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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 09:47

La manifestation rejoindra un lieu réquisitionné offrant une alternative et un répit aux personnes sans-abri. Le Dal 35 appelle, tous les syndicats, organisations et partis politiques à soutenir cette action qui réclame pour tous une stricte application de la loi et le respect des droits fondamentaux.


A l’issue de la manifestation le cortège rejoindra ce lieu pour une nouvelle action. Pour assurer la réussite de cette action, nous sollicitons tous les syndicats, organisations et partis politiques à participer activement à l’action par une présence sur place ce week-end.

 

En particulier, nous vous sollicitons pour pouvoir assurer un roulement dans les permanences. Vous pouvez également participer par des aides diverses : matérielles, militantes ou financières.


Le calvaire pour 6 familles originaires du Caucase, expulsées par trois fois le même jour de lieux qu’elles comptaient occuper temporairement pour interpeller les pouvoirs publics sur les souffrances endurées, tant pour leurs enfants que pour eux-mêmes, illustre parfaitement la dérive actuelle.


Les nourrissons et les très jeunes enfants ne peuvent vivre et dormir à la rue !

N’en déplaise aux autorités il est de notre devoir de les secourir !


Dal35


Source : http://www.rennes-info.org/Le-Reseau-logement-organise-une

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 10:16

902390_nono_298x224.gif Nono dans le Télégramme du 6 mai


S'en prendre aux familles pauvres

Un projet de loi concocté par un député UMP vient d'être déposé, reprenant la vieille lune des politiciens réactionnaires : prétendre combattre l'absentéisme des élèves de collège ou de lycée en suspendant les allocations familiales versées à leur famille.

En légère augmentation, particulièrement dans les lycées généraux et surtout professionnels, les absences non justifiées des jeunes élèves devraient, selon le scénario du député auteur du projet, donner lieu à ce qu'il appelle un « carton jaune » dès quatre demi-journées d'absence dans le mois, soit un avertissement par l'inspecteur d'académie. Si le fait se renouvelait, ce dernier sortirait le « carton rouge », en demandant à la Caisse d'allocations familiales de suspendre les allocations versées pour l'enfant. Celles-ci reprendraient si l'élève cesse ses absences et si... l'ordre de reprise des versements ne se perd pas en chemin.

Ce projet n'a rien d'une nouveauté. Les associations de parents d'élèves rappellent qu'un arsenal de lois existe déjà, notamment au niveau du Conseil général, sans effet sur les élèves « décrocheurs ». L'une d'elles, la FCPE, note même qu'en Grande-Bretagne, où les parents peuvent subir de lourdes amendes, voire des peines de prison, il n'a pas été constaté de baisse de l'absentéisme des élèves.

 

Alors, à quoi servirait de faire subir « une violence financière forte et même très forte pour certaines familles », comme le dénonce le SIA, le Syndicat des inspecteurs d'académie, à des parents déjà en difficulté, à une mère qui élève seule ses enfants ? À leur faire subir une double, une triple peine, à ajouter à la précarité sociale, à la difficulté d'éduquer un enfant, une ponction sur les revenus ?

 

Les allocations familiales ne sont pas destinées à récompenser les « bons parents » : il s'agit en fait de salaire différé censé compenser les charges liées à la présence d'enfants. De quel droit un gouvernement qui supprime des dizaines de milliers de postes d'enseignants et autres adultes, qui rend donc l'école plus difficile pour tous, travailleurs et élèves, s'octroierait-il la place - purement honorifique - du redresseur de torts  ?

La réponse est dans l'empressement de tous ces politiciens à étaler ce volet de leur démagogie sécuritaire. Après Sarkozy, lors de la prise de fonctions du nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, voilà que Xavier Bertrand, le chef de l'UMP en personne, est venu présenter la menace de suspension des allocations familiales comme « la » mesure, « efficace » et « équilibrée » contre cette « première marche d'un parcours délinquant ». Mesure qui, avec la nouvelle loi, ne serait « plus soumise à la mauvaise volonté des Conseils généraux notamment ceux qui sont à gauche », ajoute le père du projet.

Il est difficile d'être plus clair : la motivation de ces gens-là n'a rien à voir avec l'intérêt des jeunes scolarisés en difficulté !

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 14:30

Occupation-3-mai-copie-1.jpg

 

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Le 3 mai a commencé la grève des chômeurs.

 

Son but est de rassembler les chômeurs pour qu'ils ne se retrouvent plus seuls devant l'institution pôle emploi, qu'ils se regroupent pour dénoncer les politiques de l'emploi (RSA, CUI, EMT...), qu'ils se mobilisent pour ouvrir de nouveaux droits.


Nos revendications immédiates sont l'arrêt des radiations, la suppression du 3949... et la libération de nos camarades parisiens arrêtés hier. Partout des actions se son déroulées :


- Quimper : 10 militants d'AC! Quimper devant le pôle emploi de Ty-Douar pour distribuer des tracts, barbouiller les extérieurs de l'agence. Nous rejoignons  la mobilisation des chômeurs de Brest à 14h00.


- Lorient : occupation de la CAF par la CGT


- Rennes : occupation du pôle emploi par le collectif de chômeurs créé dernièrement. Le collectif appelle les chômeurs à se retrouver en assemblée générale tous les jours


-des actions étaient également prévues à Lannion et St-Brieuc.


- Brest : occupation du pôle emploi jaurès dès 15h00, nous demandons par un communiqué de presse la libération de s93 copains arrçtés à Paris. Nous avons été acceuillis par la direction, mais également, plus chaleureusement, par les copines de la CGT pôle emploi de l'agence. S'en ait suivit une assemblée générale dans les locaux qui décide de rester occuper pour la nuit. Après maintes discutions stériles avec le directeur régional, l'évacuation a été effectuée par les forces de l'ordre vers 20h00. Les chômeurs décident de se retrouver devant ce même pôle emploi ce matin à 10h00.

Ces actions étaient soutenus par les syndicalistes CGT du pôle emploi, par Solidaire, et par des salariés divers qui ont également participé aux actions.

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:07

 

4 mai 2010


«La souffrance au travail n'est pas un problème individuel mais un phénomène collectif issu de méthodes de gestion du personnel»... Le syndicat FSU de Pôle emploi veut créer un observatoire interprofes- sionnel.


Comment aider les autres dans leur recherche d'emploi, quand on se sent soi-même mal dans son travail? De nombreux salariés de Pôle emploi vivent mal une profession qui a beaucoup changé en quelques années. Une centaine d'entre eux, venus des quatre départements bretons, participent depuis hier à un stage sur la souffrance au travail organisé par la Fédération syndicale unitaire (FSU) Bretagne.

 

«On est en train de perdre le sens de notre métier. Mais on se sent coupables d'être mal au travail, parce qu'on a en face de nous des gens qui se trouvent dans une situation pire que la nôtre», explique ClaudineLemasson, conseillère à Saint-Brieuc et secrétaire-adjointe régionale du FSU de Pôle emploi.

Déshumanisation


Mais que se passe-t-il donc dans cet organisme public, issu de la fusion entre l'ANPE (enregistrement des chômeurs, aide à la recherche d'emploi) et l'Assedic(gestion des dossiers d'indemnisation)? «La fusion a entraîné une nouvelle organisation du travail, avec une augmentation de la charge par agent. Chacun gère maintenant un "portefeuille" de 300 dossiers, au lieu de suivre une soixantaine de demandeurs auparavant.

 

Ce seul terme de "portefeuille" en dit long sur l'état d'esprit qui préside à cette réforme, avec une hiérarchie très présente, une politique d'objectifs, un travail individualisé. Et cette nouvelle organisation a été mise en oeuvre et poursuivie alors que la crise est venue changer la donne, et augmenter la charge de travail», explique encore la représentante syndicale.


L'externalisation de certaines tâches, la mise en place de plate-formes téléphoniques, la pression pour un travail toujours plus rapide viennent encore accroître la déshumanisation du métier ressentie par les conseillers. Ce n'est pas un hasard si des syndicalistes de France Télécom sont invités à ce stage: les salariés les plus désemparés de Pôle emploi se reconnaissent dans la détresse de leurs ex-collègues de la téléphonie.

«Un phénomène collectif»


«Il faut cesser de considérer la souffrance au travail comme un problème individuel lié à une fragilité personnelle. A ce stade, c'est un phénomène collectif», estime Jean-Luc Le Guellec, secrétaire général du FSU Bretagne et professeur de collège. Le syndicat envisage la création d'un observatoire interprofessionnel de la souffrance au travail.

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:02

4 mai 2010 - Le Télégramme


Plusieurs collectifs de chômeurs et précaires ont manifesté hier, notamment «contre les emplois dégradés qu'on leur propose», à Brest, Rennes, Paris et Montpellier.

 

Les doléances sont nombreuses, allant de la faiblesse des minima sociaux aux pressions pour accepter n'importe quel travail précaire et, d'une manière générale, la situation faite aux chômeurs marquée, selon les organisateurs, par «une logique de contrôle et d'exploitation».

 

En Bretagne, où est née l'idée, une trentaine de personnes se revendiquant du «Collectif du 3 mai» se sont rassemblées au centre-ville de Rennes, devant la banderole «À partir du 3mai: grève des chômeurs et précaires.

 

Tous les jours assemblée générale- 10h et 18h - Place du Parlement». Les manifestants ont brièvement occupé la Caisse d'allocations familiales où ils ont distribué des tracts, avant d'être refoulés dans le calme par la police.

 

À Brest, où se tenait le rassemblement départemental, une cinquantaine de chômeurs et précaires, rejoints par cinq Quimpérois, se sont mobilisés. Un groupe a fait un sit-in dans les locaux de l'agence Pôle Emploi de la rue Jean-Jaurès.

 

À Montpellier, ils étaient une dizaine de manifestants et à Paris, des syndicalistes (SNU, SUD), des intermittents du spectacle (CIP-IDF) et plusieurs collectifs ont revendiqué l'occupation du dernier étage du siège national de Pôle Emploi avant d'être évacués par la police.

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 13:02

Ouest-France / Bretagne / Quimper / A la une de Quimper
Social lundi 03 mai 2010

Cinq militants d’AC ! contre le chômage ont organisé une manifestation ce matin à Quimper, parking de la providence. À l’appel d’un mouvement national, ils lancent une « grève des chômeurs » afin de protester contre les radiations « abusives » de Pôle emploi. Une distribution de tracts est organisée ce lundi.

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 12:55

3 mai 2010 Le Télégramme


En septembre dernier, la fondation Abbé Pierre ouvrait son agence bretonne, à Rennes. Huit mois plus tard, Erwan Bretel, le responsable de la structure, dresse, «inquiet», le tableau du mal-logement dans la région.



Qu'est-ce que vous entendez par personne mal-logée?

 
Ce sont les gens qui sont à la rue. Mais aussi des personnes qui occupent des logements qui n'en sont pas. Soit parce qu'ils ne font pas 9 m², soit parce qu'il n'y a pas d'eau et/ou d'électricité. Le loyer de ces logements indignes (ou taudis) atteint souvent 350 € ou 400 €. Enfin, la nouvelle forme de mal-logement, c'est la précarité énergétique: lorsque votre facture dépasse 10% de vos revenus.

Combien de mal-logés la Bretagne compte-elle?

 
Je ne veux pas avancer de chiffres car de nombreuses données très différentes circulent. Je peux simplement indiquer qu'il y a environ 25.000 logements indignes dans la région ou que le 115 reçoit 2.400appels par an dans les Côtes-d'Armor. Mais pour avoir des statistiques fiables, il faut créer un observatoire du mal-logement qui regrouperait le conseil régional, les départements, l'Insee, la Drass, les agences d'urbanisme...

Quelles sont les particularités bretonnes en matière de logement?

 
La Bretagne est un territoire qui manque de logements sociaux.Pour cent résidences principales dans la région, il n'y a que 10,8 logements sociaux. En France, on est entre 16% et 17%. Mais, l'autre particularité de la région, c'est que les collectivités territoriales sont extrêmement volontaristes. Rennes Métropole par exemple, c'est 50 M€ par an d'aides à la pierre, alors que le budget de l'État sur ce point précis, c'est 500 M€.

Le retard de la Bretagne pourrait-il donc être comblé?


Le problème, c'est que ces collectivités volontaires sont très dépendantes des crédits d'État. Avec la réforme générale des politiques de l'État (RGPP), les conseils généraux, par exemple, ont moins d'argent. Et le risque, c'est que les collectivités s'engagent moins sur le financement de logements sociaux. Seulement, dans le même temps, les besoins augmentent en raison de la précarité grandissante.

 

En France, les courbes des expulsions, du nombre de logements indignes et des recours Dalo (Droit au logement opposable) sont en hausse. Mais celle de la construction de logements accessibles, en baisse. L'avenir peut être brutal. Notre rôle, c'est d'alerter les gens, d'être les porte-parole des sans-parole et, aujourd'hui, la question du logement, c'est une bombe à retardement.

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 10:11
fin de droits- deux889.jpg

Si la crise est en partie responsable de l’augmentation des plans sociaux et des chiffres du chômage, la nouvelle convention Unedic est à l’origine de l’explosion du nombre de personnes qui se retrouvent sans aucun revenu.


Un million de chômeurs en fin de droits en 2010, soit 30 % de plus en un an, dont 400 000 n’auront aucun revenu car ils ne sont pas éligibles au RSA ni à l’allocation spécifique de solidarité1 (ASS). Et ce ne sont pas les annonces faite par Laurent Wauquiez, le 25 février, qui changeront quelque chose car le gouvernement et le patronat persistent dans leur refus de prolonger l'indemnisation des chômeurs en fin de droits.


Cette situation est bien évidemment le résultat de la crise du capitalisme – 2 200 plans sociaux en 2009 – mais elle découle aussi des conditions d’indemnisation. En effet, pour toucher l’ASS d’un montant de 460 euros, il faut avoir travaillé au moins cinq ans dans les dix dernières années. Résultat, seul un chômeur sur deux est indemnisé.


C’est donc bien le problème de la dégradation des conditions d’indemnisation qui est posé : pour ceux qui justifient de quatorze mois de cotisations, la durée d’indemnisation est passée de 30 mois en 1992 à 14 mois en 2009, soit une diminution de plus de la moitié.


Et le montant global des allocations chômage versées ne cesse de baisser depuis 2004 (27 milliards en 2004, 22, 7 en 2007, alors que le nombre de chômeurs, lui, n’avait pas baissé…).


Le directeur général de Pôle Emploi reconnaît d’ailleurs les effets de la nouvelle convention d’assurance chômage : « On bénéficie plus vite du régime d’indemnisation mais on en sort aussi plus vite ».


Cette situation est aussi le bilan de la politique « d’activation des dépenses passives » décidée par le Medef et ses complices syndicaux : au lieu de servir à l’indemnisation des chômeurs, l’argent des cotisations est l’objet d’un véritable détournement puisqu’il sert à engraisser de nombreuses boîtes privées auxquelles sont sous-traitées certaines recherches d'emploi et qui font du business sur le dos des chômeurs (Ingeus, par exemple).


Pour résoudre le problème, les propositions du patronat et du gouvernement sont une véritable provocation : certains contrats aidés pourraient être réservés en priorité aux chômeurs en fin de droits et les patrons qui les embauchent bénéficieraient de nouvelles exonérations de cotisations… Cela permettrait donc d’avoir le privilège de bénéficier de contrats précaires, à mi-temps et payés au Smic !


Dans le même mouvement, le gouvernement en rajoute en choisissant la répression et ressort la chasse aux fraudeurs. Dans le cadre de la loi Loppsi 2, trois amendements ont été adoptés visant à renforcer les possibilités de contrôle et donc à transformer les salariés de Pôle Emploi en flics.


Concrètement, les agents en charge de la lutte contre la fraude seront assermentés et pourront dresser en cas d’infraction des PV qu’ils transmettront au Procureur de la République. Le secret professionnel sera levé entre différents services. Sans attendre le vote de ces amendements, Pôle Emploi a déjà commencé à s’organiser pour « améliorer » la chasse aux « fraudeurs ».


Cette disposition s’inscrit dans le cadre de la convention tripartite Unedic-État-Pôle Emploi signée début 2009, où il était clairement affiché un indicateur « d’effectivité du contrôle de la recherche d’emploi » avec un suivi du taux de radiation.


Les quatre organisations de chômeurs (AC, Apeis, MNCP et CGT privés d'emploi) ont donc décidé de lancer un appel commun réclamant la prolongation des droits des chômeurs arrivés en fin de droits ou qui vont y arriver et l’assouplissement des conditions d’accès à l’ASS. Pour financer ces mesures d’urgence, les associations de chômeurs rappellent que l’argent existe : « Il s’agit à tous le moins des 5 milliards d’exonérations de cotisations sociales sur les bas salaires, des quelque 4 milliards de ces exonérations dues au régime favorable des heures supplémentaires que le gouvernement a instauré ».


Le NPA soutient cet appel. Aucun revenu inférieur à 1 500 euros net !


Lucas Maldini


1. L'ASS, prend le relais de l’allocation chômage sous certaines conditions.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 09:31

Le Télégramme - 18 février 2010 à 11h36

A l'appel de la CGT chômeurs, l'agence pôle emploi située à La Découverte, à Lorient, est occupée depuis 9 h par une vingtaine de militants.

 Reçus par la direction, les chômeurs ont obtenu la mise en place, à partir de début avril, d'un comité de liaison trimestriel entre le pôle emploi et ses usagers, comité où seront débattues les revendications exprimées par les manifestants (fin de la plateforme téléphonique d'accueil, possibilité de postuler par cv papier, fin des offres cachées...).

Les chômeurs ont prévu de lever le camp à midi.

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 08:58
Appel unitaire


Messieurs Sarkozy, Fillon et Darcos


Votre responsabilité en ce début d’année 2010 est d’éviter que 400 à 600 000 demandeurs d’emploi sortent de l’indemnisation du chômage sans droit à aucun revenu et soient plongés dans la misère la plus nue.


Nous vous demandons de prendre les mesures nécéssaires qu’impose cette situation d’urgence sociale :


 Les chômeurs déjà arrivés en fin de droits doivent voir leurs droits réexaminés et prolongés dans le cadre de l’assurance-chômage, jusqu’à retour à l’emploi.


 Les chômeurs qui arriveront en fin de droits en 2010 doivent rester indemnisés jusqu’à retrouver un emploi convenable.


 Les durées minimales de travail antérieur requises pour accéder à l’allocation spécifique de solidarité (actuellement cinq ans sur les dix derniers) doivent être rabaissées considérablement pour tenir compte de la précarité salariale notamment des jeunes : leur financement doit être assuré dans les plus brefs délais, soit par une surcotisation sur les emplois précaires, soit par un impôt spécifique sur les entreprises.


 La discrimination à l’encontre des jeunes de moins de 25 ans doit cesser !


Il est de votre responsabilité de mettre en oeuvre ces mesures, et les moyens financiers existent. Il vous suffit simplement de réaffecter à l’indemnisation du chômage et à la protection sociale des ressources que vous avez choisi d’attribuer à d’autres. Quelles sont ces ressources ?


Il s’agit à tout le moins des 5 milliards d’exonérations de cotisations sociales sur les bas salaires, des quelques 4 milliards de ces exonérations dues au régime favorable des heures supplémentaires que vous avez instauré. Ces mesures officiellement destinées à favoriser l’emploi n’ont créé aucun emploi, mais pour les dernières, ont fortement contribué au chômage.

Nous ne parlons même pas du bouclier fiscal et des diverses niches fiscales, et des capitaux non taxés, qui pourraient être facilement mis à contribution pour financer ce que nous proposons.


C’est votre responsabilité, et vous serez jugés là-dessus, car cet impératif relève de la solidarité nationale et de la cohésion sociale, et du droit de chacun, inscrit dans la Constitution, à un emploi ou à un revenu lui permettant de vivre.


Premiers Signataires : AC !, APNEE-Actuchomage, APEIS, L’Appel et la Pioche, CIP-IDF, Fondation Copernic, Stop Précarité, Union syndicale Solidaires…


Avec le soutien de : FASE, NPA, Alternatifs, Parti de Gauche…

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