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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 13:14

6 juillet 2010 à 08h45 - Le Télégramme

Placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Brest le 26mai dernier, l'entreprise générale de bâtiment Colesco, à Ploudaniel (29), a confirmé, hier, la mise en place d'un plan social d'entreprise (PSE) pour juillet.


 

 

«Il concerne 42 personnes moins trois salariés, reclassés dans l'entreprise», a indiqué Philippe Belmont, président-directeur général. C'est un tiers de l'effectif de la société coopérative ouvrière de production (Scop) - dont 57% des salariés sont associés et propriétaires -, qui va être licencié.

«Un redimensionnement de l'entreprise»


«Ce plan social s'inscrit dans la suite logique du placement en redressement judiciaire. Nous procédons à un redimensionnement de l'entreprise en fonction du marché et à un recentrage de l'activité». Les salariés touchés par le PSE font partie principalement de la structure, de l'encadrement, avec, également, un allégement de certains services pour une mise en adéquation avec les démarrages de chantiers. «Nous allons ajuster la production en fonction de la visibilité certaine que l'on a aujourd'hui». Colesco dispose d'un carnet de commandes supérieures à 12millions d'euros.

 

«Ce redimensionnement, vécu très durement en interne, est nécessaire pour être sûr - même si on ne l'est jamais - de passer la période de redressement judiciaire, tout en gardant une marge de manoeuvre». Un premier plan social, a minima, de 20 ou 21licenciements, avait été envisagé. «Mais le risque pour la pérennité de l'entreprise était là trop important».

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 11:01

Brest, le premier juillet


TECHNICOLOR (anciennement THOMSON, privatisé par juppé en 96), entreprise française cotée en Bourse, emploie 625 salarié(e)s en France sur un total de 2607 salariés dans le monde (Allemagne, Japon, Pays-Bas, USA,).

Le PSE (Plan Social Economique), décidé par le Conseil d’administration de TECHNICOLOR le premier avril 2010, prévoit la suppression de 25% des effectifs dont 434 emplois qui passent à la trappe rien que pour les trois sites Français.


Sur le site de Conflans dans les Yvelines, 119 postes sont supprimés sur les 388 que compte l’usine, la moyenne d’âge des salariés étant de 54 ans !

A Rennes, 182 emplois sur 418 sautent, dont l’intégralité de la production (77 postes) !!!


A Brest, 26 postes sur 73 sont voués à disparaître.

 
Le plan social de Brest est particulièrement révélateur de ce patronat voyou qui fait fi de toutes les règles du code du travail (déjà bien mis à mal par les successifs gouvernements néolibéraux) et méprise les travailleurs et ses instances représentatives.


Après un premier PSE en 2007 sur le site de Brest qui licencie la totalité des 86 ouvriers de la production (certains ont été repris par un sous traitant BREIZADIC) la direction annonce une deuxième charrette de licenciements en ce début d’année. Cette fois-ci 26 postes sont concernés chez les techniciens, les cadres et les administratifs.


Sur les quatre syndicats présents dans la boite, CGT, CFDT, FO et CGC, trois sont tout simplement rayés de la carte, à l’exception de la CGC (sic) !!!
En effet, tous les DS (délégués syndicaux) qui négocient en ce moment avec la direction les modalités et montants des indemnités légales et extra-légales du PSE, sont tout bonnement virés. Sur les 26 postes supprimés, 16 salariés au minimum sont représentants du personnel élus ou anciennement élus (5 postes supprimés ne sont pas encore définis) !


Sont concernés, le délégué central CFDT (syndicat majoritaire), tous les élus ou anciens élus titulaires et suppléants du CE et du CCE, le secrétaire du CE, tous les DP et anciens DP, tous les représentants du CHSCT, tous les délégués et représentants syndicaux.


Le reste des travailleurs concernés par le plan social ont presque tous plus de 55 ans !
Il faut savoir que la grande majorité des salariés travaillent dans cette entreprise depuis plus de 15 ans, 37 années de bons et loyaux services pour la plus ancienne. La moyenne d’ancienneté sur Brest se situe aux alentours des 15-20 ans.


L’exploitation est totale, les salaires de base lamentablement bas, 2000 euros bruts pour les techniciens et 1500 euros brut (exemple avec 15 ans d’ancienneté !!!) pour les 4 administratifs.

La cerise sur le gateau, les dernières propositions de la direction soumises aux représentants du personnel dans le cadre du PSE sont de l’avenant, indécentes. 25000 euros toutes primes incluses ou 18 mois de salaire selon l’ancienneté (deux salariés concernés) !


En réaction à cette barbarie patronale, les salariés ont donc engagé un mouvement de grève illimité sur deux des trois sites français, Brest et Rennes. Des slogans du type « THOMSON nous baise en TECHNICOLOR », « patrons voyous », « ce n’est pas aux salariés de payer » jonchent la route adjacente, un gros feu de palettes et branchages tronçonnés bloque l’entrée des véhicules sur le site.


Exaspérés par une direction perverse et irresponsable, qui collectionne les délits d’entrave, les salariés grévistes ont décidés de dormir sur place, installant des tentes afin de faire barrage à une éventuelle délocalisation surprise de l’outil de travail. Les travailleurs solidaires s’organisent par roulement afin qu’il y ait constamment une quinzaine de personnes présentes de jour comme de nuit.


Face à la mauvaise foi évidente de ces requins de l’industrie, les salariés de TECHNICOLOR THOMSON GRASS VALLEY envisagent sérieusement des actions plus radicales.


Le patronat et son gouvernement de tutelle rêvent d’une France sans syndicats, sans droits, ou les salariés sont corvéables à merci, technicolor l’a fait. Reste aux travailleurs de TECHNICOLOR de saisir l’inspection du travail et de trainer cette racaille patronale devant les tribunaux afin de contester le PSE, voire de l’annuler.


Source : http://www.npabrest.com/2010/07/02/plan-social-a-thomson-grass-valley-la-direction-decapite-trois-organisations-syndicales/

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 10:34

 

3 juillet 2010 - Le Télégramme


Ils sont 186 salariés à s'être prononcés, hier, pour la vente de Jabil à Mercatech. À 90,86%, ils ont voté «Oui». «Lecouteau sousla gorge», ont-ilscommenté.


Après le dépouillement, hier, l'heure n'était pas à la joie. Tout juste au soulagement d'être fixé sur l'avenir proche avant de partir en congés. «Nous avons le sentiment d'avoir été menés en bateau par la direction», témoignent Jo LeManach etNicole Camblan, délégués syndicaux CGT. «Tout au long de l'année, elle nous a fait croire que çaallait mieux. Et là, en un mois, ila fallu prendre la décision d'accepter la vente. C'était stratégique».

La peste ou le choléra

En novembre 2008, la direction s'était engagée, dans le cadre d'un accord de fin de conflit, à obtenir l'aval, par référendum, de 80% des salariés pour une cession de l'entreprise avant deux ans. «Nous avions le choix entre la peste et le choléra. Au 13 novembre prochain, Jabil pouvait vendre librement à qui elle voulait. Aujourd'hui, nous avons conclu deux accords. Un avec la direction de Jabil Europe, l'autre avec Mercatech, un fonds financier qui sera dans l'entreprise Compétence.

 

Elle n'existe pas encore et sera composée de quatre sites, deux enFrance et deux en Italie, plus uneusine en Italie». Depuis 2002, année de la cession àJabil par Alcatel, le site brestois a perdu plus de 500 salariés. «Nous attendions aussi qu'il y ait une diversification de nos activités. Cela va être le cas. Nous allons poursuivre nos activités électroniques " comme la création de centraux téléphoniques pour Alcatel, 80% de notre chiffre d'affaires " et nous allons nous tourner vers le photovoltaïque».

 

La mise en place d'une chaîne de production est prévue en novembre. La production devrait débuter en janvier. «Le chiffre d'affaires du solaire évoluerait de 10% d'activité, en 2011, à 20%, en2013». Serge Roudaut, délégué Force ouvrière, a, lui, tenté de faire annuler le référendum. «J?ai reçu, hier soir, de la direction nationale du syndicat italien CGIL, un mail qui demandait aux syndicats de Brest ?formellement de suspendre le référendum? organisé aujourd'hui, sur la vente de Jabil-France au fonds financier américain. La CGIL a justifié cette demande, que nous approuvons, en raison de nombreux doutes quant àla solidité financière de Mercatech, doutes qui seraient partagés, àce jour, par le ministère italien del'Industrie et par les banques italiennes». FO a également déploré que ce référendum soit organisé en pleine période de congés d'été. «Lemontage juridique et financier du projet Compétence, présenté par le modeste fonds financier américain Mercatech, est totalement flou. Pour nous, il n'est pas crédible.

Cession au 30 août


Les salariés ont tout de même voté et la cession de Jabil à Mercatech sera effective au 30 août, après validation en CE extraordinaire, mardi. «Jabil se retire totalement mais reste garant car caution vis-à-vis des fournisseurs pendant deux ans. «Nous sommes obligés d'y croire, ont conclu les délégués cégétistes. Mais nous resterons extrêmement vigilants par rapport àl'emploi " ilest prévu l'embauche de 20 personnes. Dans six mois, un an, on y verra un peu mieux. Ce qui nous inquiète, c'est qu'il s'agit d'un projet essentiellement italien». Dans lequel le site brestois ne pèse que pour 10% en terme de salariés (200 pour un total de 2.000).

  • Karine Joncqueur
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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 09:06

Social lundi 28 juin 2010 Ouest France 

À l’appel de l’Intersyndicale CFDT-CGT-FO de Technicolor (ex-Thomson), des salariés de l’activité Grass Valley ont débrayé toute la journée.

 

Lors de leur assemblée générale, ils ont voté la reconduction du mouvement pour demain.


Les grévistes réclament le retrait du plan de compression d’effectifs qui est, à leurs yeux, « massif et excessif ». 26 suppressions de postes étaient envisagées au départ. 23 aujourd’hui sur un effectif de 73 personnes à Brest.


Ils soutiennent que « les négociations, qui se poursuivront mardi 29 et mercredi 30 juin, et qui portent sur les aspects économiques et le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), en l’état, sont inacceptables ».


Selon l’intersyndicale, la direction « doit absolument revoir le nombre de suppression de postes qui est surdimensionné par rapport à la situation économique actuelle ».

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 10:38

 

vendredi 25 juin 2010

La mobilisation s'annonçait forte. Du public et du privé, étudiants et retraités... il y avait foule hier.

Reportage

10 h 15. « Retraites : oui aux 60 ans à taux plein, non à l'allongement de la durée de cotisation ! »... La banderole agrippée à la façade de la mairie annonce la couleur. Déjà beaucoup de monde se presse place de la Liberté. Signe avant-coureur d'une forte mobilisation. Un quart d'heure plus tard, c'est la foule, dense. Difficile de se frayer un passage. Du coude à coude dans une chaleur écrasante.


Olivier Le Pichon de la CGT annonce que le cortège ne partira qu'à 11 h. La foule empiète abondamment sur les côtés de Liberté. « La réforme des retraites du Gouvernement, c'est non ! » appuie au micro le cégétiste. Presque à s'en casser la voix, il lit le texte commun (à la CGT, CFDT, CFTC, FSU, Solidaires, Unsa) avec détermination.


« On pourra s'échanger nos dentiers ! »


Et « en avant ! ». La CFDT ouvre le défilé suivie de la CGT. Public, privé, les manifestants ne voulaient pas rater le rendez-vous. Dans la foule, des employés de la clinique de Keraudren, du groupe Even, d'Ifremer, de l'hôpital de Landerneau, d'EDF-GDF, de BMO, de Bibus, de l'Arsenal, du CHU de Brest, de la chambre de commerce, de Thalès, la Poste, des enseignants du public et du privé...


Le long cortège glisse dans les rues. Les responsables syndicaux ont le sourire. « On s'y attendait. On a eu de nombreuses commandes de tracts et d'appels ces derniers jours », raconte Patrick Jagaille de la CFDT. Le syndicat recense 17 500 manifestants, la CGT 22 000, la police seulement 8 000, notre rédaction 12 000. Les chiffres dépassent largement ceux du 27 mai. La mobilisation est un grand succès.


Personne n'est là pour faire de la figuration. Tout le monde a son mot à dire ! Comme Christine, 45 ans. Elle travaille en Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Avec ironie, elle se demande si, dans quelques années, « on fera la différence entre soignants et soignés ». Et de lâcher d'un ton tranchant et au pas de charge : « Au moins, on pourra s'échanger nos dentiers ! »


« Retraite anticipée pour Sarkozy », scande un cégétiste qui embraye sur un « retrait de la réforme » et un « fonds de pension, c'est dela m... » Les marcheurs reprennent en choeur. « Les vieux dans la misère, les jeunes dans la galère, de cette société-là, on n'en veut pas ! », poursuivent-ils.


« C'est notre avenir qui se joue »


Les retraités ont chaussé ce jeudi des souliers à semelle souple. Tel André, 65 ans, pour « défendre le système de retraite par répartition ». L'ancien agent maritime perçoit 1 500€ par mois. Il est inquiet : « Comment va-t-on embaucher des jeunes si on maintient les autres au travail ? Le chômage ne va pas faire entrer de l'argent dans les caisses de retraite ! »


De nombreux jeunes gens se manifestent au travers des syndicats et partis. « C'est notre avenir qui se joue », lance Mallorie Créac'h, présidente de l'Unef Brest. Le cortège se disloque avenue Clemenceau sur cette scène qui invite à la réflexion : de jeunes bras vigoureux aident un retraité assis à se relever.


 

Textes : Sophie MARÉCHALet Alexandre TEIXEIRA.
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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 10:27

24 juin 2010 à 12h58 - Le Télégramme

 

Plus de 15.000 personnes ont manifesté ce matin contre le projet de réforme des retraites dans les rues de Brest (29), au départ de la place de la Liberté.

Il a fallu pas loin d'une heure pour que la queue de cortège démarre de la place de la mairie et pas loin d'une heure et demi pour boucler le parcours de 2,5 km. La plus forte mobilisation du genre jamais enregistrée dans la cité du Ponant a mêlé tous les secteurs (privés et publics) ainsi que tous les âges.


A noter également une forte représentation féminine pour une mobilisation qui a attiré 22.000 manifestants selon les syndicats unifiés et seulement 8.000 selon les services de police.

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 17:19
samedi 19 juin 2010

François Cuillandre, le président de Brest métropole océane, se prononce pour la création d'une Société publique locale. BMO s'associerait à trois autres syndicats des eaux.

Le débat sur le mode de gestion de l'eau vient probablement d'être tranché. Hier, le président de la communauté urbaine, François Cuillandre, a pris publiquement position. Il s'est dit favorable à la création d'une Société publique locale pour prendre le relais du groupe Véolia à partir de 2012. Ce serait donc la fin du contrat d'affermage mis en place en 1987 et le retour à une gestion publique de l'eau.


C'est en ouvrant le conseil communautaire que François Cuillandre a fait connaître cette « orientation ». « Le contrat passé en 1987 n'est pas un bon contrat », a-t-il estimé. Il a rappelé que le parlement a créé un outil juridique nouveau, fin mai, en votant « à l'unanimité » la loi sur les Sociétés publiques locales.


« La gestion de l'eau doit être réfléchie sur un territoire qui dépasse la communauté urbaine car l'aire de vie du cycle de l'eau ne connaît pas de frontières administratives », a aussi souligné François Cuillandre. La Société publique locale s'élargirait donc aux syndicats des eaux de Landerneau, de Kermorvan et du Chenal du Four (Porspoder).


Décision en octobre


L'orientation étant définie, le président de BMO se donne quatre mois pour boucler le débat mené sur ce « projet ambitieux ». En octobre, le conseil communautaire prendra sa décision. « Il y a urgence à se prononcer, précise François Cuillandre. S'il y a passage de témoin, ce sera plus compliqué qu'un locataire qui remet ses clefs à la fin de son bail. »


C'est jeudi soir que François Cuillandre a fait connaître son choix aux maires de Brest métropole océane. Soit la veille du conseil communautaire. Certains n'ont pas apprécié. C'est le cas de Pierre Ogor, le maire de Guilers. Au nom du Groupement indépendant des communes associées (1), il a usé d'un ton extrêmement virulent, assez inhabituel lors des débats communautaires.

Pierre Ogor a évoqué un choix « idéologique » et défendu le mode de gestion actuel. « 25 ans avec le fermier et tout serait bon à jeter aux chiens ? Je ne le pense pas. » Évoquant la « majorité absolue et disciplinée » de la gauche au sein de BMO, le maire de Guilers a demandé à François Cuillandre de ne pas en « abuser ».


Hormis cet éclat de voix, les autres réactions ont été plus mesurées. Au nom de l'UMP, Laurent Prunier a simplement regretté que « l'on enterre le débat avant qu'il ait lieu ». Mais il n'a pas émis d'objection de principe à la Société publique locale. « C'est peut-être une bonne solution. »

L'indépendant Fortuné Pellicano a souhaité que les élus communautaires soient mieux informés sur les « éléments techniques et législatifs » du dossier. Lui aussi estime que le contrat passé avec Véolia a donné des résultats « très en-dessous de ce que l'on pouvait espérer ». Mais il continue à penser que la société d'économie mixte reste une « structure adaptée » pour gérer l'eau et l'assainissement de BMO.


« Maison de verre »


À gauche, on salue la position de François Cuillandre. Avec, toutefois, des nuances. Enthousiaste, le communiste Maxime Paul, vice-président de BMO chargé de l'eau, voit dans la Société publique locale une « maison de verre où tout le monde pourra venir regarder ».


Jean Quer, pour l'Autre Gauche du pays de Brest, se montre également satisfait. « En 1987, la réponse avait été ultra-libérale. Là, on devrait avoir un meilleur suivi de la gestion technique et financière. »


Les Verts ont fait entendre un son de cloche légèrement différent. Julie Le Goïc a estimé que la Société publique locale était un « dispositif acceptable ». Mais elle n'a pas caché que les Verts souhaitent, à terme, le retour à la régie directe. « Nous avons franchi une étape mais ce n'est pas un aboutissement. »

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 08:44

 

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MOBILISATION PUBLIQUE DES ARTISTES, DES ACTEURS CULTURELS ET DES CITOYENS DU PAYS DE BREST :
DIVERSITE CULTURELLE ET ARTISTIQUE POUR TOUS !



Face au désengagement sans précédent de l'Etat, le monde des arts et de la culture, tous domaines confondus, appelle les habitants du Pays de Brest à se mobiliser pour affirmer le caractère essentiel de la création, le droit inaliénable pour tout être humain d'accéder à l'imaginaire et à la pensée, à l'éveil sensible et à l'esprit critique.

Dans le cadre de la mobilisation nationale pour la culture, nous vous invitons à participer
à l'occupation artistique et citoyenne

du Parvis du Quartz,

rue du Château à Brest
le mardi 15 juin2010

entre 18h20 et 22h20.


Apportez une bougie, flamme d'espoir et de résistance, et un message de soutien, d'émoi ou de rage, à déposer dans un cahier de doléances disponible sur place.


Entre 18h20 et 22h20, les artistes et acteurs culturels présents pourront vous présenter leurs métiers, leur travail et vous informer plus précisément sur les attaques dont leur secteur est la cible, qui menacent la diversité culturelle pour tous.


A 22h20, heure officielle du coucher du soleil à Brest, toutes les bougies seront allumées comme symbole de cette mobilisation républicaine.

Signez la pétition en ligne et retrouvez plus d'infos sur les actions en cours : www.mobilisation-culture-brest.org


Cette dynamique initiée en Pays de Brest est le fruit d'une ecriture collective débutée co-signée par :


Guy Abgrall, comédien / SFA-CGT
Fabien André, comédien, metteur en scène / directeur-adjoint de la Compagnie Dérézo / délégué régional du SYNDEAC
Herwann Asseh, danseur et chorégraphe / directeur de la compagnie Moral Soul
Philippe Bacchetta, directeur de la Carène, salle des musiques actuelles de Brest Métropole Océane
Matthieu Banvillet, administrateur du Quartz, scène nationale de Brest
Yano Benay, comédien / Dédale de Clown, A Petit Pas
Sydney Bernard, comédien, metteur en scène / directeur artistique de la Cité des Augustes
Olivier Bitoun, responsable de Cinéphare, réseau départemental de cinémas
Michèle Bosseur, co-directrice du Fourneau, centre national des arts de la rue [en Bretagne]
Sylvian Bruchon, comédien / professeur d'art dramatique au conservatoire de Brest
Steeve Brudey, comédien, chanteur et metteur en scène / Théâtre de la Coche
Vincent Cabioch, administrateur de la Compagnie Dérézo
Léonor Canalès, metteur en scène et comédienne / compagnie A Petit Pas
Yffic Cloarec, directeur de l'Espace Culture Média du Fourneau, centre national des arts de la rue [en Bretagne]
Tanguy Cochennec, danseur et professeur de danse
Philippe Coquillaud, directeur de l'association Côte Ouest (Festival Européen du Film Court de Brest)
Safiya Cotonnec, comédienne, metteur en scène et directrice artistique de la Compagnie Têtdici Têtdailleurs
Jean-Yves Crochemore, directeur de la communication et des relations extérieures au Quartz, scène nationale de Brest / SYNDEAC
Sabine Desrumeaux, La Maison du Théâtre
Sophie D'Orgeval, metteur en scène et comédienne / compagnie La Rigole
Julie Elies, comédienne de la Compagnie l'Une et l'Autre / administratrice des Contemporains
Anne-Sophie Erhel, comédienne / Compagnie Dérézo
Julie Falquéro, La Maison du Théâtre
Jean-Yves Gourvès, comédien / Théâtre de l'Instant
Julie Gourvès, administratrice de la compagnie Moral Soul
Joël Guervenou, vice-président de l'UBO chargé des politiques sociales et culturelles
Yann Guéguen, musicien et comédien / Compagnie Dérézo, Théâtre de la Coche
Simon Guirriec, créateur son et comédien / Théâtre Morosoff
Charlotte Heilmann, comédienne / Compagnie l'Une et l'Autre, Marmouzic
Véronique Héliès, comédienne et régisseur / Compagnie Dérézo, Théâtre Morosoff
Ida Hertu, comédienne et assistante à la mise en scène / Compagnie Dérézo, Théâtre de la Coche
Lionel Jaffrès, metteur en scène et comédien / Théâtre du Grain
Muriel Jugon, professeur associée à l'UBO
Lisa Lacombe, comédienne / Compagnie Dérézo, Théâtre du Grain
René Lafite, directeur de A3 Productions / professeur associé à l'UBO
Karine Le Guillou, La Maison du Théâtre
Sylvie Le Masson, La Maison du Théâtre
Marc Le Page, régisseur général de la Maison du Théâtre
Yves Leroy, directeur de la Maison du Théâtre
Gilbert Le Traon, directeur de la Cinémathèque de Bretagne
Bernard Lotti, comédien, metteur en scène / directeur artistique du Théâtre de l'Instant
Alain Maillard, comédien et metteur en scène / Théâtre du Grain
Valérie Marrec, responsable de projets jeune public à la Maison du Théâtre
Aurélien Marteaux, assistant de direction, communication et relations publiques au Fourneau, centre national des arts de la rue [en Bretagne]
Geoffroy Mathieu, comédien et metteur en scène / Théâtre Morosoff
Alain Meneust, comédien / Compagnie Dérézo
Laëtitia Mentec, comédienne et metteur en scène / Compagnie Léontine
Claude Morizur, co-directeur du Fourneau, centre national des arts de la rue [en Bretagne]
Bastien Penvern, compagnie A Petit Pas
Gildas Puget, président de la Fédération des Arts de la rue en Bretagne
Muriel Riou, comédienne
Géraldine Roudaut, chargée de communication à la Maison du Théâtre
Béatrice Roué, comédienne / Compagnie Dérézo
Nicolas Sarrasin, comédien / Compagnie Dérézo
Janick Tilly, directrice de Penn Ar Jazz / représentante régionale du SMA (Syndicat des Musiques Actuelles)
Jean-Manuel Warnet, professeur à l'UBO / metteur en scène / compagnie Les Filles de la Pluie
Charlie Windelschmidt, metteur en scène et vidéaste / directeur artistique de la Compagnie Dérézo

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 09:36

11 juin 2010 - Le Télégramme


Depuis l'annonce, mercredi, du projet de vente de l'entreprise Jabil à Mercatech, la tension monte chez les salariés. Après une assemblée générale à laquelle était convié leur directeur, ils n'ont pas repris le travail.


«Dans ses réponses, M. Petit ne nous a pas convaincus», informe la cgt-FO. «L'intention de la direction de vendre notre usine et toutes les usines d'Europe de l'Ouest était devenue une évidence depuis quelques mois. Plusieurs choses allaient dans ce sens : la vente de l'usine de Meung-sur-Loire en septembre dernier, le transfert de la quasi-totalité de l'activité d'Amsterdam en Hongrie, le silence de Renzo Polesel, patron de Jabil-France, depuis sa visite du 22octobre...».

 

Pour la cgt-FO, ce nouveau projet de vente intervient après l'échec de la vente de l'usine Alcatel à Jabil en 2002. «En six ans, l'entreprise a connu cinq plans de licenciement pour un total de 500 personnes licenciées. Nous constatons aussi l'échec du plan à trois ans élaboré par M. Charmet et son comité de direction en novembre 2007, lors du plan de 207 licenciements.

 

Nous constatons encore l'échec du plan à trois ans élaboré par M. Petit et son comité de direction en décembre 2008, lors du plan de licenciement de 102 personnes. Aujourd'hui, la direction revient avec un plan à trois ans basé cette fois sur la reconversion dans les panneaux solaires. En mars 2009, M. Petit parlait, au tribunal de grande instance, d'un chiffre d'affaires de 70M€ pour l'année fiscale 2011. Le nouveau plan à trois ans n'en prévoit plus que 59M€. Et, pour 2012, la direction prévoit un sérieux recul du chiffre d'affaires dans les activités actuelles.

 

Or, depuis huit ans, on nous ressasse tous les bienfaits d'être dans un grand groupe mondial de 100.000 salariés, comme Jabil. Pourquoi avoir attendu le 9juin, deux semaines avant les premiers départs en congés d'été, pour présenter ce projet de vente ? Pourquoi vouloir clore l'affaire d'ici le 30 juin ? Pourquoi M. Petit et Mme Picard ont-ils convoqué, mercredi soir, le comité d'établissement nº1 de la procédure légale pour mardi prochain, malgré l'opposition de la secrétaire ?», interroge la cgt-FO, pour qui il est permis de douter que la réalisation de cette vente profiterait à l'ensemble des salariés dans les deux ou trois prochaines années.

Pas de vente avant le 13 novembre sans accord


«Jabil ne veut plus de nous mais il y a un problème. Elle ne peut vendre notre usine avant le 13novembre sans l'accord de 80% des salariés au moins (*). Hier, la direction a été très claire en nous disant que, si nous refusions la vente aujourd'hui, nous serions vendus après le 13novembre à quelqu'un d'autre. Nous ne savons pas qui est Mercatech. Quelles entreprises en Europe de l'Ouest fabriquent des panneaux solaires ? Comment ont évolué leurs comptes d'exploitation ces trois dernières années ? Jabil est-elle prête à discuter d'une prime de transfert ? ». Toutes ces questions ne peuvent être résolues d'ici le 21 juin, estime la cgt-FO.

(*) Il s'agit d'une clause signée dans le cadre de l'accord de fin de conflit du 13 novembre 2008, sous l'égide de la direction départementale du Travail.

  • Karine Joncqueur
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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 10:26
Mercredi 9 juin
Réunion publique

Brest, Mairie annexe de Lambézellec
Salle Pierre-Corre


À 18h00


Le collectif persiste à demander à la collectivité de revoir le plan de circulation de Lambézellec Nord, sans toucher à la vallée, et en favorisant les liaisons douces pour une véritable politique de développement durable.

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Fermez Cofrents

(pays Valencian)

 

 

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  Concert à Lannion

 

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Dimanche 28 avril

Brennilis

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Mardi 7 mai

 Yves-Marie Le Lay,

Président de

Sauvegarde du Trégor

  Douarnenez

Librairie l'Ivraie à 20h00

 

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