production du pourcentage nécessaire pour équilibrer le marché et faire remonter les prix à la production. Il s’agit de le faire proportionnellement au volume de production par actif de l’exploitation, les petits producteurs ne subissant pas de baisse.

Il s’agit aussi de lancer un débat européen sur les modes de production laitière. A quelques mois de la conférence climatique de Copenhague, l’UE ne peut plus défendre un modèle de production intensif basé sur l’importation de soja d’Amérique latine, transformé en excédent de beurre et de poudre de lait. Non seulement cette dépendance rend l’UE très vulnérable sur le plan stratégique, mais elle va de pair avec des dégâts environnementaux et sociaux tant en Amérique Latine qu’en Europe.

L’UE n’a pas le droit de parier sur la résignation des producteurs. Elle peut, elle doit résoudre rapidement cette grave crise. Elle doit changer la politique laitière pour obtenir la légitimité économique, sociale, environnementale, et internationale nécessaire pour affronter les défis immenses qui nous attendent.
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 08:55
Dimanche 27 Septembre 2009

Manifestation « algues vertes - urgence » à 15 heures à Hillion, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), à l’endroit même où des milliers de mètres cubes d’algues vertes continuent de s’échouer, chaque jour.

 

Algues vertes. AE2D appelle à manifester le 27 septembre

2 septembre 2009 Le Télégramme


AE2D (Agir pour un environnement et un développement durables) appelle à une manifestation contre les algues vertes le dimanche 27septembre, plage de Grandville à Hillion (22).


L'association prévoit à cet effet un départ groupé de Brest. Dans un communiqué, elle explique: «Nous n'avons pas attendu la mort d'un cheval sur la plage de Saint-Michel-en-Grève ni la visite ministérielle sur cette même plage pour alerter sur les dangers des algues vertes.


Ces derniers mois, AE2D a écrit à deux reprises aux maires du Finistère pour les inviter à ne plus rendre d'avis sur les demandes d'extension d'élevages, en raison de la prolifération d'algues vertes sur le littoral». AE2D a également interpellé le préfet du Finistère sur les périmètres de protection des captages et des prises d'eau.


«En vain malheureusement, souligne l'association, puisque les avis favorables ont continué à être prononcés et les projets validés par l'État». Pour elle: «Les conséquences sanitaires et environnementales de la présence des algues vertes sont dramatiques et officiellement reconnues par l'État, mais les réponses curatives apportées ne permettront pas de les résoudre.


Seules des mesures préventives, telles que la réduction importante des engrais et effluents azotés épandus sur les sols, permettront de réduire les marées vertes.


De plus, la réduction de la pollution à la source est la meilleure garantie pour assurer la production d'eau potable de bonne qualité». Enfin, l'association rappelle que «la France risque d'être condamnée pour excès de nitrates dans neuf bassins-versants bretons et que les prélèvements ont été suspendus dans quatre captages d'eau brute hors normes».


Pratique Manifestation le dimanche 27septembre à Hillion(22). Départ groupé de Brest. Contact par courriel,


ae2d.29@gmail.com


 

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 13:33


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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 08:44
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Après les blocages des centrales d'achats de la grande distribution un peu partout en France ces derniers jours, quelques 2000 agriculteurs, en provenance de France, de Belgique et d'Allemagne ont manifesté à Bruxelles le 17 juin dernier pour réclamer auprès des dirigeants européens des solutions concrètes à la crise du lait.


Confrontés à une chute brutale des prix, ils réclament une baisse des quotas et un prix du lait à 400 euros la tonne, contre 200 euros actuellement. Selon un projet de texte, les dirigeants européens devraient réclamer ce vendredi à la Commission européenne de proposer d'ici septembre des «formules pour stabiliser» les prix du lait.


Tout comme les propositions de transparence sur les prix et les marges obtenues par la FNSEA auprès du gouvernement français le matin même, ces propositions se limitent à de bonnes intentions sans lendemains quant à la remise en cause de ces marges et à une juste répartition du profit tout au long de la filière, ni à la juste rémunération du travail des paysans.


Avec des niveaux de prix qui ne garantissent même pas un revenu au dessus du seuil de pauvreté, des cessations d'activité et une restructuration terrible s'annoncent, avec toutes les conséquences négatives qu'un agrandissement des structures restantes pourra avoir sur les conditions de travail des paysans, la vie dans les campagnes, l'intensification des productions fourragères, le zéro pâturage et les problèmes de pollution de l'eau et d'émissions de gaz à effets de serre qui en découlent.


Une grève du lait unitaire dans toute l'Europe pourrait être aujourd'hui un des moyens de faire échec à ces politiques libérales. Le puissant syndicat allemand BVD, qui l'avait expérimentée l'an passé avec succès, menace de recourir à cette ultime solution à nouveau, si les revendications des producteurs n'aboutissent pas.

 

Lait : propositions de Via Campesina pour sortir de la crise mondiale

Partout dans le monde le prix du lait à la production a baissé de manière spectaculaire (1), mettant en danger des millions de producteurs et productrices.


Ceci a conduit les producteurs de lait à protester dans de nombreuses régions du monde. Depuis le début de l’année, des milliers de paysans et paysannes des organisations membres de Via Campesina se sont joint à des manifestations à Bruxelles et Strasbourg (UE), Madrid, Berlin, Galice, France, Belgique, Allemagne, Portugal, Suisse, Indonésie, République Dominicaine et dans tous les Etats Unis.


Bien qu’une très faible part du lait produit dans le monde soit vendu sur le marché internationl, la “libéralisation” du marché laitier a conduit à la dépendance des tous les producteurs vis à vis des prix mondiaux. L’OMC monte les producteurs du monde entier les uns contre les autres dans une course aux prix bas, tandis que l’industrie laitière transnationale telle que Nestlé, Fonterra, Kraft… Bénéficie de l’accès au lait le moins cher.


Le prix est largement influencé par les bas coûts de production de quelques pays exportateurs comme la Nouvelle Zélande et l’Australie ainsi que par le dumping des excédents des USA et de l’Union Européenne (UE) sur le marché mondial. Cependant, au lieu de réduire leur production, l’UE et les USA ont récemment réactivé leurs aides à l’exportation, poussant davantage les prix à la baisse.


Partout dans le monde, le prix actuel du lait est bien trop bas pour que les producteurs puissant en vivre. Cela ne bénéficie même pas aux consommateurs car les prix des produits laitiers dans les supermarchés sont restés hauts depuis la crise des prix alimentaires de 2007/08. L’industrie laitière et la grande distribution font de très gros profits sur le dos des producteurs et des consommateurs.


L’Union Européenne a décidée de “libéraliser” davantage le marché laitier en mettant un terme en 2015 à son système de maîtrise de la production (quotas), et en augmentant annuellement de 1% le quota jusqu’en 2015. Cette politique a conduit les producteurs de lait, femmes et hommes, à une crise sans précédent qui pourrait aboutir à un désastre social et environnemental.


Aux Etats-Unis, les partisans du “libre”-échange et l’industrie laitière continuent de demander plus de dérégulation des marchés laitiers et insistent sur la nécessité d’être « compétitif au niveau mondial » et de s’orienter vers l’exportation.


La fixation du prix du lait est en grande partie déterminée par le prix du fromage à la bourse de Chicago, manipulée facilement par quelques firmes. En décembre 2008, Dairy Farmers of America (DFA), la plus grande coopérative laitière du pays, a été condamnée à une amende de 12 millions $ pour manipulation des prix à la bourse.


Depuis deux ans, DFA fait aussi l’objet d’une enquête du gouvernement des Etats Unis dans le cadre d’abus vis-à-vis de la loi antitrust sur des marchés de monopole et pour avoir forcé des producteurs à faire partie de leur coopérative. Dans de nombreuses régions du pays, les producteurs de lait n’ont d’autre choix que de vendre leur lait à la DFA.


A cause d’un échappatoire dans les règles de l’OMC, les producteurs de lait aux Etats Unis ont également souffert du dumping de concentré de protéines de lait étranger, surtout de Nouvelle Zélande, qui a évincé les producteur nord-américains tout en réduisant la qualité des produits laitiers pour les consommateurs.


Au plan international, l’accord OMC de 1994 et les conditions de prêt du FMI ont poussé les gouvernements à déréguler leur marché laitier. A l’exception de quelques pays comme le Canada, les mécanismes de maîtrise de la production laitière ont disparu.


Le lait est un produit frais, nourrissant, qui valorise économiquement des millions d’hectares de prairies dans le monde, favorisant le développement rural et l’emploi, pour peu qu’il soit produit par de nombreuses exploitations familiales durables.


Cependant, à cause de la « libéralisation » du commerce, la production laitière industrielle a remplacé massivement les petites exploitations. Cela a eu des conséquences dévastatrices : la production industrielle dépend d’intrants chers (aliments du bétail, énergie...), elle contamine l’environnement (lisier, méthane, transport des aliments importés...), et conduit à des désastres sociaux (les exploitations familiales disparaissent, les salariés ont souvent de mauvaises conditions de travail dans les exploitations industrielles…).


En janvier 2009, l’Union des Paysans Indonésiens (SPI) a demandé au gouvernement de protéger ses producteurs de lait de la faillite complète. La firme transnationale Nestlé, l’un des plus grands acheteurs de lait du pays, a commencé à baisser le prix du lait à la production alors que les produits laitiers étaient vendus à un prix exceptionnellement élevé aux consommateurs.


Toute l’industrie laitière a suivi le mouvement. Ce fut le bouquet de 25 ans de dérégulation du secteur laitier national. En 1983, dans le cadre du FMI, le gouvernement a démantelé la législation qui forçait les firmes opérant en Indonésie à acheter un certain pourcentage de lait aux éleveurs locaux à côté du lait importé. En 2003, le gouvernement indonésien a été plus loin en réduisant les droits de douane de 5 à 0% sur le lait importé. Il en résulte aujourd’hui que 70% du lait consommé Indonésie est importé d’Australie et de Nouvelle Zélande. Les paysans se demandent s’ils vont pouvoir poursuivre leur activité.


Pour résoudre la crise de toute urgence, Via Campesina demande aux gouvernements d’agir :


- Maintenir et développer dans toutes les régions laitières une production paysanne durable, basée sur des fourrages locaux ;

- (Ré)introduire des politiques de maîtrise de la production pour maintenir la production en équilibre avec la demande, afin que les producteurs et les consommateurs, femmes et hommes, bénéficient de prix justes ;

- Les prix du lait à la production doivent couvrir les coûts de production, en incluant la rémunération du travail ;

- Mettre fin à l’obligation par l’OMC d’importer au moins 5% de produits laitiers ;

- Interdire toute aide à l’exportation et autoriser chaque pays ou union à introduire des droits de douane pour protéger leur propre production laitière ;

- Maintenir des normes élevées d’identité pour les produits laitiers afin de garantir l’intégrité de la définition du lait et empêcher le dumping de produits de substitution bas de gamme.

(1) En Europe le prix du lait a baissé de 30% depuis fin 2007, jusqu’en dessous des très bas prix de 2006

Djakarta/Bruxelles, le 1er septembre 2009.


Contacts :

Europe (ECVC) :
Lidia Senra : (ES-PT-FR) : +34609..., René Louail (FR) + 33672848792
Gérard Choplin (FR-EN-DE) + 3222173112 – gerard ; choplin@eurovia.org www.eurovia.org

USA (National Family Farm Coalition) : Katherine Ozer, , kozer@nffc.net, +1 20...

Indonesie (SPI) : Achmad Ya’kub (EN), tel : +62 817712347 SPI- Elisha Kartini (EN), tel : +62 81314761305

La Via Campesina : Tejo Pramono (EN), tel : +6281586699975 viacampesina@viacampesina.org

 

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 18:05

Mardi 15 septembre 2009 à partir de 22h30

Des deux côtés du Rhin, les gauches sont dans la tempête. Désavoués par les salariés, les retraités et les précaires, les partis traditionnels voient aujourd'hui émerger sur leur flanc gauche des formations plus radicales. État des lieux.

 

A LA GAUCHE DE LA GAUCHE à 22h30
(Allemagne, 2009, 52mn)
Réalisateur: Dietrich Krauß


Si le phénomène est récent en Allemagne, les gauches radicales sont depuis longtemps actives en France. Suivez des deux côtés du Rhin les chefs de file des nouveaux partis contestataires pour une analyse de leur action au quotidien.

Depuis 1949, le paysage politique de République fédérale d'Allemagne était d'une extrême stabilité : le nombre des partis (CDU/CSU, SPD, FPD) était réduit et la présence de l'extrême droite limitée - le NPD fondé en 1964 n'a jamais pu entrer au Bundestag. Mais avec la réunification en 1990, la donne change : une partie des communistes de l'ex-RDA se retrouvent dans le PDS (Parti du socialisme démocratique), qui obtient par la suite des scores non négligeables dans les Länder de l'Est et à Berlin.

Au début des années 2000, un groupe social-démocrate dissident voit le jour. Il conclut en 2005 une alliance avec le Parti de gauche (Linkspartei, anciennement PDS) et remporte cinquante-trois sièges au Bundestag. Après avoir pris le nom de Die Linke ("la gauche") en 2007, et sous l'égide de l'ancien ministre social-démocrate Oskar Lafontaine, cette formation obtient des résultats électoraux prometteurs lors des élections régionales. Le parti prépare aujourd'hui activement le scrutin de septembre pour envoyer un maximum de députés au Bundestag.

C'est de ce mouvement allemand que Jean-Luc Mélenchon s'est inspiré pour organiser son rassemblement du Parti de gauche allié au PCF, le Front de gauche, tandis qu'Olivier Besancenot rebaptise en 2008 la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) en NPA (Nouveau parti anticapitaliste). Si elles ont déçu aux dernières élections européennes, ces formations n'ont sûrement pas dit leur dernier mot. Surtout qu'Olivier Besancenot est le chouchou des médias, contrairement à Oskar Lafontaine, qui fait figure de renégat dans une partie de l'opinion publique allemande...



DÉBAT à 23h20
(Allemagne, 2009, 60mn)
Animé par Thomas Kausch

Les invités:

  • Tim Spier, docteur en sciences politiques, professeur à l'université Heinrich Heine de Düsseldorf et chercheur à l'Institut de recherche sur les partis politiques et le droit des partis (Institut für Parteienrecht und Parteienforschung).
  • Claire Demesmay, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa).
  • Christoph Butterwegge, politologue à l'université de Cologne
  • Gérard Grunberg, directeur de recherche CNRS au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po, et directeur scientifique de Sciences Po.
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 09:07
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 08:37
Carte 1 : partage de l’Europe centrale tel qu’il était prévu par le protocole Molotov-Ribbentrop Carte 2 : annexions réalisées


Le 23 août 1939, à Moscou, l’URSS de Staline et l’Allemagne d’Hitler signent un pacte de non-agression.


Cette alliance entre le fascisme et le « pays du socialisme » laissa les mains libres à Hitler et désarma le mouvement ouvrier.


Dans un protocole secret, dont l’URSS niera l’existence jusqu’en 1989, les deux puissances se partagent l’Europe orientale. Le 1er septembre, la Wehrmacht envahit la Pologne, suivie le 17 septembre par l’Armée rouge. En totale négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, l’URSS annexe la partie orientale de la Pologne, qui est rayée de la carte, les pays Baltes, indépendants depuis 1918, la Bessarabie, une province roumaine.


En application d’autres protocoles secrets, l’URSS fournit du blé et du pétrole à l’Allemagne nazie, lui livre des militants communistes allemands et autrichiens, coopère militairement avec elle contre la résistance polonaise… Bref, il s’agit bien d’une alliance entre Hitler et Staline, qui sera rompue par Hitler qui envahira l’URSS, en juin 1941.


Pour Hitler, l’intérêt du pacte est évident : après l’intermède polonais, il peut concentrer ses troupes sur le front occidental, contre les armées française et anglaise. Quant à Staline, les historiens se sont longuement interrogés sur les raisons de son alliance avec Hitler.


Si le pacte permet à l’URSS de revenir aux frontières européennes de l’empire tsariste, il n’empêche pas la guerre et laisse l’URSS isolée contre une machine de guerre nazie plus forte. En tout cas, contrairement à une légende véhiculée par ses partisans anciens ou actuels, Staline n’utilisera pas ce répit de presque deux ans pour se préparer à la guerre contre Hitler. Malgré des avertissements venus de tous côtés, l’Armée rouge sera dans un état d’impréparation totale lors de l’attaque nazie, subissant dans les premiers mois d’effroyables pertes.


Le pacte prend complètement à  contre-pied le mouvement communiste international, dont l’identité politique est, depuis l’été 1934, la lutte contre le fascisme et, après 1936, le soutien aux républicains espagnols contre le franquisme. Ce tournant politique à 180° provoque une profonde incompréhension et un immense désarroi : beaucoup de militants déchirent leur carte. Les appareils des partis communistes, contrôlés par Staline, approuvent, après un certain flottement, la nouvelle politique de Moscou, leurs dirigeants craignant pour leur poste et… leur vie.


Au parti communiste français, à  l’époque un parti de masse de près de 300 000 membres ayant obtenu 15% des voix aux élections législatives de 1936, le trouble est énorme. 21 députés sur 72 quittent le parti. Le PCF est peu après interdit par le gouvernement de Daladier, dirigeant du parti radical avec lequel le PCF était allié sous le Front populaire. Appelé à Moscou fin 1939, Maurice Thorez défend la « politique de paix » de Staline, ce « grand génie dont toute l'activité se dépense au service exclusif du prolétariat international ». Il dénonce la guerre « impérialiste », auparavant qualifiée d’« antifasciste », déclarée par la France et l’Angleterre à l’Allemagne.


Minuit dans le siècle...


Après la défaite de juin 1940, le PCF appelle à lutter contre le régime de Vichy mais pas contre l'occupant nazi. La direction négocie, en vain, avec les autorités nazies d’occupation la parution légale du journal l’Humanité. Voulant obtenir la légalisation du parti, elle ordonne même à ses membres de sortir de la clandestinité. La police de Vichy en profite pour ficher et arrêter des milliers de militants communistes. Après juin 1941 et la rupture du pacte, le PCF deviendra « le grand parti de la résistance », mais ceci est une autre histoire.


Des historiens réactionnaires, comme Stéphane Courtois, coauteur du Livre noir du communisme présentent le pacte germano-soviétique comme la preuve que l’Allemagne nazie et l’Union soviétique étaient des régimes de même nature, totalitaires. Ceci a, semble-t-il, inspiré le Parlement européen qui a proclamé le 23 août, jour anniversaire de la signature du pacte germano-soviétique, « journée européenne de commémoration des victimes des crimes du stalinisme et du nazisme ».


L'URSS est devenue dans les années 1930 une dictature sanguinaire s’appuyant sur le travail forcé et la terreur. L’objectif de ses chefs n’est pas l’expansion de leur système, encore moins de favoriser les révolutions dans le monde entier comme à l’époque de Lénine et de Trotsky, mais de conserver leur pouvoir et leurs privilèges, par tous les moyens. Staline a d’abord recherché l’alliance avec les « démocraties occidentales » contre la menace militaire nazie.


Sans succès, les impérialismes français et britannique étant irréductiblement opposés au système socio-économique de l’URSS, basé sur la propriété étatique des moyens de production et le monopole du commerce extérieur.


Lors des accords de Munich en septembre 1938, plutôt que de faire la guerre à Hitler, ils préfèrent lui livrer la Tchécoslovaquie, une démocratie parlementaire qui est leur alliée. Alors, dans un mélange de realpolitik cynique et d’aveuglement, Staline s’allie à Hitler. Les peuples en ont payé le prix fort. 

Lemmy  K.

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 10:01
Photo officielle veille du sommet du G20.jpg


Pour les dirigeants des principales puissances, à commencer par Nicolas Sarkozy, la question des bonus des traders ressemble beaucoup au sparadrap du Capitaine Haddock : trop collant, pas moyen de s’en débarrasser !


Sur le fond, le niveau exorbitant des rémunérations des traders et des dirigeants des banques n’a sûrement rien qui puisse choquer Sarkozy, l’ami des riches et le farouche défenseur de leurs intérêts. Mais voilà qu’au lieu de se faire discrets, les parasites bancaires étalent avec arrogance leurs promesses de jackpots.


Ce qui, évidemment, produit un effet déplorable parmi le bon peuple, par ailleurs invité à payer la facture grâce à ses impôts ! Il faut donc donner le change et faire étalage de « volontarisme », même si les dirigeants français sont, comme leurs homologues européens et nord-américains, bien décidés à ne rien faire.


Alors Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde multiplient les déclarations vertueuses. Dernier coup de bluff : la lettre adressée à la présidence de l’Union européenne par Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et même Gordon Brown, pourtant bien connu pour son opposition à toute forme de contraintes sur le secteur bancaire.


Ah, ils ne mâchent pas leurs mots ! Ils l’affirment avec des accents déchirants : « nos concitoyens sont particulièrement choqués par le retour de pratiques condamnables, alors que l’argent des contribuables a été mobilisé au plus fort de la crise pour soutenir le secteur financier ».


Et ensuite ? Ensuite… rien ! Car, bien sûr, aucun des dirigeants européens, sans parler des dirigeants nord-américains, n’a la moindre intention de limiter réellement les bonus des professionnels de la spéculation et des patrons des banques.


C’est ce qui ressort de la réunion des ministres des Finances et des patrons des banques centrales qui s’est tenue ce week-end, à Londres, afin de préparer le sommet du G20 à Pittsburgh, fin septembre. Certes, le mot « limitation » figure dans le communiqué final. Mais les médias ont bien été obligés de le reconnaître : il s’agit d’un « accord a minima », autour de quelques « principes » tels que « transparence », « étalement des bonus sur plusieurs années », « non-versement de certaines échéances en cas de mauvaises performances », etc.


Mais, aucun projet de mesures vraiment contraignantes. Et chacun de prendre prétexte des réticences ou des oppositions des autres pays pour se résigner – la mort dans l’âme, on n’en doute pas ! – à ne pas toucher au gâteau des responsables de la crise financière. Dans quelques semaines, le sommet du G20 devrait reproduire ce spectacle pitoyable, à l’attention des opinions publiques.


Mais, les discours sur la « moralisation du capitalisme » et les effets de tribune contre les « excès du système » sont démentis par les chiffres. Ainsi, en France, au premier semestre 2009, les 28 plus grandes entreprises ont encaissé 21 milliards d’euros de profits.


Et les cinq meilleurs traders s’apprêtent à percevoir chacun… 500 années de salaire moyen ! Manifestement, pendant la crise, les affaires continuent… pour les privilégiés du système.

François Coustal

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 09:57
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Depuis un an, la violence patronale s’abat sur les salariés : fermetures d’entreprise par centaines, licenciements, précarité et chômage partiel, non remplacement des départs en retraite.


Et l’Etat employeur fait la même chose dans le secteur public. Les capitalistes font payer leur crise aux salariés. Aujourd’hui l’emploi n’est qu’une ligne dans les comptes de résultat des entreprises. Pourtant, avoir un emploi et un salaire est indispensable pour assurer nos besoins, garantir notre santé, notre logement, notre retraite.


Il n’est pas acceptable de vivre dans une société où ce besoin élémentaire soit soumis aux fluctuations de la Bourse et surtout au calcul des profits de quelques milliardaires. Nous devons faire du droit à l’emploi une question politique, un choix de société. Nous devons imposer le droit de chacun d’avoir un emploi stable et bien rémunéré, sinon aucun des autres droits politiques et sociaux n’a de réelle valeur.


Les dirigeants politiques, de droite comme de gauche, font de grandes déclarations sur la défense de l’emploi, contre les patrons voyous, mais ne veulent pas remettre en cause la règle sacro-sainte du capitalisme qui dit que le patron est maître de son entreprise et donc de l’emploi de ceux et celles qui y travaillent.


Nos aînés, par les grèves et les mobilisations, ont imposé le droit à la Sécurité sociale, aux congés payés, à la retraite… des conquêtes qui semblaient inaccessibles il y a un siècle. Aujourd’hui, nous pouvons, par les mêmes moyens, imposer le droit à l’emploi !


Interdire les licenciements


Il faut interdire les licenciements, tous les licenciements mais pas boîte par boîte, dos au mur. Non, les interdire totalement en enlevant aux patrons le droit exorbitant d’avoir pouvoir de vie ou de mort sociale.


Les emplois doivent cesser d’être une variable d’ajustement pour le maintien des profits. Le statut des salariés des entreprises privées doit être refondé. Le droit de licenciement doit être supprimé. En cas de diminution de la production, le temps de travail doit être réduit sans perte de salaire ; en cas de modification de la production, l’entreprise, le groupe, la branche doivent être responsables de la continuité de l’emploi du salarié, en assurant son salaire, la poursuite de sa carrière et de sa formation.


Il faut reporter la responsabilité totale d’une suppression de poste du salarié sur le patronat qui se décharge de ses responsabilités. Un fond de financement mutualisé, financé par le patronat, doit, dans tous les cas, permettre le maintien des salaires par-delà les aléas de telle ou telle entreprise.


Quand un emploi est supprimé dans une maison mère de l’automobile, par exemple, de nombreux autres sont supprimés silencieusement dans les filiales et la sous-traitance. Il faut instaurer une responsabilité pleine et entière des emplois du secteur par les donneurs d’ordre, par l’entité patronale collective.

 

Travailler moins pour travailler tous


Le chômage partiel ou total, la précarité et le temps partiel explosent mais les patrons et le gouvernement n’ont qu'une obsession : nous faire travailler plus, la nuit, le dimanche et les jours fériés, faire des heures supplémentaires, repousser l’âge de la retraite, travailler pendant les arrêts maladie ou les congés de maternité.


Cela semble dingue, pourtant il y a bien une logique commune à toutes ces attaques : revenir sur tous les acquis des luttes ouvrières qui ont réussi à imposer des limites à l’exploitation sans borne dont rêvent les patrons. A l’opposé, la règle doit être l’interdiction du travail de nuit ou le dimanche et les exceptions ne doivent concerner que les besoins vitaux.


Les salariés ne sont pas la variable d’ajustement. L’emploi est un droit qui doit être garanti à toutes et tous. Il faut donc ajuster la durée hebdomadaire à l’emploi et pas l’emploi aux profits.


Mécaniquement, une réduction du temps de travail pour toutes et tous à 32 heures, c’est 11 % d’emplois en plus, de quoi en finir immédiatement avec le chômage. La réalité est plus complexe, mais c’est le choix de société qui doit être fait, le choix de travailler toutes et tous, afin de dégager du temps pour vivre. Le chômage ne profite qu’aux patrons qui s’en servent comme moyen de chantage.


Il faut réduire immédiatement la durée hebdomadaire du travail à 32 heures, avec embauches correspondantes et sans perte de salaire. La durée du travail doit être effective et contrôlée, le forfait jour aboli. Les cadences doivent être réduites. Si cette réduction n’est pas suffisante, il faut la poursuivre jusqu’à la disparition du chômage.


Un seul contrat de travail : le CDI à temps plein

Les patrons et les gouvernements successifs ont encouragé les emplois précaires et à temps partiel. Ils signifient par définition statut précaire, salaire partiel, retraite partielle.


En France, le taux d’emploi précaire a plus que doublé entre 1983 et 2008, passant de 5,4 à 13 %, soit plus de 2,8 millions de salariés en contrats à durée déterminée, intérimaires, stagiaires. L’Etat employeur ne montre pas l’exemple puisqu’en 2007, un salarié sur trois en CDD était dans le secteur public ! Les chiffres globaux rendent mal compte de la réalité, car la précarité est très inégalement répartie, elle frappe prioritairement les jeunes, les femmes, les travailleurs et travailleuses d’origine étrangère… que dire quand on est les trois à la fois !


Pour le NPA, la précarité, sous ses différentes formes, doit être interdite. Tous les contrats précaires doivent être convertis en emplois statutaires ou en CDI. Les temps partiels doivent être convertis en temps plein sur simple demande des salariés concernés. L’intérim n’a aucune utilité sociale mais représente une source de profits énormes sur le dos des salariés, elle  doit être interdite tout comme les différentes officines privées de placement, pour que soit créé un véritable service public de l’emploi.


Vivre, pas survivre


Le Revenu de solidarité active (RSA) qui remplace le RMI, l’Allocation Parents isolés (API) et les primes forfaitaires de retour à l’emploi, veut obliger les bénéficiaires d’accepter un petit boulot sous-payé, en généralisant le temps partiel et les conditions de travail dégradées.


Le RSA fait passer de petits contrats (dix heures par mois) pour de véritables emplois. Au-delà de deux refus d’offre d’emploi, le RSA est supprimé et l’allocataire se retrouve sans revenu. Nous pensons, contrairement à toutes les campagnes de culpabilisation, que les chômeurs ne sont pas responsables du chômage, ils n’ont donc pas à en faire les frais.


Il y a urgence à augmenter tous les revenus et minima sociaux de 300 € net. 1500 € net, c’est le minimum pour vivre correctement dans les conditions actuelles d’organisation de la société, ce minimum doit être garanti à toutes et tous, jeune ou à la retraite, actif ou privé d’emploi, handicapé ou non. Pour les salariés, le salaire minimum, c’est le salaire d’embauche, sans qualification, sans ancienneté, pas un plancher auquel on reste cloué toute sa vie professionnelle !


Les jeunes figurent parmi les premières victimes de la crise. Depuis un an, le chômage des 18-25 ans a augmenté de 32%, pour atteindre 23,5%. C’est presque trois fois plus que les chiffres touchant les 25-49 ans. Plus de 400 000 jeunes sans emploi de moins de 25 ans se retrouvent sans minimum social. Face à cette situation désastreuse, nous revendiquons une Allocation d’autonomie pour tous les jeunes de 16 à 25 ans à hauteur du Smic pour permettre à tous et toutes de vivre et se former librement.


Des emplois pour développer les services publics


Alors que les entreprises privées profitent de la crise pour licencier massivement, le gouvernement poursuit sa politique de démantèlement des services publics et de réduction drastique des emplois. Obéissant à une logique de rentabilisation des services publics, l’Etat est devenu le premier employeur de précaires et le premier licencieur du pays.


Dans le cadre de la RGPP (Révision générale des politiques publiques), les services publics sont restructurés selon des principes de management venus du secteur privé. Le gouvernement prévoit ainsi, avec la loi sur la « mobilité », la possibilité de licencier les fonctionnaires si ces derniers refusent de s’adapter aux restructurations administratives de leur service.


L’Etat se dote ainsi d’un outil légal pour procéder à une vague de licenciements et à une précarisation de l’emploi public. Cette loi permet également d’élargir le recrutement de non-titulaires et d'intérimaires, déjà très utilisés dans la fonction publique, avec les nombreux contrats de courtes durées, sous-payés et permettant de disposer d’une réserve de travailleurs précaires, corvéables et dociles.


Dans le contexte de crise actuelle du capitalisme, le gouvernement poursuit ainsi sa politique de libéralisation des services publics, au détriment de l’intérêt général et des travailleurs. Nous réclamons l’arrêt des suppressions de postes et des licenciements, ainsi qu'une titularisation de tous les précaires du secteur public.


Il ne s’agit pas seulement pour le NPA de rattraper les milliers de postes supprimés ces dernières années, mais de créer de nouveaux emplois dans le cadre d’un service public qui répond aux besoins sociaux de tous et de toutes, et aux besoins écologiques, par exemple dans des services publics de l’énergie ou des transports collectifs.


Un affrontement social et politique


Nos propositions correspondent aux intérêts des salariés, de l’immense majorité de la population.

Imposer le droit à l’emploi garanti pour toutes et tous, c’est retirer aux patrons le droit de licencier, et donc remettre en cause leur pouvoir de gérer impunément toute l’économie et les conditions de vie de la population.

C’est bien à ce pouvoir que se heurtent tous ceux et toutes celles qui se sont battus ces derniers mois contre les licenciements et les fermetures d’entreprises. Défendre l’emploi impose de se heurter de front au patronat qui défend des intérêts inverses à ceux des salariés, avec pour enjeu la répartition des richesses.

Pour imposer de réelles avancées sociales et bloquer les attaques patronales, nous avons besoin d’un mouvement d’ensemble national, d’une grève générale, et pas sur une seule journée. Là encore, cela n’a rien de chimérique. Les Guadeloupéens nous ont montré la voie à suivre, il y a quelques mois.

Ils ont obtenu, par six semaines de mobilisation, bien plus que les journées d’actions menées en France de janvier à juin. De même, les Conti ont obtenu 50 000 euros de primes qui n’étaient pas prévus dans les plans patronaux. C’est donc bien de la détermination et de l’unité dont nous avons besoin.
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 09:52
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Examiné lors du conseil des ministres, le 29 juillet, le projet de loi pour faire de la poste une société anonyme devrait être présenté au Parlement à partir du mois d’octobre.


Deux temps forts sont déjà prévus : une première journée de grève mardi 22 septembre et une consultation nationale de la population, organisée dans un grand nombre de villes, le samedi 3 octobre.


L’argument du gouvernement est particulièrement hypocrite. Il prétend que le changement de statut de l’entreprise est motivé par la nécessité de recapitaliser La Poste pour faire face à l’ouverture totale du courrier à la concurrence en 2011.


En même temps, il assure qu’il ne s’agira pas d’une privatisation puisque les capitaux resteront 100 % public via la prise de participation de la Caisse des dépôts et consignation.


En réalité, les grandes manœuvres ont déjà commencé pour que l’ouverture au capital privé se fasse très rapidement après le changement de statut. Cette privatisation est d’autant plus choquante que les besoins de financement sont de l’ordre de 3 milliards d’euros.


Un montant pour le moins dérisoire comparé aux dizaines de milliards d’euros que l’Etat a versés aux banques privées pour soutenir leur activité au cours de ces derniers mois…


Elle intervient à un moment où l’entreprise a déjà beaucoup changé. Les réorganisations sont incessantes depuis des années dans tous les secteurs pour augmenter la productivité et diminuer fortement les effectifs. Les bureaux de poste ferment par milliers, remplacés par des agences postales où l’offre est considérablement réduite. Près de la moitié des salariés sont désormais sous statut privé. C’est aussi le cas de la totalité des filiales du groupe La Poste.


Mais cette nouvelle étape aura des conséquences très importantes pour les usagers comme pour les personnels. D’ores et déjà le non-remplacement de4 salariés sur 5 partant à la retraite a été annoncé afin d’assurer un maximum de rentabilité.


La riposte s’annonce difficile. Des grèves souvent très dures ont eu lieu ces derniers mois pour les salaires et contre l’aggravation des conditions de travail, mais sans lien et sans plan d’ensemble.


La journée du 22 septembre à l’appel de toutes les organisations syndicales est un moment très important qu’il faut absolument réussir. Encore faut-il savoir quelles en seront les suites, afin que cette journée ne soit pas que symbolique et sans lendemain. C’est aussi une des conditions pour que la mobilisation soit réussie…


Dans ce contexte, la consultation nationale organisée par le Comité national contre la privatisation, pour un débat public et un référendum sur le service public postal peut être un point d’appui précieux. C’est une campagne unitaire sans précédent depuis longtemps, avec en particulier l’appui de beaucoup d’associations de maires, qu’il reste il est vrai à concrétiser dans de nombreuses villes…


L’enjeu est d’importance. Gagner la bataille de l’opinion publique et infliger sans attendre un désaveu à la politique de Sarkozy est possible, tant ce projet paraît peu légitime, accompagné de régressions qu’il est facile d’identifier et de dénoncer.


Ce sera une première étape pour encourager les luttes, construire des convergences avec les salariés et les usagers des autres services publics, et commencer à changer le rapport de forces.

Jean-François Cabral


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