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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 12:28

hambre

4 avril 2013

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Ils nous disent qu’ils veulent abolir la faim dans le monde, que si cela ne sera pas possible en 2015, alors ce sera pour plus tard.

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Aujourd’hui, quand les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) deviennent caducs sans avoir, bien entendu, rien obtenu, on invente de nouveaux concepts, tels que l’ « Agenda pour le Développement Post-2015 » et ils nous disent de garder l’espoir et de leur faire confiance, de les laisser faire, parce que cette fois-ci, « c’est la bonne ». Et l’histoire, ou le mensonge, se répète à nouveau.


Les Objectifs du Millénaire pour le Développement, impulsés par les Nations Unies en l’an 2000, ne sont plus qu’un chiffon de papier et tel sera également le sort de l’Agenda pour le Développement Post-2015, ou de tout ce qui suivra. Et cela parce que mettre un terme à la faim dans le monde ne dépend pas de déclarations et de bonnes intentions, ni d’accords signés, ni d’une ferme direction dans les hautes sphères ; cela dépend uniquement et exclusivement d’une volonté politique. Et cette dernière n’existe pas.

 

Ces questions sont abordées par la Consultation de Haut Niveau des Nations Unies sur la Faim, la Sécurité Alimentaire et la Nutrition qui se déroule aujourd’hui à Madrid, dans le cadre d’une série de dialogues internationaux promus par l’ONU, et qui réunit son secrétaire général, Ban Ki-moon, le président Mariano Rajoy, et la fine fleur de l’ONU et des représentants du monde patronal, académique, etc. Son objectif : discuter sur comment affronter le problème de la faim à partir de 2015, date butoir pour les OMD. Mais, si ce sont les mêmes gouvernements qui nous ont conduits à la situation présente qui vont diriger ce processus, alors on est mal partis.

 

Avec leur frénésie de coupes budgétaires qui ont fait exploser les chiffres de la faim ici et à l’échelle internationale, on ne peut que s’attendre à très peu, ou plutôt à rien de bon, de leur part sur cette question. Selon les données de l’Institut National de Statistique de 2010, on estime qu’au moins 1,1 millions de personnes ont faim dans l’Etat espagnol et ne consomment pas les calories et les protéines minimales nécessaires. Un chiffre qui, dans le contexte actuel de crise économique et sociale, de chômage et de précarité, est certainement encore plus important.

 

Et ce n’est pas tout.

 

Le gouvernement espagnol, amphitryon de la Consultation de l’ONU, est le même qui a supprimé l’Aide Publique au Développement, en la réduisant à sa plus minime expression - aux niveaux de 1990 et en queue du peloton dans l’Union européenne. La solidarité de ce gouvernement avec les pays du sud équivaut à zéro.

 

Les Nations Unies nous disent que pour mettre un terme à la faim nous devons favoriser la croissance.

 

Comme il est souligné dans son rapport sur « L’état d’insécurité alimentaire dans le monde en 2012 » : « Les pauvres doivent participer au processus de croissance et à ses bénéfices. La croissance doit être atteinte avec la participation des pauvres et s’étendre à ces derniers ». Et d’ajouter : « La croissance agricole est particulièrement efficace pour réduire la faim et la malnutrition ».


Mais là n’est pas le problème.

 

Il ne s’agit pas de redémarrer à nouveau la machine de la croissance économique, comme s’il s’agissait d’une formule magique. Ce dont nous avons besoin c’est de redistribution et de justice. Tout particulièrement dans les politiques agricoles et alimentaires, où des tonnes de nourritures finissent tous les jours dans les poubelles alors que 870 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim. Il ne nous faut pas « plus de richesses concentrées dans une poignée de mains », mais plus de démocratie.

D’après l’organisation GRAIN, depuis les années 1960, la production alimentaire a été multipliée par trois, tandis que la population mondiale n’a fait que doubler. Il existe une quantité phénoménale de nourriture, bien plus grande qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire, mais si on n’a pas d’argent pour l’acheter ou d’accès à la terre, à l’eau, aux semences pour la produire, alors on ne mange pas. Il ne s’agit donc pas de produire plus d’aliments mais bien de répartir ceux qui existent déjà. C’est l’ensemble du modèle agro-alimentaire, au service d’une poignée d’intérêts privés, qui est en cause.


Les médias et les institutions internationales nous disent que la faim est le fruit de phénomènes météorologiques et de conflits armés.

 

Pas seulement et pas principalement. Les causes de la faim sont politiques et ont à voir avec ceux qui contrôlent les politiques agricoles et alimentaires, avec ceux qui en tirent profit et dans les mains desquels se trouvent les moyens de production des aliments.


Ce n’est qu’ainsi qu’on peut expliquer que des pays comme Haïti qui, dans les années 1970, produisait suffisamment de riz pour alimenter sa population, est aujourd’hui l’un des pays les plus frappés par la faim. Depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui, les politiques de libéralisation commerciale et d’invasion de ses marchés par des produits subventionnés de multinationales du Nord, vendus en dessous de leurs prix de production, ont détruit ses systèmes agricoles, supprimé sa souveraineté alimentaire et l’ont transformé en pays dépendant de l’achat de nourriture à des entreprises étrangères. Ce n’est pas le hasard qui a conduit, comme tant d’autres pays, Haïti à la faim, mais bien la politique.


Dans le contexte actuel de crise profonde du système, les biens communs se transforment en une nouvelle source de profit pour le capital.

 

On intensifie l’accaparement des terres, la privatisation de l’eau, la spéculation avec la nourriture. En d’autres mots, ce que le géographe David Harvey appelle l’« accumulation par dépossession ». Ou comment devenir riche en privatisant ce qui appartient à la majorité. Et ces processus ne font rien d’autre qu’aggraver les causes de la faim, en laissant des multitudes de gens sans droit à manger.


Source :


http://blogs.publico.es/esther-vivas/2013/04/04/sin-derecho-a-comer/
www.esthervivas.com


Traduction française pour Avanti4.be : Ataulfo Riera

 

http://www.avanti4.be/actualite/article/sans-droit-a-manger

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:08

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Par Sophie Chapelle (12 mars 2013)


10 000 hectares. C’est la surface allouée, pour une durée de 50 ans, à la société suisse Addax Bioenergy dans la région de Makeni, au Sierra Leone, pour une plantation de canne à sucre.

 

L’équivalent de près de 200 exploitations agricoles françaises de taille moyenne ! Le groupe genevois veut y produire 90 000 m3 de bioéthanol par an, destiné essentiellement à l’Union européenne. Démarré en 2008, le projet intègre la construction d’une raffinerie d’éthanol et d’une centrale électrique à biomasse qui devrait alimenter 20 % du réseau national. 2000 personnes seront employées par la compagnie, assure Addax Bioenergy. Présenté par ses promoteurs comme « un projet de développement durable sans précédent associant agriculture et énergie », le projet de Makeni attire pourtant les foudres des ONG.


Silnorf, le réseau de la Sierra Leone pour le droit à l’alimentation, dénonce dans son rapport annuel, le non-respect du consentement libre, préalable et informé des communautés. Et relève des promesses non tenues, mettant en péril la sécurité alimentaire. « Addax Energy avait promis qu’ils ne planteraient pas de canne à sucre sur les terres les plus fertiles, réservées aux rizières, mais seulement sur des terres dégradées », illustre Silnorf. L’ONG locale pointe aussi la destruction et le détournement de certains cours d’eau afin d’irriguer les plantations. Ce travail d’alerte est appuyé en Suisse par l’ONG Pain pour le Prochain, qui estime que « cultiver des aliments pour les réservoirs au lieu de les mettre dans les assiettes ne fait pas sens ».


Alors que 13 000 personnes vivraient sur les terres allouées au groupe suisse, le réseau Silnorf demande que « le droit à la sécurité alimentaire soit effectivement mis en œuvre en Sierra Leone ». Depuis 2007, les entreprises étrangères s’emparent en moyenne de 10 millions d’hectares dans le monde chaque année, rappelle l’association Grain. Dans le cas de la canne à sucre en Sierra Leone comme de l’huile au palme au Libéria (lire notre enquête), l’Union européenne demeure le destinataire final de ces produits alimentaires transformés en carburants.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 10:37

9 mars 2013 

 

Ingalañ organise la première édition de son festival écologique, militant et festif, le 29 juin, à Saint-Nolff. Hier, l'ensemble de l'affiche a été dévoilé.

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L'association de commerce équitable local et international, Ingalañ a dévoilé, hier, l'ensemble de l'affiche de son festival Mamm Douar. Organisé le 29 juin, sur le site du Kerboulard, à Saint-Nolff, ce rassemblement écologique et militant accueillera un artiste de renom, Manu Chao. Une tête d'affiche qui a alléché le public puisque 10.300 billets ont déjà été vendus depuis mardi.
« Une fois les 15.000 places atteintes, nous ferons une pause dans la billetterie. Si nous trouvons une solution gérable pour ouvrir davantage de parkings, nous monterons peut-être à 20.000 places », expliquent les organisateurs. Sur scène, les autres artistes annoncés sont les Français Ke Onda et Zep, les Américains Outernational et la Bretonne DJ Miss blue. Deux groupes, les Sitala et les Répercussions déambuleront sur le site.
« Tous ces musiciens viennent en soutien au festival pour générer des fonds. Ils ne toucheront pas de cachet. Manu Chao vient à titre exceptionnel. Grâce à lui on peut lancer l'événement », précise Hervé Le Gal, coprésident d'Ingalañ. Les bénéfices seront répartis pour financer leurs actions africaines et amérindiennes.


Pas de kebab frites
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Avant les concerts, la journée sera marquée par des débats et des conférences autour de thèmes chers à l'association : le commerce équitable, l'accaparement des terres, la souveraineté alimentaire et le développement. José Bové sera présent, au côté de représentants du Burkina Faso et des tribus amazoniennes. Mamm Douarr accueillera également de multiples associations locales et internationales rassemblées dans un village.

 

« Les festivaliers n'auront pas de kebab frites ni grillades mais des produits locaux et bio. Nous privilégions également les petits brasseurs artisanaux », ajoute Hervé Le Gal. Pour compenser le bilan carbone de l'événement, des arbres fertilisants seront plantés au Burkina. Dans ce même esprit, les organisateurs invitent le public à utiliser le covoiturage.

 

Le site n'ouvrira pas de camping. Pratique Samedi 29 juin, site du Kerboulard, à Saint-Nolff. Ouverture à 15 h 30. Début des concerts : 17 h. Tarif unique : 22 €. Billetterie dans les points de vente habituels (Fnac, Ticketnet, Digitick...)

  • Charlotte Bahuon

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/mamm-douar-manu-chao-et-jose-bove-le-29-juin-09-03-2013-2029132.php

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Manu-Chao-a-Saint-Nolff.-Plus-de-10-000-billets-vendus-pour-le-rassemblement-du-29-juin_40832-2170902_actu.Htm

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 13:03

st nnonon

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1 mars 2013 à 17h54 

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Dans le cadre d'un nouveau festival, Mamm Douar, Manu Chao sera en concert le 29 juin prochain, à Saint Nolff (56).

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Ce festival se voudra un évènement à la fois militant et festif. Manu Chao, chanteur alter-mondialiste, sera donc au coeur de cette fête des résistances écologiques. Outre les concerts, des débats et un village militant dédié à l'écologie seront mis sur pied.  Les réservations pour ce festival et le concert de Manu Chao ouvriront le 5 mars à 10h.

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/saint-nolff-56-manu-chao-en-concert-le-29-juin-01-03-2013-2022254.php

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Exclusif. Manu Chao en concert à Saint-Nolff samedi 29 juin (OF)
Cultures vendredi 01 mars 2013
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L’association Ingalañ, pour la promotion du commerce équitable, et la commune de Saint-Nolff lancent un nouveau festival militant, Mamm Douar (« Terre mère » en Breton), le 29 juin. Et créent l’événement avec la venue annoncée de Manu Chao.

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 C’est désormais officiel. Le 29 juin, Manu Chao, le célèbre musicien voyageur, ancien leader de la Mano Negra, jouera sur la scène du site de Kerboulard à Saint-Nolff, où se produiront aussi Ke Onda, Zone d’expression populaire, Outernational ou encore la Rennaise DJ Miss blue.

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Des concerts et des débats


« Il s’agit d’une toute nouvelle manifestation Mamm Douar (« Terre mère » en Breton), une fête des résistances écologiques. Avec une partie musicale festive, un village militant dédié à l’écologie, la solidarité et un espace pour des débats, souligne Hervé Le Gal, coprésident d’Ingalañ (« partager » dans le sens d’égaliser en Breton). Ces débats seront notamment axés sur les thèmes de « l’accaparement des terres et de la souveraineté alimentaire », souligne Joël Labbé, sénateur-maire de Saint-Nolff, qui soutient la manifestation. Il annonce d’ores et déjà « la participation de José Bové. Nous avons aussi un accord de principe de Pascal Canfin, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement. »


Tarif unique à 22 €

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Samedi 29 juin, site du Kerboulard, à Saint-Nolff. Espace concerts ouvert à 15 h 30, animations avec les groupes « Répercussion » et « Sitala lilli’n’ba ». Début des concerts dès 18 h. Manu Chao entrera sur scène vers 21 h 30 - 22 h. Tarif unique : 22 €. Billetterie dans les points de vente habituels (Fnac, Ticketnet, Digitick, etc.) à partir du mardi 5 mars. Espace débats du festival : ouvert gratuitement dès 11 h (capacité d’accueil de 600 personnes).

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Exclusif.-Manu-Chao-en-concert-a-Saint-Nolff-samedi-29-juin_39382-2168613------56121-aud_actu.Htm

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:14

 

On n'est pas d'accord! Signé: Moscovici, Cahuzac and co

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 11:45

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Article L'expansion avec AFP :
http://bit.ly/12FINPn  
 
Le général Hollande va en Inde avec une bonne soixantaine de PDG, les plus pollueurs bien sûr : Dassault, Thales, Veolia, Lafarge, LVMH, Sanofi, EADS, et l'inévitable nucléaire avec Areva et le CEA. Le titre se veut clair : « Hollande en Inde pour finaliser d'importants contrats ». Mais, un peu plus bas, on lit : « il est assuré qu'aucun contrat ne sera signé pendant ce voyage ».

Donc, finalement, Hollande est aussi « efficace » qu'un vulgaire Sarkozy, le plus mauvais VRP du monde qui annonçait lors de chacun de ses déplacement des ventes... qui n'ont en réalité jamais eu lieu (cf par exemple ici http://huff.to/WYJRJ6 ou ici http://bit.ly/d0KWXN ). Et ce d'autant plus que la sacro-sainte croissance semble en forte baisse en Inde ( cf http://bit.ly/XePnbD ), réduisant les possibilités financières du gouvernement du triste sire Manmohan Singh (premier ministre indien qui a magouillé en 2008 avec Bush et Sarkozy pour pouvoir bafouer impunément les règles internationales de non-prolifération, cf http://bit.ly/TJ9hII ).

Hélas pour Areva, si les dirigeants indiens trouvent quand même des milliards pour acheter des « machins » à la France, il semble que ce soit pour des avions de guerre (cf http://bit.ly/V42NsT ) et non pour des réacteurs atomiques. Dans tous les cas, ce n'est pas demain la veille que les « élites » indiennes écouteront la population qui réclame la justice sociale et des énergies renouvelables.
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Source: Observatoire du Nucléaire
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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 12:39

Par Sophie Chapelle (18 février 2013)

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Huit militants écologistes risquent huit mois de prison pour une action non violente contre la CaixaBank, une des plus importantes banques espagnoles.

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En décembre 2011, ils ont déployé plusieurs banderoles sur la façade du siège de la société CaixaBank à Barcelone (voir les photos). « La Caixa dévaste la planète », « Justice sociale et environnementale » et « Libérez nous de la banque », pouvait-on lire. L’initiative était organisée par Ecologistas en Acción [1].


La société CaixaBank a porté plainte pour « effraction d’un l’établissement ouvert au public ». Le Procureur demande une condamnation à huit mois de prison pour chaque accusé et huit mois d’amende à dix euros par jour. Pour la défense, cette peine est « disproportionnée » alors que les militants ne sont à aucun moment entrés dans le bâtiment. Leur avocate insiste sur le fait qu’ils ont été identifiés sans opposer de résistance. « Dans leurs déclarations, les personnes accusées ont expliqué le but de l’action, à savoir l’objectif politique de rendre visible le rôle que cette société bancaire a eu dans la crise » rappelle le journal El Diario.


Les banques dans le collimateur des désobéissants


Plus de 200 organisations écologistes, syndicales et politiques ont signé une déclaration de soutien. Les signataires se joignent aux revendications qui ont motivé l’action, dénonçant « l’énorme accumulation du pouvoir politique et économique dans le secteur bancaire ». « Ce sont les banques, élément essentiel des marchés, qui dictent aujourd’hui la majeure partie des politiques publiques qu’exécutent les gouvernements », affirme le manifeste. « Pour cela, elles utilisent les chaînes de la dette publique, contractée en grande partie pour renflouer les banques ». Ecologistas en Acción dénonce également la participation financière de CaixaBank à des entreprises transnationales espagnoles qui mènent « des politiques environnementales et sociales très agressives ».


La Cour provinciale de Barcelone doit décider si elle classe, ou non, la plainte. L’avocate de la défense voit dans la réquisition du Procureur, la volonté de donner « un avertissement à ce groupe et à d’autres pour d’éventuelles actions futures ». Critiquer les banques est-il en passe de devenir un délit ?

Notes
 [1] Ecologistas en Acción est une confédération de plus de 300 groupes écologistes dans tout l’État espagnol.

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http://www.bastamag.net/article2943.html

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 12:58

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26 janvier 2013 

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En 2001, la ville de Porto Alegre, au Brésil, a accueilli le premier forum alternatif social mondial, né en réaction au forum économique de Davos, en Suisse.

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Sur ce modèle, des forums locaux se tiennent désormais chaque année, à travers le monde entier. Ce sont des moments de rencontres ouverts àtous, pour discuter des questions sociales qui agitent le monde. Ce week-end, 40associations proposeront, à Vannes, Auray et Séné, des conférences et débats sur les trois axes retenus pour 2013: droit du travail, de l'alimentation et des femmes.

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Programme complet et détaillé disponible sur le site: http://fsl56.org

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http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/auray-vannes-sene-forums-sociaux-un-autre-monde-est-possible-ce-week-end-26-01-2013-1983906.php

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:16
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POIRSON Juliette 9 mai 2012
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La commune de Falea, dans la région de Kayes au sud ouest du Mali est menacée par l’implantation d’une mine d’uranium et subit déjà les affres de la prospection.

 

L’association des ressortissants et amis de la commune de Falea (ARACF) s’est lancée en 2010 dans un combat acharné contre l’exploitation uranifère.

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Dans la commune de Falea qui regroupe 21 villages et ses 17 000 habitants, l’histoire de l’exploration du sous-sol ne date pas d’hier :

 

dans les années 1970, déjà, la Cogema et le Bureau de Recherche Géologique Minière en collaboration avec la société d’Etat malienne SONAREM avaient effectué travaux de prospection. L’exploitation n’avait pas semblé rentable à l’époque, notamment du fait de l’enclavement de la zone, des problèmes d’accès à l’eau et de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la mine.

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Depuis, le contexte mondial a changé et c’est désormais une véritable « colonisation minière » qui se joue à Falea en passe d’être dépecée : le permis d’exploration de la société canadienne Rockgate pour l’uranium, l’argent et le cuivre concerne plus du tiers de la superficie de la commune, auquel se rajoute celui de la sud-africaine Iamgold pour l’or sur la plus grande partie des deux tiers restant sans oublier celui de la bauxite. La surface préservée de toute exploration est réduite à peau de chagrin.

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La situation qui a cours à Falea est le parfait reflet de la politique nationale de « diversification de la production minière », justifiée par le ministère des Mines au nom de la lutte contre la pauvreté.

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Comment adhérer à ce discours quand les Maliens n’ont guère vu les retombées sociales et économiques positives qui auraient dû découler de la production d’or : le Mali est actuellement 3e producteur d’or en Afrique, avec 8 mines aurifères en exploitation, la dernière ayant ouvert en février 2012.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 14:03

Par Emmanuel Haddad (14 janvier 2013)

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Les Français s’éclairent et se chauffent grâce à leur travail :

 

ces centaines de mineurs nigériens qui ont passé 20 ou 30 années de leur vie à extraire de l’uranium pour Areva. De l’uranium qui, importé en France, alimente ensuite nos 58 réacteurs nucléaires. Souvent victimes des effets des radiations, ils souffrent et meurent aujourd’hui dans l’indifférence. Pas question de reconnaître leurs maladies professionnelles. Combien de temps le leader français du nucléaire continuera-t-il à les mépriser ? Reportage.

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L’extraction minière d’uranium au Niger serait-elle l’une des activité les plus sûres au monde ?

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Le leader français du nucléaire y exploite deux mines depuis le début des années 1970, et emploie aujourd’hui 2 600 personnes. Or, en un demi-siècle, seuls sept dossiers de maladies professionnelles d’employés travaillant dans les mines d’uranium d’Arlit et Akokan, dans le Nord-Niger [1], ont été validés par la sécurité sociale nigérienne. Et sur les sept travailleurs victimes de pathologies professionnelles, cinq sont des expatriés français, indique Ousmane Zakary, du Centre de sécurité sociale de Niamey. Seuls deux mineurs nigériens sont concernés, alors que le personnel nigérien constitue 98% des employés d’Areva sur place. Une performance sanitaire !

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