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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 11:30

2 décembre 2012 

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Quarante manifestants se sont rassemblés hier, en soutien aux personnes privées d'emploi. Indignés que «rien ne change» dans la politique du gouvernement face au chômage.

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Si «le chômage explose», selon les manifestants, la mobilisation n'atteint pas des sommets. Ils étaient une petite quarantaine rassemblés hier, à 11h, devant la mairie. Ces militants d'AC Trégor, de la CGT et de Solidaires étaient venus dire leur soutien aux «privés d'emploi» et leur colère contre la politique du gouvernement. «Aujourd'hui, la chasse aux chômeurs continue. En Bretagne, 42% des radiations sont dues à des absences. Ce sont des gens qui ne peuvent pas se déplacer au rendez-vous du Pôle Emploi. Le but est d'éliminer un maximum de chômeurs avant les prochaines échéances électorales», s'indigne Philippe Vital, au nom d'AC Trégor.

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«Comment vivre avec 417 €?»

Lequel ironise sur «le changement, c'est maintenant», le slogan qui était celui de François Hollande pendant la campagne présidentielle. «Je n'ai pas vu de changement. Comment voulez-vous vivre avec 417 €. Comment M. Hollande ferait-il ses courses avec ça?». Même virulence du côté de la CGT, section chômeurs, précaires et privés d'emploi. «Aujourd'hui en France, il y a plus de cinq millions de chômeurs et huit millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.

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Les multiplications de licenciements dus aux divers plans sociaux, aux délocalisations, aux suppressions de postes dans les services publics et à la casse des industries toutes confondues se suivent et se ressemblent.» Témoin dans le Trégor les 139 suppressions de postes annoncées chez Alcatel-Lucent et la disparition prochaine du réseau de soins palliatifs. Les manifestants réclament l'arrêt des radiations du Pôle Emploi et des mesures pour aider l'emploi: sécurisation du parcours professionnel, réduction du temps de travail pour partager les emplois.

  • Jean-Luc Le Roux

http://www.letelegramme.com/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/ville/chomage-le-changement-c-est-quand-02-12-2012-1927501.php

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Lannion-quarante-manifestants-contre-la-precarite_40805-2139261------22113-aud_actu.Htm

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 09:55

23 novembre 2012

 

L'Adil met gratuitement son équipe de conseillers et de juristes à la disposition du public sur les questions de logement. Elle constate la progression de l'insalubrité et de la précarité.

Depuis 1980, l'Adil rend service aux habitants des Côtes-d'Armor rencontrant quelques difficultés, ou ayant besoin d'informations sur le logement. L'Agence départementale d'information sur le logement fut l'une des premières de France et la toute première en Bretagne. En trente-deux ans, elle a vu s'aggraver les problèmes de logements précaires et insalubres. Chargée par le conseil général, avec le soutien de l'État, de la mise en oeuvre des PDALPD (Plans départementaux d'action pour le logement des personnes défavorisées), l'Adil a une vue d'ensemble de la question.

«Nous avons une mission d'observatoire»

«Nous avons une mission d'observatoire», souligne François Olivier Gouraud, directeur. L'Adil a enregistré en 2011 une augmentation de 22% des questions relatives aux loyers impayés et aux expulsions. Et constate que les injonctions à quitter les lieux et le recours à la force publique sont passés de 30 en 2006 à 62 en 2011. 145 procédures devant les tribunaux ont eu pour objet des logements indignes. «Un jugement sur deux (au lieu de 37% au niveau national) a été rendu en présence des deux parties, sans doute grâce au travail d'acteurs sociaux qui ont à coeur que les intéressés soient présents à l'audience», souligne François-Olivier Gouraud.

 

Mais l'Adil intervient surtout en amont des procédures, par des conseils préventifs permettant la résolution à l'amiable de conflits mineurs. «Elle contribue au désengorgement des tribunaux, sans entrer en concurrence avec les professionnels du droit», souligne le directeur. L'Adil, d'ailleurs, ne s'intéresse pas aux seuls contentieux. À la disposition de tous les publics, elle vient de mettre en place, avec le concours des professionnels de l'immobilier, un portail d'accès à l'ensemble des offres locatives du moment. Ses huit professionnels (un directeur, trois juristes, deux assistantes, une sociologue et une urbaniste) répondent à toutes sortes de questions sur les aides pour l'accession à la propriété, les copropriétés, l'urbanisme, les contraintes de voisinage, les relations bailleurs - locataires,etc.

Près de 9.000 consultations par an

En 2011, elle a répondu à 8.276 consultations sur rendez-vous, par téléphone ou par courrier, auxquelles s'ajoutent 20.000 connexions sur le site internet. 73% portaient sur le locatif, et 13% seulement sur l'accession à la propriété. Dans ce dernier domaine, l'Adil voit dans son activité de 2012 le reflet d'une forte baisse de la construction (-20%), conséquence, notamment, de la modification des règles d'attribution du prêt à taux zéro.

 

Pratique Adil,

9 place Saint-Michel,

Saint-Brieuc.

 

Tel.02.96.61.50.46,

 

www.adil22.org

 

Permanences hebdomadaires à Dinan, Guingamp, Lamballe, Lannion, Loudéac, Paimpol et Rostrenen.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 09:04

 

Par A. Thouvenot Publié le 08/11/2012

 

Philippe Warin, politologue, directeur de recherche au laboratoire « politiques publiques, action politique et territoires » du CNRS, co-dirige l’Observatoire des non recours aux droits et services (Odenore), qui publie jeudi 8 novembre 2012 "L’envers de la fraude sociale".

L’ouvrage(1) que publie l’Observatoire des non recours aux droits et services (Odenore) part d’un constat que la fraude aux prestations sociales est bien inférieure aux allocations non demandées.  Pourquoi de tels travaux ?

Les travaux sur le non recours sont apparus dans les années 1990, mais ces dernières années, un discours sur la fraude aux prestations sociales s’est développé, permettant de justifier la réduction de certains de leurs budgets, les allocations sociales étant « fraudogènes ».


Or le non recours est bien supérieur à la fraude. Dans un rapport, l’Assemblée nationale a estimé la « fraude sociale » à environ 20 milliards d’euros, dont 15 à 16 dus au travail dissimulé et 3 à 4 milliards d’euros liés à des escroqueries aux prestations sociales, soit environ 1 % du montant total des sommes versés. Ces 4 milliards de fraudes aux prestations sociales sont à mettre en regard des 5,3 milliards d’euros de non dépenses produits par le non recours au seul RSA.


Pour la CMU complémentaire, 24 % des ménages éligibles n’en bénéficient pas alors que les fraudes à la CMU ont représenté, en 2010, 800 000 euros. Pour nous, le scandale du non recours aux droits sociaux, c’est l’envers de la fraude sociale.

 

Source : Philippe Warin, la fraude aux prestations sociales : réalités et enjeux, p31.

 Quelles sont les causes de ce non recours ?

Il y a tout d’abord la stigmatisation des publics qui ont recours aux prestations sociales. Un discours ambiant a véhiculé une norme sociale culpabilisatrice. Toute demande d’aide est perçue comme une preuve de faiblesse.
Le discours sur la fraude et l’assistanat a ainsi tendance à dissuader davantage les personnes que l’aide cible en premier.


Il y a aussi la complexité des systèmes administratifs pour y avoir accès. L’exemple de la tarification sociale de l’énergie est particulièrement révélatrice : pour obtenir une tarification sociale, il faut être bénéficiaire de la CMU C.

Il revient à la caisse primaire d’assurance maladie d’en informer l’entreprise qui fournit l’énergie, de faire les calculs et le cas échéant d’accorder le tarif social.
Si bien que seul 47 % des ménages éligibles ont effectivement eu accès à cette aide.

Il faudra voir dans le temps si le décret du 6 mars 2012 relatif à l’automatisation des procédures d’attribution des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz naturel permet d’améliorer la donne.

La crise économique peut-elle aggraver ce non recours ?

Les difficultés budgétaires, notamment des collectivités locales, conduisent les instances à resserrer les conditions d’accès à ces aides. Le risque est que les personnes qui sont éligibles à ces prestations s’en détournent alors même qu’elles en constituent les publics cibles.
Comme une forme d’autocensure.

Vous préconisez une lecture qui ne soit pas purement comptable de ces prestations sociales, en insistant sur leurs effets multiplicateurs sur les territoires. Etes-vous entendu ?

Les choses bougent et la prise de conscience est réelle quelle que soit l’orientation politique de la collectivité. Le non recours, s’il représente une économie comptable pour la collectivité, constitue une perte économique pour un territoire.
Il faut donc davantage développer l’étude de l’impact des dépenses sociales.


Le cas de l’aide personnalisée d’autonomie est très intéressant. Si cette prestation permet de faciliter la vie d’une personne âgée, elle finance un service à domicile qui, par l’emploi et le salaire qu’elle représente, engendre des cotisations, des impôts et des dépenses sur un territoire. Aujourd’hui, sur les 4 milliards d’euros que représente l’APA, près d’un quart ne sont pas dépensés.


Note 01:L’envers de la « fraude sociale », le scandale du non recours aux droits sociaux. Odenore. Editions La Découverte. Novembre 2012. -

 

http://www.lagazettedescommunes.com/137865/%C2%AB-le-non-recours-aux-prestations-sociales-est-bien-superieur-a-la-fraude-%C2%BB-philippe-warin-politologue/

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 10:57

Par Nolwenn Weiler (5 septembre 2012)


Publié alors que des millions de bambins reprennent le chemin de l’école, le baromètre annuel Ipsos / Secours populaire de la pauvreté met en lumière, pour la première fois, le ressenti des enfants face à la précarité.


Âgés de 8 à 14 ans, ils craignent, pour 58% d’entre eux d’être pauvres un jour (64% pour les enfants d’ouvriers ou d’employés et 55% pour les enfants de cadres et professions intermédiaires). « Cette crainte n’est pas simplement le résultat d’un bruit médiatique autour de la crise, elle dépend des conditions objectives de vie des enfants et sans doute des craintes projetées par leurs parents », souligne l’étude. 85% des Français considèrent en effet que les risques que leurs enfants connaissent un jour une situation de pauvreté sont plus élevés que pour leur génération. Parmi eux, 55% sont désormais convaincus que ces risques sont même « beaucoup plus élevés », soit 5% de plus qu’en 2011.


« Manque de chance »


Le baromètre souligne aussi que la part de Français ayant connu une situation de pauvreté continue d’augmenter en 2012 : ils sont désormais 37% (contre 35% en 2011, et 30% en 2009). Les personnes les plus touchées sont moins diplômées (44% de celles ayant un niveau d’études inférieur au bac, contre 26% de celles qui ont un niveau d’études supérieur au bac) et appartiennent à des catégories socioprofessionnelles modestes : la moitié sont des employés et ouvriers. Les femmes sont également plus nombreuses à avoir déjà connu une situation de pauvreté au cours de leur vie (40% contre 33% des hommes).


Face à ce triste tableau, les enfants expriment un sentiment d’injustice et l’envie d’aider les autres : 83 % d’entre eux estiment que « la pauvreté n’est pas due à un manque d’efforts mais à un manque de chance » ! Ils sont aussi persuadés qu’être pauvre n’est pas une fatalité : les trois quarts des enfants qui voient des personnes pauvres dans la rue considèrent que « ce n’est pas juste ». Vite, donnons-leur le droit de vote !


Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs
pour poursuivre son travail, faites un don.

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 12:20

CGT chômeurs rebelles du Morbihan


mercredi 29 août 2012 - 22h35

 

Le gouvernement Ayrault annonce ses premières mesures contre l’emploi : Il compte financer, avec l’arrêt des exonérations des cotisations sociales sur les heures supplémentaires, 100.000 emplois précaires destinés aux "jeunes en difficultés" .

 

C’est encore un mauvais coup et un mauvais coût pour les travailleurs. La valeur travail est bradée : Sous-contrats, sous-salaires, sous-vies.


Il y en a assez des solutions qui consistent à déshabiller Paul (destruction des emplois stables et correctement rémunérés dans la fonction publique) pour habiller Jacques avec un short et des tongs.

 

Lire sur ce sujet notre article de fond sur les contrats aidés en cliquant ici. Au-delà du bricolage des gouvernements sur le principe de "c’est mieux que rien", il est grand temps de s’attaquer au fond du problème : Répartition des richesses, et diminution drastique du temps de travail.

 

Ca coûte 2 minutes de travail à Bettencourt pour s’acheter une voiture. Un an de travail pour un smicard. Stop ou encore ?

 

http://cgtchomeursrebelles56.blogspot.fr/

 


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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 11:20

 la-tunisie-en-flammes
de : CGT chômeurs rebelles du Morbihan
mercredi 8 août 2012 - 22h32

 

Un homme de 51 ans s’est grièvement blessé en tentant de s’immoler ce matin dans les locaux d’une caisse d’allocations familiales de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

 

D’après la prefecture des Yvelines, ses brulûres seraient "sérieuses" mais au "deuxième degré", et ne seraient pas mortelles. Dans un communiqué, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, "fait part de sa profonde émotion face à cet acte désespéré d’une personne que les difficultés de la vie ont manifestement conduit à un geste tragique".


Il n’y a aucune chance que son acte désespéré n’ait aucun rapport avec la suspension par la CAF de son RSA depuis le mois de mai...


On peut dire qu’avec cet évenement tragique, la fin des vacances est sifflé pour le gouvernement Hollande.


Comme nous l’avons encore rappelé récemment dans notre courrier à tous les conseillers généraux du Morbihan, les allocataires RSA, stigmatisés, sont victimes d’une véritable traque de la part des services sociaux : Il faut se justifier, encore, encore et encore.

 

Le but étant d’obliger les allocataires pas assez serviles à accepter, de gré ou de force, des emplois à temps partiel, précaires, et loin de son domicile.


Quelle que soit la situation personnelle de l’allocataire RSA de Mantes-la-Jolie désespéré, on ne peut que faire le rapprochement avec Mohamed Bouazizi. Mohamed Bouazizi qui, par son acte desespéré qui avait conduit à sa mort. Il avait aussi déclenché des émeutes qui annonçaient le début de la révolution tunisienne, et même dans tout le sous-continent arabe.


M. Hollande et ses ministres, maintenant qu’ils sont au gouvernement, doivent prendre en charge le lourd dossier du RSA, et répondre rapidement à ces questions :


1- Quand va-t-on enfin arrêter de considérer qu’un allocataire RSA est un fraudeur potentiel, alors même que la fraude au RSA représente même pas un quarantième du coût de la fraude fiscale en France ?


2- Comment peut-on, en France, avoir une vie décente avec un revenu de 417 € par mois ? Si un ministre peut répondre à cette question, qu’on le mette au RSA tout de suite !


3- Quand va-t-on arrêter le déclin de notre industrie, la casse des emplois décents à salaires décents remplacés par des emplois précaires et mal payés, qui durent depuis près de 40 ans ?


4- Quand va-t-on rebattre les cartes de la redistribution des richesses ? Quand va-t-on arrêter de nous demander de nous serrer la ceinture, afin que les parasites touchent 10.000 fois, 20.000 fois, voire 60.000 fois le RSA par an ? Il est bien entendu question ici des Bettencourt, Bouygues, Lagardère, Bolloré, Arnault, et autres Dassault qui ont amassé des fortunes sur le dos des travailleurs, qui inondent les partis politiques de leurs liasses de fric, et qui font tout pour ne pas payer l’impôt qu’ils devraient payer en France.


Messieurs les ministres grassement payés par la république, les vacances sont finies. Il y a le feu !


Le RSA, on n’en veut pas. Arrêtons le négationnisme social. Nous ne sommes pas 10% de chômeurs en France, mais plus de 20% de privés d’emploi ou en sous-emploi.

 

Nous sommes plus de de huit millions de pauvres. Nous en avons marre d’être exclus du travail, d’un logement décent, d’accès aux services de soin, des cantines scolaires, des universités, des vacances, des loisirs, de tout.

 

Nous en avons marre de dire à nos gosses "non, repose ce jouet dans le rayon, on ne peut pas se le payer". Nous en avons marre de passer des heures dans les services sociaux pour justifier de notre état de "bon pauvre" et toucher des allocations de misère.

 

Nous ne voulons pas être broyés par un système injuste qui ne nous laisse aucune chance.


NOUS EXIGEONS TOUT DE SUITE UN EMPLOI DÉCENT À SALAIRE DÉCENT, et, le cas échéant, une allocation de remplacement à hauteur de 80% du SMIC.


On a assez attendu. De l’argent, il y en a, dans les poches des banquiers et des actionnaires.


LA VIE, C’EST MAINTENANT !

 

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article129373

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 08:59

Pauvreté, immigration, assistanat, fraude... : cassons les idées reçues




 

Nous vous invitons à déconstruire des préjugés et des stéréotypes répandus sur la pauvreté et les pauvres, afin que ceux-ci cessent d’être les boucs émissaires des maux de nos sociétés et qu’ils deviennent au contraire des partenaires à part entière dans la construction d’un monde plus juste.

Voici quelques-unes de ces idées reçues. Diffusez-les autour de vous, réagissez, participez au débat.

 

Lire la suite ici...

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 13:32
mercredi 04 avril 2012

C'est la première fois qu'ils se regroupent. Une vingtaine de suppléants de l'enseignement catholique vient de créer le collectifsup29. « Pendant 6, 7, 8 et même 9 ans, nous avons fait les remplacements dans les écoles catholiques du Finistère, explique Geneviève Phily, suppléante. Si on a accepté d'occuper des emplois précaires, c'est qu'on avait l'espoir d'être titularisé au bout de six ans. Peine perdue. Les règles ont changé en cours de route. »


D'après le collectif des suppléants en voie de titularisation, la loi de résorption d'emploi précaire a entraîné une nouvelle interprétation de textes dans le Finistère. « Nous avons appris qu'à cause du manque de postes, nous risquons d'être nommés hors département, ajoute Cécile Aubonnet, membre du collectif. Cela entraînera sans doute de nombreuses démissions. Bref, c'est une façon de nous mettre à la porte. »


Les suppléants remplacent les enseignants titulaires lors d'arrêts maladie, de congé parental, de congé formation... Ils sont plusieurs centaines dans le département à faire des quarts temps dans plusieurs écoles primaires. « On nous appelle souvent au dernier moment. Certains travaillent à mi-temps. On est tous payés au Smic. Et nos familles dans tout ça ! »


Le collectif demande que ces enseignants, qui ont fait leurs preuves depuis de nombreuses années, ne soient pas considérés comme démissionnaires s'ils refusent un poste hors département. Il réclame également qu'ils puissent continuer à exercer des suppléances tout en conservant un contrat à durée indéterminée et l'ancienneté. Une pétition est en ligne depuis hier.


Contact : collectifsup29@orange.fr

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-ecoles-privees-un-collectif-de-suppleants-_40734-2062676------29019-aud_actu.Htm

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 09:43

 

 

Par Antonin BILLET  


Fermeture d'une agence Pôle Emploi à Saint-Brieuc (22).


Les 35 salariés de l'agence ont fait grève aujourd'hui. Leurs bureaux doivent fermer le 21 juin.

Ils ont appris hier que leur agence allait fermer le 21 juin prochain. Les 35 salariés de Pôle Emploi ont exercé alors leur droit de retrait.

Leur agence est située dans une zone sensible de Saint-Brieuc, le quartier des Villages.

Leur incompréhension est totale : pourquoi fermer leur agence alors que le chômage est au plus haut ?

 

http://bretagne.france3.fr/info/fermeture-d-une-agence-pole-emploi-a-saint-brieuc-73216109.html#.T3a0hfq7y6U.facebook

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 15:12

Depuis 2008, le nombre d’emplois supprimés dans l’industrie, dans les entreprises privées et dans la fonction publique se compte par dizaines de milliers.

 

Pas une semaine ne passe sans l’annonce de la fermeture d’un site (PSA, ArcelorMittal, Lejaby, Petroplus…), de la suppression de centaines d’emplois dans telle ou telle entreprise (Adecco, Fram, …). Le chômage explose.

Ces suppressions d’emplois répondent à l’exigence des grands groupes, de leurs actionnaires, d’augmenter la rentabilité sans aucune considération pour l’utilité sociale des divers secteurs de l’économie touchés.

 

Les travailleuses et les travailleurs licenciéEs se retrouvent jetéEs dans la misère, faisant plonger avec eux leur famille et des bassins économiques entiers. La violence des licenciements est proportionnelle à l’avidité du patronat d’augmenter toujours plus ses profits.

Dans le même temps, l’État applique le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Au nom de la réduction des déficits et du remboursement de la dette.

Dans le cadre de l’élection présidentielle, la question de l’emploi est au cœur de la campagne. Pour notre part, nous sommes révoltés quand le candidat-président Sarkozy ou la candidate du FN Le Pen se pavanent devant des entreprises en difficulté, eux qui sont les ennemis des salariés du public comme du privé.

Des initiatives locales existent de façon isolée. Des manifestations ou des rassemblements ont lieu entreprise par entreprise. Solidaires appelle à une manifestation nationale à Paris le 24 mars pour le droit à l’emploi, la CGT à une journée nationale d’action le 22 mars. Toutes ces initiatives vont dans le même sens. Mais aujourd’hui elles ne convergent pas et ne permettent pas de regrouper dans un combat commun l’ensemble du monde du travail.

Puisque nous allons chacunE devant les entreprises soutenir les salariéEs menacéEs, proposons ensemble une action commune, par exemple une « marche pour l’emploi », à Paris, avant le 22 avril : pour la défense de l’emploi, contre les suppressions de postes et les fermetures de sites.

 

Cette proposition pourrait être faite à l’ensemble des salariéES victimes de licenciements et/ou de fermeture de sites, aux organisations syndicales, à l’ensemble des salariéEs (du public comme du privé), aux mouvements de chômeurEs, …

Nous sommes bien évidemment disponibles pour une rencontre afin de discuter des propositions et modalités concrètes.


Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir nos salutations militantes.

Philippe Poutou, Christine Poupin et Olivier Besancenot

(Destinataires : Alternatifs, Alternative libertaire, EÉLV, PCF, PG, GU, Fase, C&A, Lutte ouvrière, Parti socialiste)

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