Notre ami, Michel Madec, blogueur de « la tête au Carhaix » en est à son 13ème jour de grève de la faim, aucun
contact avec le Crédit Mutuel de Bretagne, une banque qui affiche comme slogan, « la banque à qui parler ».
Même si nous nous inquiétons pour son intégrité physique de la forme qu’a pris son combat contre sa banque, nous comprenons ses motivations face à une situation qui
de jour en jour le broyait un peu plus.
S’il a choisi cette forme extrême de combat qui le conduit à mettre ses jours en danger, c’est aussi pour briser le silence sur l’enfer
que vivent les surendettés avec son cortège de dépressions, de suicides…Aidé par son comité de soutien, c’est un appel à se révolter contre les pratiques des banques y compris celle qui se
veulent mutualistes.
Son combat n’est pas celui d’un homme désespéré.
Au contraire, c’est un combat pour la dignité. C’est le combat d’un homme déterminé qui par son action veut interpeler les élus sur le
rôle des banques, à commencer par le premier d’entre eux pour qui la finance serait le problème principal.
Après l’endettement et le surendettement, le CMB (Crédit Mutuel de Bretagne) s’attaque maintenant au seul bien dont dispose Michel : son logement.
Cette lutte déterminée (pouvant avoir des conséquences très graves) est celle d’un citoyen qui veut attirer l’attention, au-delà de son cas personnel, sur un
problème qui gangrène les classes populaires : l’endettement, le surendettement chronique puis les saisies et l’expulsion.
Tout cela sous le « contrôle » et « la bienveillance » des banques grandes, petites ou…mutualistes.
Alors que les banques renflouées à milliards, offrent à leurs actionnaires des dividendes substantiels, à l’heure où le chômage a
atteint des sommets historique, à l’heure où les expulsions vont reprendre, Michel, nous dit que la vie d’un homme vaut bien plus que les exercices comptables et profitables du CMB et de
l’ensemble des banques. Il pose aussi la question de ce que doit être le rôle d’une banque.
Le NPA 29 demande, exige du CMB une issue, un accord honorable, digne et sans dommages pour notre ami Michel.
L’interview de Michel par France3 Iroise (premières minutes du JT)
Onzième jour sans manger. J'entre donc dans la zone rouge, celle ou des problème de santé irrévversibles peuvent arriver à tout moment. Les courbatures s'installent,
la fatigue aussi. Là encore le CMB ne pourra pas dire qu'il n'est pas au courant. J'ai averti la secrétaire de Ronan le Moal le N° 2, que s'il n'y avait rien avant le week end, ils prenaient le
risque d'une mauvaise nouvelle le lundi.
Ceux qui ont pris le temps d'écrire au CMB, ont enfin une réponse. Une lettre type qui plus est mensongère. Depuis mardi, je n'ai AUCUN contact avec le fameux DG...
Aucun de ces soit disant hommes responsables que sont Jean Pierre Denis, Ronan Le Moal où Jean Pierre le Tennier n'a condescendu à m'appeler. C'est vrai que la vie d'un homme face à l'urgence de
faire des profits, n'a pas d'importance pour eux.
Pour faire bouger les choses, tous ceux qui veulent me soutenir peuvent signer la pétition de soutien qui est une adresse publique au élus Bretons pour les mettrent
en face de leurs responsabilités. Qu'ils ne puissent pas dire : ON SAVAIT PAS ! Si ils savent, comme le Télégramme et le Ouest France (dont l'un des dirigeants viens du CMB/Arkéa...)
savent. Là encore, le poids du CMB en Bretagne fera t'il taire la liberté d'informer et couchera t'il les élus ?
Enfin un dernier mot très important : vos soutien me vont droit au coeur, même ceux qui m'engueule en me disant d'arrêter, c'est aussi une manière de soutien.
Je ne peux répondre à tout le monde et probablement, je ne dois pas arriver à tout lire. Sachez que c'est une aide précieuse.
La pétition est à signr sur le site bellaciao que je remercie pour son soutien actif et déterminé. Au dela des clivages poiltiques, cette pétition doit recueillir le
maximum de signature pour peser sur des élus et les amener à prendre position. http://bellaciao.org/fr/spip.php?article134031#pagination_signatures . Je reproduit ci-dessous la lettre aux élus. A faire trourner, afficher sur vos murs facebook, twitter,
téléphone etc... Il en va de ma vie !
(Des quatre coins de France et de Navarre, le 15 mars 2013)
LETTRE OUVERTE à MONSIEUR le PRÉSIDENT du CONSEIL RÉGIONAL de BRETAGNE et à Mesdames et Messieurs les ÉLUS de BRETAGNE,
Monsieur Le PRÉSIDENT,
Mesdames, Messieurs les ÉLUS de Bretagne,
Très certainement vous avez été alertés par les médias. France3 Iroise vient hier soir d’y consacrer un reportage assez substantiel en introduction de son
19/20.
Un homme est en train de RISQUER sa VIE parce qu’un Banquier a décidé de lui laisser le choix entre la RUE et la MORT.
Cet homme qui, pour le CRÉDIT MUTUEL de BRETAGNE –ARKEA n’est qu’un numéro de dossier « Contentieux », nous le connaissons, il habite CARHAIX, il fut de
tous les combats pour sauver l’hôpital public de cette ville, entre autre,
il s’appelle MICHEL MADEC
Un des membres du Comité de Soutien que nous animons afin, notamment, que la BRETAGNE ne soit pas, comme l’Andalousie ou la Catalogne ou d’autres encore en Europe,
une terre où les suicides des victimes de la « Finance »…(le « seul ADVERSAIRE » de l’actuel Président de la République) sont désormais plus nombreux que les offres d’emplois,
laissait hier un message sur France INTER ou il affirmait :
« Michel Madec survit à Carhaix en Bretagne. Il s’est endetté pour un appartement avec de faibles moyens puis il s’est trouvé dans le rouge et le Crédit
Mutuel de Bretagne lui a donné la solution : un prêt relais avec remboursement différé du Capital. Maintenant la banque parle d’expulsion. Il faut faire vite ! »
OUI, il y a URGENCE – notre ami Michel entame son 11ème jour de grève de la faim.
C’est pourquoi nous vous alertons, par toutes les voies possibles.
Michel n’est pas un « illuminé », un « zozo ». Il s’est battu, avant d’en arriver là, par toutes les voies légales et non-violentes à sa
disposition. En vain. La violence du système à son égard, aujourd’hui, il a choisi de la retourner contre soi-même pour pousser un cri, celui de David contre Goliath.
ENTENDEZ-LE !
Le CRÉDIT MUTUEL, comme d’autres établissements dit coopératifs, (malgré des activités bancaires identiques à ses concurrents – puisqu’ainsi en a décidé le
législateur) explique sa spécificité dans des publicités où l’on peut lire :
« Crédit Mutuel, la banque à qui parler" n’est pas qu’une simple formule. Cette phrase traduit profondément notre différence, une banque ouverte au dialogue,
à votre écoute, à votre service. Une attitude issue directement des valeurs fondatrices du Crédit Mutuel. Les valeurs de la banque qui va avec la vie. »
Est-ce aujourd’hui en lui prenant son toit que le CMB et la BDF entendent mettre en œuvre ces « valeurs » ?
Nous savons que le CMB est présent dans les diverses procédures d’investissement en Région. Quels liens unissent la région Bretagne et le
CMB.
La situation de Michel MADEC, situation dont il n’est pas responsable, nous impose cette intervention que nous rendons publique, (et nous informerons des
réponses et des actes des uns et des autres).
Car finalement, que réclame notre ami ?
Après avoir été désorienté par des professionnels qui ont, semble-t-il, fait preuve de « légèreté »… dans leur "devoir de conseil", lui dont la finance
n’est pas « le monde », il souhaite avoir le droit de vivre, au sens strict, sans l’angoisse permanente d’un harcèlement intolérable, dans la dignité minimum d’avoir encore un toit,
même si c’est un toit de pauvre.
Vivons-nous dans un pays où vraiment tous les combats du Conseil National de la Résistance, inscrits dans le Préambule de la Constitution de 1946, intégrés à la
Constitution de 1958, seront bafoués, trahis, abandonnés ?
« La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement. Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux
vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation
économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. »
A une époque où l’on parle de « droit au logement opposable », après l’épisode des « tentes de Don Quichotte », alors que récemment
encore Mme la Ministre Cécile DUFLOT en appelait publiquement à signaler les logements vacants pour les réquisitionner… on jetterait dehors, sur le trottoir, des gens comme Michel
MADEC, pour quelques poignées d’euros (car à l’échelle d’une banque on parle de cela) ?
Le pays de l’Abbé Pierre aussi, pour qui le droit au toit était le premier droit humain, un combat de chaque instant, sans lequel il n’y a plus ni
dignité ni vie de famille ni droits politiques envisageables ?
Il disait exactement : « Quand il n’y a plus de toit, il n’y a plus de droit ». C’est TOUJOURS VRAI.
Monsieur Le PRÉSIDENT DE RÉGION Mesdames et Messieurs les ÉLUS bretons,
Si une certaine presse tente de poser une chape de plomb sur le drame, non pas seulement individuel, isolé, mais symbolique de milliers d’autres drames similaires
qui se jouent chaque jour, nous voulons croire que vos interventions feront comprendre à M.DENIS et aux directions du CMB-ARKEA, ainsi qu’à M. Michel LUCAS qui préside le GROUPE
Crédit-Mutuel-CIC, un fait incontournable :
En persistant dans une attitude provocatrice et donc en portant la lourde responsabilité d’avoir à rendre compte de leur implication dans la disparition de Michel
MADEC, ils auraient à justifier devant l’opinion, devant leur clientèle, et d’autres devant leurs électeurs… d’un comportement qui méprise l’humain, sa vie et ses valeurs, où l’irresponsabilité
le dispute à la cupidité et à l’âpre appât du profit.
On ne dépouille pas les gens de leurs toits "comme ça" quand on affiche une prétention "mutualiste" et qu’on appartient à un groupe qui a des milliards de
capitaux propres et des centaines de millions de chiffre d’affaires.
Maintenant, personne, aucun d’entre vous ne pourra dire « Nous ne savions pas, nous ne pensions pas que .... » etc.
Michel, comme d’autres, a mis sa vie dans la balance, dernier recours pacifique pour défendre son droit au toit ; mettez votre courage politique dans le
plateau d’en face.
Nous mettons, nous, la force de notre amitié, de notre fraternité, de notre solidarité, pour certain-e-s, nos combats, au nom de tous les Michel Madec, de
France et d’Europe, pour voir enfin la finance remise au pas, et le surendettement éradiqué.
Croyez, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les ÉLUS Bretons, en nos respectueuses salutations, et que chacun prenne désormais ses responsabilités.
Premiers signataires :
Fanch Ar Ruz,
Dessinateur et Illustrateur, Bretagne
Alain CHANCOGNE,
Retraité BNP Paribas, ancien élu de la République, Gironde,
Georges GASTAUD,
Philosophe, Lens, Pas-de-Calais
Stathis KOUVELAKIS,
Professeur, Londres, Athènes, Paris
Notre ami et blogueur carhaisien de « La Tête au Carhaix » Michel Madec a entamé, Mercredi 6
Mars, une grève de la faim pour obtenir enfin gain de cause dans l'affaire qui l'oppose au Crédit Mutuel de Bretagne/ARKEA et pour pouvoir rester dans son logement.
Il lie à son action personnel un problème qui gangrène les classes populaires : le
surendettement chronique et les conseils douteux des banques, y compris « mutualistes », qui sont complicesde cet état de fait.
Cette lutte d'un citoyen seul, qui met sa vie en jeu, face à des banquiers tout puissants ne
peut nous laisser indifférent même si nous regrettons son choix et eussions préféré un combat collectif.
Enfin, et c’est le plus important, vous trouverez sur le blog de la dame du
bois-joli un billet expliquant simplement pourquoi et comment aider Michel CARLAND, 7° JOUR, GREVE ILLIMITEE DE LA FAIM
Penaoz 'vez lavaret e galleg? Seule la lutte paie!
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Santéjeudi 03 janvier 2013
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La maternité de Carhaix a enregistré 227 naissances en 2012
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C'est modeste, certes, mais encourageant car en hausse par rapport à 2011 (213), pour cette maternité menacée de femeture en 2008 et sauvée grâce à la moblisation
de tout un pays.
Les lycéens de Diwan manifestent dans les rues de Carhaix
Nann da gKernitron-al-Lann ! Liseidi Diwan o vanifestiñ hiziv e Karaez
Liseidi eus Diwan o deus manifestet hiziv war-dro 4 eur hanter e kreiz kêr Karaez evit lavarout nann da aerporzh Kernitron-al-Lann. Glav a rae puilh pezh n’en
deus ket miret ouzh ar re yaouank da embann sklaer o soñj. Aet int betek an ti-kêr e lec’h int bet degemeret gant ar maer, Christian Troadec. Gourc’hemmenet en deus anezho evit stourm
a-enep ur raktress diboel ha diamzeriet. Goude-se al liseidi a zo aet en dro d’al lise Diwan, trankilik.
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Non à Notre-Dame-des Landes
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Les lycéens de Diwan ont manifesté ce jour à Carhaix; Les élèves du lycée Diwan de Carhaix, entre 100 et 150, ont manifesté ce mercredi vers 16 heures 30 pour
dire non au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Malgré la pluie ils ont traversé la ville pour dire « Nann ! » clairement au projet. La manifestation a pris la direction de la mairie
où les manifestants ont été reçus par le maire en personne, Christian Troadec. Une prise de parole bien préparée et bien argumentée par les lycéens a eu lieu. Le maire de Carhaix a tenu
à les féliciter pour leur initiative et leur opposition à « un projet insensé et totalement dépassé ». La manifestation s’est alors dispersée dans le calme et les lycéens ont rejoint
leur établissement tranquillement.
Plus d’une centaine de lycéens de Diwan manifestent contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (OF)
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lls étaient entre une petite centaine (selon les gendarmes) et 150 lycéens (selon eux) à défiler dans le centre-ville de Carhaix, aujourd’hui entre 16 h et 17 h,
pour protester contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.
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Le drapeau breton flottait haut dans le vent au cœur du petit cortège, qui est allé, au pas de charge, du lycée Paul-Sérusier jusqu’à la mairie de Carhaix. La grande
majorité était des lycéens du lycée Diwan. « On a distribué des tracts dans les commerces, certains profs sont venus nous rejoindre, et on a essayé de débrayer des lycéens de Paul-Sérusier
mais ils n’ont pas l’air très motivés », rapporte Kaoura, en classe de Terminale à Diwan.
Comme elle, les lycéens sur place se sentent « très concernés » par la mobilisation qui a lieu en ce moment à
Notre-Dame-des-Landes.
« On suivait ce qui se passait là-bas depuis pas mal de temps. On a appris que les autorités allaient raser les cabanes des zadistes sur place. Alors on s’est
dit que c’était le moment de se mobiliser, pour apporter notre soutien. C’est quand même notre avenir. »
« Pas d’avion, des oignons ! »
« Pas d’avion, des oignons ! », « Des choux-fleurs, pas des réacteurs ! », « Des citrouilles, pas des magouilles ». Les
lycéens ont donné de la voix dans le centre-ville de Carhaix, bloquant une partie de la circulation pendant une quinzaine de minutes. Sur la place de la mairie, après une prise de parole en
français et en breton sur leurs motivations, ils ont été reçus par le maire Christian Troadec, qui les a félicités pour leur mobilisation et la qualité de leur argumentaire. Les jeunes
manifestants s’indignent contre ce qu’ils considèrent comme « un projet du passé », « scandaleusement coûteux » et « écologiquement désastreux ».
En signe de protestation contre la construction de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, une quarantaine de Carhaisiens ont donné leur carte d’électeur pour
qu’elle soit envoyée au Président.
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Plus de 300 personnes se sont retrouvées au marché de Carhaix.
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Des opposants au projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes y étaient rassemblés pour discuter du dossier et récolter, en signe de protestation, des cartes
d’électeurs. Une trentaine a été récoltée ainsi que de l’argent.
Ce rendez-vous organisé par le comité contre l’aéroport de Notre-Dame-des Landes du centre Finistère s’est tenu alors que la journée européenne d’actions et de
mobilisations contre les grands projets inutiles se déroule aujourd’hui.
Ce samedi midi, entre 80 et 100 personnes se sont réunies devant la mairie de Carhaix pour protester contre le projet
d'aéroport à Notre-Dame des Landes.
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Il s'agissait de citoyens, de militants associatifs et politiques mais aussi des élus venus pour dire non au projet et apporter à leur soutien à ceux qui luttent sur
place. A cet effet, un collectif d'opposants à Notre-Dame-des-Landes a été créé.
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Il a déjà prévu de se réunir samedi prochain sur le marché de Carhaix mais aussi de sortir une bière de soutien via la brasserie
Coreff. Dans un premier temps, 5.000 bières avec le logo anti-aéroport vont être vendues ce qui devrait permettre de donner 5.000 euros à ceux qui se battent sur
place.
Carhaix aussi monte son collectif contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
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Politiquesamedi 01 décembre 2012
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Après Saint-Brieuc, Quimper ou Vannes, le Centre-Bretagne aussi a créé son collectif anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ce midi, entre 80 et 100
personnes se sont rassemblées devant la mairie de Carhaix pour manifester leur désaccord avec le projet et créer officiellement un collectif de soutien local.
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C'est Jean-Pierre Le Néun, agriculteur bio et engagé dans la Confédération paysanne et le Mouvement Bretagne et progrès (MBP) qui est à l'initiative de ce collectif.
«J'ai déjà participé à un collectif à Saint-Brieuc. Dans le Centre-Bretagne aussi, beaucoup de monde est contre ce projet. Il suffisait que quelqu'un lance le mouvement pour que cela
prenne forme. Les gens sont venus nombreux, d'horizons divers. Il y a aussi certains élus, venus sans leurs écharpes».
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De la bière «spéciale anti-aéroport»
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Objectif de leur groupe : «peser sur le gouvernement et soutenir moralement les «Zadistes», les militants sur place, qu'ils voient que dans toute la France
il y a des citoyens qui se lèvent». Une nouvelle réunion, ainsi qu'une action «théâtrale», sont déjà prévus sur le marché de Carhaix, samedi prochain à 9 h.
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La Confédération Paysanne a aussi décidé de lancer un produit de soutien, afin d'offrir leur aide financière aux militants sur place : une bière ornée du logo
«anti-aéroport». « Nous allons fabriquer 5 000 bières, 1 000 par département, grâce au soutien de la brasserie Coreff. Un euro de la vente de chaque bière sera reversée
au collectif de Notre-Dame-des-Landes, soit un chèque 5 000 €», a annoncé Jean Cabaret, de la Confédération Paysanne.
Fini la solidarité ringarde , pour l'Europe libérale, voici la modernité!
Politiquejeudi 01 novembre 2012
En 2013, les aides européennes vont être diminuées.
À Carhaix, 240 familles sont bénéficiaires du Secours populaire.
En France, le programme européen d’aide aux plus démunis (Pead), était de 72 millions d’euros en 2011. De quoi aider 4 millions de personnes à se
nourrir, par l’intermédiaire de quatre associations : les banques alimentaires, la Croix rouge, les Restos du cœur et le Secours populaire.
« Mais à la demande de sept pays, il a été décidé que le budget sera diminué de plus de 75 % en 2013. La part de la France tombera à
15 millions d’euros. Après 2013, il sera peut-être totalement supprimé. Sans ces aides, ce n’est plus vivable pour nous ! » s’alarme Marie-Noëlle Baron, secrétaire du
Secours populaire de Carhaix.
Au niveau local, ces aides constituent environ 70 % du budget. « En 2012, le Secours populaire de Carhaix a aidé près de 200 familles. On devrait
monter à 240 d’ici à la fin de l’année. Chaque année, ça augmente d’environ 20 % ».
Une lettre pour témoigner
Pour porter leur message, les bénévoles invitent les personnes bénéficiaires à témoigner en remplissant la lettre « Alerte Alimentation : je
réagis et j’écris ». Les tracts sont à disposition au local de la commune, au 14, rue Renan.
« Au final, il n’y aura pas de cassation » annonce Charlie Grall.
Jeudi 25 octobre, la Cour d’assise spéciale de Paris a jugé Jean-Charles Grall coupable « d’association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de
terrorisme » et l’a condamné à deux de prison avec sursis. « Mon premier réflexe était de ne pas accepter ce verdict injuste, 13 ans après les faits et sept ans après une
première condamnation. »
Le militant breton de Carhaix poursuit : « Mais après avoir consulté mes amis, je pense qu’il ne faut pas en faire une affaire d’honneur et il
vaut mieux tourner la page. Néanmoins, mes avocats vont mener une procédure au civil sur le délai non raisonnable. Ceci, afin de faire avancer la jurisprudence sur la
question. »