15 février 2012
Hier, à Rennes, le Mouvement des chômeurs et précaires en lutte a occupé pacifiquement les locaux de l'agence Pôle Emploi Fréville, à Rennes.
Parmi leurs revendications, plus de transparence sur les chiffres du chômage et le fonctionnement de Pôle Emploi, la titularisation des personnels précaires(CDD) de Pôle Emploi, l'institution de prises de rendez-vous mutuels avec les conseillers plutôt que des convocations.
Hier, la direction régionale n'a pas souhaité rencontrer les militants et a annulé tous les rendez-vous de l'après-midi. Une décision qui, vers 14h30, a conduit les militants à bloquer l'agence. Deux heures plus tard, ils ont été délogés par les forces de police.
Carte à rapprocher du vote FN.
par
Revenu de base, revenu de vie ou allocation universelle... Et si chacun, indépendamment de son statut, de son âge ou de son activité, disposait d’un revenu garanti, de sa naissance jusqu’à la mort ? À première vue, l’idée paraît utopique et suscite de sérieuses interrogations. Pourquoi les familles riches en profiteraient-elle autant que les pauvres ? Cela va-t-il favoriser « l’assistanat » ? Comment le financer pour quels résultats ? Observer les expérimentations sociales réalisées à travers le monde tendent à renverser les idées reçues.
AC! Quimper sera présente jeudi 3 novembre devant le pôle emploi Ty-Douar à partir de 10h30.
Les chômeurs seront également présents sur Brest et Rennes ce jour là. Nous invitons tous les militants à apporter leur soutien à cette lutte partout où c'est possible.
Voici ci-dessous le communiqué de presse régional soutenant la lutte des salariés Pôle Emploi.
Communiqué du 22 octobre 2011 - Coordination régionale des collectifs de chômeurs et précaires
La coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne s'est réunie ce 22 octobre à Brest. Des conseillères du Pôle Emploi s'y sont jointes pour établir un bilan de la lutte en
cours.
Après 12 jours de grève et aucune avancée, la coordination dénonce le mépris de la direction envers les grévistes, sa volonté de stigmatiser et de diviser les grévistes, non-grévistes et
collectifs de chômeurs. Malgré sa tentative de créer une psychose, les collectifs de chômeurs et les grévistes entendent se battre côte à côte.
Nous soutiendrons la poursuite du mouvement des conseillers par des actions communes et notamment par une contribution financière à la caisse de grève, avec une participation de l'AG Interluttes
de Brest, de l'AG interpro de Rennes et de la cantine populaire de Brest.
La coordination appelle tous les individus, collectifs et associations de chômeurs, ainsi que la coordination hexagonale à se mobiliser le 3 novembre, jour où se tiendront partout en Bretagne des réunions d'information et d'organisation de la suite du mouvement.
jeudi 27 octobre 2011
Mais l’objectif du gouvernement est assez clair. Lors de la mise en place du RSA, la loi prévoyait qu’un rapport sur l’évolution de la pauvreté serait rendu public chaque année. En outre, un objectif de réduire d’un tiers la pauvreté en cinq ans était fixé. À l’heure où tous les ministres ont en tête de prouver que Sarkozy a tenu ses promesses, il est important de faire croire que la pauvreté diminue.
Et qu’importe si, pour cela, on tord les chiffres. Ainsi, ceux du ministère s’appuient sur le rapport entre le revenu de la population et le revenu médian de... 2006 ! Sûr que s’il prenait celui de 1960, il n’y aurait plus de pauvres en France. Évidemment les associations qui contestent ce rapport font valoir que le seuil de pauvreté se calcule sur le revenu médian de la même année. C’est même ce qui permet d’en voir l’évolution. Ainsi pour l’Insee, le taux de pauvreté en 2009 était de 13, 5 % de la population soit 8 millions de personnes (contre 13 % en 2008), alors que pour le gouvernement, il serait de 11, 8 %.
Quelques jours plus tôt, Médecins du monde (MdM) avait tiré la sonnette d’alarme, invoquant un « krach sanitaire » en France. Déjà l’an dernier, des associations caritatives comme celle de l’Abbé-Pierre ou le Secours catholique expliquaient que, de plus en plus souvent, les services sociaux de l’État ou des collectivités territoriales qui n’avaient aucune solution à proposer à ceux et celles qui s’adressaient à eux, les orientaient vers les associations.
Dans son rapport Médecins du monde accuse : « Une étape supplémentaire a été franchie en 2010/2011 dans le rejet des plus vulnérables hors du système solidaire d’accès aux soins. À la crise économique qui se traduit par une recrudescence de la pauvreté s’ajoute une réponse publique plus sécuritaire que sociale. » Les consultations dans les antennes de MdM ne cessent d’augmenter (+10 % en deux ans) et l’état de santé de la population se dégrade. La majorité des enfants, qui représentent 12 % des consultations, ne sont pas à jour de leurs vaccins. De nouveau, la rougeole et la tuberculose tuent en France du fait de la dégradation du niveau de vie. La majorité des femmes enceintes qui ont recours à MdM présentent un retard de suivi de grossesse, seules 23 % d’entre elles ont un logement stable et 8 % vivent dans la rue ! Quant aux enfants, 9 % d’entre eux sont sans domicile fixe et 40 % vivent dans un endroit potentiellement insalubre.
Car c’est l’autre constat de MdM : « l’année 2010 a aussi été marquée par la dégradation significative des conditions de vie des personnes rencontrées : le nombre de personnes avec un
logement stable a baissé de 45 % en dix ans. La crise de l’hébergement d’urgence a été accentuée en 2011 par la baisse des subventions, et par voie de conséquence, la baisse du nombre de places
disponibles ».
La pauvreté s’étend
Bien sûr, les associations caritatives reçoivent les personnes les plus pauvres et ce n’est pas forcément représentatif des conditions du reste de la population. Mais il est clair qu’aujourd’hui,
la crise bien sûr, mais aggravée par les dispositions du gouvernement, détériore les conditions de vie de tous (ou presque). Les conséquences de la réforme des retraites, dans un pays où la
majorité des salariés sont éjectés après 55 ans, fait diminuer mécaniquement le niveau des pensions. Les diverses réformes de la Sécurité sociale, les forfaits à payer sur les soins et les
médicaments, les déremboursements, les augmentations du forfait hospitalier, la hausse des mutuelles… tout cela pèse et sur le niveau de vie et sur la santé de la population.
Et que fait le gouvernement pour y remédier ? Rien. Les yeux rivés sur le triple A et affolé à l’idée de taxer davantage les riches, son électorat naturel, il cherche comment récupérer encore de l’argent en continuant d’accabler les moins bien nantis. De mesures d’austérité en mesure d’austérité, rien n’est suffisant. Mais la solution se profile, comme l’a déclaré anonymement un ministre au JDD : « Si les choses tournent mal, nous devrons baisser les retraites ainsi que les salaires des fonctionnaires » ! Voilà tout est dit et il ne faudra pas compter sur le résultat des élections pour que cela change. Le système est malade et c’est incurable.
Dominique Angelini
Communiqué du collectif brestois en marche contre l'injustice sociale - jeudi 13 octobre 2011.
LEMONDE.FR | 08.10.11 | 18h34 • Mis à jour le 08.10.11 | 18h34
Près d'un millier de personnes selon les organisateurs, 380 selon la préfecture, ont défilé samedi 8 octobre à Paris contre le chômage et la précarité, pour la neuvième année consécutive.
"Nous sommes là pour exprimer notre colère face à une situation sociale qui ne cesse de se dégrader", et pour dénoncer "la perte de nos emplois et la stigmatisation des chômeurs", ont lancé les organisateurs, parmi lesquels Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) et, cette année, l'Appel et la pioche, Génération précaire, Actuchômage, et le Collectif du pissenlit.
Scandant "Chômeurs, ras le bol! Qui sème la misère, récolte la colère!", et brandissant des pancartes qui disaient "Droit au travail, salaires décents", ils ont défilé de la place Stalingrad vers la Place de Clichy, avec le soutien des syndicats Solidaires et FSU et SNUIpp.
"A ceux qui ont un faible niveau de formation, qui ont des problèmes de santé, s'ajoutent désormais dans les rangs des chômeurs et précaires des diplômés, des retraités tellement pauvres
qu'ils viennent chercher du travail et aujourd'hui des fonctionnaires",
constate Marie Lacoste, secrétaire nationale du MNCP.
"Il faut se mobiliser avant les élections, rappeler l'isolement des chômeurs et direaux politiques qu'ils ne peuvent pas tout mettre sur le dos de la crise", ajoute-t-elle, indiquant le souhait du MNCP de rencontrer tous les candidats à la présidentielle pour discuter du sujet.
ARRÊT DES RADIATIONS
Les manifestants demandent l'arrêt des stigmatisations et des radiations. Ils exigent notamment la suppression de la "dématérialisation" des courriers du service public de l'emploi, instaurée en juin, et qui pénalisent, selon eux, les chômeurs n'ayant pas accès au matériel informatique ou étant dans l'incapacité depayer des abonnements Internet.
Selon le ministère de l'emploi, les sorties des listes des demandeurs d'emploi "pour radiations administratives" ont augmenté en juillet de 25,1 %. Signe d'une mauvaise communication, selon Mme Lacoste.
Ils réclament également une indemnisation pour tous les chômeurs, la revalorisation des allocations, l'arrêt des recours aux contrats précaires, ainsi qu'une prime de Noël de 500 euros.
"La nouvelle génération est souvent diplômée et galère pour trouver un emploi, un
logement. On demande d'avoir accès au droit commun et qu'on cesse d'utiliserdes stagiaires pour remplacer des contrats de travail, dit Leïla Chaibi, co-fondatrice du
collectif l'Appel et la pioche. Tout le monde est mis en concurrence avec ce système qui tire tout le monde vers le bas".
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00