S'il ne s'appelle plus « festival des peuples minorisés », le festival de cinéma de Douarnenez n'en demeure pas moins, ce qui en fait sa richesse, une manifestation engagée où l'on explore minutieusement les facettes politiques, économiques, culturelles des peuples invités.
Pour aider à la compréhension, historiens, journalistes et chercheurs sont invités à éclairer le public lors de rencontres. Avec l'Afrique du Sud, ils auront du pain sur la planche !
Il y a l'Afrique des Boërs, celle de l'apartheid, celle des militants de l'African national congress (ANC), qui luttent pour défendre les intérêts de la majorité noire, puis, après l'investiture de Nelson Mandela en 1994, celle de ceux qui réfléchissent à la construction d'un nouveau pays.
Une sélection de 80 films
Les films concernant l'Afrique du Sud reflètent aussi cette réalité, de De voortrekkers, film de 1916 sur le trek qui crée la culture afrikaner, à Zulu love letter, film de 2004 dans lequel Ramadan Suleman (le réalisateur sera présent) évoque la place des femmes dans la lutte sud-africaine, en passant par La Vénus noire du Tunisien Abdellatif Kechiche.
Il y a les films de blancs sur l'Afrique du Sud telle qu'ils la perçoivent, des films où l'on rit (Les dieux sont tombés sur la tête), des films clandestins comme Mapantsula, réalisé par Oliver Schmitz en 1988, au total une sélection de 80 réalisations.
Inauguration vendredi à 18 h
Le festival de cinéma de Douarnenez sera inauguré sur le site (parking derrière La Poste), vendredi 19 à 18 h.
Suivront, vers 21 h et dans le cadre des Vendredis en balade, place Édouard-Vaillant, une prestation de la fanfare Savato puis une projection du film Latcho Drom de Tony Gatlif sur la culture rom, ce qui n'est pas un hasard à l'heure où les camps de ces nomades sont démantelés.
5 € la séance
Voici les tarifs des séances : 6 € plein-tarif, 4,50 € pour les adhérents Festival ou Toile d'essai, les chômeurs, étudiants, agents CMCAS, 4 € pour les enfants de moins de 12 ans.
La carte cinq séances, non nominative : 25 €. La carte permanente (avec catalogue) : 70 €. Entrée du concert de clôture (samedi 27) : 10 €. Pour les expositions : participation libre. Stage Littérature : 25 € ou 38 € (avec repas).
Marc ESCUDIÉ
Frantz Fanon est, né en 1925 à Fort-de-France décédé le 6 décembre 1961.Psychiatre, philosophe, tiers-mondiste, anticolonialiste, écrivain, algérien. Sa pensée est l’une des plus importantes du XXème siècle.
Patrice Lumumba, né en 1925 à Onalua, Congo belge, est assassiné le 17 janvier 1961 au Katanga. Il est le premier Premier ministre de la République démocratique du Congo de juin à septembre 1960. Héros national et figure emblématique mondiale. Il a en effet été assassiné par des responsables de l'État du Katanga avec l'assentiment de la sureté de l'État belge, puissance coloniale du Congo.
Autour de Fanon et Lumumba, le festival proposera plusieurs films et rencontres sur le Printemps Arabe : Algérie, Tunisie, Egypte, Libye,
Le sénateur-maire de Douarnenez (Finistère), Philippe Paul, vient de décider de retirer leur délégation à quatre de ses adjoints. Lors de la séance du conseil municipal du 13 mai 2011, ces derniers avaient affiché leur désaccord.
« Ces difficultés, latentes depuis un certain nombre de mois, ne permettent plus un travail efficace, constructif, et en confiance au service du développement de Douarnenez et du mieux-être de ses habitants », indique le sénateur-maire.
Un conseil municipal exceptionnel doit se tenir ce jeudi 9 juin, au cours duquel les élus se prononceront sur cette décision et sur une nouvelle répartition des responsabilités dans l’équipe municipale ainsi que des représentations de la Ville dans les organismes extérieurs.
2 juin 2011
Le sénateur-maire Philippe Paul vient de retirer les délégations à quatre adjoints sur les neuf que compte son équipe. Résultat de conflits latents. La crise politique ne fait peut-être que commencer.
Coup de Trafalgar hier quand la ville a appris que le sénateur-maire Philippe Paul UMP sanctionnait quatre de ses neuf adjoints, dont le premier d'entre eux. Par
communiqué, le maire rendait public des «difficultés de fonctionnement au sein de l'équipe municipale. Ces difficultés, latentes depuis un certain nombre de mois, ne permettent plus un travail
efficace, constructif, et en confiance au service du développement de Douarnenez et du mieux-être de ses habitants», poursuivait-il en retirant les délégations aux élus incriminés. Le 9 juin
prochain, Philippe Paul demandera à son conseil de leur retirer leurs fonctions d'adjoints et de leur supprimer leurs représentations dans les organismes extérieurs. Disant mardi «Ils ont oublié
qui était le patron», Philippe Paul n'y est pas allé avec le dos de la cuillère.
Conflits latents
Depuis déjà pratiquement un an, le feu couvait entre le maire et son premier adjoint William Boulic. À la fin de l'année, et pour une broutille (donc une question de principe), le premier adjoint
avait publiquement tancé son maire en disant: «Tu n'aurais pas dû faire ça Philippe...». Entre les deux, le courant ne passait plus du tout et la situation a explosé lors du conseil municipal du
13 mai dernier. Un vendredi 13 qui restera dans les mémoires. Le premier adjoint William Boulic, rejoint par trois autres adjoints (Françoise Menou aux affaires sociales, André Guillemot au
nautisme et René François Quéau à l'environnement) ainsi qu'une conseillère municipale (Yannick Bidan) ont fait scission et la première sanction est tombée mardi. En attendant les autres. En
réaction, les élus, qui disent avoir beaucoup travaillé pour la ville depuis trois ans, montent en ligne. Sans détour et sans gants, ils attaquent leur patron, dénonçant ses «absences chroniques
sur le terrain», son «manque de projet politique», sa «méconnaissance des dossiers» et son «esquive permanente du débat». De très virulentes critiques qui ne portent pas sur une ligne politique
mais sur la gouvernance de la ville. Ambiance.
Enjeux communautaires
Les conséquences de ce rififi dépassent le cadre de la ville. Car William Boulic, ancien cadre supérieur dans des sociétés de Brest ou de Lorient, est aussi le président de la communauté de
communes du Pays de Douarnenez. Homme plutôt de l'ombre ( politiquement inconnu avant lesélections de 2008), WilliamBoulic est réputé «très présent et bosseur». Il pilote depuis trois ans
de lourds dossiers comme celui des algues vertes (et en baie de Douarnenez, on connaît), le Sage, l'Agenda 21, etc. Sans compter ses autres fonctions auprès des institutions de Quimper ou du Pays
bigouden. Enfin et même destitués, les élus dissidents seront toujours conseillers municipaux. Les trois années qui s'annoncent risquent d'être politiquement turbulentes. Déjà des voix s'élèvent:
«La ville n'avait vraiment pas besoin de ça».
Débat :
Après Fukushima, quelle politique énergétique voulons-nous ?
Douarnenez Salle Charles Tillon (près des Halles)
Mardi 17 mai à 20h30
Intervenants :
Chantal Cuisnier (Sortir du nucléaire Cornouaille) Claude Aufort (CGT CEA)
Débat organisé par: les Alternatifs, Parti de Gauche, PCF, FASE
Après la mise en examen des deux gérants de fait, Nadia et Lionel Boijaud, le tribunal de commerce de Quimper devait se prononcer ce matin sur la liquidation du centre d’appel France téléphonie services (FTS), société installée dans des locaux loués à Lannugat par la Communauté de communes du Pays de Douarnenez.
Les salariés présents au tribunal et qui n’ont pas été payés (la société a commencé son activité en décembre dernier) devront encore patienter. Arguant du fait qu’il n’avait obtenu toutes les pièces du dossier, Didier Le Bihan, avocat de la société Heuréka, dont dépend FTS, a en effet obtenu le report de l’audience jusqu’à lundi 14.
« Ce que nous souhaitons c’est la liquidation de l’entreprise car un administrateur judiciaire serait nommé et il pourrait verser les salaires aux employés », explique Henri Kerisit, secrétaire de l’union locale CFDT de Douarnenez, présent auprès des salariés sur le site du centre d’appel.
Organisation :
Groupe local du planning familial de Douarnenez :
02 98 92 36 70 - mfpfdz@oragne.fr
Théâtre de l'Opprimé : 02 98 80 18 60
Une pièce de théâtre forum (c'est-à-dire un peu interactive) féministe, gratuite à Douarnenez, cela ne vous dirait-il pas
?
En décembre, l'opérateur téléphonique a en effet obtenu du tribunal administratif de Rennes la suspension de l'arrêté pris le 31 août par le sénateur-maire Philippe Paul, pour en interdire son implantation.
Le collectif de riverains reproche d'abord le manque d'information. Il évoque aussi les risques pour la santé et réclame l'application du principe de précaution. « Nous demandons d'ailleurs des mesures par le Centre de recherche et d'information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques non ionisants (Criirem). »
Il est également reproché à Orange le non-respect de la procédure concernant l'affichage des travaux et l'information donnée aux riverains. L'affaire se rejouera au tribunal administratif de Rennes, le 5 mai.
Jeudi 10 mars, à 20 h 30, à Confort-Meilars, Catherine Gouthier, experte du Criirem, animera une conférence sur les éventuels dangers de la téléphonie mobile, wifi et wima.
À Douarnenez, dans le quartier de Ploaré, les riverains du central téléphonique continuent de s’opposer à l’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile. Cet été, après avoir eu vent du projet d’Orange, ils avaient alerté la municipalité qui avait pris un arrêté contre cette installation.
Or, en fin d’année, celui-ci a été suspendu par le tribunal et les travaux ont commencé cette semaine.
Les riverains appellent donc tous ceux qui s’opposent à 'l’implantation des antennes relais de téléphonie à manifester ce samedi, à 15 h, devant le central téléphonique, 13, rue Alexandre-Brethel.
6 janvier 2011 - Le Télégramme
«Ras le bol de voir tous les jours en France 240 hectares de terre agricole quitter l'outil de travail pour le béton et le bitume», s'alarme René Guéguen soutenu par une dizaine des trente exploitants agricoles que compte Douarnenez.
«Nous sommes aussi des acteurs de l'économie locale et aurions aimé avoir notre mot à dire dans le projet qui vise à rendre constructibles 18 hectares sur Tréboul, dont onze sont exploités par nous», précise-t-il, pointant une «spéculation sur la vue sur mer et non un besoin en logements, car la ville perd des habitants».
6 janvier 2011 -
Sur les 18 ha qu'une enquête publique en cours vise à rendre constructibles à Kerguesten, onze sont exploités par des agriculteurs. «On existe !», crient-ils aujourd'hui, pour défendre cet outil de travail qu'on veut leur enlever.
«Les chiffres montrent que Douarnenez se vide de ses habitants. À côté de ça, alors qu'il y a des tas de logements vides, que la
commune a de la réserve foncière, on réquisitionne des terres agricoles pour en construire encore. Pour qui?», s'interroge Sylvie Burel, une jeune mère de famille qui exploite une ferme à
Kervroac'h, en Tréboul, en Gaec avec son frère Ronan Vigouroux. «Je ne crois pas que les terrains de Kerguesten seront dans les moyens de jeunes couples qui voudraient s'installer»,
estime-t-elle, évoquant la beauté des paysages et la vue sur mer de cet espace de campagne que la municipalité envisage d'urbaniser. «Je crois plutôt qu'on est dans une opération de spéculation
pour des résidences secondaires. On est spoliés».
Des agriculteurs qui tiennent à le rester
«Mais la terre agricole, c'est notre outil de travail!» enchaîne Anne-Marie Guéguen, qui élève des vaches laitières et cultive des pommes de terre avec René, son
mari, ferme de Toubalan, derrière la zone commerciale. «Nous sommes agriculteurs de génération en génération et comptons bien le rester! Et nous ne sommes pas les seuls à le vouloir. Les gens qui
se promènent dans nos chemins nous le disent, ceux qui font du jogging, du VTT, du cheval. Ils tiennent à ce coin de campagne à côté de chez eux. D'ailleurs, c'est nous qui entretenons les
chemins. Qui le fera quand nous ne serons plus là? Qui va payer?».
Ces quatre agriculteurs, directement concernés, ont décidé de sortir de leur silence, avec l'appui de leurs collègues Jean-François Moallic (Leslohan), Jean-Claude
Pennaneach (Sables-Blancs), Lionel Gentric (Kernevez Questel), Hervé Belbéoch (Keranna) et Laurent Cabillic (Kerioret). «On nous parle des acteurs de l'économie locale à tour de bras, mais
personne ne nous prend en compte. Les écologistes, Les Solidouarnités... Tous ces gens réfléchissent à notre avenir sans nous connaître. Aucun élu n'est jamais venu nous voir. On est oubliés»,
lâche Lionel Gentric, amer. «Et pourtant, on met de jolies photos de vaches sur le bulletin municipal. Mais qui sait exactement ce que nous produisons et comment nous travaillons? Pour
Kerguesten, personne ne nous a demandé notre avis. Et pour le reste non plus. La salle polyvalente et quoi d'autre encore, sur quels terrains va-t-on les construire?».
«Où va-t-on emmener nos vaches?»
Il y a trente exploitants à Douarnenez. En lait et polyculture. Sept à Tréboul, 18 à Ploaré et cinq à Pouldavid. Tous travaillent sur leurs propres terres et sur
des terres louées. À la ferme de Toubalan par exemple, sur les 28 ha de l'exploitation, 5 ha sont concernés par l'enquête publique. Si le propriétaire les vend à un promoteur, il a obligation
d'indemniser l'agriculteur. Charge à ce dernier de se débrouiller pour trouver cinq autres hectares ailleurs. «En ville, ça devient quasi impossible, témoigne Jean-Claude Pennaneach, maraîcher
aux Sables-Blancs. J'ai besoin de 2 ha supplémentaires, je ne les trouve pas. Même en petites parcelles». «On ne va pas emmener nos vaches à des kilomètres! Et on ne va pas faire
traverser la ville à nos tracteurs! Et nos plans d'épandage, qui s'en soucie? s'énerve Ronan Vigouroux. C'est pourtant ça, notre réalité!».
Enquête publique L'enquête publique s'achève vendredi, avec la dernière permanence du commissaire-enquêteur, qui sera présent en mairie de 14h à
17h.
Brest
06 42 22 96 37
brest.npa@gmail.com
Quimper
06 59 71 42 21
Le blog sur les
questions maritimes
Le blog de solidarité avec
Pour plus de détails voir les liens:
Soirée prisonniers palestiniens
mardi 16 avril
20H30
Maison des syndicats
Quimper Gourmelen
vendredi 19 avril
8 h 45
Fermez Cofrents
(pays Valencian)
Concert à Lannion
Dimanche 28 avril
Brennilis
Mardi 7 mai
Yves-Marie Le Lay,
Président de
Sauvegarde du Trégor
Douarnenez
Librairie l'Ivraie à 20h00