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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 10:35

 

Travail des enfants


Chocolat amer pour des dizaines de milliers d'enfants africains


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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 13:08
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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 10:44
Enregistré dans : bourgeoisie, crise economique, Misere — 7 août, 2010 @ 8:05

Jean Ziegler

Drame alimentaire, le prix de la crise capitaliste

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 09:36

Mondialisation

Par Maxime Combes (23 juin 2010)


Les « grands » de ce monde se réunissent à Toronto, au Canada pour un nouveau G20 dès le 26 juin. Vont-il enfin se décider à taxer la finance folle, à mettre en œuvre des mesures face à l’épuisement des ressources naturelles et au réchauffement climatique ? Rien n’est moins sûr au vu des positions ultra réactionnaires affichées par le pays hôte. En parallèle, les mouvements sociaux nord-américains tiennent un « Sommet des peuples » à Toronto puis se retrouvent pour un Forum social à Détroit.


© Basta !

 

 

Le Canada accueille le G8 [1] puis le G20 [2], ce qui est une première. Les dirigeants des huit nations les plus puissantes de la planète se retrouveront les 25 et 26 juin à Huntsville, petite ville au milieu des lacs et des forêts. Ils sont attendus le 26 en fin de soirée à Toronto pour entamer le sommet du G20.


Journalistes confinés et policiers par milliers


Pendant le G8, la grande majorité des journalistes restera confinée au centre de presse de Toronto, à 200 km d’Huntsville où résideront chefs d’État et ministres. Pour permettre aux envoyés spéciaux de faire comme s’ils y étaient et aux télés de retransmettre de belles images de la région des lacs, le gouvernement d’Ottawa a investi 1,8 million de dollars canadiens (1,5 million d’euros) dans la création d’un lac artificiel. Tout y est : quai, canoës décoratifs, bar, réplique de la Bourse de Toronto, et grand écran projetant les sauvages paysages de l’Ontario… Les 3.000 journalistes prévus sont supposés attendre les dépêches officielles cantonnés dans ce décor. Seule une poignée sera autorisée à se rendre à Huntsville pour filmer et photographier les officielles accolades. En pleine crise financière, dépenser 1,5 millions pour un lac qui durera 72h, et sera ensuite vidé et démonté, passe mal.

 

C’est sans compter le coût global de l’organisation des deux sommets : un milliard de dollars canadiens pour le « sécuriser ».

Des milliers de policiers et de militaires sont mobilisés pour l’occasion. Une immense zone rouge inaccessible paralysera le centre ville de Toronto. La gare centrale sera fermée pour l’occasion. Poubelles, boîtes aux lettres, abris bus ont été supprimés dans une immense zone à proximité de la zone rouge. De nombreux arbres en bordure des trottoirs ont même été déracinés de crainte que les branches puissent servir d’armes aux manifestants.

 

Aux habituels gaz lacrymogènes, gaz au poivre et canons à eau, il est prévu d’utiliser une nouvelle arme de maintien de l’ordre : le « Long range accoustic device » (LRAD), un canon à ultrasons expérimenté contre des manifestants lors du G20 de Pittsburgh en septembre 2009. Pourtant, jusqu’ici, ce ne sont que des militants, certes déterminés, mais pacifistes et créatifs qui affûtent leurs stratégies pour interpeller l’opinion publique mondiale. Une fois de plus, il semble que les droits démocratiques élémentaires ne sortiront pas grandis de la gestion ultra-sécuritaire déployée par le gouvernement canadien.


« plus à droite que Bush »


Car le Canada est dirigé par un gouvernement « plus à droite que Bush » préviennent les militants altermondialistes rencontrés. Le gouvernement du conservateur Stephen Harper est le pire cancre en matière de lutte contre le réchauffement climatique : il a rejeté tout engagement contraignant pour réduire ses émissions de gaz à effets de serre alors que celles-ci ont augmenté de près de 30 % depuis 1990. Le Premier ministre canadien combat également avec la plus grande fermeté toute proposition visant à réguler le système bancaire et financier. Ce G20 ne devrait donc pas entériner la moindre décision sur la question. Harper propose au contraire aux pays européens de prendre exemple sur le système bancaire canadien, épargné jusqu’ici, oubliant que celui-ci a été fortement soutenu par les pouvoir publics avant même que la crise des subprimes ne se déclenche. Il nie même la responsabilité des spéculateurs dans la crise qui se propage en Europe : « A la base, la crise ici ne trouve pas racine dans le secteur financier, mais plutôt dans les finances de certains gouvernements », explique-t-il.


Préférant en rester à un G8 « directoire de la planète » (sans intégrer les nouvelles puissances comme le Brésil, la Chine ou l’Inde), Harper souhaite que les pays du G20 aux forts déficits publics s’engagent sur des plans d’austérité budgétaire de 10 ans. Il préconise de reprendre dans la déclaration du G20 la nouvelle doctrine du FMI et ses nouveaux plans d’ajustement structurel déguisés : « Assainir les finances publiques d’une façon qui ne nuise pas à la croissance ». Par ailleurs, alors que le Canada est fortement concerné, le gouvernement d’Harper n’a toujours pas ratifié la déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones. A l’échelon fédéral, le gouvernement multiplie les « attaques contre les institutions démocratiques, les pratiques démocratiques et les droits et libertés » selon la coalition « Pas de démocratie sans voix ». Elle a été lancée le 14 juin par plus d’une centaine d’organisations alarmées « par la dangereuse détérioration des droits fondamentaux et de la démocratie au Canada ». Pour Michel Lambert, directeur de l’ONG québécoise Alternatives, le gouvernement veut normaliser la société civile pour qu’elle s’aligne sur les priorités gouvernementales ou qu’elle « disparaisse ».


Taxer la spéculation ? À l’Ouest, rien de nouveau


Au regard des velléités du pays hôte ou des bilans des engagements pris lors des G8 et G20 passés, les ONG et mouvements sociaux ne peuvent que s’inquiéter. Les pays riches sont capables de débloquer plusieurs milliers de milliards de dollars pour sauver les banques et le système financier. Mais ils n’ont toujours pas réussi à réunir les 18 milliards qu’ils manquent pour tenir leurs propres engagements pris lors du G8 de Gleneagles (Ecosse) en 2005 en matière d’aide au développement. Lors du G20 de Pittsburgh (septembre 2009), promesse avait été faite de mettre fin aux subventions dédiées à la production de combustibles fossiles. Au Canada, ces subventions s’élèvent à 2 milliards de dollars par an, notamment dans le cadre de l’extraction de pétrole des sables bitumineux.


Concrétiser ces engagements à Toronto aurait du sens. C’est peu probable alors qu’il n’est toujours pas certain que les défis climatiques et environnementaux soient à l’ordre du jour. Le G20 de Pittsburgh avait chargé le FMI d’établir des préconisations pour que le système bancaire et financier contribue au coûteux et considérable effort qui a permis de les sauver. Sous l’action d’Harper et de la faible détermination des puissants de ce monde, le début de consensus qui semblait se nouer sur une taxe bancaire, pourtant bien éloignée des préconisations du mouvement altermondialiste, s’est effondré.


Sommet des Peuples à Toronto et Forum social de Détroit


La déclaration finale des chefs d’état du G8 devrait se limiter à des considérations générales, le plus souvent contradictoires avec leurs politiques réelles. Harper veut ainsi faire du G8 un sommet de la « responsabilité » devant s’intéresser à la paix et la sécurité, mais également à la santé des femmes de la planète. En refusant par ailleurs de financer les programmes de soutien à l’accès à l’avortement des femmes dans les pays du Sud, le gouvernement canadien a déclenché de très nombreuses réactions et manifestations auxquelles les autres chefs d’État ne pourront rester indifférents. Pour Alexa Conradi, porte-parole de la Marche mondiale des femmes au Québec et présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), Harper « érode simultanément les droits des femmes dans les pays les plus pauvres et les droits des femmes ici même au Canada ».

 


 

Manifestation à Ottawa


Pendant que les employés de 32 grands hôtel de Toronto menacent d’entamer une grève pendant le G20 si leurs conditions de travail et rémunérations ne sont pas améliorées, un Sommet des peuples s’est tenu les 18, 19 et 20 juin à Toronto. Organisé par une coalition extrêmement large, allant des ONG environnementales et de développement aux groupes prônant les actions de désobéissance civile, en passant par les syndicats et les Églises, le Sommet des Peuples permet de rendre visible les exigences des mouvements sociaux. Parmi ces revendications, une taxe sur les transactions financières, l’annulation de la dette illégitime des pays pauvres, une gestion démocratique des ressources naturelles respectant les droits des peuples autochtones ou la remise en cause des politiques libre-échange (notamment face au nouvel accord UE-Canada actuellement en cours de négociation) figurent en bonne place. Lors de la séance d’ouverture, devant 500 personnes, Maud Barlow – auteur et militante canadienne, fondatrice du projet Planète bleue - rappelle combien les dirigeants du G20 servent les intérêts des classes qu’ils représentent et non ceux des population. Seule une mobilisation de masse, déterminée, peut, selon elle, inverser la donne. Rendez-vous est donc pris pour la manifestation du samedi 26 juin et de nombreuses actions de rue. De l’autre côté de la frontière, à Détroit, le 2ème Forum Social des Etats-Unis devrait confirmer le dynamisme de la société civile nord-américaine.


Maxime Combes

Dans le cadre du projet Écho des Alternatives.

Notes

[1] Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada, Etats-Unis, Japon et Russie.

[2] Le G20 comprend les pays du G8 plus l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique, la Turquie et l’Union européenne.

En savoir plus

Les mobilisations autour du G20 de Toronto

Le Sommet des peuples

Le Forum Social des Etats-Unis

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 11:08

 


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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 09:56

Mondialisation

Par Stéphane Fernandez (14 juin 2010)

Développer des programmes d’aides sociales, de lutte contre le chômage ou de formation des jeunes aux métiers du tourisme... Derrière cette louable apparence, un groupe d’Autrichiens s’accapare progressivement des terrains et construit des hôtels à Parajuru, petit village de pêcheurs du Nord-Est brésilien. « Une semaine à Parajuru », documentaire du réalisateur José Huerta, dresse le portrait de cette communauté en prise avec la mondialisation. Un film qui risque d’être censuré sous la pression des riches promoteurs.


© Aquilino Cesar


Un village tranquille de pêcheurs au bord de l’Atlantique au Nord-Est du Brésil. Une plage de sable fin. Une brise légère et permanente. Fortaleza, à un jet de pierre. Le cadre est idyllique. Trop même. Et c’est bien le drame de Parajuru, comme de tant d’autres villages de cette côte. Mondialisation et rêve de paysages de carte postale obligent, l’industrie du tourisme est toujours à la recherche de nouveaux paradis à vendre.


Parajuru s’est donc transformé en spot idéal pour le kite-surf, ce surf tiré par un immense cerf-volant sous la houlette d’une richissime autrichienne, Giselle Wisniewski, qui a racheté terres, maisons et hôtels sous couvert de programme social. C’est ce que montre le réalisateur José Huerta. Dans son film, « une semaine à Parajuru », il promène sa caméra de l’« hôtel-école » de Giselle aux barques de l’association de pêcheurs de Chico Mariano qui tente de défendre la plage et leurs ressources contre l’appétit des promoteurs autrichiens.


Car au-delà de l’impact du tourisme sur la communauté de pêcheur et sur le village lui-même, José Huerta essaye de démêler ce qu’une des “résistantes” au projet n’hésite pas à qualifier de « nouvelle forme de colonisation » : « Il y a 500 ans, les Portugais sont arrivés avec des colliers et des miroirs pour les échanger avec les Indiens. La colonisation a changé et les cadeaux d’autrefois se sont transformés en projets sociaux. Mais ce qu’il y a derrière, c’est la spéculation immobilière.  »


Film censuré


Il est en effet facile de proposer des cours d’anglais ou d’allemand, de cuisine et de tourisme en échange d’un travail dans l’hôtel-école. Et d’envoyer les meilleurs éléments pour un « stage » de trois mois en Autriche. Au final, les meilleurs sont recrutés dans la structure hôtelière de Giselle et payés au salaire minimum ! De quoi laisser amer un certains nombres d’entre eux qui ont pourtant cru au développement économique et aux promesses de bienfaits sociaux de ces « généreux amis autrichiens ».


Le documentaire, diffusé en 2009, vaut aujourd’hui à son réalisateur d’être poursuivi au Brésil par les promoteurs autrichiens. Huit procédures, dont une pour crime, ont été ouvertes contre José Huerta et des pressions ont été exercées sur les participants du film. Une campagne de soutien au film et à son réalisateur a été lancée. Diverses structures, dont l’association Autres Brésils, la Société civile des auteurs multimédia et Reporters sans frontières, se sont particulièrement engagées auprès de José Huerta qui attend le résultat de ces différents procès. Il risque au total plus de 60.000 euros d’amendes pour un film qui est loin d’être un brûlot et essaye de donner la parole à tous.


Stéphane Fernandez

En savoir plus

Pour soutenir José Huerta, vous pouvez acheter le DVD de son film ici.

Brésil en mouvements, films documentaires et débats sur les droits de l’homme et l’environnement, du 15 au 20 juin 2010 à Paris (20ème)

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 12:12

 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 12:56

Documentaire de Coline Serreau (1h53)
Coline Serreau ne se contente pas de dresser un énième constat de l'état déplorable de notre planète. Certes elle dénonce des politiques agraires aux conséquences néfastes, mais elle propose aussi quelques exemples de solutions sociales et humaines.

à CHATEAULIN - Cinéma AGORA

-Mercredi 12 Mai à 20h30
-Samedi 15 Mai à 17h00


Source : http://chaltauliberalisme.blogspot.com/

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 11:08

Dans le cadre d’un projet pilote, les habitants d’un village déshérité ont reçu chaque mois l’équivalent de 10 euros. Deux ans plus tard, le bilan est vraiment positif, se félicite Herbert Jauch, le responsable du programme.

29.04.2010 |  Tobias Schwab | Frankfurter Rundschau

Une photo tirée du rapport sur l'expérience menée en Namibie

Une photo tirée du rapport sur l'expérience menée en Namibie

Herbert Jauch

Herbert Jauch

 

Ce chercheur spécialiste des syndicats a dirigé jusqu’en janvier 2010 l’Institut namibien des ressources et de recherche sur le travail (LARRI). Il est membre de la Basic Income Grant Coalition (BIG) de Namibie. Cette alliance, qui regroupe Eglises, syndicats, associations de jeunes et de femmes, a lancé le revenu minimum garanti en 2008. Grâce àce projet financé par des dons, les 1 000 habitants d’Otjivero âgés de moins de 60 ans ont reçu 100 dollars namibiens (10 euros) par mois pendant deux ans.


On débat dans de nombreux pays de l’instauration d’un revenu minimum garanti (RMG) qui ne soit assorti d’aucune condition contraignante. Pourquoi la Namibie a-t-elle pris les devants avec ce projet pilote ?

 
HERBERT JAUCH
La Commission d’orientation nationale a, dès 2002, recommandé le versement d’un revenu minimum à tous les citoyens pour mieux s’attaquer aux inégalités sociales. La Namibie est, selon les Nations unies, le pays qui présente les plus grands écarts de revenus au monde. Comme le gouvernement n’a pu se décider à instaurer un RMG, les Eglises et les syndicats ont lancé un projet pilote.

Pourquoi avoir choisi le petit ­village d’Otjivero ?
 


Nous voulions un endroit dans lequel il ne se passerait rien pendant au moins deux ans : pas de programme de création d’emplois, pas de projet d’aide au développement, pas de rentrées financières. Il ne devait y avoir que le revenu minimum, soit 100 dollars namibiens (environ 10 euros) par personne et par mois. Otjivero avait l’air d’être dans une situation tellement désespérée que nous avons pensé au début que le RMG ne servirait pas à grand-chose, hormis une légère réduction de la pauvreté.

Recevoir de l’argent sans condition, sans travailler, est-ce que cela peut faire bouger les choses ?
 


Ce sont des préjugés auxquels nous nous heurtons en permanence. Si les gens d’Otjivero ne travaillent pas, ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux mais tout simplement parce qu’il n’y a pas de travail. Le fait est qu’ils n’ont pas dépensé cet argent pour s’acheter de l’alcool et qu’ils ne l’ont pas dilapidé pour rien.

Qu’en ont-ils fait ?
 


Nous avons pu observer une chose surprenante. Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup toute une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives.

Vous auriez pu parvenir au même résultat avec des microcrédits ciblés.


Contrairement aux microcrédits et à beaucoup de programmes d’aide au développement classiques, le revenu minimum a un impact non seulement sur la production, mais aussi sur la demande. En Afrique, le pouvoir d’achat se concentre en général dans quelques centres, ce qui force les gens à quitter les campagnes pour les villes, où les bidonvilles finissent par s’étendre. Le RMG permet à des régions rurales de se développer, il crée des marchés locaux et permet aux gens d’être autosuffisants.

Quels effets avez-vous pu constater à Otjivero ?


Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé.

Pourquoi demandez-vous la création d’un RMG pour tous les Namibiens et pas seulement pour les pauvres ?


Cela demanderait beaucoup trop de travail et coûterait beaucoup trop cher de vérifier les besoins de chacun. De plus, il ne faut pas pénaliser les gens qui ont trouvé un travail ou qui se sont construit une existence. Celui qui gagne bien sa vie et qui est riche reverse le RMG à l’Etat par ses impôts.

La Namibie pourrait-elle se permettre de verser un revenu minimum à tous ses habitants ?


La Commission d’orientation l’a calculé depuis longtemps. Le RMG coûterait 5 à 6 % du budget national. Pour le financer, il faudrait relever légèrement le taux maximum d’imposition, qui est de 34 % actuellement, et la taxe sur le chiffre d’affaires. Le gouvernement pourrait également introduire des prélèvements sur les exportations de matières premières et lutter contre l’évasion fiscale.

Mais le versement du RMG serait très lourd à gérer.


Bien au contraire ! Les coûts de gestion représentent environ 10 %. A Otjivero, nous avons utilisé des cartes à puce personnelles pour l’identification des intéressés et ça s’est très bien passé. Et la poste namibienne affirme qu’il serait rentable pour elle d’ouvrir un bureau dans chaque ville en cas d’instauration du RMG. Même avec deux retraits d’argent sans frais par mois, ça vaudrait encore le coup.

Qu’est-ce qui empêche la Namibie d’introduire le RMG ?


Le gouvernement n’est pas encore tout à fait convaincu. Notre ministre de l’Economie a compris que le revenu minimum constituait un instrument simple et bon marché pour changer les choses. Il y a cependant des résistances du côté du ministère des Finances et de notre Premier ministre, qui émet encore des réserves.

L’expérience menée à Otjivero n’a-t-elle donc pas convaincu ?


La pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas sans effet en Namibie. Le FMI a présenté des chiffres erronés sur le coût du RMG. Il prend par exemple en compte les plus de 60 ans, alors qu’ils ne sont pas concernés par le RMG. Il craint que la Namibie démontre que le RMG fonctionne. Ce système deviendrait alors très intéressant pour des pays comme le Brésil et l’Inde.

Comment réagissez-vous à cela ?


Nous faisons le tour du pays avec des gens d’Otjivero pour qu’ils racontent leur histoire. Et nous sommes soutenus partout ! Nous espérons pouvoir arriver à nos fins dans le courant de l’année prochaine. L’important, c’est que la pression de la base soit forte. Quand les électeurs l’exigeront, la SWAPO, le parti au pouvoir, ne pourra plus dire que ça ne l’intéresse pas.

 

Note:

 

Il est très intéressant de noter, que comme pour la Grèce, c'est le futur (?) président de la république qui applique des politiques ultra libérales s'opposant aux peuples. Et en s'appuyant sur un dogme religieux, issu du protestantisme des USA: il ne faut pas aider les pauvres, s'ils sont dans cet état, c'est que dieu l'a voulu. Aider les pauvres, c'est s'opposer à dieu, point barre! Et les même qui nous parlent de laïcité !

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 13:08
Enregistré dans : crise economique, anti capitalisme — 25 avril, 2010 @ 2:49

Eric Toussaint

40 000 milliards de dollars !

La crise financière de 1929

le lait était jeté dans les rivières

 

 

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