mardi 14 juillet 2009
Premier tour d’horizon
C’est la crise économique, les licenciements massifs, un taux de chômage sans précédent et qui va s'aggraver,
la politique brutale de la droite néfaste à l'ensemble du monde du travail, pour sauvegarder les profits et les privilèges d'une minorité dans un système capitaliste en crise, qui conduisent
notre politique unitaire.
Elle vise à l’unité la plus large et sans exclusive dans les mobilisations; elle veut regrouper sur le plan politique les forces anticapitalistes, les forces combatives, qui seront déterminantes pour les luttes. Dans cette perspective de mouvement d’ensemble, il s’agit de construire les leviers unitaires de mobilisation qui ont tant manqué, le semestre passé, face aux directions confédérales.
Le rôle du NPA est d’impulser, d’aider à forger ces cadres unitaires. A nous seuls, nous ne pouvons construire l’opposition sociale et politique dont la carence est l'une des clés de la situation actuelle.
Nous avons donc proposé aux forces politiques que nous avons vues de prendre ensemble nos responsabilités. Les Alternatifs, le Parti de gauche, la Fédération et, en partie, le PCF ont répondu positivement.
A nous tous de mettre en œuvre les outils de la riposte sociale. En ce qui concerne les régionales, nous avons proposé, comme lors des européennes, un accord durable sur un programme écologiste, anticapitaliste, social et démocratique de rupture. Ce qui implique un rassemblement indépendant politiquement du PS et la volonté de battre la droite au pouvoir sans passer des accords de gestion avec des formations dont nous ne partageons pas le programme.
Ces rencontres diverses et les déclarations communes qui émanent permettent d’acter les points de
convergences et les désaccords avec les forces politiques concernées. On voit bien que c’est la relation au PS qui pose problème.
C’est particulièrement clair avec le PCF, qui n’a pas renoncé à des majorités de gestion avec les socialistes. Cela le conduit à accepter, dans les conseils régionaux, des politiques contraires à ce que défendent ses militants, comme subventionner des entreprises privées…qui licencient !
Contrairement à ce que racontent certains médias décidément « bien intentionnés » à notre égard, rien n’est
fait. Rien n’est acté, avec personne. Les différentes déclarations qui font le point sur ces réunions sont accessibles sur notre site Internet.
A notre université d’été, aura lieu un débat sur la question: toutes ces forces politiques sont invitées. Les militantes et les militants, nos lecteurs et nos sympathisants, ont toutes les cartes en main pour débattre.
Après d'indispensables discussions sur l’ensemble des problèmes posés, nous trancherons. Il n’y a aucune urgence. Le conseil politique national du NPA fera le point en septembre et nous rendrons compte, dans les colonnes de Tout est à nous!, de l’état d’avancement des discussions.
Pierre-François Grond
mardi 14 juillet 2009
Issu de l’oligarchie et magnat du bois, Manuel Zelaya a placé son ascension au sein du Parti libéral du Honduras (PLH) dans la ligne favorable au régime démocratique civil.
Elu deux fois député, Zelaya est nommé directeur du Fonds hondurien d'investissement social, en 1998, sous la présidence de Carlos Reina Idiáquez, qui canalise la coopération destinée à lutter contre la pauvreté. Reconduit par le président Carlos Flores, il est chargé de la reconstruction, après l'ouragan Mitch qui ravage le pays en octobre 1998, et entame un dialogue avec la société civile. En 2001, il se présente à l'élection présidentielle, mais il perd face à Ricardo Maduro, du Parti nationaliste hondurien (PNH). Il lui succède en 2005, avec le soutien du Parti libéral hondurien (PLH), avec 49,9% des voix, contre 46,2% pour son adversaire, Porfirio Lobo, du PNH. L’oligarchie se méfiant déjà de son discours populiste aux accents sociaux et de son slogan «Pouvoir citoyen», il doit attendre un mois la proclamation des résultats définitifs.
Quand il entame son mandat, en janvier 2006, le PLH, majoritaire au Parlement, vote la loi de participation citoyenne. Zelaya s’en empare pour lancer la
consultation avortée par le coup d’Etat. Il élimine d’emblée les frais de scolarité, crée un fonds de soutien aux PME et un programme pour améliorer la production alimentaire en zone rurale. Il
reçoit un soutien populaire mais, les grèves se succédant, il augmente le salaire minimum de 60 %.
Plusieurs crises majeures s’imposent : crise énergétique, avec la faillite de l’entreprise nationale d’électricité (Enee), crise de la dette et du système de
santé. Malgré les demandes incessantes du Fonds monétaire international (FMI), qui souhaite plus de privatisations et de rigueur budgétaire, il obtient une condamnation partielle de la dette.
Pour tenter de résoudre la crise énergétique, il se rapproche d'Hugo Chavez, avec l'approbation de Bush et de l’oligarchie.
Le PNH soulève toutefois le risque de contagion politique. Zelaya devient alors la cible d’une violente campagne de la presse conservatrice. L’adhésion à l'Alternative bolivarienne (Alba), en 2008, est ratifiée par le congrès, mais le PNH s’abstient. Le sort de Zelaya est scellé par l’oligarchie et l’impérialisme américain, en raison de ses discours teintés d'anti-impérialisme et, surtout, de la consultation populaire.
Dès lors, un coup d’Etat préventif place Zelaya dans le camp de la gauche latino-américaine. Son programme libéral (il signe trois traités de libre échange), teinté de social, et ses alliances s’avèrent moins risqués qu’une refondation populaire par une Constituante.
D'une part, l’Alba remporte l’adhésion d’une partie du mouvement social et des petits partis de gauche. D'autre part, l’idée d’une Constituante rallie de nombreuses organisations ouvrières, paysannes et autochtones, pourtant d'ordinaire rétives à Zelaya. Elles sont toutes aujourd’hui dans la rue pour résister au putsch.
Bras de fer diplomatique
L’appel au « dialogue » de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a trouvé un écho au sein de la droite latino-américaine. Le 7 juillet, sous les hospices du président du Costa Rica, Oscar Arias, Clinton assiste à une réunion de « médiation » entre le putschiste Micheletti et le président Zelaya. Ce dernier appelle à la « destitution de la junte ». Des entretiens séparés avec Arias ont donc abouti au statu quo. Une délégation du mouvement populaire accompagnait Zelaya, alors que la résistance au putsch se renforce au Honduras.
Le président du Panama, le conservateur Martinelli, a appelé « les divers pays impliqués dans le conflit à assumer une position de médiation et non d'ingérence ». Cette déclaration est en concordance avec les putschistes et la droite américaine qui distillent la thèse d’une déstabilisation soutenue par Chavez. L’administration américaine évince l’Organisation des Etats américain – au moment où celle-ci s’affirme – pendant que ses fidèles soutiens réactionnaires isolent Zelaya.
Ana Maria Duarte
vendredi 10 juillet 2009
Les mouvements sociaux du Honduras sont sur le pied de guerre,pour rétablir
l’ordre constitutionnel dans le pays et exigent le retour du président Zelaya.
Le rendez-vous des mouvements sociaux et populaires avait lieu à 8h00 du matin devant l’Université de Pédagogie Francisco Morazan à Tégucigalpa, où des milliers de personnes des différents mouvements sociaux du pays, arborants des chemises, des chapeaux, des casquettes et foulards rouges et noirs, brandissant des pancartes, des affiches et des banderoles, continuent à manifester dans les rues du Honduras pour exiger le retour au pouvoir du président José Manuel Zelaya Rosales, expulsé depuis le dimanche 28 juin à l’aube par des groupes de pression du pays qui, avec la complicité de l’armée et de la police et d’autres forces du pays ont perpétré le coup d’état au Honduras.
Les manifestants ont démontré leur volonté de lutter tant que cela sera nécessaire jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionel dans le pays. Au même moment, face au siège du gouvernement, un groupe de personnes qui prétendent défendre la démocratie et vouloir la paix, mais qui en réalité sont des partisans de Micheletti, manifestaient aussi, mais ces individus étaient fortement protégés par des éléments de l’armée et de la police nationale , et les différents médias leur assuraient une retransmition en direct de leur activité, pour laquelle soit dit en passant, des gens de l’intérieur du pays ont été payés pour qu’ils se joignent à leur manifestation, cependant, le peuple lui, fournit des efforts pour se maintenir debout dans la lutte , chacun veille à ses propres dépenses et beaucoup n’ont même pas de quoi manger.
Les slogans scandés par les manifestants des mouvements sociaux quand ils passent devant les autorités et devant les installations des médias sont les suivants : « nous ne sommes pas 5 nous ne sommes pas 100, presse vendue compte bien, traitres, puchistes, puchistes hors du Honduras, traitres à la patrie le peuple vous répudie, peuple toi qui écoute rejoint cette lutte parmi toutes les autres».
Juan Barahona dirigent du Bloc Populaire du Honduras s’exprime : « la résistance populaire contre le coup d’état durera tant qu’il le faudra. Aujourd’hui nous en sommes au 6e jour de protestation constante. En ce moment nous nous rassemblons face à l’Université Pédagogique pour nous diriger ensuite tous ensemble vers le centre de la ville de Tégucigalpa, puis nous irons jusqu’au siège de l’Organisation des Etats Américains (OEA), là les dirigeants des mouvements sociaux et populaires, serons reçus par Miguel Insulsa le secrétaire de cette organisation à 15h ; pendant ce temps le reste des camarades restera à l’extérieur de l’OEA pour soutenir la décision de l’organisation, nous remettrons à M. Insulsa une lettre signée par tous les représentants des mouvements sociaux, où nous déclarons notre soutien au president José Manuel Zelaya Rosales, et nous les remercions pour leur solidarité envers notre pays, et nous demandons le retour de notre président Zelaya » a t’il conclu.
Les représentants des mouvements sociaux déclarent que les actions se poursuivront pendant toute la journée et s’étendront dans tout le pays alors qu’elles avaient commencé à Tegucigalpa, elles touchent maintenant les départements de El Paraíso, Choluteca, Cortes, Olancho, Yoro etc, et dureront jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionel au Honduras.
Nous avons appris aujourd’hui depuis San Pedro Sula, que les huit camarades arrétés hier au cours d’une manifestation ont été relâchés cette nuit.
Mabel Marquez (communication Vía Campesina au Honduras), 5 juillet 2008
Brest
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Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
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Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00