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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 09:33
manif_des_chomeurs_5-12-09_022.jpg

Contrairement aux déclarations de Sarkozy, sa politique augmente la précarité dans la fonction publique, alors qu’elle atteint déjà des niveaux records.


Lors de son show télévisé, Sarkozy s’est dit prêt à « envisager la titularisation progressive des contractuels » de la fonction publique. Cette déclaration est en totale contradiction avec la politique menée par le gouvernement.
Près d’un million de personnes sont non titulaires dans les trois fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière.


15 % des personnels ont un contrat précaire de droit public, sans compter les dizaines de milliers d’emplois aidés de droit privé. L’État est de loin le plus gros employeur de précaires. C’est un système généralisé qui permet de moins payer les personnels, les mettre sous pression, casser les conditions de travail, affaiblir les syndicats…


Si l’annonce de Sarkozy était réellement mise en œuvre, elle concernerait 24 % des agents de la fonction publique territoriale (les collectivités territoriales, dont les régions), où la précarité est la plus développée. Certains secteurs ne reposent que sur des précaires : 99,6 % de non-titulaires dans les métiers d’assistante familiale, 88 % des animateurs de relais assistantes maternelles, 64 % des animateurs de centres de loisirs et 50 % des enseignants artistiques.


Contrairement à ce que dit Sarkozy, sa politique est à l’origine de l’augmentation de la précarité. Il multiplie les suppressions de postes : 80 000 postes d’enseignants titulaires en moins entre 2007 et 2012 (un emploi sur dix). Dans l’enseignement, la réforme des concours et la masterisation vont avoir pour résultat un volant de précaires supplémentaire, pour des salaires misérables (1 250 euros par mois pour un délégué auxiliaire à bac+5, s’il a un temps complet !).


Dans l’enseignement privé sous contrat, qui représente 20 % de l’Éducation, la précarité explose. Dans le secondaire sous contrat, un prof sur cinq est précaire (un sur vingt dans le public, mais en forte augmentation). Sur les 142 000 enseignants, 15,6 % sont non-­titulaires, dont 71 % de femmes et 45 % de temps partiel… Or on sait que bien souvent les profs du privé sous contrat sont un laboratoire des mesures qui sont ensuite généralisées à tous les autres.


Le gouvernement n’a entamé aucune négociation réelle sur cette question avec les syndicats. Il y a fort à parier que Sarkozy faisait référence à une mesure qui existe déjà : le CDI après six années consécutives de précarité ce qui revient en définitive, à imposer six années de période d’essai. Cette loi, mise en application en 2005 dans l’enseignement public et en 2007 dans l’enseignement privé sous contrat, ne sert qu’à généraliser et casser les statuts existants.


Elle s’est substituée à des garanties de réemploi des non-titulaires qui existaient précédemment. Ce CDI, attribué de manière totalement arbitraire est dérogatoire à toutes les lois qui s’appliquent dans le privé. Le Medef en rêve, c’est l’État qui l’applique pour son propre compte.


Pour mettre fin réellement à la précarité dans la fonction publique, les seules mesures crédibles sont d’arrêter les suppressions de postes et de procéder à la titularisation de tous, avec les mêmes statuts que les titulaires. Loin de faire confiance aux fausses promesses de Sarkozy, les syndicats devraient profiter de ces déclarations pour informer et mobiliser sur la précarité, organiser et syndiquer les précaires, mener réellement la bataille contre les suppressions de postes.


L’aggravation de la précarité concerne tous les salariés. La généralisation d’un double statut va accentuer la pression sur les statuts de titulaires et aggraver les conditions de travail de tous. À nous de convaincre dans les syndicats, qu’il est plus que temps de se mobiliser sur cette question, tous ensemble, titulaires et précaires.


Correspondant

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 08:35
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Des centaines de milliers de travailleurs privés de toute ressource


Officiellement, en 2010, un million de chômeurs arrivent en fin de droits, c'est-à-dire au moment où ils n'ont plus droit à rien - zéro centime - de la part des caisses de chômage auxquelles ils ont cotisé pendant leur activité.

Parmi ces chômeurs, certains peuvent prétendre à l'Allocation de solidarité spécifique, l'ASS, qui atteint royalement 15,14 euro par jour, soit 454 euros pour un mois de trente jours. Mais il leur faut alors justifier de cinq ans d'activité salariée dans les dix années ayant précédé leur mise au chômage. D'autres peuvent espérer le Revenu de solidarité active, le RSA qui remplace le RMI, et essayer alors de survivre avec 460 euros par mois pour une personne seule.

Mais parmi le million de chômeurs qui arrivent en fin de droits en 2010, la majorité d'entre eux, 600 000 personnes selon les chiffres officiels, n'auront même pas droit à ces aumônes que sont le RSA et l'ASS. Parce qu'elles sont soumises à toute une série de restrictions et que, par exemple, pour un couple, ce sont les revenus du foyer qui sont pris en compte et pas ceux du chômeur. Et il suffit ainsi que l'autre membre du couple touche le smic pour que ces aides soient considérablement diminuées, voire s'envolent.

Lors de son grand cinéma télévisuel sur TF1 le 25 mars, Sarkozy a déclaré : « Je verrai cette affaire de fin de droits. [...] on ne laissera personne abandonné. » Pour le moment, 600 000 chômeurs voient surtout venir la fin de leurs droits.
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 10:42
 


Un million de demandeurs d’emploi vont perdre leurs droits à l’assurance-chômage en 2010, prévoit la direction des statistiques, enquêtes et prévisions de Pôle emploi, dans un document du 25 novembre 2009 remis aux partenaires sociaux. A cette date, le nombre de chômeurs en fin de droits avait déjà augmenté de 35,2 % en un an.


Seuls 38 % de ces "fins de droits" devraient bénéficier de la solidarité nationale : "Sur la période de juillet 2008 à juin 2009, 16 % des chômeurs en fin de droits étaient éligibles à l’allocation spécifique de solidarité (ASS), et 22 % au revenu minimum d’insertion (RMI), remplacé depuis par le revenu de solidarité active (RSA)", indique Jean-Paul Blouard, directeur adjoint de cette direction de Pôle emploi.


L’éligibilité à l’ASS comme au RSA est en effet soumise aux conditions de ressources du foyer et non de l’individu.


Ce sont donc plus de 600 000 chômeurs qui verront leur sort remis au seul soutien familial, entraînant un accroissement sensible de la pauvreté en France.


http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/18/un-million-de-chomeurs-en-fin-de-droits-en-2010_1293051_3234.html

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:27
pole-emploi-quatre615.jpg


Pôle Emploi, pour son premier anniversaire, présente un bilan catastrophique de sa fusion entre l’ANPE et l’Assedic. Cette réorganisation (désorganisation?) se fait bien évidemment au détriment des demandeurs d’emploi.

Sous les ordres de Sarkozy – pour qui le regroupement de l’ANPE et de l’Assedic est une priorité, la direction de Pôle Emploi clame par tous les moyens que la fusion est désormais effective. À défaut de pouvoir mettre en place, sur tout le territoire, les « sites mixtes » (un seul lieu regroupant les personnels ex-ANPE et ex-Assedic), la direction mise sur « l’accueil commun », un lieu d’accueil unique pour les chômeurs mais qui oblige les agents à se partager entre deux sites. Le traitement des demandes d’allocation attendra… Entre les discours de propagande de la direction et la réalité, il y a donc un fossé. Au Pôle Emploi de Garges-lès-Gonesse, inauguré le 30 novembre dernier, le site mixte est depuis fermé pour absence de chauffage…

Voulant désamorcer un « syndrome France Télécom » (plusieurs tentatives de suicide ces derniers mois parmi le personnel de Pôle Emploi sur toute la France), la direction a envoyé aux agents un questionnaire relatif aux risques psycho-sociaux, auxquels la moitié des salariés a répondu. Le résultat est sans appel : un stress grandissant, une dégradation des conditions de travail liés entre autres aux consignes contradictoires constatée par 61 % des agents et une pression exercée en hausse…

Le premier jour d’ouverture de Pôle Emploi, le 5 janvier 2009, avait été marqué par une première grève. Une seconde suivait trois jours plus tard. Le 20 octobre dernier, 40 % du personnel se déclaraient grévistes, suite à un appel national à la mobilisation. Face à ce mouvement, les directions syndicales ont été incapables de proposer une suite à cette journée, les regards étant plutôt tournés vers les premières élections professionnelles de Pôle Emploi.

Malgré tout, les mouvements locaux se sont multipliés. En Bretagne, la grève a été reconduite dans la foulée du 20 octobre. Plus récemment, des collectifs se sont montés sur la région Île-de-France et ont entamé des grèves dont certaines ont duré plusieurs jours : quatre jours à Clichy-la-Garenne, deux jours à Créteil ou à La Courneuve, etc.

Ces grèves sont plutôt défensives puisque les collectifs revendiquent essentiellement des conditions de travail correctes, en termes de locaux et/ou d’effectifs. Mais face aux agents, la direction affiche un mépris total en jouant le pourrissement. Ainsi, au quatrième jour de grève, le personnel de Clichy a dû « s’inviter » à une réunion du Comité d’établissement pour pouvoir (enfin) rencontrer le directeur régional.


Certaines de ces grèves ont mis en évidence une prise de conscience : une seule journée ne suffit pas à gagner, même partiellement. D’un autre côté, ces grèves isolées pointent l’absence d’un appel intersyndical national : faire converger ces luttes dans la perspective d’une grève qui dépasse la simple journée d’action.


Ce mouvement d’ampleur et durable devra aussi se faire en lien avec les associations de chômeurs et de précaires, victimes de la même politique. Malheureusement, ce soutien des deux côtés n’est pas une évidence mais c’est cette perspective qu’il faut défendre pour gagner. C’est le sens d’une déclaration commune regroupant les associations et les syndicats SNU-FSU et SUD. Le comité NPA Pôle Emploi soutient cette déclaration. 


NPA Pôle Emploi

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 11:23



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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 15:40
3505-1 précarité morlaix photo.jpg

La précarisation des emplois, sous la forme de contrats à durée limitée, de temps partiel imposé ou de stages, se généralise et touche principalement les jeunes.


Depuis des décennies, les gouvernements et le patronat, au nom de la lutte contre le chômage, ont développé et encouragé la création d’emplois précaires.


Avec plus de 2,8 millions de salariés en contrats à durée déterminée (CDD), intérimaires ou stagiaires, le taux d’emploi précaire en France a plus que doublé entre 1983 et 2008, passant de 5,4 % à 13 %. Il faut y ajouter les près de 5millions de salariés qui travaillent à temps partiel. L’État, premier employeur de France, n’est pas en reste avec, en 2007, un salarié sur trois en CDD dans le secteur public.


Si les chiffres globaux montrent qu’aujourd’hui la précarité concerne l’ensemble du salariat, ils ne rendent pas compte de son inégale répartition, frappant prioritairement les jeunes, les femmes et les travailleurs d’origine étrangère. Que dire alors quand on est les trois à la fois !


La crise ayant fait exploser le chômage, les plus vulnérables sont les premiers licenciés : les CDD et les intérimaires. En un an, de mars 2008 à mars 2009, le nombre d’intérimaires a diminué de 40 %.


Toutes les formes de contrats précaires doivent être interdites au profit du seul contrat de travail à durée indéterminée et à plein temps. L’intérim doit être supprimé. Toutes les officines privées – telles que Adecco, Manpower, Verdiobis (dorénavant Randstad) qui détiennent à trois 65 % du marché  – doivent être interdites.


Il faut instaurer un véritable service public de l’emploi.
En prenant en compte toutes les catégories de chômeurs – et pas seulement la catégorie A des demandeurs n’ayant pas travaillé pendant le mois en cours, comme le fait le gouvernement –, le nombre de chômeurs tourne autour de 5millions.


La mise en place du revenu de solidarité active (RSA) impose aux chômeurs d’accepter n’importe quel petit boulot très mal payé (au-delà de deux refus, le RSA est supprimé) et généralise le temps partiel.


S’il permet à certains de dépasser de justesse le seuil de pauvreté, le RSA encourage les patrons à sous-payer leurs salariés et à ne plus créer d’emplois stables.


Alors que les chômeurs sont dénigrés comme prétendument pas assez flexibles, le patronat licencie et utilise les emplois précaires pour tirer les salaires vers le bas. Chaque fois que les salariés ont accepté de baisser leurs salaires pour sauver leurs emplois, ils ont perdu sur les deux plans, comme l’a montré l’exemple de Continental.


Les jeunes sont les premières victimes de la crise et sont de plus en plus exclus du travail. En un an, le taux de chômage des 18-25 ans a augmenté de 35 %, pour atteindre 23,5 %, presque trois fois plus que les 25-49 ans. Plus de 400 000 jeunes de moins de 25 ans, sans emploi, se retrouvent aussi sans minimum social.


Face à cette situation désastreuse, le gouvernement propose la généralisation de la précarité, la dévalorisation des diplômes, le contrôle accru des employeurs sur la formation et les jeunes eux-mêmes. Le NPA refuse la « professionnalisation » dévalorisant les diplômes et revendique une allocation d’autonomie pour tous les jeunes de 16 à 25 ans à hauteur du Smic, pour permettre à tous de vivre et de se former librement.


La précarité est un système organisé pour permettre de réduire les acquis sociaux, les salaires et de renforcer le pouvoir patronal sur les salariés. Elle aggrave l’insécurité sociale et la pauvreté au lieu de les faire reculer.

Pour en finir avec la précarité et imposer le droit à l’emploi pour tous, il faut un mouvement d’ensemble national. Et au-delà, lutter pour une autre société qui interdise la confiscation par quelques-uns des richesses produites par le plus grand nombre. 


Sandra Demarcq

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 08:48



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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 08:44


AC Quimper 22, rue Jean jaurès - 29000 Quimper

tél.: 02 98 90 50 92
mail : ack1per@free.fr
site : ack1per.free.fr

Quimper, le 15 décembre 2009

Six mois après la mise en place du Revenu de Solidarité Active (RSA) en remplacement de l'ensemble des minima sociaux, les coups bas se font sentir. Les exonérations de la taxe d'habitation et de la taxe sur l'audiovisuel n'est plus automatique pour les "bénéficiaires" du RSA. "AC! Quimper" demande le maintien des exonérations d'impôts pour toutes les personnes
percevant le RSA, travaillant ou non.

Sur Quimper, la gratuité des transports collectifs pour les plus démunis financièrement est aujourd'hui remise en cause, à l'heure où on nous culpabilise de trop utiliser nos véhicules polluants. AC! Quimper demande le maintien de la mesure de gratuité et son extension à toutes les villes du Finistère.

A tout cela s'ajoute la réduction du montant de la "prime de Noël", passant de 220 euros à 152 euros en 2009. Bien qu'elle ait été étendue aux parents isolés le compte n'y est pas : les pauvres partagent leur misère, les riches gardent leurs privilèges !

Plus que jamais la revendication d'un revenu au moins égal au SMIC mensuel temps plein, avec ou sans travail, est une nécessité vitale !
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 08:50

Communiqué :

L'assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches régionales, dénonce l'attitude de la préfecture qui adécidé d'interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs semaines et dont elle était parfaitement au courant.


Interdits de manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à rejoindre le centre ville pour se faire entendre; mais les forces de police, en nombre impressionnant, n'ont pas cessé de nous intimider, de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des arrestations.


Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous avons été pris dans un guet apens entre la responsable des lieux qui, sous l'ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l'accès, et plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti criminalité.


Ceux-ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête (traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous n'avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre personnes sous le prétexte aberrant de « jet d'essence » (ce qu'aucun observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité dans le tumulte du lynchage.


Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s'inscrivent dans une démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d'impuissance à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires, sécuritaires et libérales actuelles.


Cette manifestation fait suite à l'interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l'ouest du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le gouvernement, pour tuer dans l'oeuf les mouvements de résistance actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en extension aujourd'hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les plus élémentaires libertés publiques: celles de manifester et de se réunir.


On retiendra également le blocus policier de la ville de Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de tous les Pôle Emploi d'une ville, comme à Quimper récemment, à la moindre annonce de rassemblement.


Nous tenons également à ne pas passer sous silence l'attitude particulièrement honteuse de la mairie « socialiste » de Rennes qui prétend soutenir d'une main les chômeurs et de l'autre recourt aux mêmes méthodes policières que le gouvernement (expulsion de la mairie le 27 novembre, salle retirée à la dernière minute à la maison des associations permettant les arrestations par la BAC).


L'assemblée régionale des chômeurs et précaires lance un appel à amplifier les mouvements de résistance actuels:

Elle appelle à un rassemblement dimanche à 14 h devant le commissariat central de Rennes (boulevard de la Tour d'Auvergne) pour obtenir la libération des personnes interpellées et l'abandon de toutes les charges retenues contre elles.


Contact: mcpl2008@gmail.com

 



Témoignage d'un participant :

Je suis très impressionné par la réactivité des personnes présentes à la manif, notamment les organisations politiques qui ont réagit promptement suite aux incidents d'hier. Je n'ai pas dormi de la nuit en pensant aux camarades matraqués et arrétés. Lorsque nous sortions de l'immeuble où était prévue l'AG, j'ai entendu un flic en civil dire à une passante de ne pas restez là de se dépècher de quitter les lieux...étrange non.

Pour autant, la manif en elle même, de mon point de vue, était un succès, les marches en générale l'ont été aussi. Forte mobilisation à Brest et Rennes, actions inégalées à Quimper depuis des années, actions également à Morlaix (occupation de la mairie), Lannion et St-Brieuc, action à venir sur Lorient.

Un succès d'autant plus que nous n'avons jamais eu les faveurs de la presse, et les actions n'ont guère été relayées. Même sur la manif, il n'y a pas grand choses dans les journaux, j'ai regardé France 3 aujourd'hui : rien de rien!!!

Dans la région, nous avions prévu une réunion pour faire le point sur les marches, et voir comment nous continuons le mouvement. Je pense qu'il serait opportun de la faire à Rennes, et de mettre l'accent sur le soutien aux copains matraqués et arrêtés, qui même s'ils ressortent
libres auront surement des démêlés avec la justice.

Pour ma part, je suis témoin de ce qui s'est passé à Rennes : provocation policière, manoeuvres d'intimidation des forces de l'ordre... les mêmes qu'à Brest mardi, ou dans une moindre mesure à Quimper vendredi!!!

Je reste mobilisé, en tant que syndicaliste, militant politique et aussi salarié dans la lutte contre le chômage, les précarités, les licenciements, et ne devrions pas rajouter les repressions sociales et policières. Nous sommes déterminés, la violence n'est pas dans notre camp, mais dans le camp de l'état et des capitalistes. Je pense qu'actuellement toutes les forces militantes doivent être mis dans la guerre qui s'est installée ici contre le chômage

C'est la lutte qui réunit toutes les autres :

contre le chômage bien sur, mais également pour la hausse des salaire et de meilleures conditions de travail,

les luttes écologiques, pour les transports

le racisme, l'égalité femmes-hommes, les descriminations

contre les repressions : sociales, syndicales....

contre le capitalisme



Thierry Riou
AC ! Quimper

Manifestation des chômeurs à Rennes : 4 gardes à vue prolongées

6 décembre 2009 à 20h40 - Le Télégramme


Les quatre personnes interpellées au cours de la manifestation de chômeurs et précaires, qui a réuni environ 400 manifestants samedi à Rennes, ont été placées en prolongation de garde à vue.
  

 

Il leur est reproché différents comportements, comme des violences ou des outrages, au cours de la manifestation qui avait donné lieu à quelques heurts entre manifestants et forces de l’ordre. Leur sort devrait être fixé ce matin. Hier en début d’après-midi, une centaine de personnes, puis une trentaine en fin de journée, se sont regroupées calmement devant le commissariat de police pour marquer leur soutien aux gardés à vue. Hier soir, ils envisageaient de se regrouper aujourd’hui devant la cité judiciaire.
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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 10:50

Communiqué unitaire :

Plusieurs centaines de manifestant-es ont répondu à l'appel national des mouvements de chômeurs et précaires ce samedi à Rennes.

Nos organisations politiques soutenaient cette initiative, pour des emplois stables et de qualité.


Par leurs attitudes particulièrement menaçantes et un déploiement totalement

disproportionné, les forces de police ont tout fait pour empêcher le bon

déroulement de cette manifestation. Qu'ils soient en uniforme ou en civil, les

policiers n'ont eu de cesse de provoquer les manifestants en bloquant l'avancée du défilé. Il aura fallu tout notre sang- froid pour empêcher que cela ne dégénère au cours de la manifestation.

 


Cependant, une fois les organisations politiques parties, les forces de l'ordre ont
appréhendé violemment quelques manifestants qui se rendaient à l'assemblée
générale des chômeurs et précaires en lutte, qui, dès lors, n'a pu se tenir.

Quelques soient les prétextes avancés pour ce déploiement de force,

il est inacceptable. Le droit à manifester ne saurait être limité de la sorte.

C'est encore, une fois de plus un exemple probant de la volonté de criminaliser toute opposition à la politique gouvernementale, que nous tenons à dénoncer.


Alternative libertaire, Breizhistance-PSB, Nouveau Parti Anticapitaliste, le Parti de Gauche, Les Verts
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