Que faire pour ces 16 personnes ?
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http://www.galeresdebrest.fr/2013/01/25/brest-migrants-quizac-cest-fini/
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Commentaire:
Quizac est un quartier avec une grande église désaffectée, où les migrants occupaient des locaux de l'évêché.
Que faire pour ces 16 personnes ?
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http://www.galeresdebrest.fr/2013/01/25/brest-migrants-quizac-cest-fini/
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Commentaire:
Quizac est un quartier avec une grande église désaffectée, où les migrants occupaient des locaux de l'évêché.
Rassemblement en bas des escaliers Napoléon
(près de la Carène sur le port)
samedi 19 janvier
11 heures
Leur logement social-iste
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Au 7 rue porstrein lapierre, sur les falaises de Poullic Al Lor, est en chantier.
Quatre personnes ont été mises à la rue pour faire place à un projet absurdement spéculatif d'immeubles grand luxe sur une zone humide, plus de 4101 personnes ont
pourtant réclamé, jusqu'en novembre 2011, l'abandon des permis de démolir et construire.
7000m² de nature protégée, en terrasses ancestrales, des monuments historiques camouflés et volontairement tus afin de faire place nette - environ 8 ans de squat
continu, l'atelier de création artistique enregistré à cette adresse depuis 2009; visiblement les pouvoirs publics informés de nos actions font la sourde oreille, le promoteur n'a pas même l'air
au courant alors que les actions du collectif ont été reportées au dossier d'appel devant le TA de Nantes!
Le matin du 16 janvier 2013, la maison la plus récemment construite (probablement la seule érigée au XXème siècle) - 8 autres bâtisses, comprenant les traces d'une
activité proto-industrielle avec ses fours à chaux/métaux/pain/chauffage sont aussi sur le site - est détruite.
Nous réclamons la venue de l'archéologie préventive, nous envisageons de nous battre pour protéger la végétation: sans elle, gros risque naturel d'effondrement de la
falaise - ne parlons pas des machines et vibrations risquant la destruction du patrimoine historique. Nous devons être présents afin d'informer, de mobiliser, constater les dégâts, éviter PLUS de
dégâts...
Souhaitant pouvoir compter sur une réflexion commune, Appel à rassemblement en bas des escaliers Napoléon (près de la Carenne sur le port), samedi 19 à partir de 11
heures.
Selon qui et combien nous sommes samedi, organisons un rassemblement plus important dans le courant de la semaine prochaine (et d'ici là: campagne d'affiches,
tractage... un tract reprenant les infos de ce courriel sera prêt demain).
Une épineuse, pour le collectif
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L'article suivant est du quotidien Ouest France:
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« C'est plein de souvenirs qui partent par la fenêtre pour aller dans la benne »,
soupire Greg. Il se tient devant le n° 7 de la rue de Porstrein-Lapierre. Comme lui, trois autres squatters se sont fait expulser hier mercredi, à 9 h, de cet immeuble à deux pas du port de commerce. Certains étaient là depuis plus d'un an.
Pas surpris par l'arrivée de la police et des démolisseurs, les anciens occupants ont regroupé leurs effets sur le trottoir. « On a pu récupérer le minimum vital, mais c'est difficile de faire le tri d'une année en une demi-heure », poursuit Greg, 41 ans, dont quinze passés dans des squats.
Malgré la pluie, ils restent là. Plusieurs dizaines de mètres cubes sont jetées du premier étage. Une pelleteuse arrache les arbres dans le jardin. « C'était un endroit magique, la faune est exceptionnelle. Ils vont tout détruire », lance Tangi, 35 ans, en allusion au projet immobilier baptisé « Jardins de la falaise » qui devrait bientôt voir le jour.
« Les vestiges seront préservés »
Les délogés ont reçu le soutien de certains riverains. Regroupés en collectif, ils ont d'ailleurs attaqué en 2007 le permis de construire accordé par Brest métropole océane (BMO). Bien que déboutée par la cour administrative d'appel de Nantes, Monique, une voisine, prend des photos et s'indigne : « Que vont devenir les vestiges présents sur le
site ? Il y a un grand four à pain, un ancien four à chaux, une fontaine appelée Fontaine aux lépreux... » Autant d'arguments qui, selon elle, auraient dû empêcher la construction de l'ensemble, situé à quelques mètres de sa maison.
Mais pour Jacques Colin, gérant de la société Iroise Promotion, propriétaire de la parcelle de 6 300 m², ce projet va au contraire « mettre en valeur les vestiges » qui, selon lui, seront conservés : « Les logements vont être construits sur les hauteurs et les ruines se trouvent en bas du terrain. » Jacques Colin espère voir les dix immeubles de deux à trois étages sortir de terre au cours du printemps prochain. Sur les hauteurs du port de commerce, les « Jardins de la falaise » remplaceront donc le squat de Poullic-al-Lor, ouvert depuis six ans.
Retour à la rue
Au total, une centaine de personnes y sont passées. Sac sur le dos, les quatre personnes expulsées sont maintenant en quête d'un nouveau lieu de vie à Brest. « On n'a eu aucune proposition de relogement », s'indigne Ulrick, 30 ans.
« On va trouver autre chose, se rassure Greg, et on continuera comme ça, jusqu'à ce que les gens comprennent qu'on a juste besoin d'un toit. De toute façon, on finit toujours par retomber sur nos pattes. »
Eléa FRANÇOIS. Ouest-France
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Tout d'abord, pouvez-vous nous faire un petit historique de votre entreprise?
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Le CIF a 104 ans. Au début il avait pour but, « d'aider les classes laborieuses méritantes à accéder à la propriété ». Jusqu'en 1975, avec le Crédit Foncier, il distribuait les Prêt PAP d'accession à la propriété, aidés par l'état. Puis en 1995, les prêts à taux 0. Il a progressivement perdu son monopole au profit des banques «normales» qui lui grignotent ses parts de marché.
Quelle est sa clientèle?
D'une part, des personnes qui ont des difficultés à se financer ailleurs: on ne leur demande pas d'apport personnel et nous prêtons sur des durées plus longues que les banques traditionnelles. La famille type, ce sont deux SMIC environ. D'autre part des clients institutionnels: collectivités locales, organismes HLM etc...
Le CIF distribue les prêts, et son actionnaire principal SACICAP, qui reçoit les dividendes, les réinvestit dans du financement « très social »: amélioration de l'habitat indigne, logement pour handicapés, réhabilitation de copropriétés dégradées. Nous avons une mission sociale et l'intégralité les dividendes sont redistribués pour des missions "très sociales.
Cela concerne combien de gens?
Ici dans le Finistère, pour la branche sociale, une centaine de familles par an. Ce sont des gens très modestes, mais qui paient rubis sur l'ongle.
C'est une boîte saine?
Oui, on est fortement capitalisés, les ratios de solvabilité sont supérieurs à ceux demandés par Bâle III, la future réglementation européenne des banques et organismes de crédit. Le CIF ne coûte rien à personne et rapporte même de l'argent à la collectivité en faisant à sa place ses missions sociales.
Que s'est-il passé?
On a été « dégradés » par l'agence Moody's qui n'apprécie pas du tout notre financiation de clients atypiques.
Peut-on dire que çà les gêne de faire échapper des emprunts au système privatisé?
Oui, mais ce sont des sommes si dérisoires! On n'est tout petits par rapport aux autres banques de la place mais on dérange car on prend ce créneau !
Qu'a fait Bercy, puisque çà a l'air d'être le centre de l'offensive?
L'état a aussitôt répliqué « pour rassurer les marchés » en ne nous mettant tout de suite en liquidation. La presse a titré: « L'état sauve le CIF»! En fait il donnait sa garantie au delà du 31 août en contrepartie de l'extinction "run off" et depuis on ne prend plus de prêts. Nous avons fait 2 manifs à Paris, 2500 emplois sont en jeu, mais c'est le black out total dans les médias, de gauche comme de droite. Et depuis on est payé à ne rien faire, les commerciaux ne peuvent plus faire les dossiers comme avant (apport personnel, durée). Il est bien précisé que nous avons la garantie de l'état pour nos prêts, à condition d'être mis en extinction.
Est-ce que cela à quelque chose à voir avec les USA et les crédits vendus à des pauvres pour s'acheter des maisons, impossibles à rembourser, entraînant la vente et l'expulsion?
Non, pas du tout ! Nos clients ne sont certes pas « dans la norme », ce ne sont pas les règles « 20% d'apport, 33% d'endettement sur 20 ans ». Et pourtant çà marche! On prend du temps pour préparer les dossiers, (car les clients peuvent être modestes mais doivent être rigoureux dans la gestion de leurs comptes) et ils remboursent! C'est quelque chose d'atypique, tout un savoir faire qui va disparaître.
Est-ce « la faute du nouveau gouvernement »?
Non, l'administration est bien sûr restée la même à Bercy, mais ce gouvernement ne veut simplement pas prendre ses responsabilités en organisant ainsi la mort du CIF. Il prétend nous remplacer par la banque Postale pour rassurer les collectivités et le public. Mais elle n'a surement pas envie de gérer cette clientèle.
L'état actionnaire à 100% de la Poste refuse d'imposer l'adossement du CIF à son PDG Walh, ami de Moscovici, alors même que nous avons le savoir faire ! Ces 2 personnes dirigent toute la manoeuvre avec Ramon Fernandez (directeur du Trésor) et 2 500 personnes en dépendent. On est baladé au gré des articles de presse. Un jour, on peut lire que « les banques » vont nous reprendre. Comme si elles n'avaient pas elles-mêmes des problèmes. On prétend un autre jour que c'est la faute à Bruxelles. Bruxelles répond qu'ils n'ont pas demandé la mise en extinction...
La poste a étudié pendant un mois entier les comptes du CIF et a posé plus de 600 questions lors de l'étude d'un éventuel adossement en Septembre pour répondre finalement qu'elle ne souhaitait pas nous reprendre mais en revanche pour éviter d'avoir a reprendre les salariés, elle prétend aujourd'hui avoir le savoir faire de notre activité mais sans reprise des salariés .
Voulez vous ajouter quelque chose?
Nous avons la dent dure contre ce gouvernement qui parlait de « lutter contre la finance folle », « la finance doit être sociale et solidaire », « elle doit servir, non asservir les hommes »...
En France, ce sont chaque année, plus de 70 000 hectares de terres qui sont bétonnés.
En réaction à ce grignotage croissant du foncier agricole et des espaces naturels, les luttes s’organisent. Du combat juridique à l’occupation de terres, de la manifestation publique au coup d’éclat médiatique, les résistances sont diverses et les enjeux globaux.
Notre-Dame-Des-Landes et sa ZAD (« zone d'aménagement différé » pour les promoteurs, « zone à défendre » pour les opposants), en devenant de plus en plus le symbole d’un monde en crise profonde, cristallise les résistances citoyennes.
Le comité de soutien Notre-Dame-des-Landes, avec le concours de Kan An Dour, tentera de vous apporter des éléments sur les enjeux lors de la projection de:
"Notre-Dame-des-Landes ...
Au coeur de la lutte".
Vendredi 11 Janvier 20h30
salle « Nuits de Noce » à Lannilis
Ce film militant, réalisé par Christophe Kergosien et Pierrick Morin, retrace de manière pédagogique la lutte engagée depuis les années 60 contre le
projet de transfert de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique à Notre-Dame des Landes : 2.000 ha de terres agricoles avalées, plus de 80 exploitations impactées dont presqu'une cinquantaine
vouées à disparaître.
Entrée libre
L'année commence bien mal...
...pour les sans-papiers sans-logis puisque les forces de police viennent de passer aujourd'hui dans le couloir de Coalia, sur le port de commerce, pour enlever aux familles qui vivaient là leurs affaires, à commencer par leur matelas et couvertures.
Les personnes pourront venir récupérer leurs affaires mais ne doivent pas revenir
dormir dans le couloir, avec menace d'intervention de la police.
Elles se retrouvent purement et simplement à la rue et sans aucune solution.
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Une quinzaine de membres du collectif d'aide aux migrants sont rentrés à la sous-préfecture de Brest, ce vendredi matin. Ils souhaitaient rencontrer le sous-préfet,
Béatrice Lagarde, pour évoquer la situation de migrants qui sont dans l'attente d'un jugement sur leur situation. Ils n'ont pas été reçus. En revanche, la police leur a fait évacuer les
lieux.
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Et la version des miltants:
Nous étions une quinzaine ce matin pour nous rendre à la sous-prefecture de Brest afin de demander un rendez-vous à Mne Lagarde suite à sa reponse d'hier.
En effet, sa réponse était que la justice n'ayant pas rendu ses jugements, la situation n'avait pas evolué et qu'il n'y avait aucune raison de se voir pour
disctuter de l'extrême précarite dans lesquelles sont les personnes depuis plusieurs mois!
Non content-e-s de cette reponse nous avions décidé de nous pointer à la sous-pref pour exprimer notre mécontentement et notre impatience par rapport à cette
situation.
Nous sommes donc entré-e-s vers 10h15 calmement et avons attendu tout aussi calmement qu'une personne vienne nous demander la raison de notre présence ici ; ce qui
a été le cas au bout de 5 minutes. Le secrétaire de la sous-pref est alors descendu pour connaitre notre demande, nous lui avons expliqué que nous souhaitions rencontrer Mme Lagarde par rapport
à l'hébergement des migrant-e-s.
Une demi-heure après, un commissaire en civil est venu nous expliquer que cela allait se passer comme d'habitude...(suspense!!). Nous l'avons alors interrogé sur
ce mystère et nous lui avons indiqué que nous avions demandé un rendez-vous en bonne et due forme et que nous attendions gentiment une reponse à cette requête. Il s'en est allé.
Nous nous sommes rendu compte, au bout de quelques temps, qu'ils avaient fermé l'entrée de la sous-pref et qu'une bonne vingtaine de policier-e-s étaient
arrivé-e-s sur place!
Puis, un 3ème larron, flic lui aussi, est arrivé en nous expliquant qu'il fallait qu'on sorte! On lui a expliqué que nous devions rencontre Mme Lagarde et que nous
avions une délégation. Il est sorti afin de relayer cette info, puis au bout d'une minute, il est revenu pour nous dire :
"J'ai des ordres clairs, le Prefet a donné l'ordre a Mme Lagarde de ne pas vous recevoir et moi j'ai reçu l'ordre tout aussi ferme de vous évacuer! Allez-y
les gars!"
Nous avons expliqué que nous allions sortir et qu'il n'était pas nécessaire de nous pousser et de déployer autant de forces de l'ordre. Pourtant, les flic-quette-s
nous ont poussé violemment vers la sortie devant les yeux des personnes qui attendaient dans le hall pour leurs démarches administratives...idem pour les personnes qui se trouvaient
a
l'exterieur...
C'est ça le changement socialiste, aucune discussion n'est possible!
A bientôt, puisque ce dossier est loin d'être fermé, nous ne lâcherons rien... d'autant plus que 6 nouvelles personnes sont
arrivées dans les couloirs de Coallia.
De toute façon on s'en fout parce qu'à la fin, c'est nous qu'on va gagner !
Le CASSSpaPIERS.
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00