Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 11:24

9 février 2012 à 11h13 - 

 

«Nukleel Er Maez»? «Dehors le nucléaire» en breton. C'est derrière ce leitmotiv qu'un collectif de citoyens et d'associations se prépare, le 11mars, au Faou, à commémorer le premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

«À Hiroshima, des enfants continuent de naître avec des malformations. À Tchernobyl et Fukushima, il en est de même», constate Hervé Cadiou, de l'Université européenne de la paix. Pour dire non au nucléaire civil et militaire, «qui, tous deux génèrent des déchets que nous léguons aux générations futures», il appelle à se rassembler le 11mars prochain, au Faou. Le lieu est symbolique, peu ou prou à équidistance de Brennilis et de l'Ile Longue. «N'attendons pas une nouvelle catastrophe pour agir», proclame le collectif qui espère qu'il ne faudra pas un autre Fukushima «pour ouvrir les yeux. Quand de telles catastrophes ont lieu, elles ont un caractère non-maîtrisable».

Une chaîne humaine envisagée

Alors que le gouvernement japonais estime qu'il faudra 40 ans pour démanteler la centrale, le collectif note toutefois que le pays du Soleil levant entame parallèlement sa sortie du nucléaire et rappelle que l'autorité de sûreté nucléaire dénombre une centaine d'anomalies dans les centrales françaises. «On ne devrait pas s'obstiner à faire oublier la catastrophe de Fukushima et à faire croire que ça ne peut pas avoir lieu», fustige Roger Abiven, de l'association AE2D. Le programme de la journée du 11mars est en cours de construction, mais une chaîne humaine est déjà envisagée, ainsi que des tables rondes, des débats, des animations musicales. Le collectif réfléchit à la façon d'interpeller les collectivités territoriales.

 

http://quimper.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/dehors-le-nucleaire-rassemblement-festif-le-11-mars-au-faou-09-02-2012-1595630.php

 


Partager cet article
Repost0
8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:49

7 février 2012 à 20h51 

 

Un groupe de parents d'élèves de l'école Jacquard, à Brest, ont bloqué pendant deux heures en fin d'après-midi, une inspectrice de l’Éducation nationale venue inspecter un enseignant de l'établissement. L'inspectrice a été enfermée vers 16 h 45 dans le bureau de la directrice de l'école, en compagnie de cette dernière.

 

Les parents d'élèves concernés ont mené cette action pour protester contre la suppression de deux classes dans le projet de carte scolaire 2012, présenté dernièrement par le rectorat.

 

L'inspectrice n'a été "libérée" que vers 19 h 30, quand  les parents d’élèves ont obtenu un rendez-vous pour mardi prochain à Quimper avec l'inspectrice d’académie.

  • La rédaction de Brest

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-ecole-jacquard-une-inspectrice-retenue-par-des-parents-07-02-2012-1593588.php

Partager cet article
Repost0
7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 12:18

12

Économie lundi 06 février 2012

En redressement depuis début décembre, Sobrena emploie 220 salariés

Gibdock, Eiffage et Damen sont les trois candidats à la reprise du chantier Sobrena à Brest. Ce chantier du groupe Meunier emploie 220 salariés.


C’est le plus grand chantier de réparation navale en France. Souffrant d’une forte baisse de commandes, il est en redressement judiciaire depuis début décembre. Les industriels avaient jusqu’à aujourd’hui pour déposer un dossier de reprise.


Décision demain mardi


L’Américain Gibdock emploie 200 salariés à Gibraltar. Le Hollandais Damen (6 000 salariés dans le monde) est spécialiste de la construction navale (dont une partie militaire).

Le groupe de travaux publics français Eiffage (70 000 salariés) est, via sa branche métal Eiffage construction métallique, sur les rangs des futurs parcs éoliens offshore, associé au grand spécialiste hollandais Smulders. Il cherche deux ports d’implantation.


L’Italien Palumbo (trois chantiers de construction et réparation en Italie) s’était manifesté mais n’a finalement pas déposé de candidature.

Demain mardi, le tribunal de commerce devrait annoncer à quelle date le repreneur sera choisi. Sans doute d’ici la fin du mois de février.

 

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Trois-repreneurs-pour-le-chantier-naval-Sobrena-a-Brest_39382-2041375------29019-aud_actu.Htm


Partager cet article
Repost0
6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 09:10

6 février 2012 à 08h05 

 

Aujourd'hui coïncide avec la date limite de dépôt des candidats à la reprise de la Sobrena. Samedi, 800 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest pour manifester leur soutien aux salariés de la Sobrena, en redressement judiciaire, avant de partir en cortège, aucentre-ville.


1.500 personnes, selon la CGT, syndicat majoritaire de la société de réparation navale. 680 selon la police. «Nous étions un peu moins nombreux qu'au mois denovembre, a convenu Olivier Le Pichon, secrétaire de l'Union locale CGT. Mais nous avions besoin de manifester notre position clairement». Depuis le mois de janvier, des industriels se sont manifestés auprès de l'entreprise.

Des efforts demandés à la Chambre de commerce

«À ce jour, aucune offre n'a été déposée», a rappelé Thierry Beuzet, délégué CGT. Quatre repreneurs potentiels ont marqué leur intérêt pour l'entreprise de réparation navale. Eiffage et Gibdok (Gibraltar); l'Italien Palumbo etleHollandais Damen. «A priori, ils sont quatre, a confirmé Thierry Beuzet. Mais est-ce que les quatre déposeront une offre? On ne sait pas. Lundi (date limite de dépôt, NDLR), on saura. On entrera dans le vif du sujet. Avant, nous voulons faire passer un message. Dans la plupart des discussions que nous avons pu avoir avec ces possibles repreneurs, il a été question de la remise en cause des acquis sociaux.

 

Nous espérons en garder le maximum. Nous voulons que la chambre de commerce fasse des efforts sur les tarifs des cales, des grues, de l'énergie... Car ça pèse quand même un sacré poids sur le tarif horaire. Ilne peut pas être supporté que par les salariés. Si le repreneur est sérieux et qu'il nous convient, nous espérons qu'il ne sera pas arrêté par les tarifs de la Chambre de commerce. Autrement, nous le ferons comprendre dans nos actions futures. À chaque fois qu'un repreneur possible a eu une discussion avec nous, ilest ensuite allé discuter avec la CCI», a appuyé Thieery Beuzet.

Besoin que l'État s'engage

La CGT, à laquelle s'est jointe la CFE-CGC, veut des réponses auxquestions suivantes: Est-ce que les offres qui seront faites répondent bien à l'enjeu de la réparation navale à Brest? Est-ce qu'elles correspondent auniveau attendu? Quelles sont les conditions sociales réelles d'une éventuelle reprise? «Nous avons besoin de prendre des assurances quant au repreneur pour ne pas tomber sur un margoulin comme Mercatech, chez Jabil. Tout ça demande un temps d'examen et de réflexion. Il nous faut aussi un engagement de l'État qui garantisse le projet.

 

Là-dessus, nous sommes très clairs». Dans les rangs des manifestants, où se trouvaient plusieurs figures politiques locales, Louis Aminot, ancien adjoint au maire, était venu pour soutenir l'industrialisation de Brest. «Elle est en grand danger. On touche du doigt les conséquences des lois de restructuration militaire. Brest ne peut pas se limiter à une fonction de garage atomique de quatre sous-marins. Il faut de la réparation navale». Des personnels de l'Éducation nationale étaient également présents, place de la Liberté. La carte scolaire est tombée vendredi. «En Finistère, quelques établissements qui se sont battus ont réussi à sauver les postes menacés, notent Frédéric Pogent et Olivier Cuzon, enseignants. Mais sur la question des Rased, rien n'a changé. Ils auront été la variable d'ajustement qui a permis d'éviter la fermeture de 18 classes etd'éviter la fronde des parents d'élèves, que cela aurait suscité».

  • Karine Joncqueur

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-une-manif-samedi-pour-sobrena-avant-la-journee-d-aujourd-hui-decisive-06-02-2012-1590746.php

Partager cet article
Repost0
5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 11:11

12

 

5 février 2012 -

 

800 personnes se sont rassemblées, hier, place de la Liberté, manifestant leur soutien aux salariés de la Sobrena, en redressement judiciaire, avant de partir en cortège, au centre-ville. La date butoir de dépôts des offres de reprise est fixée à lundi.


1.500 personnes, selon la CGT, syndicat majoritaire de la société de réparation navale. 680 selon la police. «Nous étions un peu moins nombreux qu'au mois denovembre, a convenu Olivier Le Pichon, secrétaire de l'Union locale CGT. Mais nous avions besoin de manifester notre position clairement». Depuis le mois de janvier, des industriels se sont manifestés auprès de l'entreprise.

Des efforts demandés à la Chambre de commerce

«À ce jour, aucune offre n'a été déposée», a rappelé Thierry Beuzet, délégué CGT. Quatre repreneurs potentiels ont marqué leur intérêt pour l'entreprise de réparation navale (notre édition du 31janvier). Eiffage et Gibdok (Gibraltar); l'Italien Palumbo etleHollandais Damen. «A priori, ils sont quatre, aconfirmé Thierry Beuzet. Mais est-ce que les quatre déposeront une offre? On ne sait pas. Lundi (date limite de dépôt, NDLR), on saura. On entrera dans le vif du sujet. Avant, nous voulons faire passer un message.

 

Dans la plupart des discussions que nous avons pu avoir avec ces possibles repreneurs, il a été question de la remise en cause des acquis sociaux. Nous espérons en garder le maximum. Nous voulons que la chambre de commerce fasse des efforts sur les tarifs des cales, des grues, de l'énergie... Car ça pèse quand même un sacré poids sur le tarif horaire. Ilne peut pas être supporté que par les salariés. Si le repreneur est sérieux et qu'il nous convient, nous espérons qu'il ne sera pas arrêté par les tarifs de la Chambre de commerce. Autrement, nous le ferons comprendre dans nos actions futures. À chaque fois qu'un repreneur possible a eu une discussion avec nous, ilest ensuite allé discuter avec la CCI», a appuyé Thieery Beuzet.

Besoin que l'État s'engage

La CGT, à laquelle s'est jointe la CFE-CGC, veut des réponses auxquestions suivantes: Est-ce que les offres qui seront faites répondent bien à l'enjeu de la réparation navale à Brest? Est-ce qu'elles correspondent auniveau attendu? Quelles sont les conditions sociales réelles d'une éventuelle reprise? «Nous avons besoin de prendre des assurances quant au repreneur pour ne pas tomber sur un margoulin comme Mercatech, chez Jabil. Tout ça demande un temps d'examen et de réflexion. Il nous faut aussi un engagement de l'État qui garantisse le projet. Là-dessus, nous sommes très clairs». Dans les rangs des manifestants, où se trouvaient plusieurs figures politiques locales, Louis Aminot, ancien adjoint au maire, était venu pour soutenir l'industrialisation de Brest.

 

«Elle est en grand danger. On touche du doigt les conséquences des lois de restructuration militaire. Brest ne peut pas se limiter à une fonction de garage atomique de quatre sous-marins. Il faut de la réparation navale».

 

Des personnels de l'Éducation nationale étaient également présents, place de la Liberté.

 

La carte scolaire est tombée vendredi. «En Finistère, quelques établissements qui se sont battus ont réussi à sauver les postes menacés, notent Frédéric Pogent et Olivier Cuzon, enseignants. Mais sur la question des Rased, rien n'a changé. Ils auront été la variable d'ajustement qui a permis d'éviter la fermeture de 18 classes etd'éviter la fronde des parents d'élèves, que cela aurait suscité».

  • Karine Joncqueur

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/sobrena-lundi-on-saura-05-02-2012-1590746.php

 

et Ouest France

 

http://www.ouest-france.fr/region/bretagne_detail_-Brest-800-personnes-mobilisees-pour-la-reparation-navale_40779-2040598_actu.Htm

Partager cet article
Repost0
5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 11:09

4 février 2012 

 

Plusieurs centaines de personnes - plus d'un millier selon les organisateurs, 700 selon la police - ont manifesté ce samedi à Brest pour "défendre l'industrie de la réparation navale et l'emploi".


Les manifestants avaient répondu à l'appel des syndicats (CGT, CGC) de la Sobrena, le chantier de réparation navale de Brest en redressement judiciaire depuis le 13 décembre. Avant de défiler, ils se sont rassemblés devant la mairie autour de l'Espoir 2, une étrave de navire fabriquée par les salariés du chantier.

 

"La disparition du chantier de Brest signifierait la fin de la réparation navale civile en France", a indiqué lors d'une prise de parole Olivier le Pichon, secrétaire de l'union locale CGT. "Nous avons interpellé l'Etat et sa responsabilité est pleinement engagée", a-t-il ajouté. La date limite de dépôt des offres de reprise a été fixée à lundi. Selon les syndicats, quatre industriels français et européens ont manifesté leur intérêt pour ce dossier.
 
Le chantier de la Sobrena emploie environ 200 salariés mais la réparation navale concerne environ un millier d'emplois à Brest, premier port français de la spécialité. En novembre, le PDG du groupe, François Meunier, avait envisagé un dépôt de bilan en raison d'un carnet de commandes vide. Lors d'une table ronde organisée avec les acteurs économiques et les élus, l'Etat s'était engagé à trouver une solution pérenne au maintien de la réparation navale à Brest.

 

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-plusieurs-centaines-de-manifestants-pour-la-reparation-navale-04-02-2012-1590452.php

Partager cet article
Repost0
5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 11:00

 

sob 8

 

sob-1.jpg

 

sob-2.jpg

 

sob-3.jpg

 

sob-5.jpg

 

sob-6.jpg

 

sob7

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 12:02

mercredi 25 janvier 2012, par Frédéric Dayan


Après le 19 novembre à Brest où des milliers de Brestoises et Brestois ont manifesté avec un grand nombre d’organisations syndicales, d’associations et de partis politiques ; après le succès de la pétition pour la réparation navale civile qui a recueilli plus de 21.000 signatures,

 

la CGT de Brest appelle à une manifestation pour l’emploi

 

le samedi 4 février 2012 à Brest.

 

PDF - 639.6 ko
Voir le tract de la manif du 4 février 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis des mois de nombreuses entreprises sont en lutte. Dans le Finistère, les salariés de la Sobrena avec leurs organisations syndicales sont mobilisés pour la réparation navale civile et contre les licenciements. C’est un enjeu national de politique industrielle.


C’est un enjeu vital pour l’emploi des salariés de la Sobrena mais aussi pour des centaines d’emplois qui y sont liés. Dans le département, la situation est de même nature dans bien d’autres secteurs dont l’électronique et aussi dans le secteur public.

 

http://www.cgt.fr/Manif-le-4-fevrier-pour-l-emploi.html

Partager cet article
Repost0
4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 11:57

3 février 2012 

 

L'union locale CGT appelle à une large mobilisation autour d'une manifestation pour l'emploi, demain, à 14h30, place de la Liberté.


La CGT cite la réparation navale civile, en disant que les salariés de la Sobrena «ont réussi à faire comprendre que cette réparation était une nécessité et un enjeu national de politique industrielle». Le syndicat évoque l'emploi des salariés de l'entreprise, le sort des familles «mais aussi les centaines d'emplois qui y sont liés». Il rappelle qu'une pétition a recueilli plus de 21.000 signatures, situe cette nouvelle manifestation dans le prolongement de celle du 19 novembre et indique que «d'ores et déjà, des organisations syndicales ont fait connaître leur participation à celle de samedi».

 

La CGT estime que «le consensus autour de la réparation navale civile doit se manifester publiquement», tout en élargissant le rassemblement à l'emploi en général. Le syndicat dénonce au passage «les faux débats autour du label "made in France", du prétendu coût du travail trop élevé, des salariés qui ne travaillent pas assez en comparaison de leurs homologues européens et allemands, d'un code du travail trop rigide (...)».

«Avenir de nos territoires»

La CGT conclut: «Un emploi industriel génère quatre emplois. Des milliers d'emplois sont donc concernés par l'activité industrielle, il s'agit bien des perspectives d'avenir de nos territoires qui sont en jeu». Des animations par les salariés de la Sobrena sont prévues.

 

http://www.letelegramme.com/fil_region/fil_bretagne/brest-manifestation-pour-l-emploi-ce-samedi-place-de-la-liberte-03-02-2012-1588594.php?xtmc=sobrema&xtcr=3

Partager cet article
Repost0
1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 11:36

787-ecole-en-danger,bWF4LTQyMHgw

1 février 2012 -

 

Une quarantaine d'enseignants du lycée polyvalent Dupuy-de-Lôme étaient en grève hier. Ils dénoncent la suppression annoncéede 13 postesà la rentrée 2012. Ils ont rejoint la place de la Liberté où s'est tenueune manifestation de l'Éducation nationale, peu suivie.


Lire aussi :
> Ecole Jacquard. Un goûter très revendicatif

 

À 9h, hier, aux grilles du lycée Dupuy-de-Lôme, sur la rive droite, une quarantaine d'enseignants «en colère» étaient en grève. Banderole à la main, ils ont dénoncé la suppression de 13 des 130 postes de l'établissement, à la rentrée prochaine. «Cette action est, au départ, celle de l'ensemble des professeurs.

 

Elle est aussi soutenue par tous les syndicats représentés au lycée. La FSU, la CGT, la CFDT et Sud, informe Youn Le Roy. La rentrée 2012 se présente très mal. Elle nous paraît impossible à mettre en oeuvre avec les moyens alloués. Le rectorat a décidé la suppression de 14.000 postes en France, dont 150 dans l'académie de Rennes, 17 en Finistère dans le second degré, et 13, donc, à Dupuy-de-Lôme, qui accueille un millier d'élèves. «Historiquement, c'est le plus gros lycée professionnel du bâtiment de Brest et, depuis six ou sept ans, il accueille un pôle santé-social».

«Le rectorat joue sur les seuils»

Pourquoi cette décision? «Nous n'avons pas toutes les explications, estime Youn LeRoy.Nous perdons une formation de couvreur. C'est cinq élèves. Et on perd une classe en génie civil, conséquence de la liquidation de la filière SCI. Mais ça n'explique pas tout. Derrière, "ils" jouent sur les seuils. Cette année, il y avait 26 élèves dans une classe. L'an prochain, ils seront 24 et le rectorat nous dit : "On ne dédouble pas". Quitte àremettre derrière des moyens, avec des contractuels qui resteront deux mois et partiront. En CAP finition, les élèves en sont àleur quatrième prof d'atelier en peinture».

 

Les enseignants de Dupuy-de-Lôme ont fait le calcul: «Ce sont 230heures globales qui sautent. C'est en moyenne trois heures et demie par classe. Alors, qu'est-ce qu'on fait: on dit aux élèves de rester chez eux ou on les entasse ? Ce n'est pas acceptable. Les élèves ont droit à des heures réglementaires et à des conditions d'enseignement acceptables. À Dupuy-de-Lôme, nous avons un public attachant. Plus les élèves sont fragiles et plus les élèves sont attachants. Là, on va les sacrifier».

«Les dédoublements remis en cause»

Des arguments que reprend Olivier Cuzon (Sud-Éducation 29), enseignant dans l'établissement. «C'est un lycée particulièrement frappé. C'est un sacrifice politique que de frapper ainsi un lycée aux élèves fragilisés. Ici, ce sont les dédoublements qui sont remis en cause. On fabrique de l'échec scolaire. Et les échecs scolaires d'aujourd'hui sont les inégalités sociales de demain».

 

La délégation des enseignants grévistes de Dupuy-de-Lôme a, ensuite, gagné à pied la place de la Liberté, lieu de rassemblement désigné dans le cadre de l'appel à la grève lancé par les syndicats pour protester contre la carte scolaire récemment affichée. Quelque 80 manifestants, tout au plus, s'y tenaient. Une faible mobilisation, paradoxale au regard des écoles fermées ?Kérargaouyat, Les Hauts-de-Penfeld? ou largement perturbées par les absences des enseignants (Éluard, Guérin, Kerhoas, La Fontaine, Quatre-Moulins, Quizac, Sanquer).

Cet après-midi, Jean-Yves Le Drian et les élus de la Région iront à la rencontre des chefs d'établissements bretons, à Dupuy-de-Lôme, précisément.

  • Karine Joncqueur

http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/dupuy-de-lome-le-lycee-en-colere-01-02-2012-1586006.php

 

Partager cet article
Repost0

Contactez le NPA du Finistère

 

faou

 

UNE-190.JPG

 

cgt-gg.jpg

 

affiche_Peillon_Fioraso_BAT_0_0.preview.jpg

 

encart npa taille normale

 

 

nukleel-nam-bo-ket.jpg

accueil
*

Brest

06 42 22 96 37

brest.npa@gmail.com

 

Quimper

06 59 71 42 21

quimper.npa@gmail.com
 

Le blog sur les

questions maritimes

L'autre grenelle de la mer

 

Le blog de solidarité avec

les camarades arabes

Revolution arabe 

 

fermoez-fesse.jpg

Recherche

Actions !

Pour plus de détails voir les liens: 

 

diapo prisonnier palestine

Soirée prisonniers palestiniens

AFPS Brest

mardi 16 avril

20H30

Maison des syndicats

 

sortir-copie-1.jpg


manifestants-hopital-SUD-copie-1


Quimper Gourmelen

Rassemblement

vendredi 19 avril

8 h 45


foto2-205-ebf3f

 

Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

laniion.jpg

  Concert à Lannion

 

no nuk

 

Dimanche 28 avril

Brennilis

anti-r-1-r-copie-1.jpg

 


robertbelle5mai13DZ

 

 

Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

nddk.jpg

 

yy.jpg

 

st nnonon

 

grece.jpg