(Après l'hôpital de la Cavale Blanche)
Né à Commana en 1927, André Fichaut était issu du monde rural. D'abord garçon de ferme, puis mécanicien automobile au sortir de la guerre, ajusteur diéséliste aux ateliers de réparation Dubigeon, sous-traitant de l'arsenal de Brest, il avait été embauché en 1958 à EDF.
Il avait découvert le trotskisme en fréquentant les auberges de jeunesse. Surnommé « Max », il avait adhéré en 1947 au Parti communiste internationaliste. Par la suite, il avait rejoint la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Il avait siégé pendant 25 ans à son comité central.
Quand la LCR a laissé la place au Nouveau Parti Anticapitaliste, il avait naturellement adhéré à la nouvelle formation. « Il était l'un des plus vieux militants de la IVe Internationale », rappelle André Garçon, responsable brestois du Nouveau Parti Anticapitaliste.
André Fichaut avait aussi été responsable départemental de la CGT dans les années 1950. Ensuite, pendant de nombreuses années, il avait animé le syndicat CGT d'EDF. « Il fait partie d'une génération qui a permis de vraies évolutions démocratiques à la CGT », souligne Olivier Le Pichon, secrétaire de l'Union locale CGT.
Dans l'Europe du rideau de fer, ce militant infatigable, adepte du camping-car dans lequel il aménageait des « planques », avait distribué des boîtes de petits pois remplies d'exemplaires de « Ma Vie » de Léon Trotski en Pologne, ou des ordinateurs camouflés dans des télévisions en Tchécoslovaquie pour les militants de la Charte 77. Il avait participé au premier congrès du syndicat polonais Solidarité.
Malgré la maladie, il participait toujours aux débats politiques grâce à Internet depuis son pavillon du quartier de Recouvrance. Olivier Besancenot et Alain Krivine y faisaient toujours étape quand ils étaient de passage dans la région.
Les obsèques d'André Fichaut auront lieu jeudi à 16 h 30 au Vern.
lundi 29 juin 2009
Nous rendrons hommage à notre camarade Jeudi 2 juillet à 16h30 au Funérarium de Brest, 345 Zone du Vern à Brest.
Un pot sera organisé après cette hommage.
Pour envoyer un mot à la famille de Dédé:
Annie Fichaut 24 Boulevard Mouchotte 29200 Brest
Pour le NPA Brest, André Garçon 06 76 60 48 38
Les Alternatifs saluent la mémoire d’André Fichaut, militant brestois du NPA.
C’est avec une grande émotion que les Alternatifs de Bretagne ont appris le décès du camarade André Fichault. Depuis de longes années, les plus âgés d’entre nous ont partagé nombre de combats militants avec André Fichaut, sur tous les terrains de l’émancipation humaine et de la transformation sociale.
Homme de conviction, militant communiste internationaliste depuis la fin de la seconde guerre mondiale, André Fichaut aura su rester fidèle à sa classe et marquer durablement plusieurs générations militantes, à Brest et bien au-delà. Syndicaliste à EDF, il aura aussi grandement contribué à redonner toute leur actualité et dimension politique aux notions de contrôle ouvrier et d’autogestion.
Vacciné à jamais contre le stalinisme, André Fichaut aura, toute sa vie militante, fait preuve d’une grande ouverture d’esprit et d’une volonté de rassembler les forces disponibles pour changer la société.
Les Alternatifs s’associent à la tristesse de la famille d’André Fichaut et de ses amis et camarades du NPA et ils les assurent de toute leur amitié.
Jean-Louis Griveau (Les Alternatifs 29) et François Préneau (Les Alternatifs 44)
Andre fichaut nous a quittés lundi 29.
Militant syndicalCGT à Brest sur les chantiers navals puis à l'Edf Brest . Militant oppositionnel, soutien au FLN pendant la guerre d Algerie. Ia l rejoint la quatrième internationale dès 1947.
Il quitte définitivement le Pcf en 68 et rejoint la Ligue Communiste. Un des responsables de la Cgt à brest il anime une grève à Edf où est mis en place un comité de grève et un contrôle ouvrier sur la production de courant. Il est aussi de tous les combats internationalistes : Vietnam, Espagne Portugal , Nicaragua, Pologne. Il est aussi des combats contre la centrale nucléaire de Plogoff.
Fidele a la Lcr dans toutes ces luttes il participe malgre ses problèmes de santé à la construction du jeune npa .
Merci Andre
Condoléances à tes proches.
Pour en savoir plus :
"Sur le pont - souvenirs d’un trotskyste breton"
André Fichaut
ED Syllepse
![]() ![]() TEAG > LCR > Livre > André FICHAUT - " Sur le Pont"
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Livre : souvenirs de la Ligue communiste révolutionnaire
André Fichaut est un vieux militant trotskiste brestois. A 76 ans, il publie ses mémoires : Sur le pont. Vendredi soir, ses camarades de la LCR du Morbihan l'accueillaient à la cité Allende.
La révolution, ça conserve. A 76 ans, André Fichaut garde une sacrée pêche. Il a toujours été Brestois. Mécanicien de garage, il entre en 1947 à la CGT des métallos. En même temps, il rencontre des trotskistes. Il adhère au Parti communiste internationaliste. « Brest a toujours été à part. Depuis 1935, il y a toujours eu un noyau trotskiste. Moi, j'ai fait de l'entrisme à la CGT d'abord, puis au PCF de 1955 à 1968. A la CGT, je suis devenu secrétaire de mon syndicat quand j'étais à EDF, après 1958.
« On était vraiment les moutons noirs. En 1981, on a été le seul syndicat CGT invité en Pologne au congrès de Solidarnosc ! Nos copains maoïstes leur avaient expédié une ronéo électrique pour les chantiers de Gdansk. Brest, ça disait quelque chose aux métallos polonais. »
André Fichaut a cessé toute activité syndicale à 70 ans. Avec son camping-car, il parcourt l'Europe. « Je vais souvent en Roumanie, j'y ai des amis. » Il ne décroche pas en politique : « Je suis le plus vieux militant de la LCR ! Krivine, c'est un de mes élèves... » Et il a décidé de raconter son expérience hors norme de militant révolutionnaire. C'est devenu un livre, Sur le pont, souvenirs d'un ouvrier trotskiste breton (Syllepse éditions, 246 pages, 20 €).
André Fichaut était l'invité de ses copains morbihannais vendredi soir à la cité Allende. On a parlé un peu de politique, tiens donc, et de la liste commune avec Lutte ouvrière. Certains renâclent à la Ligue, devant cette alliance de la carpe et du lapin. André ne dit rien. Entre LO (le lapin ouvrier) et LCR (la carpe révolutionnaire), si le mariage était heureux, ce serait vraiment une révolution !
Yann LUKAS.
André Fichaut poursuit la série de témoignages émanant de militants trotskystes qui paraissent relativement régulièrement depuis environ cinq ans. Mais alors que la
génération de 68 avait jusqu'ici tendance à être la plus bavarde, Fichaut représente celle des inscrits de la difficile et ingrate période de 45 aux années 60, puisqu'il est rentré au PCI à la
fin des années 40, en passant d'abord par ses éphémères organisations de jeunesse, la JCI et le MRJ. Le récit qu'il nous fait de son itinéraire militant, du rappel de sa jeunesse entre études
dans des écoles bourgeoises et vie ancrée dans le terroir breton, avec l'importance de la socialisation due aux auberges de la jeunesse, s'avère tout à fait passionnant, tout comme ses divers
emplois avant son entrée à la centrale thermique EDF de Brest, mécanicien auto, chauffeur de médecin ou ajusteur mécanicien sur les chantiers navals de l'Atlantique.
Cette dernière place est d'ailleurs l'occasion pour nous de découvrir l'investissement syndical conséquent d'André Fichaut dans le cadre de la CGT. Cette activité ininterrompue occupe en effet
une place importante de l'ouvrage, avec comme point d'orgue le récit de la grande grève de 1972 à la centrale afin d'imposer des embauches supplémentaires, une grève victorieuse et qui constitue
un exemple des efforts d'André Fichaut pour introduire davantage de démocratie au sein de la CGT, au risque de se marginaliser, comme lorsqu'il s'oppose à la reprise du travail en juin 1968 ou au
programme commun dans les années 70, perçu comme un carcan pour les luttes ouvrières. Parallèlement à cet engagement syndical André Fichaut fut également de ces militants qui pratiquèrent
l'entrisme prôné par la direction de la IVème Internationale au début des années 50.
Ayant choisi de rester fidèle à cette dernière (et donc à la minorité de la section française) par peur de s'enfoncer dans un isolement sectaire, il fut en effet membre du PCF de 1956 à 1969. Son
expérience est d'autant plus précieuse que le bilan historique de ce travail reste à faire ; ainsi, sur son groupe de trois militants entristes, lui seul réintégra durablement le mouvement
trotskyste… On a également droit au passage à des anecdotes croustillantes, comme lorsque André Fichaut faillit devenir le candidat de la LC aux présidentielles de 1969, le récit des congrès de
la CGT ou les relations étroites tissées avec Solidarnosc. Une autobiographie sans complaisance, sincère et pleine d'humour, qui se lit avec beaucoup d'intérêt. Signalons enfin qu'Alain Krivine
est l'auteur de la préface, dans laquelle il insiste sur le travers de la secte qu'aurait donc évité le PCI minoritaire et la Ligue communiste, et rend un hommage appuyé aux anciens…
Par Frédéric GAULIER
BREST, 21 août 2008 (AFP) - Après plus de 60 années d’un militantisme trotskiste sans faille, le vétéran de la Ligue communiste révolutionnaire André Fichaut, 80 ans, est prêt à rejoindre le nouveau parti anti-capitaliste (NPA) qui doit succéder à la LCR d’Olivier Besancenot. "Notre objectif n’est pas de rester à 3.000 militants. C’est le moment ou jamais de construire une organisation suffisamment puissante pour mobiliser les gens, après on verra", confie à l’AFP le plus ancien adhérent à la LCR, qui a siégé pendant 25 ans à son comité central. Surnommé "Max", M. Fichaut a adhéré en 1947 au Parti communiste internationaliste (PCI devenu LCR). Fort de son expérience, il participe aujourd’hui aux débats de l’organisation par internet depuis son pavillon du quartier de Recouvrance à Brest, où Olivier Besancenot et Alain Krivine font toujours étape quand ils sont de passage dans la région. Pour des raisons de santé, il ne participera pas à la dernière université d’été de la LCR à Port Leucate (Aude) à partir de ce week-end, un rendez-vous qu’il n’avait jamais manqué auparavant. "On sera les plus politisés du NPA. Avec notre expérience, on doit arriver à composer un programme sur des bases solides sans être sectaires", affirme-t-il, prêt à voter la dissolution de la LCR pour aller vers une autre "organisation efficace amenant à un réel changement de société". Evoquant le futur parti, André Fichaut préconise la reconnaissance du droit de tendance, l’impossibilité pour les éventuels élus d’être membres de la direction, et l’exclusion de toute alliance avec le parti socialiste et "sa politique de droite sans avenir". Mais les militants révolutionnaires devront apprendre à composer avec ceux venus d’autres horizons, souvent moins disponibles et parfois moins formés politiquement, prévoit-il en espérant que que le NPA bénéficiera de la popularité d’Olivier Besancenot "aujourd’hui plus connu que la LCR". D’abord garçon de ferme, puis mécanicien automobile au sortir de la guerre, ajusteur diéséliste aux ateliers de réparation Dubigeon (sous-traitant de l’arsenal de Brest), M. Fichaut est embauché en 1958 à la centrale EDF du Porzic (Finistère). Dans l’Europe du rideau de fer, il a été un militant infatigable, adepte du camping-car dans lequel il aménageait des "planques". Il a ainsi distribué des boîtes de petits-pois remplies d’exemplaires de "Ma Vie" de Léon Trotski en Pologne, ou des ordinateurs camouflés dans des télévisions en Tchécoslovaquie pour les militants de la Charte 77. Et il est encore ému d’avoir participé au premier congrès du syndicat polonais "Solidarnosc". Evoquant l’avenir, le vieux militant, qui "conservera toujours dans la tête l’idéal révolutionnaire", affirme sa "fierté d’avoir été trotskiste. On l’était par rapport au stalinisme. Historiquement, le stalinisme est passé, ça ne sert donc à rien de conserver le trotskisme", explique-t-il.
Hommage à André Fichaut militant ouvrier de brest 30 juin 2009 - 12h17 - Posté par Olivier J. - 88.***.105.*** |
oui, merci à Dédé, pour les jeunes lycéens révoltés des années 70 à Brest, il a représenté une figure, celle de ceux qui passaient le relais, qui avaient
résisté, bien seuls, au fascisme, au rouleau compresseur stalinien, aux lâchetés sociales démocrates, aux chauvinismes de tous poils. Il savait incarner avec une présence exceptionnelle
une boussole essentielle, celle de la lutte des classes. Nous étions fiers, jeunes brestois, de cet héritage vivant qu’il transmettait avec chaleur et passion, truculence et subtilité.
Les idées révolutionnaires, grâce à lui, n’étaient pas des théories lointaines , mais des idées et des principes à expérimenter sur tous les terrains ou il fallait vérifier, et les
discours et les actes. Ceci relativisait vite les postures, les donneurs de leçons de tous poils... Emporté, il pouvait aussi balayer un peu vite, car les engagements révolutionnaires
sont difficiles à tenir dans des périodes creuses, de régression politique et d’isolement, il faut parfois être un peu blindé pour tenir dans la durée ! Il figurait aussi, en privé,
un modèle de libre pensée et de liberté salutaire à un moment ou le monde des "adultes" restait englué dans un conservatisme pesant. Comme militant autodidacte, il accordait aussi une
grande importance à la culture, aux arts et ne tombait jamais dans un discours ouvriériste et anti-intellectuels, c’est aussi pourquoi il sût faire de la LCR de Brest une petite pépinière
de figures denses et bien vivantes du trotskysme non sectaire, vivant, ouvert et ancré dans la réalité sociale populaire. Avec Dédé, on savait que les vrais principes du marxisme
révolutionnaire, les projets communistes révolutionnaires, n’étaient pas morts, qu’ils n’étaient pas représentés par les réformistes chauvins du PCF de ces années là. On savait que
quelque part, ces idées pouvaient être revitalisées et redevenir populaires. On savait que ces utopies étaient du côté de la rationalité. Il a heureusement eu largement le temps de voir
le réel développement de ces orientations et leur impact dans la vie politique. Merci donc à Dédé. |
Par webmestre, vendredi 11 août 2006 à 19:58 :: Fragments d'un discours révolutionnaire, à l'école des trotskystes français :: #82 :: rss
Emission de Jean Birnbaum et Brigitte Bouvier, diffusée en 25 épisodes sur France Culture en été 2002.
'Récemment, deux épisodes sont venus propulser le « trotskisme » sur le devant de la scène médiatico-politique : les lapsus d’un Premier ministre au passé mal assumé ; une élection présidentielle qui a vu trois candidats rouges (vifs) progresser de façon significative. Si bien qu’aux yeux de nombreux observateurs étrangers, la France apparaît aujourd’hui comme le sanctuaire d’un « spectre » qui ne semble pas hanter outre mesure le reste de l’Europe…
Mais par-delà ces aspects quelque peu anecdotiques, le fait central réside dans le rôle moteur que joue cette « filière dissidente » (Roland Barthes) dans l’émergence de nouvelles radicalités sans frontières : qu’il s’agisse du mouvement des « sans » (papiers/emplois/domiciles) ou de la nébuleuse dite « antiglobalisation », une jeune génération de militants fait aujourd’hui l’apprentissage de l’engagement, et les trotskistes lui apportent souvent l’expérience d’un mouvement qui porte la mémoire des luttes passées.
Car loin d’en être le résidu marginal et groupusculaire, le trotskisme doit être envisagé comme le miroir du siècle : du refus fondateur de la dégénérescence stalinienne à la solidarité avec les peuples colonisés en passant par la résistance aux fascismes, ce courant n’a jamais cessé de faire vivre une tradition à la fois minoritaire et opiniâtre d’émancipation sociale. Pour autant, il n’a pas toujours su éviter les dérives autoritaires, et c’est dans cette contradiction même qu’il permet de déchiffrer l’époque, ses convulsions et ses perspectives.
Ni fresque historique ni enquête policière, cette série d’émissions refuse à la fois la vitrification d’une mémoire et les délices du « complot ». Au moment même où, un à un, disparaissent les acteurs du trotskisme des origines, elle se contente de donner la parole aux militants (passés ou présents) pour faire entendre un sujet collectif en clair-obscur, incarné ici par des voix (souvent inconnues) de toutes générations et de toutes origines, qui témoignent de la richesse plurielle mais aussi des limites du discours révolutionnaire en ses diverses figures : liant le Livre à la révolution future, le Père à l’héritage commun ou la Taupe à la trahison qui guette, ces 25 fragments convoqueront l’internationalisme comme impératif catégorique, le stalinisme comme traversée du désert… ou l’entrisme comme obsession d’en sortir.
Avec, entre autres, Pierre Lambert, Fred Zeller, Dina Vierny, Jean-René Chauvin, Maurice Nadeau, Michel Lequenne, Laurent Schwartz, Paul Parisot, Simone Minguet, Pierre Avot, André Fichaut, Lili Bleibtreu, Claude Lefort, Martine Maso, Alain Krivine, Wang Don Tri, Michel Rodinson, Pierre Dardot, Arlette Laguiller, Gilbert Marquis, Edwy Plenel, Pierre et Michel Broué, Yvon Rocton, Olivier Besancenot, Jean-Paul Gady, Daniel Gluckstein, Gérard Filoche, Daniel Bensaïd, Roland Szpirko, Jeanette Habel, Benjamin Stora, Boris Fraenkel, Mohammed Harbi, Jean-Jacques Marie, Michael Löwy, François Sabado, Jacques Kirsner, Max Théret, Stéphanie Chauvin, André Essel…'
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vendredi 19 avril
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(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
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Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
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Douarnenez
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