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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 10:14


LES FILMS DU PARADOXE

présentent

L’encerclement

Un documentaire de Richard Brouillette

Canada – 2008 – 2h40

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Projections suivies de rencontres

avec le réalisateur :


Samedi 10 avril au Cinéma Le Bretagne

de St Renan

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Dimanche 11 avril au Cinéma Le Club

de Douarnenez

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Lundi 12 avril au Cinéma Breiz de Rostrenen

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Avec : Noam Chomsky, Ignacio Ramonet, Normand Baillargeon, Susan George, Omar Aktouf, Oncle Bernard, Michel Chossudovsky, François Denord, François Brune, Martin Masse, Jean-Luc Migué, Filip Palda and Donald J. Boudreaux


 

À travers les réflexions et les analyses de plusieurs intellectuels de renom, ce documentaire trace un portrait de l’idéologie néolibérale et examine les différents mécanismes mis à l’oeuvre pour en imposer mondialement les diktats.


 

Déréglementer, réduire la taille de l’État, privatiser, limiter l’inflation plutôt que le chômage, bref, financiariser et dépolitiser l’économie : les différents dogmes de cette pensée prêt-à-porter sont bien connus. Et s’ils s’immiscent lentement dans nos consciences c’est qu’ils sont diffusés à travers un vaste et inextricable réseau de propagande.


 

De fait, depuis la fondation de la Société du Mont Pèlerin, en 1947, les instituts de recherche néolibéraux, ces think tanks financés par des transnationales et des grandes fortunes, propagent inlassablement la pensée néolibérale au sein des universités, dans les médias, auprès des parlementaires, etc.


 

Cette idéologie qui s’affiche évidence, forte de la sanction historique et scientifique que semble lui avoir conférée la chute de l’URSS, a su intoxiquer tous les gouvernements, de gauche comme de droite. En effet, depuis la fin de la Guerre Froide, le rythme des réformes néolibérales est allé sans cesse s’accentuant.

 

Souvent imposée par la force, que ce soit à travers les plans d’ajustements structurels du FMI et de la Banque Mondiale, sous la pression des marchés financiers et des transnationales ou même par la guerre, la doctrine néolibérale s’étend dorénavant à la planète entière.


 

Mais derrière l’écran de fumée idéologique, derrière ces beaux concepts d’ordre spontané et d’harmonie des intérêts dans un libre marché, par-delà la panacée de la «main invisible», que se cache-t-il réellement ?

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 11:13

 

Dessin de Na

 

Quand le gouvernement et le président de la République cesseront-ils de raconter des balivernes sur la fiscalité directe française ?


Pour justifier les baisses des impôts sur le revenu, et le bouclier fiscal, les gouvernements successifs claironnent que les Français sont excessivement imposés sur le revenu, que cela freine l'activité et que si l'on baisse la pression fiscale, les capitaux français expatriés pour fuir cette surimposition vont revenir et se transformer en investissements. Une cascade de contre-vérités.

1Le poids de l'impôt sur le revenu est faible

Le tableau ci-après, tirés des « Statistiques des recettes publiques » de l'OCDE, décrit les éléments essentiels des systèmes fiscaux des principaux pays d'Europe.


Les chiffres de 2007, tiennent évidemment compte du premier bouclier fiscal voté en 2006. Le taux français global de prélèvements obligatoires est effectivement dans le peloton de tête en Europe, seuls les pays scandinaves affichant des taux supérieurs.


Comparatif de la pression fiscal en France et en Europe

Il n'en va pas du tout de même pour le taux des impôts stricto sensu. Ce sont uniquement les cotisations sociales qui poussent notre taux global vers le haut, avec ceux du Danemark, de Suède et de Norvège…

L'impôt sur le revenu ne représente que 7,7% du PIB

Avec un poids de 7,7% du PIB pour l'impôt sur le revenu, la France est avant-dernière des pays cités. Sans doute est-elle encore plus en retrait aujourd'hui du fait de la loi Tepa de juillet 2007.

Citons aussi les taux maximaux d'imposition :

  • 40% en France à partir de 66 000 euros
  • 42% en Allemagne
  • 43% en Italie à partir de 100 000 euros
  • 45% en Espagne, mais à partir de 47 000 euros
  • 50% en Grande-Bretagne désormais comme en Belgique et en Autriche.

Nous sommes plutôt favorisés, sachant que le bouclier fiscal annule ou réduit ce taux ce taux pour 16 000 contribuables, évidemment les plus aisés.

2Les inégalités ont fortement augmenté et les baisses d'impôt les ont aggravées

L'argument ressassé sur la surimposition est donc tout simplement faux. Il n'y avait donc aucune légitimité « concurrentielle » à baisser l'impôt sur le revenu des personnes physiques, et il serait aujourd'hui, au contraire, légitime d'augmenter les taux supérieurs d'imposition et de supprimer le bouclier fiscal.

Il faut, en effet, financer certaines dépenses publiques indispensables -ce qui ne signifie pas que d'autres ne peuvent être réduites ; il faut aussi réduire le déficit budgétaire -qu'il ait été en 2009 de 7,5% du PIB au lieu des 8% attendus ne change pas fondamentalement le problème-, et il faudrait alléger un peu la dette publique.

Sur ce point, ne rêvons pas, la croissance ne vas pas brutalement s'accélérer et les 2,5% prévus par le gouvernement ne se réaliseront pas. Au mieux 1,5% ! Donc pas beaucoup de recettes fiscales en plus !

Les salariés les mieux payés voient leur revenu augmenter davantage

Certes, supprimer le bouclier fiscal ne rapporte que 400 ou 500 millions d'euros, mais cette mesure, comme la hausse des taux supérieurs d'imposition de l'impôt sur le revenu est aussi une nécessité symbolique, pour maintenir un minimum de cohésion sociale, face aux inégalités insupportables qui se sont crées en France.

L'Insee publie aujourd'hui une étude d'où il ressort que les 1% des salariés les mieux payés (217 euros de salaire moyen) ont vu leur revenu augmenter de 5,8% entre 2002 et 2007, contre 2,3% pour la moyenne des salariés.

8% des non salariés (commerçants, médecins spécialistes dentistes, professions libérales diverses) perçoivent eux aussi un salaire égal à celui des 1% de salariés les mieux rémunérés.

Il s'agit là de la distribution primaire des revenus. Les baisses d'impôts successives n'ont fait qu'accroître ces inégalités.

Sans impôts, pas de société !

Les capitaux expatriés sont-ils revenus ? Plusieurs enquêtes montrent que non. De toute manière, ils ne se seraient pas plus investis dans l'appareil productif en France qu'ils ne l'ont fait à l'étranger.

En Belgique, en Suisse, ils se sont transformés en immobilier ou ont alimenté la spéculation, comme dans les paradis fiscaux.

Nous français sommes culturellement moins enclins à risquer notre épargne dans l'entreprise que les Anglo-Saxons par la Bourse, et les Allemands dans leurs PME.

En France, nous sommes, au fond, des ultra-keynésiens

Nous sommes, au fond, ultra-keynésiens. C'est l'Etat, qui en animant l'économie, en « cornaquant » les banques, doit stimuler l'investissement et l'emploi. Raison de plus pour qu'il en garde les moyens et ne se prive pas, par des baisses d'impôt injustifiées, des moyens budgétaires nécessaires.

En France, s'il faut intervenir sur les prélèvements obligatoires, c'est sur les charges sociales, en équilibrant rapidement le régime des retraites et en asseyant solidement des dépenses de santé débarrassées des excès de toutes sortes qui les alourdissent.

Mais n'oublions pas que les prélèvements obligatoires sont les contributions des citoyens au « vivre ensemble ». Il n'est pas anodin que la focalisation maniaque de tous les gouvernements sur les baisses d'impôt, se soit manifestée à partir du début des années 80, quand Margaret Thatcher disait que la société n'existe pas et que seuls comptent les individus.

L'impôt, la cotisation, c'est la trame du lien social. Sans lui, pas de société !

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 09:04

 

2 avril 2010 


Les inégalités se sont creusées entre Français les plus aisés et le reste de la population entre 2004 et 2007, relève l'Insee, dans une étude qui paraît aujourd'hui.


Alors qu'elles ne représentent qu'1% de la population, les personnes à très hauts revenus perçoivent 5,5% des revenus d'activité, 32% des revenus du patrimoine et 48% des revenus exceptionnels déclarés (plus-values, levées d'options).

 

Le nombre de personnes riches est en forte augmentation: entre 2004 et 2007, 70% ont gagné 500.000 euros par an et 28% plus de 100.000 euros par an. Le niveau de vie annuel moyen des personnes vivant en France métropolitaine s'est établi en 2007 à 21.080 euros, soit environ 1.760 euros par mois, contre 20.750 en 2006 (1.730 euros par mois). Ce sont les 50-64 ans qui sont les mieux pourvus, avec près de 25.000 euros annuels.

Les «chocs» familiaux


A l'autre bout du spectre, en 2007, le seuil de pauvreté correspondait à un niveau de vie de 908 euros par mois et concernait 13,4% de la population, soit huit millions de personnes. Les familles monoparentales et les chômeurs restent particulièrement exposés au risque de pauvreté monétaire. «Plus de 30% des personnes vivant au sein d'une famille monoparentale sont ainsi confrontées à la pauvreté», note l'Institut de la statistique et plus du tiers des personnes appartenant à un ménage immigré vit sous le seuil de pauvreté.

 

Les événements familiaux, comme le décès d'un proche ou le départ d'un enfant du foyer (le ménage perd des prestations familiales voire des aides au logement) constituent les premiers facteurs de basculement dans la pauvreté.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 14:38

samedi 27 février 2010


Le chômage de masse, la précarité, le déficit des retraites, de la santé, du budget de l’Etat, ne sont que les multiples symptômes d’une même maladie.

 

Celle de l’explosion des inégalités au cours des 30 dernières années, suite aux dérégulations qui ont laissé le champ libre à la goinfrerie sans bornes des dirigeants des grands groupes financiers et de leurs principaux actionnaires.

Nous sommes des syndicalistes, des salariés, des économistes, des sociologues, des retraités. Les retraites et le chômage concernent toutes les générations. La désinformation permanente sur ces deux dossiers, volontaire ou involontaire, est dangereuse pour notre démocratie.

 

Ensemble nous souhaitons ouvrir une brèche dans ce mur de la désinformation.


Nous n’acceptons pas que les jeunes soient les premières victimes de la prochaine « réforme » des retraites. Repousser l’âge minimal de départ à la retraite ou augmenter le nombre d’annuités nécessaires aggraverait encore le chômage des jeunes qui est déjà de 24% parmi les jeunes « actifs ». Le chômage étant ce qu’il est, mieux vaut un senior de 60 ans à la retraite qu’un jeune de 23 ans au chômage. Nous n’acceptons pas que les femmes, déjà lourdement pénalisées tout au long de leur vie au travail (salaires inférieurs, temps partiels imposés...) le soient encore au moment de prendre leur retraite (manque d’annuités…). Nous n’acceptons pas que la France se dirige vers un système de retraites à l’anglo-saxonne basé sur l’individualisme et la logique financière.


Nous n’acceptons pas l’idéologie du « travailler toujours plus » qui accentue les inégalités et peut conduire, parfois, aux pires extrémités. Nous n’acceptons pas la répartition actuelle des patrimoines et des revenus. Des « réformes » irresponsables ont déjà été mises en œuvre. En 2007, le gouvernement a encouragé les heures supplémentaires, en les exonérant de cotisations sociales. En 2008, il a autorisé le cumul d’une retraite à taux plein et d’un salaire à temps complet ou partiel, sans limite de revenus.

Le chômage de masse est la cause des déficits sociaux et de la crise

Le chômage de masse n’est rien d’autre qu’une répartition imposée du temps de travail, entre ceux qui se ruinent la santé au travail et ceux qui n’ont pas d’emploi, ou seulement des petits boulots précaires. La persistance d’un chômage élevé depuis 30 ans a instauré un rapport de force défavorable aux salariés et conduit à une répartition intenable des richesses créées (60 % pour les salaires, 40 % pour les profits). La répartition autoritaire et imposée du temps de travail est donc la cause première de la crise.

C’est ce qu’expliquait en novembre 2008 l’économiste Michel Aglietta dans La crise d’un modèle de croissance inégalitaire

«  Les évolutions des salaires réels et de la productivité ont été déconnectées, entraînant une modification de la répartition des revenus. Comment entretenir dans ces conditions la croissance dans les pays riches ? Il a fallu déconnecter la dépense et le revenu, en stimulant la consommation par le crédit. [...] La croissance ne pouvant plus être dopée par l’endettement, il va falloir que le revenu salarial se remette à progresser en ligne avec la productivité. Pour le dire autrement, le degré d’inégalité atteint dans les sociétés occidentales est devenu un frein à la croissance. [...] Il faudra revenir sur les cadeaux fiscaux systématiques qui ont été faits aux plus riches pendant des années.  »

Expliquer, proposer

Nous devons expliquer aux « 18 – 45 ans », que seul un système de retraite intégralement par répartition et à prestations définies peut leur garantir, le moment venu, une pension de retraite correcte. En effet, la caractéristique principale de la retraite par répartition est sa sécurité, puisque son financement repose sur un indice peu aléatoire, la masse salariale globale. Dans 30 ou 40 ans, il y aura toujours des dizaines de millions d’actifs qui cotiseront pour payer les retraites.


Nous appelons chacun à exiger que toutes les propositions de financement des retraites soient débattues dans la transparence. Par exemple :

- suppression des avantages fiscaux et sociaux accordés à l’épargne salariale par capitalisation
- suppression de quelques autres exonérations sociales et fiscales puisque leur montant total s’élève à 140 milliards d’euros par an (Libération du 28 janvier)
- cotisations sociales sur l’ensemble des revenus liés aux salaires (intéressement, participation, primes diverses, stock-options …)
- élargissement de l’assiette des cotisations à l’ensemble de la valeur ajoutée des entreprises et aux revenus des placements financiers
- augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu
- les 10 milliards d’euros versés chaque année dans les systèmes d’épargne retraite en capitalisation devraient dorénavant être versées pour la répartition
- pas de pension inférieure au Smic. Indexation des pensions sur l’évolution des salaires

Nous appelons chacun à exiger une autre répartition du temps de travail. Par exemple :

- abrogation des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires
- rétablissement des contingents annuels autorisés d’heures supplémentaires
- majoration des cotisations chômage sur les heures dépassant les 1600 heures annuelles
- incitations au retour à 35 heures et à la semaine de 4 jours
- suite à la démolition de la loi sur les 35 heures, plus de 2 millions de salariés subissent le contrat de travail en jours, sans aucune référence horaire, avec tous les dangers en termes de santé et d’emploi. Arrêtons cette dérégulation qui se justifie au plus pour quelques dizaines de milliers de cadres
- hormis pour ceux ayant de faibles pensions, le revenu cumulé d’une pension et d’un salaire ne devrait pas être supérieur au dernier salaire d’activité à temps complet


En 2006, c’est ensemble (jeunes, étudiants, salariés, retraités …) que nous avons empêché la généralisation de la précarité que le gouvernement voulait nous imposer avec le CPE.


En 2010, c’est ensemble (jeunes, étudiants, salariés, retraités …) que nous défendrons le droit de chacun à un véritable emploi et le droit à une retraite par répartition à prestations définies.


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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 11:39
Ben oui, il a organisé sa faillite:

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 08:23
l y a un an Valéo bénéficiait d’une aide publique, le 24 février 2010, il indiquait avoir connu ses taux de marge les plus élevés depuis cinq ans, et le 11 mars, il  vient d’annoncer  un nouveau plan de suppressions d’emploi

Voilà les résultats financiers annoncés le 24 février 2010 pour le  4ème trimestre 2009.

• Croissance du chiffre d’affaires de 21%
• Taux de marge brute à 17,7% du chiffre d’affaires et taux de marge opérationnelle à 5,5% du chiffre d’affaires, taux les plus élevés enregistrés sur les 5 dernières années
• Résultat net positif de 56 millions d’euros, ce qui ramène le résultat net 2009 part du Groupe à une perte de 153 millions d’euros
• Renforcement au 4ème trimestre de la génération de cash flow libre  positif à 153 millions d’euros
• Baisse de l’endettement financier net de 95 millions d’euros au 4ème trimestre à 722 millions d’euros au 31 décembre 2009

Voir les cocorico de Valéo

 
Voilà les suppressions d’emploi annoncées par Valéo le 11 mars 2010


"Les 600 personnes à l'emploi supprimé seront à peu près la moitié en France et la moitié dans les autres pays européens, peut-être un peu moins de la moitié en France", a précisé le directeur général de Valeo, qui compte un effectif de 52.000 personnes dans le monde, dont 14.000 en France. Les suppressions d’emploi seront, donc  en proportion, plus de trois fois plus importantes en France. Et  plus enl n’est pas exclu de fermer une usine . Entre novembre 2008 et décembre 2009, l'équipementier avait déjà  supprimé 9% de ses effectifs, soit 5.000 postes dont 1.600 en France.

L'objectif de Valeo est de réaliser, d'ici 2013, une des meilleures performances du secteur en terme de retour sur capitaux employés. Avec un chiffre d’affaires de l'ordre de 10 milliards d'euro en 2013 et un taux de marge opérationnelle de 6 à 7 %, le ROCE  du Groupe devrait ainsi être proche de 30 %.

Voir les objectifs avoués de Valéo

Volvo été le premier bénéficiaire du Fonds stratégique d'investissement, qui s’est impliqué dans l'entreprise à hauteur de 19 millions d'euros. Il est  au cœur de la restructuration de la filière des équipementiers et de la sous-traitance automobile.

Les résultats sont là : de l’argent en plus pour les actionnaires et de l’emploi en moins pour les travailleurs.

Source : http://www.npa-auto-critique.org
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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 10:48
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Durant cette campagne électorale, le PS et ses alliés se sont attachés à repeindre en rouge le bilan de leur gestion, en prétendant avoir supprimé les subventions directes aux entreprises pour les transformer en fonds de garantie ou en avances remboursables systématiquement conditionnées à l’emploi. En s’appuyant sur l’expérience de Myriam Combet, conseillère régionale sortante et tête de liste, il nous a été possible de démontrer le contraire.

Ainsi, pendant ces six années, les élus ont subventionné massivement les entreprises, y compris celles cotées en Bourse : pour ne prendre qu’un exemple, le groupe Pierre et Vacances vient de recevoir du conseil régional Rhône-Alpes 7 millions d’euros pour construire 1 000 cottages, revendus 250 000 euros pièce, qui seront associés à une serre tropicale où le touriste trouvera de l’eau chauffée à 27° et des vagues artificielles.

Si le conseil régional prétend qu’il conditionne ces subventions au non-
versement de dividendes aux actionnaires, il accorde en pratique de très nombreuses dispenses, comme cela a été récemment le cas pour le groupe Bongrain qui vient de recevoir 245  000 euros sans aucune contrepartie. Quant aux prêts, ceux-ci n’ont souvent de « remboursables » que le nom : le conseil régional vient par exemple de transformer le prêt de 600  000 euros qu’il avait accordé à Euronews en participation au capital de cette entreprise, ce qui l’a ainsi amené à devenir actionnaire d’un groupe privé !

La croissance récente des subventions régionales aux entreprises est toutefois liée au soutien accordé aux pôles de compétitivité. Créés par la droite, ils associent les laboratoires universitaires à de grands groupes privés et ont vocation à recevoir des fonds publics de la part des collectivités territoriales afin de financer les investissements de recherche/développement des entreprises.

Comme ces pôles constituent de simples associations où les entreprises sont statutairement majoritaires aux conseils d’administration, ils permettent au patronat de se répartir la manne publique, sans le moindre contrôle. Beaucoup d’entreprises qui ont bénéficié d’importantes subventions régionales dans le cadre de ces pôles ont licencié à l’exemple de Salomon, Alcatel ou Renault Trucks, sans que la région ne leur demande jamais de rembourser les aides reçues.

L’absence de tout contrôle sérieux du conseil régional sur les subventions qu’il distribue est particulièrement évidente. Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional, a certes créé une « Commission de suivi et d’évaluation des fonds accordés aux entreprises », mais comme il a décidé d’y faire siéger les représentants du patronat, cette commission n’a jamais existé que sur le papier : en six ans, elle n’a produit aucun rapport et encore moins demandé le remboursement du moindre centime aux entreprises qui ont licencié sans respecter les engagements qu’elles avaient pris. L’absence de contrôle est telle que la majorité régionale est en fait incapable de chiffrer précisément le montant des aides qu’elle a accordé au patronat !
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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 08:43
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La société Total est une entreprise pétrolière française privée. Elle fait partie des six plus grosses compagnies pétrolières mondiales. C'est la plus grande entreprise française en terme de chiffre d'affaires, la quatrième entreprise d'Europe et la sixième entreprise mondiale (classement Forbes 2009).

Intégrant un ensemble de 721 sociétés, elle constitue le cinquième groupe pétrolier du monde. Elle exerce son activité dans plus de 130 pays, depuis l'exploration, le développement et la production de pétrole et de gaz naturel jusqu'au raffinage, à la distribution, au commerce et au transport maritime de pétrole brut et de produits pétroliers.

 Elle exerce aussi ses activités dans la chimie (pétrochimie et fertilisants). Elle détient des participations dans les secteurs du charbon et de l'électricité mais aussi dans le groupe pharmaceutique Sanofi Aventis. Elle s'intéresse aux énergies nouvelles : le solaire, la biomasse et le nucléaire.

Mais dès le départ de son histoire le groupe Total, ou son ancêtre la Compagnie française des pétroles, a bénéficié des largesses de l'État. Et même quand l'État français, avec Elf Aquitaine, a voulu bâtir une entreprise publique réalisant toutes les tâches qui sont aujourd'hui celles de Total, cela a été finalement pour permettre à ce groupe de s'en emparer, lui donnant ainsi les moyens de doubler ses capacités productives.

C'est pendant la Première Guerre mondiale que le gouvernement français, notamment Clemenceau, prit conscience de l'importance du pétrole pour faire la guerre. Or à cette époque un seul pays fournissait 80 % du pétrole du monde : les États-Unis.

À la fin de la guerre, la France était dans le camp des vainqueurs. Elle put se substituer à l'Allemagne et prendre le contrôle de 25 % de la Turkish Petroleum Company (rebaptisée par la suite Iraq Petroleum Company). C'est alors, en 1924, qu'est née la Compagnie française des pétroles (CFP). Elle avait été lancée pour gérer les parts du gouvernement français dans l'Iraq Petroleum Company, associant dès le départ capitaux d'État et profits privés. En 1985 elle a pris le nom de Total CFP, puis Total tout court en 1991.

En 1999, le groupe Total a augmenté d'un tiers ses capacités productives en prenant le contrôle de la société belge PetroFina (créée elle-même en 1920). Cette entreprise fut rachetée au milliardaire belge Albert Frère, qui conserve encore 5 % du capital de Total via deux holdings, le groupe Bruxelles Lambert et la Société nationale à portefeuille.

En 2000, Total a pris le contrôle d'Elf Aquitaine, dont il détient 99,5 % des actions. L'ancêtre d'Elf datait de 1939, quand on découvrit du gaz en Aquitaine. En 1951, ce fut la découverte du gisement de gaz de Lacq. À partir de 1945, l'État mit sur pied une activité de prospection et de production du pétrole, notamment dans le Sahara algérien. Et en 1960 il s'attaqua aux activités de raffinage et de distribution en créant l'Union générale des pétroles (UGP). Des journaux comme Le Figaro et Paris-Presse se firent alors l'écho des protestations de « majors », comme la Shell.

Puis les raffineries de l'UGP se multiplièrent en France et dans le monde. Le conglomérat d'entreprises et de marques réunies par l'UGP fut finalement unifié entre 1962 et 1967 pour devenir le groupe Elf. Il s'agissait pour l'État, en même temps qu'il mettait sur pied une grande entreprise pétrolière, de conserver un accès au pétrole, en dépit de la décolonisation.

Dès lors, on put dire : « Il ne se passe rien, en particulier en Afrique, dont l'origine ne soit pas Elf. » Pour piller l'Afrique et la vider de son pétrole, le groupe Elf se livra pendant des années à la corruption des dictateurs en place, télécommandant à l'occasion des guerres civiles, et faisant ainsi vivre tout un réseau d'éminences grises, en Afrique, notamment au Gabon, et en France, qui agissaient dans la coulisse au mieux des intérêts d'Elf et de la Françafrique. Le procès Elf a mis un peu de lumière sur le fonctionnement de cette « pompe Afrique/à fric ».

Longtemps entreprise publique, Elf fut finalement privatisé en 1994, étape nécessaire pour le faire tomber ensuite, avec la bénédiction de l'État, dans l'escarcelle du groupe Total, lui permettant alors de doubler effectifs et capacités productives et de devenir la multinationale actuelle. Et depuis, Total poursuit l'œuvre d'Elf en Afrique et ailleurs, en Birmanie ou en Irak, comme d'autres affaires l'ont montré. En 2004, l'Afrique pesait toujours pour 42 % dans sa production de pétrole.

Le naufrage du pétrolier Erika ou l'explosion de l'usine AZF à Toulouse ont montré d'autres facettes aussi peu ragoûtantes de la société Elf, pardon Total, qui a pu se hisser au sommet des grandes entreprises françaises grâce au marche-pied de l'État, mais aussi en charriant de la boue et du sang.

Jacques FONTENOY
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 08:28
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Depuis quelques semaines, le gouvernement et la grande presse tentent de nous convaincre que la crise, c’est fini.


Ces braves gens discutent de retour de la croissance et les entreprises annoncent des bénéfices et des profits pour 2009, parfois plus importants qu’avant la crise, même, sans gêne ni honte, dans l’automobile. Ils osent même annoncer une baisse du chômage. La sortie des statistiques, l’arrivée en fin de droits de milliers de privés d’emploi ne sont évidemment que des moyens technocratiques pour faire croire que le gouvernement n’est pas inactif.


En réalité, la purge et la saignée continuent. Pas une journée sans qu’une fermeture de site ou un plan de licenciement ne soit annoncé.
Tous les secteurs, toutes les branches sont touchées : Total, Alcatel, Marionnaud, Sanofi, Altis, Delphi, Altran, Thalès, Visteon, ce sont dans chacune de ces grosses entreprises des centaines d’emplois supprimés. Dans le même temps, des dizaines de très petites entreprises ou PME sont liquidées, soit parce qu’elles sont sous la coupe directe de grands groupes, soit parce qu’elles dépendent de l’activité de zones d’emplois sinistrées.


Dans le seul secteur des équipementiers de l’automobile, 35 000 emplois ont été supprimés en 2009 et 40 000 à 50 000 suppressions sont prévues d’ici 2011. Des suppressions d’emplois vont ou risquent d’être effectives dans les mois qui viennent à Philips, Freescale, Ford, Molex... Pendant ce temps, le gouvernement n’est pas en reste, engageant lui-même des milliers de suppressions de postes dans l’éducation nationale ou dans les hôpitaux.


Cette politique n’a pas seulement pour résultat de jeter des dizaines de milliers de travailleurs dans la misère. Les directions d’entreprises profitent de la situation pour accroître la productivité : la sortie de milliers d’intérimaires, de contrats précaires, de sous-traitants « sur place » se traduit par une augmentation des charges de travail sur les chaînes, dans les ateliers, dans les bureaux, dégradant la santé et la sécurité au travail.
Face à cette agression sauvage du monde du travail, les ripostes sont difficiles.


Le scepticisme sur les possibilités de maintenir l’emploi s’est développé au vu des rares succès de ces derniers mois. Beaucoup de luttes démarrent pour des Plans de sauvegarde de l’emploi ou des primes exceptionnelles. Seules des victoires, même partielles, et la coordination voire la centralisation des luttes pourra changer le rapport de forces et imposer le maintien de l’emploi.


Robert Pelletier

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 09:54

Par Mathieu Javaux (28 janvier 2010)


Il serait logique de retarder l’âge de départ à la retraite puisque l’espérance de vie augmente. Tel est l’ argument choc des partisans d’une réforme des retraites allant dans le sens d’un allongement de la durée des cotisations. Cet argument ne tient pas debout. L’espérance de vie d’un ouvrier est inférieure à celle d’un cadre. Et si un cadre de 60 ans a de bonnes chances d’être en pleine forme pour profiter à loisir de son temps libre, son voisin ouvrier du même âge a, lui, une forte probabilité d’être confronté à de graves problèmes de santé.


Photo : © Collectif Item


« Dans un pays où l’espérance de vie s’accroît d’un trimestre chaque année, nous n’avons d’autre solution que de travailler plus longtemps », assène Xavier Darcos, ministre du Travail, devant les sénateurs le 12 janvier 2010. Le chemin est tracé : l’augmentation de l’âge de départ à la retraite sera au cœur de la réforme des retraites qui s’annonce. La remise du rapport du Conseil d’orientation des retraites, fin janvier, n’est qu’une formalité dans l’agenda. Problème : les « seniors » sont inégaux face à l’usure des années passées à travailler.


Une étude intitulée « La double-peine des ouvriers : plus d’années d’incapacité au sein d’une vie plus courte », publiée par l’Institut national des études démographiques (INED) en 2003, détaille ces différences d’espérances de vie en fonction des catégories socio professionnelles. Elle établit ainsi que l’espérance de vie chez les hommes (à 35 ans) entre un cadre et un ouvrier varie de 6 ans (respectivement 82 ans et 76 ans). L’espérance de vie est un indicateur important, mais il ne s’agit pas de la même vie pour un retraité de 70 ans qui joue au tennis et un autre du même âge qui n’est plus en mesure de se déplacer.


Travailler après 59 ans : difficile pour un ouvrier


Un ouvrier de 35 ans peut aujourd’hui espérer une « vie sans incapacité sensorielle ou physique » jusqu’à 59 ans. Une « vie sans incapacité », c’est pouvoir se déplacer normalement, ne pas connaître de gênes ou de maux de dos chroniques, ne pas subir de formes de surdité… Cette espérance est de 69 ans chez les cadres, soit dix ans de plus. Les inégalités sociales d’espérance de vie se doublent donc d’inégalités d’espérance de vie « sans incapacité ». Un élément essentiel pour toute réforme des retraites. Si, à 59 ans en moyenne, un ouvrier souffre de problèmes de santé, dans quelle mesure pourra-t-il continuer à exercer son activité professionnelle ? A moins de pouvoir partir à la retraite en renonçant à sa pension à taux plein…


Les incapacités sont de trois types : l’incapacité de type I correspond aux problèmes sensoriels et physiques, l’incapacité de type II à des difficultés dans les activités générales, et l’incapacité de type III renvoie à des difficultés dans les activités de soins personnels. Le différentiel entre cadres et ouvrier est donc de 10 ans pour les incapacités de type I (59 ans contre 69 ans). Elle est de 8 ans pour les incapacités de type II et de 7 ans pour le type III. Chez les femmes, les écarts sont de quatre à huit ans entre les ouvrières et les cadres. En partant à la retraite à 60 ans, un cadre peut espérer vivre 15 ans sans difficultés dans les activités générales (type II), alors que l’ouvrier ne peut espérer que 7 années de retraite dans ces conditions.


Le chômage à la place de la retraite ?


La question de la prise en compte de la pénibilité faisait partie des négociations de la réforme des retraites de 2003. Patronat et syndicats ont commencé à en discuter en 2005. Trois ans plus tard, les négociations sont rompues par le Medef qui refuse toute cotisation supplémentaire. Une année d’espérance de vie est évidemment inchiffrable, alors la compenser... Le gouvernement, qui menaçait de reprendre la main sur les négociations, a finalement réintégré la pénibilité dans les discussions générales sur le système de retraites en 2010…


Sept années de gagnées pour certains, sept de perdues pour les salariés exerçant des métiers pénibles. « 2010 sera un rendez-vous capital. Il faudra que tout soit mis sur la table : l’âge de la retraite, la durée de cotisation, la pénibilité. Toutes les options seront examinées (...) Mais quand viendra le temps de la décision, à la mi 2010, je prendrai mes responsabilités », a promis Nicolas Sarkozy lors de son discours au Congrès le 22 juin 2009. Le président du pouvoir d’achat, celui qui irait chercher la croissance avec ses dents, n’oublie que rarement ses promesses de régressions sociales.


Au-delà des discussions sur les durées de cotisations (aujourd’hui 164 trimestres soit 41 annuités pour les salariés nés après 1952) pour bénéficier du taux plein, la cible du gouvernement semble bien être la retraite à 60 ans. Cette vieille revendication du mouvement ouvrier depuis le début du 20ème siècle est devenue un acquis social signé en février 1983, un mois avant le tournant de la rigueur.


En 2007, la DARES évalue le taux d’emploi des 55-59 ans en France à 55,4 %. On connaît la propension des entreprises à pousser les plus de 55 ans vers la sortie. Si l’âge de la retraite était repoussé à 62 ans (au hasard), le déficit des retraites viendrait en fait aggraver celui de l’Unedic : les pensions retraites seraient en grande partie transformées en indemnités Assedic ou en RSA pour tous les salariés de 60 à 62 ans considérés comme trop âgés par leurs employeurs.


Que dit la gauche ?


Si la droite sait où elle va, la gauche semble dramatiquement hésitante. Plusieurs sons de cloche ont résonné au Parti socialiste. Benoit Hamon, dirigeant de l’aile gauche du PS, réaffirme son attachement à la retraite à 60 ans. Il tient cette position indépendamment des négociations sur la pénibilité. Martine Aubry semblait au contraire prête à céder sur les 60 ans pour obtenir la prise en compte de la pénibilité, comme elle l’a affirmé lors du Grand Jury du 17 janvier. En début de semaine, elle a tenté de faire machine arrière. Le 26 janvier, le bureau national du PS a réaffirmé à l’unanimité son attachement au « maintien de l’âge légal du départ à la retraite à 60 ans, c’est à dire la possibilité de faire valoir ses droits, quel que soit le montant de sa retraite. C’est le seul droit encore attaché à l’âge légal de départ à la retraite et nous le défendrons ». Quant à conquérir de nouveaux droits...


Le Front de gauche reste pour sa part ferme sur la retraite à 60 ans. Les Verts semblent se réveiller sur ce sujet : « Il est aujourd’hui indispensable de reconnaître l’impact des métiers pénibles et des expositions professionnelles à trois facteurs de risque connus pour affecter l’espérance de vie et l’espérance de vie sans incapacité : le travail en horaires alternants (travail posté, travail en 3X8, ou en 4X8), les travaux exposant à des produits cancérogènes (l’amiante par exemple), et les manutentions et le port de charges lourdes », précisent-ils dans un communiqué le 20 janvier. En plus de la pénibilité, ils dénoncent les « niches sociales » qui privent l’assurance vieillesse de financement : exonérations des stock-options, de l’épargne salariale, des heures supplémentaires ou des cotisations sur les bas salaires. Les forces de gauche ne sont donc pas franchement en ordre de marche pour défendre l’un des acquis sociaux les plus emblématiques de 1981 (avec la cinquième semaine de congés payés et le passage aux 39h hebdomadaires).


Répartition ou capitalisation


Au sein du PS, les divergences opposant le courant de Benoît Hamon au reste du parti offrent enfin un clivage de fond, au-delà des éternelles querelles de personnes. Le débat est clairement posé entre ceux qui défendent cet acquis et ceux qui pourraient y renoncer. La victoire récente de ceux qui défendent le principe de la retraite à 60 ans est sans doute plus liée à la proximité des élections régionales qu’à un revirement des Manuel Valls ou Vincent Peillon qui semblaient déjà prêts à renoncer à cet acquis. Michel Rocard avait dès le lendemain du Grand Jury salué le "courage" de la Première secrétaire.... Sauf que la position de Martine Aubry ouvrait une porte de sortie au gouvernement : sous couvert de prise en considération de la pénibilité, le verrou des 60 ans pouvait sauter. Si la pénibilité est prise en compte, les classes sociales les plus pauvres, qui ont les métiers les plus pénibles, pourront peut-être partir à la retraite plus tôt. Mais pourront-ils alors espérer des pensions correctes ?


Évidemment non. C’est l’inverse qui se produira. Avec l’augmentation des trimestres de cotisations nécessaires, obtenir une retraite à taux plein sera quasiment impossible pour de nombreux cotisants, obligés de partir en retraite du fait de leur incapacité à travailler. Vu la faiblesse des pensions du régime de base, les salariés bénéficiant des plus faibles revenus auront comme unique alternative de travailler le plus tard possible pour obtenir une pension presque correcte. Ceux qui en auront les moyens bénéficieront - si les marchés financiers le veulent bien – de compléments de retraite. Le système de retraite par répartition sera officiellement préservé, mais c’est celui par capitalisation qui sera de fait favorisé, alimentant toujours plus la spéculation financière.


Mathieu Javaux

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