Le très dynamique cortège des organisations de jeunesse.
La tête de manif arrive quand nous partons.
Les chômeurs et précaires
Le Planning Familial
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Le cortège a suivi le même itinéraire que celui du 7 septembre.
Beaucoup de femmes ont pris part à la manifestation. On parle du samedi 2 octobre pour une autre action.
Le pas est tranquille. Peu de musique ou de slogans scandés à l'envi. La manifestation est sage. « Ce n'est pas de la résignation, analyse un syndicaliste.
C'est parce depuis le début de la mobilisation contre la réforme, on rencontre des publics qui n'ont pas l'habitude de défiler. »
Beaucoup de femmes... Le rassemblement de jeudi matin contre le projet de réforme des retraites les a mobilisées.
Elles sont descendues en nombre dans les rues dire « que cette réforme est injuste pour elles, qu'elle creuse davantage le fossé hommes-femmes ». Vers midi, obligées, beaucoup se sont éclipsées au pas de charge pour récupérer leurs bambins qui ne pouvaient manger à la cantine.
Le cortège a suivi le même itinéraire que celui du 7 septembre. Au démarrage, certains ont préféré attendre aux abords de la place de la Liberté et s'y greffer ensuite.
Quelles suites ?
Dans le cortège ? Des employés de Renault, la CCI, Savéol, Alcatel, Socopa, Leclerc, Empreinte, Marc travaux publics, Télécom Bretagne, BMO, Thalès, Ifremer, du CHU de Brest, de l'hôpital de Landerneau, des personnels du secteur de la Défense, de santé-sociaux, de l'arsenal, de l'enseignement (public, privé) ... Et d'autres.
« Elle est au moins du même niveau que la mobilisation du 7 septembre », estime Olivier Le Pichon de la CGT. Le syndicat avait alors compté 25 000 manifestants. La CFDT avance le chiffre de 18 000 (20 000 le 7 septembre). La police a, quant à elle, recensé 8 000 personnes. Notre rédaction 9 000 (11 000 le 7 septembre). Si on note un certain recul côté chiffres, la mobilisation d'hier à Brest a été forte.
Reste à connaître les suites qui vont être données. Dans le discours de l'intersyndicale, prononcé sur les marches de la mairie par Jean-Roger Guipan, de l'Unsa, « c'est 70 % de l'opinion publique qui souhaite que la mobilisation se poursuive ». On parle du samedi 2 octobre pour une prochaine action.