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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:34

Samedi 19 septembre 2009 à 15 h à l'Artus-ciné d'Huelgoat,
projection du film :
"RAS-Nucléaire rien à signaler"


suivi d'un débat sur démantèlement et risques sanitaires avec :
- Annie Thébaud-Mony, auteure des livres "l'industrie nucléaire, sous-traitance et servitude" et "Travailler peut nuire gravement à votre santé",
- Philippe Billard, décontamineur depuis 23 ans à la centrale de Paluel
- et Alain de Halleux, le réalisateur.

Au moment (octobre 2009) où EDF soumet à enquête publique le démantèlement immédiat de Brennilis, ce film interroge sur les questions de travail dans les centrales nucléaires et les questions de vie à proximité .

à 18 h la soirée se poursuivra au café-librairie de l'Autre-rive à Berrien avec un diaporama sur le démantèlement de Brennilis et/ou des vidéos sur le
travail en centrale nucléaire.

Organisé par les associations Sortir du Nucléaire Cornouaille et Vivre dans les Monts d'Arrée avec le soutien du réseau Sortir du Nucléaire


Pour en savoir plus sur le film "RAS-Nucléaire rien à signaler" qui est passé sur ARTE en mai 2009
http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=977741,day=5,week=23,year=2009.html

ou sur le site qui diffuse le DVD
http://dvdoc.be/cgi-bin/shop.pl?shop=1&extlink=3&sw=detail&id=49&lg=1

Contact Sortir du nucléaire Cornouailles : ccui@orange.fr

Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire
Rassemblement européen les 3 et 4 octobre 2009 à Colmar (Alsace)
Informations, départs groupés et programme sur : http://www.fermons-fessenheim.org



Information relayée par le Réseau Sortir du nucléaire, Fédération de 800 associations - http://www.sortirdunucleaire.org

Consultez l’Agenda des actions organisées partout en France sur : http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?rubrique1
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:31

Alors que le gouvernement brasse toujours de l'air, que les médias en rajoutent sur la moindre classe fermée, le SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE vient de dévoiler le plan secret du gouvernement en cas de pandémie grippale. C'est un véritable bouleversement des règles de fonctionnement de l'institution judicaire :
Ce plan prévoit notamment, pour un délai de 6 mois renouvelable une fois :

- de faire juger les mineurs par le tribunal correctionnel, au mépris des principes constitutionnels et internationaux en la matière ;

- de confier toutes les audiences pénales à un seul magistrat, en violation du principe de collégialité ;

-de remettre en cause la publicité des débats, en prévoyant la possibilité de généraliser le huis clos ;

-de réduire les droits des personnes gardées à vue, en particulier celui de s’entretenir avec un avocat qui pourrait être inexplicablement différé à la 24ème heure ;

-de prolonger les délais de détention provisoire de 4 à 6 mois, sans audience ni débat devant le juge des libertés et de la détention qui statuerait sur dossier ;

- de suspendre tous les délais de prescription.
Le syndicat dénonce donc la volonté de créer une justice d'exception par ordonnance gouvernementale. Il vient d'adresser une lettre ouverte au garde des sceaux. Ces mesures relèvent de l'Etat d'exception et sont donc en disproportion totale avec la situation actuelle. Cette révélation tombe le même jour que l'appel à la préservation de la démocratie et au débat public, signé par des médecins, chercheurs, ONG, associations, partis politiques et syndicats. L'appel souligne qu'une pandémie n'a jamais été vaincue uniquement par des mesures technico-médicales. Il s'agit de débattre et d'être solidaire, au moment où l'OMS estime qu'il manquera des centaines de millions de vaccins pour les pays du Sud.

Note du Blog : Le Syndicat des avocats note cependant que les avocats n'auront aucune peine à obtenir un renvoi après l'épidémie des affaires jugée de cette façon.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:24


Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a annoncé fièrement le 3 septembre que son administration serait la première à passer au développement durable et a révélé l'ensemble des mesures prises par l'armée pour devenir écologiquement correcte. Un long catalogue qui va du grotesque durable au colonialisme repeint en vert.

Dans les mesures qui prêtent à sourire on peut citer l'achat de tricot de corps en coton issu de l'agriculture équitable et les commandes de produits certifiés bio pour les cantines. On suppose que cela va occasionner un boom sur le houblon sans OGM, la bière restant toujours le réconfort du militaire.

L'armée s'engage également à protéger les espèces sauvages - les gypaètes barbus et les orchidées, en plus des officiers de parachutistes - qui peuplent les camps militaires... Après avoir mis le feu à mille hectares en utilisant des balles traçantes cet été en plein maquis provençal, cela s'imposait.

Et puis de façon générale l'armée essaiera de trouver des « alternatives aux substances dangereuses » pour tous ses équipements. Les navires de guerre par exemple seront progressivement dotés d'un « passeport vert » qui assurera les populations visitées qu'ils ne renferment aucun produit toxique, à part évidemment les bombes, missiles, torpilles, avions de combat et troupes de débarquement qu'ils sont chargés de transporter et, éventuellement, d'utiliser.

Le ministère se proposant de doter tous les systèmes d'armes d'un tel passeport écologique, l'armée française sera donc capable un jour prochain de tuer vert.

Mais le rapport passe du ridicule à l'odieux lorsqu'il affirme que « les actions menées en matière de protection de l'environnement par les forces armées en opérations extérieures ont souvent valeur d'exemple pour les pays où cette notion est rarement la préoccupation majeure ».

Décidément on se modernise. Après avoir raconté pendant des décades que l'armée française apportait la civilisation et la démocratie aux pays qu'elle occupait, on va nous dire que les bombardements et les patrouilles militaires en Afghanistan sont un moyen de gagner les peuples au développement durable et qu'au Gabon, en soutenant à bout de bras, ou plutôt de mitrailleuse, une dictature vomie par la population, on éduque celle-ci à l'écologie.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:21


Le Collectif national pour les droits des femmes et Femmes solidaires organisent une manifestation, le 17 octobre, pour la défense des droits des femmes, manifestation à laquelle s'associe Lutte Ouvrière.

Malgré tous les discours gouvernementaux sur l'égalité entre les hommes et les femmes, rien ne s'est amélioré, bien au contraire.

Dans le domaine économique, les femmes sont toujours plus nombreuses au chômage (officiellement 9,4 % contre 8,8 % pour les hommes, même si ces derniers ont été davantage touchés par les récents licenciements). La différence de salaire entre hommes et femmes avoisine, toujours officiellement, les 20 % et elles occupent 85 % des emplois à temps partiels. Emplois précaires et bas salaires sont leur lot quand elles travaillent ; et à la retraite, leur pension est, en moyenne, inférieure de près de 40 % à celle des hommes : elles ont rarement cotisé toute leur vie, s'étant souvent arrêtées pour élever leurs enfants.

Jusqu'à présent, en compensation, la loi accorde aux femmes une bonification de deux ans de durée d'assurance, du moins à celles qui travaillent dans le privé - dans le public, les bonifications réservées aux femmes ont déjà disparu en grande partie. C'est cette mesure que le gouvernement veut supprimer. Cette attaque, prétendument faite au nom de l'égalité entre les sexes - puisque la loi n'accorde pas de bonification aux pères - reviendrait à diminuer encore la pension des retraitées ou les contraindre à travailler plus longtemps !

Mais la vie professionnelle n'est pas seule à refléter la situation d'infériorité dans laquelle se trouvent les femmes, même dans un pays développé comme la France. Une femme sur dix est chaque année victime de violences conjugales et, tous les trois jours, l'une d'elles en décède. Mépris et harcèlement existent aussi bien dans la famille qu'au travail. Par ces temps de crise, le droit des femmes à disposer d'elles-mêmes, le droit à la contraception et à l'avortement sont battus en brèche à la fois par les tenants de l'obscurantisme religieux en recrudescence et par les mesures de restrictions économiques décidées par le gouvernement : hôpitaux et associations de planning familial ont de plus en plus de mal à répondre aux demandes des femmes.

Quant à la vie politique, la parité de façade n'a pas changé grand-chose au nombre d'élues !

Autant de raisons de continuer la lutte pour les droits des femmes et au-delà, contre cette société fondamentalement inégalitaire qui opprime particulièrement les femmes.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:18


Aux classes populaires frappées de plein fouet par la crise économique, les dirigeants des différents partis de gauche tentent d'expliquer combien sont importantes les prochaines élections régionales d'avril 2010, et surtout les élections présidentielles de 2012. Toutes leurs déclarations de rentrée ont été centrées sur ces préoccupations : s'opposer à la politique de Sarkozy et du gouvernement de Fillon en la sanctionnant dans les urnes.

Si elle critique la politique du Parti Socialiste, la direction du Parti Communiste n'a pas d'autre perspective. Par exemple, Patrick Le Hyaric dans L'Humanité Dimanche du 3 septembre explique que « le rôle de la gauche aujourd'hui, par-delà les différences et ses divergences, est de mettre toutes ses forces, ses élus, ses organisations au service de la défense des plus démunis... »

C'est encore de perspectives électorales dont il est question. « C'est aujourd'hui qu'il faut battre, dans l'unité de la gauche sociale et politique, le sarkozysme, pas en 2012 » ajoute-t-il en effet. Ce que « battre le sarkozysme » signifie, Marie-George Buffet, la secrétaire générale du Parti Communiste, le précise : « On nous parle des présidentielles comme si les régionales n'étaient qu'un galop d'essai. (...) Ces élections sont importantes pour la vie quotidienne de nos concitoyens et nos concitoyennes, pour le rapport de forces à construire contre la droite. »

Mais que peut-on attendre vraiment des élections ? L'expérience a montré que, même quand elles permettent de changer l'équipe politique à la tête de l'État, cela ne change pas fondamentalement la politique menée, qui reste dans le cadre du système capitaliste. Il n'y a pas si longtemps le gouvernement Jospin s'est chargé de le démontrer, tout comme le « socialiste » Rocard, le champion de la taxe carbone, qui au gouvernement, avait préparé les attaques sur les retraites.

Le véritable pouvoir, c'est celui des grands groupes industriels et financiers. Ce sont ces derniers qui dirigent cette économie irrationnelle, dans laquelle la production n'a qu'un moteur, le profit, un profit qui ne sert qu'à leur enrichissement et qui aboutit à l'appauvrissement du reste de la société.

Aussi la seule perspective politique réaliste pour les travailleurs est de viser à l'expropriation de ces capitalistes, préalable nécessaire pour établir une société où l'on produirait pour satisfaire les besoins de toute la population. Et pour arracher le pouvoir des mains des grands groupes capitalistes, il faut briser la machine d'État, toute entière à leur service, et construire un pouvoir qui permette au monde du travail de gérer démocratiquement la société.

Les militants du Parti Socialiste à ses débuts, au 19e siècle, puis ceux du Parti Communiste à sa création, en 1920, faisaient leurs ces idées. Ils combattaient alors avec acharnement toutes les illusions réformistes.

Ils faisaient leur ce programme de Marx proclamant la nécessité pour la classe ouvrière d'abattre d'une façon révolutionnaire ce pouvoir politique, défini comme « le pouvoir organisé d'une classe pour l'oppression d'une autre ». Marx dans le Manifeste du Parti communiste proclamait la nécessité pour la classe ouvrière dans sa lutte contre la bourgeoisie de « s'ériger par une révolution en classe dominante », pour aller vers une société dépassant définitivement le capitalisme, une société communiste. C'est la voie aussi qu'avait choisie Lénine. Agiter pour la énième fois un mirage électoral qui a maintes fois montré qu'il menait à l'impasse, c'est accepter le maintien de l'ordre capitaliste.

Il faut absolument que dans la classe ouvrière et dans la population, des militants défendent une véritable perspective communiste. Les militants actuels du PCF, qui tiennent à se dire communistes, peuvent y jouer un rôle s'ils savent renouer avec les idées qui étaient celles de leur parti à sa naissance.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:11


Goodyear, Continental, secteur automobile... Manifestation le 17 septembre contre les licenciements, les attaques patronales et la répression antiouvrière


Avec 17 cars venant d'Amiens, c'est-à-dire entre 800 et 1 000 manifestants de Goodyear ; avec des centaines de manifestants de Continental qui prendront le train à Compiègne, l'appel à une manifestation à Paris, le 17 septembre, à 11 heures devant la Bourse des valeurs, symbole de la spéculation financière, devrait rassembler déjà deux des entreprises engagées dans le combat contre les licenciements.

Cet appel, lancé initialement par la CGT Goodyear, a été repris il y a déjà des semaines par les fédérations CGT de la Métallurgie et de la Chimie-caoutchouc, en particulier en direction du secteur automobile sur la base de la plate-forme revendicative de la CGT. Chez Renault, PSA-Citroën, et dans des syndicats de la branche, les militants discutent de leur participation à cette journée de mobilisation contre les attaques patronales et gouvernementales. Dans la région lyonnaise un appel pour un rassemblment local a été lancé. Ailleurs, comme dans certaines usines Renault, ou dans le Nord-Pas-de-Calais, des syndicats CGT ou des strucutres syndicales envisagent une montée en cars à Paris.

Les travailleurs de Goodyear d'Amiens ont à faire face à un plan de 817 licenciements ; ceux de Continental à Clairoix à la condamnation pour l'exemple de six salariés à travers la réintroduction de la loi anticasseurs, ce qui représente une menace pour tout le mouvement ouvrier.

Mais que ce soit chez Continental, Goodyear, Renault, PSA, Ford, General Motors, chez Michelin, Valéo, Bosch, chez tous les constructeurs automobiles, leurs fournisseurs, et dans toutes les filiales qu'ils possèdent ou contrôlent, des centaines de milliers de travailleurs sont confrontés à la même politique patronale agressive, menée avec le soutien du gouvernement. Tous sont concernés par les licenciements, avec parfois des charrettes de centaines de travailleurs mis à la rue en quelques jours quand il s'agissait d'intérimaires et de salariés en contrat précaire.

Partout c'est la même violence patronale faite de harcèlement, de cadences infernales et d'aggravations des conditions de travail, avec le plus souvent la baisse des salaires par le biais du chômage partiel, qui parfois précède des heures supplémentaires en pagaille.

Ainsi, mardi 8 septembre, lors d'une conférence de presse rassemblant le représentant des travailleurs de Continental et d'autres syndicats CGT de la métallurgie, pour appeler à la manifestation du 17 septembre, le porte-parole de la CGT-Goodyear déclarait :

« On s'attaque aux salariés usine par usine, voire secteur par secteur, en pensant que, face à des travailleurs isolés, le patronat pourra imposer sa loi. Le gouvernement, quant à lui, soutient cette offensive (...)

La force que représenterait le rassemblement des travailleurs est immense si elle se mettait en mouvement. Des dizaines de milliers de travailleurs rassemblés dans une lutte commune pour mettre en échec l'offensive patronale seraient capables de remporter des succès décisifs, en redonnant ainsi confiance à l'ensemble des travailleurs de ce pays dans leur capacité à inverser le cours des choses.(...)

Voilà pourquoi nous manifesterons le 17 septembre, et voilà pourquoi nous appelons tous ceux qui voudraient dire non aux licenciements, aux attaques patronales en tous genres, non à la répression antiouvrière, à se joindre à nous ce jour-là. »

Alors que le patronat est à l'offensive depuis des mois, alors que le gouvernement parade et essaye à travers la répression de faire régner la peur parmi les travailleurs, tous ceux qui manifesteront ce jour-là affirmeront que les travailleurs peuvent non seulement riposter à ces attaques mais qu'ils auraient la force, réunis dans un combat commun, de les mettre en échec.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 09:06



Elf, rebaptisé aujourd'hui Total, est la plus connue des entreprises françaises qui exploite les richesses du Gabon du fait de l'affaire qui à partir de 1994 et jusqu'au procès de 2004 a donné un coup de projecteur sur les liens entre les dirigeants de la société pétrolière, la famille Bongo, la mafia et les sommets de l'appareil d'État français.

Mais en fait, c'est l'ensemble de l'économie du pays qui est sous la coupe de sociétés françaises et il est difficile de toutes les citer. Le clan Bongo est servi au passage, étalant un luxe provoquant au milieu du dénuement. Mais l'essentiel de la richesse produite par les travailleurs du pétrole, des mines, de l'extraction forestière, du transport et des activités portuaires, etc., profite à des patrons et des actionnaires d'entreprises dont le siège est par exemple à Odet (? Briec de l'Odet c'est Dallas? Note de NPA Quimper) dans le Finistère (Bolloré), à la Tour Montparnasse à Paris (Eramet), à La Défense (Areva) ou à Niort (Rougier, pour l'exploitation et le négoce des bois tropicaux).

Que Bouygues ait obtenu le marché pour la construction d'un nouvel aéroport pour la capitale Libreville, que Bolloré soit favori pour la gestion du terminal portuaire de la capitale économique, Port-Gentil, cela n'étonnera personne. Par ailleurs, Bolloré est partenaire de la Banque gabonaise et française internationale, issue de la banque d'Elf, aujourd'hui liée à la compagnie du Komo, pieuvre qui a des intérêts dans de multiples secteurs du pays. Bolloré est également présent à travers des filiales allant du courrier express à des agences de voyages en passant par une « société de service et de transport pour aider les entreprises à venir exploiter les ressources du Gabon ».

Le gisement de manganèse de Moanda est exploité par la société Eramet, issue en partie de la privatisation de la sidérurgie dans les années 1990. Une certaine famille Duval, qui compte parmi les principaux actionnaires, vient de voir sa fortune fondre de près de 70 % par rapport au sommet qu'elle avait atteint en 2008, et malgré cela elle est classée au 23e rang des fortunes françaises, avec plus de 1,8 milliard d'euros. Ces milliardaires, ainsi que le groupe Areva, cherchent actuellement à se défaire de leur participation dans Eramet en empochant une confortable plus value.

Quant à la production d'uranium, elle s'était développée entre 1958 et 1999. Areva a indiqué en janvier dernier son intention de « se relancer dans l'exploration et la prospection de nouveaux gisements » dans le Sud-Est du pays.

Pas plus que les minerais, le bois de la forêt tropicale n'échappe à l'escarcelle des patrons français, à travers trois sociétés : Rougier-Gabon, Leroy-Gabon (filiale d'Isoroy), Compagnie équatoriale du bois-Thanry. Cette dernière, accusée d'avoir massacré la forêt, dispose pourtant d'un permis de trente ans pour exploiter 615 000 hectares - l'équivalent d'un département français - et a reçu une subvention de l'Agence française de développement pour établir un plan d'aménagement censé éviter de continuer à détruire la nature.

Bref, les sociétés françaises pillent les richesses du Gabon, et elles le font encore à bien plus grande échelle que le clan Bongo.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 08:52
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Les enfants ont rejoint les bancs de l’école et les professeurs font déjà un premier constat, amers.


Les années passent, et les conditions d’enseignement se dégradent sans cesse. Que reste-t-il des manifestations et des grèves pour une éducation de qualité offerte à toutes et tous ? L’école française demeure marquée par de fortes inégalités.


Même s’il affiche la volonté de combattre les inégalités, le nouveau ministre de l’Education, Luc Chatel, ne fait rien, cette année encore, pour changer les choses. En effet, faute de s’attaquer au cœur du fonctionnement du système éducatif, ce gouvernement ne contribue pas à réduire les inégalités, au contraire, il participe à les accroître.


Tour d’horizon du programme 2009-2010 des désastres en matière d’éducation.


Géographie : la carte scolaire étourdit déjà ces enseignants qui échouent dans des classes multiniveaux de plus de 30 élèves. L’augmentation des effectifs dans les classes des écoles, des collèges et demain, des lycées, ne provoque même plus la colère des enseignants, fatigués de ne pas être entendus.


Mathématiques : 12 millions d’enfants et d’adolescents retrouvent le chemin de l’école, encadrés par 825 000 enseignants du public et du privé, moins 13 500 postes en 2009 et 16 000 nouveaux postes supprimés dès 2010. Cumulés depuis la rentrée 2006, ces non-remplacements de départs en retraite se traduisent par près de 50 000 suppressions, soit environ 6 % des effectifs tandis que 120 000 jeunes sortent chaque année sans diplôme. Combien d’enfants sur le carreau d’ici la fin de l’année ?


Histoire : il était une fois… Xavier Darcos. Même évincé, les contre-réformes qu’il a initiées sont toujours là : le bac professionnel en trois ans au lieu de quatre, l’élaboration du lycée de demain à la rentrée 2010, la réforme de la formation des maîtres… Les syndicats feront-ils leur devoir de mémoire ?

Français : au programme, le champ lexical de la précarité. Emplois précaires, heures supplémentaires, dégradation des conditions de travail et de vie dans le service public d’éducation. Grâce à ce gouvernement, nos professeurs excelleront dans la conjugaison du verbe « galérer » au passé, au présent et sans nul doute, au futur.


Education physique : le combat des nerfs débute fort avec les 2 800 désobéissants du primaire, tandis que les lycéens et les étudiants se coordonnent déjà. Le bras de fer avec le gouvernement ne fait que commencer. L’année risque d’être sportive. A moins que…


Sciences : le risque de pandémie de grippe A (H1-N1) pourrait bien être fatal à l’éducation. En tous cas, avant même qu’il ne se déclare dans les écoles, il a déjà réussi l’exploit d’évincer des médias toutes les problématiques liées à l’éducation en ce début d’année ! On ne parle plus des postes supprimés et des conditions déplorables d’enseignement. A la place, on nous martèle les différentes dispositions en matière de prévention et d’anticipation de la pandémie (avec les programmes de substitution prévus sur les ondes et par Internet pour les écoles touchées). Fascinant.


Bref, sur la liste des fournitures, ne pas oublier les cachets d’aspirine car la proposition d’une réelle politique éducative n’est pas à l’ordre du jour. Pour l’instant Luc Chatel est très occupé à chercher comment évaluer des enfants de cinq ans grâce à ses nouveaux « pôles maternelle ». Entre ça et le spectre de la grippe qui plane au-dessus de nos têtes, il n’a vraiment pas le temps. Finalement, fermée, l’école aura au moins le mérite de ne pas propager le virus de la contestation. Enfin, en théorie.

Coralie Wawrzyniak




Les premiers « jardins d'éveil » (LO)

Présentés comme un nouveau mode de garde des enfants de 2 à 3 ans, les premiers jardins d'éveil ont été inaugurés ces derniers jours dans le Tarn-et-Garonne par la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano.

Ce nouveau dispositif est présenté comme capable de gérer en l'espace de quatre ans 8 000 enfants que les écoles maternelles, faute de moyens, ne peuvent accueillir. Avec un personnel moins nombreux qu'en crèche, puisque trois adultes suffisent, selon le cahier des charges, pour encadrer jusqu'à 24 enfants, ces garderies relookées « éveil » espèrent recevoir la clientèle des parents sans solution pour leur enfant.

Ces structures semblent se situer assez loin de la sécurité et de la variété d'activités offertes par les crèches collectives, où les enfants sont encadrés par des puéricultrices mais également suivis par pédiatres et psychologues. Mais, dans ces dernières, les places manquent gravement. Les futurs jardins d'éveil n'ont pas grand-chose à voir non plus avec les premières classes de maternelle, auxquelles ils devraient visiblement se substituer. Loin d'être cette structure éducative à l'efficacité largement reconnue, ils tendent vers la pure et simple garderie, payante évidemment.

Financé non par l'État, mais par les collectivités territoriales, les Caisses d'allocations familiales et les familles, ce dispositif devrait coûter aux parents qui l'utiliseront entre 45 et 425 euros par mois, selon les revenus, repas compris - c'est-à-dire bien plus, pour le sommet de la fourchette, que le prix des repas dans une école maternelle. Il ouvrirait, aux parents imposables, la possibilité d'un crédit d'impôts. Le système ne serait donc pas toujours moins onéreux que le recours à une assistante maternelle.

Mais surtout, comme l'ont fait remarquer les syndicats enseignants, il permet à la fois d'économiser de nombreux postes d'instituteurs, et remet en cause la gratuité de règle à l'école maternelle, sans offrir la qualité de celle-ci.

Les naissances augmentent, selon les statistiques : il est encore plus urgent d'ouvrir des places de crèche et des classes de maternelle pour les enfants de moins de trois ans.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 08:48

 Imposons les intérêts de la population !

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Tandis qu’il feint, dans les sommets du G20, de pourfendre les bonus des traders et autres revenus mirobolants des patrons des banques, Sarkozy veut imposer des mesures d’austérité bien réelles aux travailleurs et à l’immense majorité de la population.


Après la taxe carbone, le gouvernement a annoncé son intention d’augmenter le forfait hospitalier, qui passerait de 16 à 20 euros par jour, et de réduire encore les remboursements de certains médicaments.


Le prétexte, cette fois ? Le « trou » de la Sécurité sociale estimé à 20 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année.

Toutes ces annonces suscitent beaucoup de « cacophonie », comme le disent les médias, dans le parti au pouvoir. Mais les critiques des députés et parfois ministres UMP ne portent que sur la forme ou le niveau des attaques, pas sur le fond.


Aucun d’eux, et c’est le cas également du Parti socialiste ou des Verts, ne dénonce le fait que ces mesures et cette politique sont toutes entières au service du patronat.


La hausse du forfait hospitalier – créé par la gauche, rappelons-le – et celle des médicaments, si elles sont confirmées, frapperont durement les malades, ce qui est la négation même du principe de la Sécurité sociale, dont les dépenses n’augmentent pas, mais dont les recettes s’effondrent. Le « trou » s’aggrave du fait de l’augmentation du nombre de chômeurs et du manque à gagner en cotisations qui en découle.


La politique du patronat qui licencie massivement pour préserver ses profits, en est responsable. Avant même le déclenchement de la crise, ce déficit avait été creusé par les gouvernements qui octroient généreusement depuis des années des exonérations de cotisations sociales à ce même patronat. Le montant en atteint aujourd’hui plus de 30 milliards d’euros. L’Etat subventionne à tout va les actionnaires et dirigeants des multinationales et des banques.


C’est cette politique qui a fait exploser les déficits et la dette publique dont le financement, à son tour, engraisse cette partie infime et richissime de la population. La crise représente pour cette dernière une formidable opportunité d’accentuer son offensive contre le monde du travail.


Aux réformes libérales déjà en cours, à la privatisation de la poste et celles, rampantes, de la santé, des transports et même de l’éducation, s’ajoutent maintenant la restructuration de leurs réseaux de production, les fermetures d’entreprises et les licenciements massifs, pour abaisser le coût du travail. Les sociétés cotées à la Bourse de Paris ont ainsi engrangé, malgré la crise, 25,5 milliards d’euros de bénéfices au premier semestre 2009.


Mais de cela, il n’en a été nullement question lors de l’Université d’été du Medef, les 3 et 4 septembre. Les nombreux forums étaient, notamment, consacrés à « l’éthique au sein du capitalisme », aux « valeurs du sacré et de la liberté », à la « décroissance prospère », mais aucun à l’emploi, aux licenciements, aux ravages de la crise.


Les dirigeants patronaux font comme s’ils n’étaient pas eux-mêmes responsables de la crise. Ils n’auraient en vue, à les entendre, que les intérêts de la population. C’est ainsi au nom de la « place des enfants », du prétendu intérêt des générations futures, que Laurence Parisot, la patronne du Medef, a de nouveau réclamé le recul de l’âge de départ à la retraite et une réforme radicale de tout le système actuel.


Et c’est au nom de l’intérêt des petites entreprises qu’elle s’est réjouie de la mort annoncée de la taxe professionnelle et a revendiqué que la compensation de la taxe carbone dont parle le gouvernement pour les ménages soit étendue aux entreprises.


Quelle imposture ! L’intérêt de la population, c’est au minimum un emploi et un salaire décent, ou une retraite permettant de vivre correctement, le droit au logement, l’accès à des soins et une éducation gratuits et de qualité, à la culture...


Toutes ces choses, modestes au regard des richesses créées par la société, sont incompatibles avec l’avidité de la minorité richissime qui dirige l’économie et que sert le pouvoir.

Galia Trépère

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 08:45
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Le système de santé le plus cher, donc le plus inégalitaire au monde, ne peut être réformé sans s’attaquer aux surprofits d’une médecine privatisée, confiée aux assureurs et aux labos.


Obama a réussi à rassembler sur son nom un vote populaire plein d’espoir de changement, notamment autour de sa proposition de santé universelle, et une bonne partie des votes de la bourgeoisie américaine. Deux forces sociales d’autant plus contradictoires que la crise est là et le déficit public abyssal. Avec la bataille pour la réforme du système de santé, ses outrances et ses enjeux, l’heure de vérité a sonné.


Le système de santé américain est le plus cher du monde, parce qu’il est tout entier entre les mains du privé : assurances, laboratoires pharmaceutiques qui fixent librement les prix et médecins dont les tarifs  sont parmi les plus élevés du monde.


Résultat, il engloutit 17,5% du PIB, tout en excluant 46 millions de personnes, 15% de la population. Un chiffre qui s’aggraveavec la crise : perdre son emploi signifie souvent perdre son assurance santé, négociée par l’entreprise.


Barack Obama, avant d’accepter de sauver le géant General Motors, a d’ailleurs exigé une attaque en règle contre la convention santé du groupe, arrachée par le puissant syndicat United Auto Workers. Un des leitmotivs de sa réforme est d’ailleurs que la santé coûte trop cher aux entreprises.


Des programmes publics comme Medicare pour les personnes âgées et Medicaid pour les soins aux indigents n’apportent qu’une aide très partielle aux malades et déversent surtout des milliards d’aides publiques dans les caisses des assureurs et laboratoires, dont les coûts n’ont été ni réduits ni négociés.


La carte bancaire avant la carte vitale a permis des surprofits colossaux dans certains secteurs du capitalisme américain ! Couvrir mieux, tout en baissant les dépenses des entreprises et garantir les surprofits des assureurs et des labos, est un défi impossible, sur lequel Hilary Clinton s’est déjà cassé les dents.


Devant tant d’enjeux financiers, on comprend mieux la vigueur des attaques, en plein été, menée tambour battant par la droite républicaine, les compagnies d’assurances et l’Américan medical Association. Ce qui n’empêche pas ceux qui comparent Obama à Hitler - voulant tuer les malades et les vieux pour réduire les coûts de santé - de négocier tranquillement la réforme au Sénat, au mieux de leurs intérêts.


Un « payeur unique public » qui ferait baisser les prix de la santé, des médicaments, c’est la seule option, portée par la gauche radicale, qui a été écartée clairement par Obama.


Lequel se garde bien de présenter une réforme précise, mais laisse le soin au Congrès de trouver un compromis entre entreprises et industries de la santé autour de la question pipée : qui va payer  les 1000 milliards de dollars de la réforme du système de santé, 8% d’augmentation des dépenses annuelles de santé, un doublement du déficit public américain.


La droite conservatrice et les lobbies de la santé ont beau jeu de dire « C’est vous, les 250 millions d’américains qui avez déjà du mal à payer votre santé, qui allez payer encore plus, avec des contrôles toujours plus importants pour l’accès aux soins. »


Et ce discours marche, faute d’alternative.Pour un accès pour tous aux soins de qualité, pas besoin de 1000 milliards de dollars supplémentaires, il faut réduire le coût de la santé privatisée, en s’attaquant aux surprofits du privé.

Franck Prouhet

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